Je regarde rarissemement la télévision, ne le regrette que pour des émissions historiques ou quelques grands dossiers, comme l’ensemble sur Pierre Bérégovoy lequel m’est si cher. Tout simplement parce que nous ne l’avons pas où nous habitons. Mais je ne le regrette pas, ainsi ce soir. Le débat Français, à vous de juger ! sur France 2 . animé par Arlette Chabot, à partir de 20 heures 40.
Je cadre mes impressions et commentaires, avant de donner ci-dessous, des notes prises à mesure.
Le débat était impossible à organiser et à maintenir en clarté et en respect mutuel du seul fait du nombre de participants : quatre ou cinq devrait être le maximum sur le plateau. Mieux aurait valu faire défiler. L’enjeu étant de glaner des voix ou de ne pas en perdre, chacun a été longtemps véhément dès lors qu’il se sentait sur la défensive. Chacun n’a parlé à son avantage et pour la clarté des positions respectives ou du débat d’ensemble, ; que quand il a été libre pour une tirade, ou une conclusion.
Deux personnalités saillantes. Martine Aubry vers la fin, connaissant ses dossiers, éloquente, tenace. Je ne la connaissais pas sous un jour aussi favorable. Elle avait le rôle ingrat car le Parti socialiste n’a pas toujours été cohérent dans ses positions, et l’évolution de l’entreprise européenne a eu son tournant – de justesse – avec Maastricht : projet mitterrandien. Excellente sur la défense de la Turquie et sur l’attrait exercé oar l’Europe ou qu’elle devrait exercer. Olivier Besancenot, connaissant et citant avec à propos des exemples de terrain ou des éléments de notoriétés publiques, il est de surcroît parfaitement européen.
Des points d’accord quasi-unanimes sauf Xavier Bertrand – ce dernier pris à mentir aussi bien par Martine Aubry que par Besancenot, Cohn-Bendit et Bayrou, visage mou d’un cadre nazi moins l’uniforme. Empêcher l’investiture de Barroso. Le libéralisme et le mondialisme ne sont plus soutenables. Les nécessaires harmonisations fiscales et sociales, le salaire miniumum européen à terme.
François Bayrou vivement accroché avec Cohn-Bendit, montrant qu’en d’autres lieux ils se tutoient. La une du Monde évoquant que le second passe avant le premier pour la troisième place, ne pouvait qu’exacerber un probable paquet de linge sale entre eux depuis longtemps.
Institutions. Personne n’ose mettre au programme un président élu au suffrage direct de tous les citoyens européens, pouvant convoquer le referendum européen (même question, même jour, partout) dans les matières déléguées par les Etats au sens de la Constitution ou des traités. Perfsonne n’a évoqué la probabilité que le prochain Parlement européen soit constituant si le traité de Lisbonne n’entre pas en vigueur. Pour Xavier Bertrand la question est traitée par deux faux-semblants : la présidence française au dernier semestre est l’exemple de ce qu’il faut faire et être. J’ai X fois démontré qu’elle n’avait été qu’agendas et images, que la Géorgie avait été dépecée et qu’aucun projet d’ensemble européen n’avait finalement été adopté en aucun domaine ni alors ni depuis. Et le second mensonge c’est l’entente franco-allemande. Les deux chefs ne s’aiment pas, c’est certains et Sarkozy irrite par sa prétention.
Prestations déplorables : Marine Le Pen, Philippe de Villiers. Très inégale, celle de Jean-Luc Mélenchon.
Je cadre mes impressions et commentaires, avant de donner ci-dessous, des notes prises à mesure.
Le débat était impossible à organiser et à maintenir en clarté et en respect mutuel du seul fait du nombre de participants : quatre ou cinq devrait être le maximum sur le plateau. Mieux aurait valu faire défiler. L’enjeu étant de glaner des voix ou de ne pas en perdre, chacun a été longtemps véhément dès lors qu’il se sentait sur la défensive. Chacun n’a parlé à son avantage et pour la clarté des positions respectives ou du débat d’ensemble, ; que quand il a été libre pour une tirade, ou une conclusion.
Deux personnalités saillantes. Martine Aubry vers la fin, connaissant ses dossiers, éloquente, tenace. Je ne la connaissais pas sous un jour aussi favorable. Elle avait le rôle ingrat car le Parti socialiste n’a pas toujours été cohérent dans ses positions, et l’évolution de l’entreprise européenne a eu son tournant – de justesse – avec Maastricht : projet mitterrandien. Excellente sur la défense de la Turquie et sur l’attrait exercé oar l’Europe ou qu’elle devrait exercer. Olivier Besancenot, connaissant et citant avec à propos des exemples de terrain ou des éléments de notoriétés publiques, il est de surcroît parfaitement européen.
Des points d’accord quasi-unanimes sauf Xavier Bertrand – ce dernier pris à mentir aussi bien par Martine Aubry que par Besancenot, Cohn-Bendit et Bayrou, visage mou d’un cadre nazi moins l’uniforme. Empêcher l’investiture de Barroso. Le libéralisme et le mondialisme ne sont plus soutenables. Les nécessaires harmonisations fiscales et sociales, le salaire miniumum européen à terme.
