Vendredi 12 Décembre 2008
Prier… mais la sagesse de Dieu se révèle juste, à travers ce qu’elle fait. Non pas une religion-élucubation, l’homme lançant ses idées et partant de lui-même, cherchant une foi à partir de ce qu’il croit… nombrilisme … ce qu’enseigne le Christ est factuel, même s’il parle le plus souvent par paraboles, par « vignettes » selon les psy. et si une bonne part de son enseignement est précisément de mettre ses contemporains – les hommes en général – en contradiction avec eux-mêmes dans leur manière de faire, de juger, de croire, de se croire. Je suis le Seigneur ton Dieu, qui te donne un enseignement salutaire, qui te guide sur le chemin où tu marches. Un Dieu révélé, et non pas atteint, un Dieu incarné et qui se laisse toucher, pas un dieu déduit ou inventé. Conversation ultime dans le Paradis ? Adam s’est fourvoyé (le chemin des méchants se perdra, dit le psalmiste) et Dieu lui fait voir ce qu’il a perdu : si tu avais été attentif à mes commandements, ta paix serait comme un fleuve, ta justice comme les flots de la mer… mais rien n’est irrémédiable, d’où ce temps d’Avent, d’avant Noël, d’avant tout. Non pas la révision de vie, le retour en arrière, Dieu nous donne – m’a donné – la grâce d’être rétrospectivement heureux de nos parcours, précisément parce que où nous sommes aujourd’hui, nous Le voyons et L’attendons : l’attente, l’à venir [1]. Ceux – l’état de vie religieuse en communauté – qui guettent, attendent et dont la fratrie spirituelle devrait n’être que marche ensemble avec but et bien communs. Difficile pratiquement, mais quel idéal ! et quelle vérité de perspective. Vie dans le siècle, également idéale, quand elle a son action de grâces pour la cohésion retrouvée du passé – ce vieil et éminent ami, au travail de son livre sur l’éducation et au projet de son livre sur ler processus de décision incarné dans les circonstances et les débats intérieurs ou politiques – et son attente de fécondité. La première et décisive fécondité, c’est l’œuvre de Dieu en nous. Chacun a son annonciation. Heureux … qui se plaît dans la loi du Seigneur, et murmure sa loi jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira. Ora pro nobis.
matin
Triomphalisme et ridicule, le dernier sommet européen sous présidence française. Le plan de relance adopté ou adoptable, moyennant des compromis. Copier-coller annoncé depuis quinze jours des diverses mesures nationales, augmentées d’à peine dix points d’un apport communautaire : donc pas de plan d’ensemble, simplement les frais d’affichage sont mutualisés. Mesure-phare, la baisse de la TVA quand elle sauvegarde l’emploi, enfin la restauration selon les promesses de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy aurait sa chance. Ce qui va permettre opportunément de lutter à armes égales contre les « fast-food » par temps de vaches maigres et en maintenant les prix à l’addition pour le consommateur d’augmenter peut-être la marge du restaurateur. L’Europe faite à cette échelle… moyennant un compromis Berlin-Paris qui permet au Parisien-Aujourd'hui en France de titrer sur un drôle de couple : Merkel-Sarkozy.
La franchise… le Sénat américain refuse le plan automobile, les Républicains exigeant des industriels et des syndicats des mesures d’ajustement et de restructuration, et la procédure au Congrès demandant une majorité des deux tiers. Débat de doctrine, contrôle, procédure démocratique, présence d’une opposition. Rien de cela en France. « Le chat » qui a fêté ses vingt-cinq ans d’idées, de gag et de bandes dessinées (bientôt un dessin animé) rappelait – dit son « père » - que si Ariel Sharon est dans le coma, mais toujouyrs vivant depuis Janvier 2006, le Parti socialiste lui, y est depuis Avril 2002 : dans les deux cas des lésions cérébrales irréversibles sont redoutées. Le même, dont le nom m’échappe, dit comment il travaille et « trouve » ses idées : à sa table à dessin dès huit heures et demi, la revue de la presse, les journaux et les commentaires (assure-t-il pour faire plaisir à la radio France-Infos. qui l’interroge et pour placer les émissions auxquelles il participe tous les quinze jours, mais manifestement il travaille dans le silence, par le silence)… il écoute et les idées lui viennent, mais quand il est libéré de tous ses matériaux. Créativité. De Gaulle à son bureau, pas un papier dessus, les mains à plat, lampe éteinte : description d’un huissier croyant qu’il n’y était pas, pénombre, un menhir. De Gaulle méditant. Et trouvant.
