Mardi 20 Octobre 2009
Prier…[1] mêmes textes et donc tonalité qu’hier, désespérance ? ou ? gardez vos lampes allumées… s’il revient vers minuit, ou plus tard encore, et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! et je m’aperçois qu’hier matin je me suis trompé de textes, anticipant ceux-ci. Mais je les lis différemment, car l’idée que nous nous faisons, souvent, et même avec les textes à l’appui est désastreuse si nous omettons l’essentiel qui fait sauter tout déterminisme e d’abord celui d’une justice divine implacable… cet essentiel est notre liberté, notre réponse, l’attente vers minuit, ou plus tard encore …tu [2] ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles : tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors jai dit ‘Voici, je viens’. Et c’est cette liberté prenant et soulevant notre espérance, qui fait conclure l’Apocalypse : Viens, Seigneur Jésus. Quel est notre chemin vers cette liberté ? celui d’Abraham, père de tous les croyants : il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis… afin que délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours. Et il faut n’avoir jamais aimé pour n’avoir pas vêcu le bonheur total et la joie si simple, chaleureuse, tressaillante, motivante d’être simplement en présence de qui l’on aime et à complaire à ses désirs, son sourire et ses attentes. Au contraire, mais ennemis comme gains sont de même sorte, ce qui nous cramponne et nous attachant à autre chose qu’aimer, à autre que Dieu et à ceux qu’il nous est donné d’aimer : gardez-vous bien de toute âpreté au gain, car la vie d’un homme, fut-il dans l’abondance, ne dépend pas de cette richesse. Et Jésus, Dieu fait homme, fait cette observation introductive capitale : qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? Dieu ne juge pas nos affaires et selon notre « droit » et nos coûtumes (souvent désastreux), et ne se reconnaît de « compétence » que pour évaluer notre relation à Lui et aux autres. … être riche en vue de Dieu car Il juge selon les moyens que nous mettrons en œuvre, dans notre pauvreté native, mais avec toute la force que nous donne la rédemption… et non selon nos résultats, faibles et ambigus objectivement et plus encore subjectivement, à nos lamentables racines, si nous ne sommes pas antés dans le Christ. En parlant ainsi de la foi d’Abraham, l’Ecriture ne parle pas seulement de lui, mais aussi de nous car Dieu nous estimera justes, puisque nous croyons en lui, qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur. Paul le parfait Juif, appelé à propager chez les païens celui qui lui apparut sur la route de Damas (était-ce sur les hauteurs du Golan ?) et lui demanda : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? l’autre resta muet et aveugle trois jours, le temps du tombeau et d’être apprêté pour la résurrection… amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance.
Les habituels cynismes et égotismes… le discours de Sarkozy à Saint-Dizier. Le sort des circonscriptions territoriales françaises ne tient qu’à un homme : j’y ai beaucoup pensé et j’y ai beaucoup travaillé. Pas la moindre allusion à une concertation, à des travaux dans les ministères concertés, à des débats parlementaires, à des consultations, à diverses études. Alors que la fusion des élections des « conseillers territoriaux » succédant aux conseillers généraux et aux conseillers généraux sera – étape suivante comme on a fondé la récente révision constitutionnelle sur des réformes qu’à leur époque on disait : ne changeant rien du tout, mais « modernisant » - le prétexte prochain à la suppression des circonscriptions les plus petites, dans la logique d’un maillage de plus en plus lâche en géographie non urbaine, Sarkozy fait au contraire l’éloge du département et de la région. Il s’étrangle contre d’aucuns – non identifiés – qui auraient songé à les supprimer, l’u ou l’autre.
Gravissime – si on le rapproche de la tentative dynastique que manifeste l’affaire de l’EPAD, car cela constitue l’autre élément pour le contrôle du parti-machine présidentielle – la question des élections. Redécoupage pour l’Assemblée nationale, plus de trente circonscriptions de gauche en général supprimées, et plus d’une vingtaine putativement de droite créées. Pour ces conseillers territoriaux, le scrutin uninominal à un tour, c’est-à-dire une élection apparemment personnelle (mais soumise à investiture, selon les mœurs actuelles) mais en fait à la majorité relative, ce qui pourrait donner une France fondamentalement représentée à droite dans les collectivités loales et à l’Assemblée nationale. Le péril est donc global et immédiat. Toutes les soi-disant réformes pour produire des contre-pouvoirs comme jamais dans la République (dixit Chatel – vérifier son éventuelle parenté avec le gouverneur général de l’Algérie, vichyssois s’il en fût, que trouva puis évinça de Gaulle en atterrissant en Mai 1943 outre-Méditerranée) sont soumises à lois organiques qui ne sont pas à l’ordre du jour, notamment le referendum d’initiative populaire et selon toute apparence la procédure d’examen des nominations à de grands emplois publics ou dépendant du public…
Tout ce que je compile sur l’affaire Clearstream montre un degré égal de turpitude entre Villepin et Sarkozy, chacun parfaitement au courant, mais ce qui est plus neuf – dans mon information – c’est que tout semble par diverses dialectiques et chronologies, et aussi par la continuité de quelques personnages, remonter jusqu’au conflit Chirac-Balladur en 1993-1995.
