Dimanche 23 Mai 2010
Prier… [1] Jésus, à l’instant d’être livré et de souffrir sa passion, s’exprime au futur et sur notre destin ultime. Il donne ainsi le sens de ce qu’il va vivre et ce dont il va mourir. Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.… A un attachement d’âme et de comportement humains, Dieu répond par deux mouvements, aller vers nous et en nous, nous donner touss les moyens de cet attachement et de cette fidélité le traduisant : l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Et Jésus n’a rien fait connaître à l’homme que ce qu’Il voit en son Père et que ce que son Père lui a commandé de révéler. Le centre, le « dispositif » de notre salut, de notre participation à la divinité, est le Christ, mais notre capacité à aller à Lui tient au don qu’Il a demandé au Père de nous faire : c’est l’Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.. … Celui qui na pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas. L’événement est tel que son commencement frappe les contemporains, ceux qui sont sur place quand se produit ce qui apparaît rétrospectivement comme la conversion des Apôtres, en tout cas comme leur mise sur pied, leur mise en route, leur soudaine disposition de l’ensemble de ce qu’ils avaient vêcu avec le Christ pendant le ministère de celui-ci. Déconcertés, émerveillés… pour les contemporains de l’événement : lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule… la manifestation de l’Esprit Saint est sensoriellement perceptible : Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? Encore aujourd’hui, l’expérience la plus intime et la plus décisive est bien que Dieu parle notre langue et vienne habiter en nous.
Télévision, d’une oreille, et plus légèrement encore, d’un œil… Jacques Mesrine, son livre « évadé » du quartier de haute sécurité – label Peyrefitte. Instinct de mort. Procès 3 Mai 1977 devant la Cour d’assises de Paris. Les jurés étaient d’une curiosité incroyable, et les journalistes avaient les dents longues. J’ai mangé la galette pas la grand-mère, ennemi public n° 1, non ! ennemi d’un service public, les banques. Valorisent ses adversaires pour que cela rejaillisse sur lui. La vieille dame le remerciant de lui avoir donné à raconter à ses petits-enfants, en l’ayant enfermée avec d’autres en salle des coffres. Les clés de ses menottes jetées au tribunal. Son évasion à trois, spectaculaire. L’évasion, l’échappée étonnante d’un encerclement apparemment impossible à tourner. L’entretien accordé à la journaliste de Paris-Match. Pas un Robin des Bois, mais le gangstérisme comme métier, formidables conscience de ses capacités et confiance en lui. Il a le comportement d’un terroriste sans idéologie politique, s’attaque à l’Etat, rencontre en Juillet 1978 « la belle Italienne ». Janvier 1979 : entretien à Libération. De véritables exploits, des aventures, un amour. Kidnapper Henri Lelièvre, milliardaire octogénaire. Chaque fois les déguisements aussi bien pour se faire la belle que pour cueillir Lelièvre. La rançon qui tombe dans le Cher en même temps que le calibre, le héros ayant perdu l’équilibre dans la barque que manoeuvrait mal son complice. A l’évidence, cet homme qui ne tuait pas, narguait trop pour ne pas être assassiné. BMW, grands restaurants, bijoutiers. Se venge, visite le juge qui l’a fait condamner à vingt ans (et le manque mais en échappe), visite un journaliste de Minute qui écrit mal sur lui. Passage à tabac et humiliation, mais tout donne à penser qu’il a cherché à tuer : l’opinion publique va se retourner. Il veut se marier, en allant braquer un maire en fin d’office. L’assassinat, c’en fut un, 15 heures 15, porte de Clignancourt. Mesrine a laissé la priorité à un camion quelconque, où étaient en réalité quatre tireurs d’élite. Broussard se défend d’avoir donné l’ordre de l’abattre. Une initiative des policiers dans le camion. Les journalistes ont pu suivre la police et les événements. 2 Novembre 1979. – Récit d’un de ses complices disant combien Mesrine avait le don de ridiculiser les policiers. Si une société ne sait se défendre que par les pires moyens, comment exiger des citoyens le meilleur. Philippe Bouvard devait être la prochaine victime. Fou d’orgueil, déterminé, multiples rôles possibles, mais capable de cruauté et de sadisme.
J’avais évoqué le personnage – et favorablement – dans un de mes articles que Le Monde publiait. J’eus l’honneur d’être injurié par plusieurs lecteurs.
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