Libération titre sur la possible contagion à la grecque. De fait, les manifestations lycéennes s’étendent, foyer actuel : la Franche-Comté. Ce ne sont ni le P S ni les professeurs… mais les intéressés qui refusent les suppressions de poste et la vague continue des réformes… depuis le plan Haby il y a trente ans… quel ridicule, aussi.
L’Europe va vers ce qu’il fallait absolument éviter : des évolutions économiques très disparates dans la crise, donc des découplages sociaux et très probablement des enchaînements politiques dangereux. L’Espagne semble donner le ton. Pendant ce temps-là, on travaille à l’uniformisation : l’Irlande priée de revoter sur le traité de Lisbonne, comme si aujourd’hui apportait des éléments plus appétissants que ceux proposés il y a un an… Réaliste (et nationaliste, par notre faute), la Russie s’engage vers une anticipation de l’élection présidentielle, donc vers la réinstallation de Wladimir Poutine au Kremlin : bien joué !
matin
Triomphalisme et ridicule, le dernier sommet européen sous présidence française. Le plan de relance adopté ou adoptable, moyennant des compromis. Copier-coller annoncé depuis quinze jours des diverses mesures nationales, augmentées d’à peine dix points d’un apport communautaire : donc pas de plan d’ensemble, simplement les frais d’affichage sont mutualisés. Mesure-phare, la baisse de la TVA quand elle sauvegarde l’emploi, enfin la restauration selon les promesses de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy aurait sa chance. Ce qui va permettre opportunément de lutter à armes égales contre les « fast-food » par temps de vaches maigres et en maintenant les prix à l’addition pour le consommateur d’augmenter peut-être la marge du restaurateur. L’Europe faite à cette échelle… moyennant un compromis Berlin-Paris qui permet au Parisien-Aujourd'hui en France de titrer sur un drôle de couple : Merkel-Sarkozy.
La franchise… le Sénat américain refuse le plan automobile, les Républicains exigeant des industriels et des syndicats des mesures d’ajustement et de restructuration, et la procédure au Congrès demandant une majorité des deux tiers. Débat de doctrine, contrôle, procédure démocratique, présence d’une opposition. Rien de cela en France. « Le chat » qui a fêté ses vingt-cinq ans d’idées, de gag et de bandes dessinées (bientôt un dessin animé) rappelait – dit son « père » - que si Ariel Sharon est dans le coma, mais toujouyrs vivant depuis Janvier 2006, le Parti socialiste lui, y est depuis Avril 2002 : dans les deux cas des lésions cérébrales irréversibles sont redoutées. Le même, dont le nom m’échappe, dit comment il travaille et « trouve » ses idées : à sa table à dessin dès huit heures et demi, la revue de la presse, les journaux et les commentaires (assure-t-il pour faire plaisir à la radio France-Infos. qui l’interroge et pour placer les émissions auxquelles il participe tous les quinze jours, mais manifestement il travaille dans le silence, par le silence)… il écoute et les idées lui viennent, mais quand il est libéré de tous ses matériaux. Créativité. De Gaulle à son bureau, pas un papier dessus, les mains à plat, lampe éteinte : description d’un huissier croyant qu’il n’y était pas, pénombre, un menhir. De Gaulle méditant. Et trouvant.
Libération titre sur la possible contagion à la grecque. De fait, les manifestations lycéennes s’étendent, foyer actuel : la Franche-Comté. Ce ne sont ni le P S ni les professeurs… mais les intéressés qui refusent les suppressions de poste et la vague continue des réformes… depuis le plan Haby il y a trente ans… quel ridicule, aussi.
L’Europe va vers ce qu’il fallait absolument éviter : des évolutions économiques très disparates dans la crise, donc des découplages sociaux et très probablement des enchaînements politiques dangereux. L’Espagne semble donner le ton. Pendant ce temps-là, on travaille à l’uniformisation : l’Irlande priée de revoter sur le traité de Lisbonne, comme si aujourd’hui apportait des éléments plus appétissants que ceux proposés il y a un an… Réaliste (et nationaliste, par notre faute), la Russie s’engage vers une anticipation de l’élection présidentielle, donc vers la réinstallation de Wladimir Poutine au Kremlin : bien joué !
[1] - Isaïe XLVIII 17 à 19 ; psaume I ; évangile selon saint Matthieu XI 16 à 19
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