Prier…[1] mêmes textes et donc tonalité qu’hier, désespérance ? ou ? gardez vos lampes allumées… s’il revient vers minuit, ou plus tard encore, et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! et je m’aperçois qu’hier matin je me suis trompé de textes, anticipant ceux-ci. Mais je les lis différemment, car l’idée que nous nous faisons, souvent, et même avec les textes à l’appui est désastreuse si nous omettons l’essentiel qui fait sauter tout déterminisme e d’abord celui d’une justice divine implacable… cet essentiel est notre liberté, notre réponse, l’attente vers minuit, ou plus tard encore …tu [2] ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles : tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors jai dit ‘Voici, je viens’. Et c’est cette liberté prenant et soulevant notre espérance, qui fait conclure l’Apocalypse : Viens, Seigneur Jésus. Quel est notre chemin vers cette liberté ? celui d’Abraham, père de tous les croyants : il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis… afin que délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours. Et il faut n’avoir jamais aimé pour n’avoir pas vêcu le bonheur total et la joie si simple, chaleureuse, tressaillante, motivante d’être simplement en présence de qui l’on aime et à complaire à ses désirs, son sourire et ses attentes. Au contraire, mais ennemis comme gains sont de même sorte, ce qui nous cramponne et nous attachant à autre chose qu’aimer, à autre que Dieu et à ceux qu’il nous est donné d’aimer : gardez-vous bien de toute âpreté au gain, car la vie d’un homme, fut-il dans l’abondance, ne dépend pas de cette richesse. Et Jésus, Dieu fait homme, fait cette observation introductive capitale : qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? Dieu ne juge pas nos affaires et selon notre « droit » et nos coûtumes (souvent désastreux), et ne se reconnaît de « compétence » que pour évaluer notre relation à Lui et aux autres. … être riche en vue de Dieu car Il juge selon les moyens que nous mettrons en œuvre, dans notre pauvreté native, mais avec toute la force que nous donne la rédemption… et non selon nos résultats, faibles et ambigus objectivement et plus encore subjectivement, à nos lamentables racines, si nous ne sommes pas antés dans le Christ. En parlant ainsi de la foi d’Abraham, l’Ecriture ne parle pas seulement de lui, mais aussi de nous car Dieu nous estimera justes, puisque nous croyons en lui, qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur. Paul le parfait Juif, appelé à propager chez les païens celui qui lui apparut sur la route de Damas (était-ce sur les hauteurs du Golan ?) et lui demanda : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? l’autre resta muet et aveugle trois jours, le temps du tombeau et d’être apprêté pour la résurrection… amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance.
Les habituels cynismes et égotismes… le discours de Sarkozy à Saint-Dizier. Le sort des circonscriptions territoriales françaises ne tient qu’à un homme : j’y ai beaucoup pensé et j’y ai beaucoup travaillé. Pas la moindre allusion à une concertation, à des travaux dans les ministères concertés, à des débats parlementaires, à des consultations, à diverses études. Alors que la fusion des élections des « conseillers territoriaux » succédant aux conseillers généraux et aux conseillers généraux sera – étape suivante comme on a fondé la récente révision constitutionnelle sur des réformes qu’à leur époque on disait : ne changeant rien du tout, mais « modernisant » - le prétexte prochain à la suppression des circonscriptions les plus petites, dans la logique d’un maillage de plus en plus lâche en géographie non urbaine, Sarkozy fait au contraire l’éloge du département et de la région. Il s’étrangle contre d’aucuns – non identifiés – qui auraient songé à les supprimer, l’u ou l’autre.
Gravissime – si on le rapproche de la tentative dynastique que manifeste l’affaire de l’EPAD, car cela constitue l’autre élément pour le contrôle du parti-machine présidentielle – la question des élections. Redécoupage pour l’Assemblée nationale, plus de trente circonscriptions de gauche en général supprimées, et plus d’une vingtaine putativement de droite créées. Pour ces conseillers territoriaux, le scrutin uninominal à un tour, c’est-à-dire une élection apparemment personnelle (mais soumise à investiture, selon les mœurs actuelles) mais en fait à la majorité relative, ce qui pourrait donner une France fondamentalement représentée à droite dans les collectivités loales et à l’Assemblée nationale. Le péril est donc global et immédiat. Toutes les soi-disant réformes pour produire des contre-pouvoirs comme jamais dans la République (dixit Chatel – vérifier son éventuelle parenté avec le gouverneur général de l’Algérie, vichyssois s’il en fût, que trouva puis évinça de Gaulle en atterrissant en Mai 1943 outre-Méditerranée) sont soumises à lois organiques qui ne sont pas à l’ordre du jour, notamment le referendum d’initiative populaire et selon toute apparence la procédure d’examen des nominations à de grands emplois publics ou dépendant du public…
Tout ce que je compile sur l’affaire Clearstream montre un degré égal de turpitude entre Villepin et Sarkozy, chacun parfaitement au courant, mais ce qui est plus neuf – dans mon information – c’est que tout semble par diverses dialectiques et chronologies, et aussi par la continuité de quelques personnages, remonter jusqu’au conflit Chirac-Balladur en 1993-1995.
[1] - Paul aux Romains V 12 à 21 ; psaume XL ; évangile selon saint Luc XII 35 à 38
[2] - Paul au Romains IV 20 à 25 ; cantique de Zacharie in Luc I 67 à 75 ; évangile selon saint Luc XII 13 à 21
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