Pascale Tournier publié le
16/11/2017
©
Jean Michel Nossant/SIPA
Alors que
Christophe Castaner a pris les rênes du parti En marche le 18 novembre, le
macronisme peine à être défini quand le président brouille lui-même les
pistes.
En un peu plus de six mois, Emmanuel Macron a bouleversé le champ politique.
Et le mouvement ne s'arrête pas. À sa droite comme à sa gauche, les têtes
continuent de tomber. Après le président de Sens commun Christian Billan qui
n’a pas résisté à la polémique suscitée par sa main tendue à Marion Maréchal-Le
Pen, la France insoumise doit encaisser le départ de sa remuante et
controversée porte-parole Raquel Garrido. Sans compter les récents signes de
rapprochement d’Alain Juppé. Comme le dit Jean-Luc Mélenchon, le chef de l’État
a gagné pour le moment
« le point ». Mais pour durer, le
Président doit installer les bases idéologiques de sa politique. Et le
temps presse :
« La cohésion du mouvement repose sur le programme,
mais à partir de cet été, il sera totalement mis en œuvre », rappelle
le député LRM Bruno Bonnell.
Or qui peut véritablement définir le macronisme ? Le
corpus doctrinal reste bien...
Article réservé aux abonnés
Il vous reste 89% de l'article à lire... Abonnez-vous pour
poursuivre votre lecture
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire