samedi 25 juin 2016

Françoise D. a écrit : Je cherche à comprendre l'impact du Brexit sur les marchés. Quelques nouvelles du vendredi noir.



Le 25/06/2016 à 11:29,

Loin du catastrophisme de l'infox,  Londres semble mieux s'en sortir que les autres même si, curieusement, les index de La City n'apparaissent pas souvent. D'après la réaction des patrons français, ce ne sont pas les Britanniques qui ont le plus à craindre du Brexit. 

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  • A la clôture, vendredi soir, les Bourses européennes ont toutes chuté. Celle de Paris a perdu 8,04%, celle de Londres 2,76% et celle de Milan, 12,48%.

Les bourses ont plongé dès leurs ouvertures suite à l’annonce des résultats du référendum en faveur du Brexit au Royaume-Uni. Le CAC 40 a perdu près de 10%, tout comme Francfort, Madrid et Milan. L'un des plus gros chocs sur les marchés selon des analystes financiers.


Dans le reste des marchés européens, on assiste également à une dégringolade. Le footsie 100 londonien cède 5,8%, le Dax de Francfort 7,5% tandis qu'Amsterdam et le MIB milanais reculent de respectivement 7,5% et 8% à 10h15. 

(...)
la livre sterling cède près de 7% face à l'euro. Elle s'échange contre 1,22 euro (plus de 1,30 euro jeudi soir).



Comme leurs homologues asiatiques, les bourses européennes ont débuté ce vendredi avec un vent de panique, suite au vote de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Les différentes bourses européennes s'effondraient à l'ouverture vendredi, à l'unisson des marchés mondiaux qui cèdent à la panique après la victoire du Brexit à l'issue du référendum britannique.

À 09 h 30, à la bourse de Paris, l'indice CAC 40 perdait 10 %, après avoir ouvert sur une chute de 7,87%. Il avait fortement progressé ses derniers jours, les investisseurs anticipant, à tort, un maintien du Royaume-Uni dans l'UE.

Les banques en chute libre La Bourse de Londres perdait plus de 7% quelques minutes après l'ouverture vendredi matin. Les valeurs de certaines grandes banques comme Royal Bank of Scotland (RBS), Barclays et Lloyds Banking Group s'effondraient de près de 30%.

À la bourse de Francfort, le Dax s'effondrait de 9,94 % à l'ouverture.

http://www.ouest-france.fr/europe/brexit/brexit-les-bourses-europeennes-plongent-louverture-4322571


Ne nous quittez pas ! »Ils n'étaient pas moins de trente-trois mardi dernier, 21 juin, parmi les plus grands patrons français, à adresser ce message d'amour aux Britanniques, ou plutôt à leur marché économique. Le texte, en forme de clin d'oeil à la chanson de Jacques Brel, était paru dans le « Times », le « Telegraph », « Metro » et le « Sun ». « Nos entreprises emploient des milliers de gens à travers l'Angleterre, l'Ecosse, le pays de Galles et l'Irlande du Nord. Nous investissons, car vous êtes un leadeur du marché unique européen », plaidaient des dirigeants de groupes industriels comme Saint-Gobain, Engie, Danone, Thales, de plusieurs banques, dont BNP Paribas et la Société générale, ou encore de compagnies d'assurances comme Axa ou Scor. Autant de secteurs qui manifestaient déjà leur inquiétude face au référendum britannique. Peine perdue, ils n'ont malheureusement pas été entendus. Et savent aujourd'hui qu'ils risquent gros.


L'industrie française en alerte


Les îles Britanniques figurent en effet au 5e rang des pays destinataires des exportations françaises de biens et services, avec 7 % du total, soit 31,5 MdsEUR. Elles sont également au 8e rang de ses fournisseurs (4 % du total, 19,6 MdsEUR d'importations). Loin d'être une broutille, donc. Surtout, la France enregistre avec son partenaire d'outre-Manche son plus important excédent commercial : elle lui vend plus qu'elle ne lui achète. Une dépréciation de la livre sterling ne manquera pas de peser sur les échanges, et donc sur notre croissance économique. La devise britannique a déjà perdu en quelques mois 10 % de sa valeur par rapport à l'euro. Si l'on ajoute à un éventuel retour des droits de douane, en cas d'absence d'accord de libre-échange (du type de celui que la Suisse a mis en place avec Bruxelles), l'addition sera salée. Au moins 3 MdsEUR de pertes en moins de trois ans, selon une étude de l'assureur-crédit Euler Hermes. Logiquement, les secteurs les plus touchés seront les principaux exportateurs vers le Royaume-Uni. En premier lieu : la chimie, les machines et équipements, ainsi que l'industrie agroalimentaire. Au total, le Brexit pourrait ainsi faire perdre entre 0,2 et 0,4 point de produit intérieur brut (PIB) à la France.

http://www.leparisien.fr/economie/les-gagnants-et-les-perdants-du-brexit-25-06-2016-5911829.php#xtor=AD-32280599


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