vendredi 5 décembre 2008

Inquiétude & Certitudes - vendredi 5 décembre 2008

Vendredi 5 Décembre 2008


Prier…[1] sortant de leur obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront. Les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les pauvres exulteront à cause du Dieu saint d’Israël… et tous les gens empressés à mal faire seront exterminés. Plus et mieux que « la » justice, un renversement de tout. Ce sera la fin des tyrans, ceux qui se moquent de Dieu disparaîtront. Cest la relation à Dieu qui est la cause de l’événement, et celle-ci peut s’établir à tout moment, c’est même une partie de l’événement : les esprits égarés découvriront l’intelligence, et les récalcitrants accepteront qu’on les instruise. Jésus réalise, à la lettre, la prophétie d’Isaïe, et cela au plan le plus pratique, les deux aveugles guéris selon leur foi. Jésus suivi, puis propagandé. La relation est efficace. Le Seigneur est ma lumière et mon salut… le Seigneur est le rempart de ma vie.

Comment peut-on communiquer autant à contre-emploi ? Nommer un ministre chargé de vérifier l’application du plan de relance, propagandé hier ? comme si les ministres compétents ne suffisaient pas à cette tâche ? comme si ce n’est pas, à l’évidence, la préogative d’un Premier ministre, s’il y en a un ? Et que ce soit Patrick Devedjian ? commenté sans servilité ni hotilité comme un avocat, brièvement ministre délégué à l’Industrie après autre chose, sans grande autorité, un ton arrogant et des conceptions très libérales, donc antithétiques avec le portefeuille ainsi créé. ses 64 ans qui m’étonnent, ses trente ans de militance, pour… sa dette envcers Charles Pasqua pour mise en selle. Coup double, l’absence de démocratie dans l’U.M.P. est rappelé, un triumvirat (Xavier Bertrand, Nathalie Koscisuko-Morizet et Christian Estrosi) administrent le provisoire.

En face… les partisans de Ségolène Royal refusent de participer à la nouvelle équipe dirigeante, « les conditions d’une rénovation du parti » n’étant pas remplies. Ils s’abstiendront demain au conseil national.

La bourse parisienne, belle réponse au plan de relance et à la baisse de trois quarts de points du taux directeur de la Banque centrale européenne. Le CAC bien en-dessous des 3.000 (à 2.988) et en baisse de 5,78%, soi-disant du fait des statistiques américaines ( 533.000 emplois détruits en Octobre). Le pétrole en dessous de 40 dollars le baril, niveau du 6 Janvier 2005.

Creux donc, les faits divers, et ce à quoi j’assiste, ou que je vois. La pharmacie, les galeries. Les casses… plus de 80 millions de dollars (en euros : 67,3) dérobés en quelques minutes, avenue Montaigne, chez le même joailler américain qui s’était déjà fait alléger de plus d’un million l’an dernier. Les bandits très renseignés, connaissant même les employées par leur prénom, s’évaporent sans difficulté. Dent extraite en début d’après-midi, anesthéisants locaux sensationnels d’efficacité, y compris les piqûres qui les administrent. Mon grand-père paternel, médecin généraliste, appelé à toutes heures de la nuit et se rendant en voiture à cheval au chevet de ses patients, s’était converti après la Grande guerre, à la chirurgie dentaire : tout devait être radicalement différent, ma mère avait des souvenirs et des appréhensions de véritables souffrances… aujourd’hui… mais quelle inégalité. La femme de cet agriculteur, cinquante ans pas beaucoup plus, tant de dents manquantes, les mendiants des pays ancienemment communistes… j’achète les médicaments prescrits, des antibiotiques, à la pharmacie faisant face boulevard Haussmann. Un homme sans âge à l’autre caisse. Il donne son adresse, rue du Château à Neuilly et refuse les génériques, je dis que je les accepte. Il reste impassible, demande si on peut commander ce qu’il n’obtient pas en version originale. Bouclier fiscal et renvoi au déficit de la Sécu. ont donc leur adresse. Il est vrai qu’avec ma mutuelle et dans l’espèce, je me retire sans avoir rien pqyé de moi-même. Aux galeries Lafayette, une réclame aux ascenseurs du parc souterrain de stationnement et du temps qu’il me reste, puisqu’on ne paye pas au temps réel, je monte aux rayons jouets, et trouve ce que je cherche pour notre fille et ses quatre ans mais autant pour moi, jouant avec elle… chinois à la caisse… la clientèle attendue explicitement. On affiche aussi le russe. J’interroge une standiste, c’est moins que d’habitude, on verra surtout demain, mais ce n’est pas – ici – la crise. Mon allusion à des relations bilatérales apaisées ne suscite pas de commentaires, je n’avance donc pas le dalaï-lama, mais le paquet-cadeau est superbe. – Pendant ce temps, un philosophe chinois qui avait publié – mais où – un article essentiel en Avril dernier, sur le régime et les droits de l’homme réitère : Zan Bo Shu ? Hier, dans le même genre, les soi-disant questions du Russe de la rue, en direct et dans le froid sibérien à Wladimir Poutine, mais deTchétchénie ou des assassins, commandités par le pouvoir, qui ont faire taire cette journaliste moscovite, il ne pouvait être question.

Colloque rue des Irlandais (Paris III Sorbonne nouvelle – l’enseignement d’un séduisant franco-britannique Michaël Palmer), série de courts exposés sur les médias actuels et l’information internationale, en fait Reuters et A.F.P. : la disponibilité des archives, les choix, les stockages, les photos. Les tentatives sous l’égide des Nations unies de quelque chose d’international : l’information et les droits de l’homme. Je me passionne et compte mettre au net ma propre expérience et ce que confirme les problématiques exposées. Notion essentielle, les moments où une population ne se donne plus la diversité de ses choix d’information, mais où le besoin est universel sur un seul sujet : la déclaration de guerre en Septembre 1939. Le scoop de Reuters, le 3 Février 1859, le discours de Napoléon III allant à l’aide du Piémont contre l’Autriche, les premières phrases parvenues au stock exchange de Londres avant même que l’Empereur l’ait terminé. Analyse des images d’agence d’Hiroshima et de Nagazaki. Etude de la dérive des appellations, rappelant nos drames contemporains en Irak et en Afghanistan, un travail, un boulot, et non une guerre. Une expérience scientifique (les photos du « champignon ») mais nullement un massacre… Quelques éléments documentaires dont deux minutes (extraites d’un tournage en 1999) avec Jean Mauriac : égalité de son chagrin à leur mort respective, l’ambiance d’adolescence, les cris de Hitler, la trahison de l’Eglise et des bourgeois en France à propos de la guerre d’Espagne. Mon père a toujours eu raison, regard et buste de cet homme, un biologiste dirait-on, mais il était le seul journaliste à accompagner de Gaulle en « tournée des popottes » et à le citer sur l’Aklgérie. Les confrères, tributaires de ses dépêches, se vengeaient en le confondant, avec son frère Claude, au cabinet certes du Général, à la Libération, mais point journaliste à l’A.F.P. accrédité auprès de l’homme du 18-Juin ed 1947 à la mort de celui-ci (survenant cinq mois après celle du prix Nobel de littérature 1952). – Lamentable pénurie de moyens, une petite salle d’immeuble quelconque, pas de traduction et domination de l’anglais que baragouinent à l’unisson les Français (sauf une connaissance de l’A.F.P., sujet de Sa Majesté, … qui pense qu’il n’y a pas parmi les trente que nous sommes plus de trois-quatre à ne pas comprendre le français.


[1] - Isaïe XXIX 17 à 24 ; psaume XXVII ; évangile selon saint Matthieu IX 27 à 31

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