François Bayrou vivement accroché avec Cohn-Bendit, montrant qu’en d’autres lieux ils se tutoient. La une du Monde évoquant que le second passe avant le premier pour la troisième place, ne pouvait qu’exacerber un probable paquet de linge sale entre eux depuis longtemps.
Institutions. Personne n’ose mettre au programme un président élu au suffrage direct de tous les citoyens européens, pouvant convoquer le referendum européen (même question, même jour, partout) dans les matières déléguées par les Etats au sens de la Constitution ou des traités. Perfsonne n’a évoqué la probabilité que le prochain Parlement européen soit constituant si le traité de Lisbonne n’entre pas en vigueur. Pour Xavier Bertrand la question est traitée par deux faux-semblants : la présidence française au dernier semestre est l’exemple de ce qu’il faut faire et être. J’ai X fois démontré qu’elle n’avait été qu’agendas et images, que la Géorgie avait été dépecée et qu’aucun projet d’ensemble européen n’avait finalement été adopté en aucun domaine ni alors ni depuis. Et le second mensonge c’est l’entente franco-allemande. Les deux chefs ne s’aiment pas, c’est certains et Sarkozy irrite par sa prétention.
Prestations déplorables : Marine Le Pen, Philippe de Villiers. Très inégale, celle de Jean-Luc Mélenchon.
20 heures 54 + Je prends en route l’émission d’Arlette CHABOT : Français à vous de juger. L’élection européenne. 54% des Français la jugent comme une occasion de manifester leur mécontentement au gouvernement.
Duel Xavier BERTRAND c. Martine AUBRY. Le slogan quand l’Europe veut, elle peut. Bien entendu, elle a voulu, cf. la présidence française.
COHN-BENDIT remarque que l’on ne convie que les chefs de parti en France, alors qu’en Allemagne, en « Hollande » on prend des candidats en tant que tels, connaître les députés.
BAYROU, attendu à la compétition entre le Modem et la liste Ecologie de COHN-BENDIT-Eva JOLY, sera-t-iol troisième ou pas. Ce matin Ecologie le devançait. Il estime que la vie des Français n’est pas en tranches, et que les électeurs ne distinguent pas les élections ; la crise est absente de la campagne. Consensus aussi pour ne pas faire entrer Nicolas SARKOZY dans la campagne. COHN-BENDIT tente le tutoiement. BAYROU : je ne veux pas être dans la connivence (avec SARKOZY). Majorité des Français veulent un vote efficace. Vous voulez épargner le pouvoir actuel en France. COHN-BENDIT : continuez, MARCHAIS, je roule pour de GAULLE depuis cinquante ans. Tu peux parler. Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas parler de NS ni de la crise, mais j’ai dit que l’Europe est le moyen de résoudre la crise. Le débat, c’est de discuter les mesures, il y a une Europe libérale, et il y a une Europe Dire que Il y a l’omni-président l’omni-opposant. Arrêtons ce petit jeu. – Discours trop long – 16 Décembre 2008, NS à la tribune du Parlement européen. COHN-BENDIT l’interpelle. NS dit : moi je vous connais depuis longtemps, on se téléphone souvent, vous êtes venu trois fois déjeuner… COHN BENDIT, mon pote tu es minable, c’est une ignominie, tu ne seras jamais président. – BAYROU je trouve ignoble que tu aies – certes une fois vous êtes arrivé en retard. Climat de connivence que pour ma part, je n’accepte pas. Des gens en bas. Quel est le seuil de pauvreté ? Vous le savez. Vous n’avez pas le monopole du cœur. – Les deux s’empoignent avec haine, et donnent l’impression certaines qu’ils se connaissent depuis longtemps. – COHN-BENDIT, l’omni-opposant. Donner une réponse ensemble à BARROSO. Ils se Les gens qui souffrent ont besoin de toi, de moi, de Martine. – BAYROU : prenons l’engagement de ne pas voter BARROSO. – AUBRY : ZAPATERO, si la majorité de droite ne change pas, je soutiendrai BARROSO par solidarité ibérique pour éviter l’homme de BERLUSCONI. Mais si c’est la gauche, il votera quelqu’un d’autre. – BAYROU, le Polonais que j’ai défendu, un aparatchik scialiste a été préféré. – AUBRY
BESANCENOT et MELANCHON. MELANCHON, une honte : seul débat. J’ai été chassé du plateau dans le sud, au motif qu’on ne reçoit que les partis sortants. Je refuse ce cadre. BESANCENOT n’est pas mon adversaire. Mon adversaire est BERTRAND et j’ai une dispute avec Mme AUBRY : avec les socialistes, j’ai partagé trente ans de ma vie. La logique du traité de Lisbonne. – Pourquoi choisir MELANCHON ? pour sanctionner le PS : Arlette CHABOT. – MELANCHON seules différences ave BESANCENOT : rassembler cette autre gauche, pour changer la gauche et passer devant vous le socialistes. – BESANCENOT : on pense qu’il y a un espace, celui de l’anticapitalisme. Il y a quatre-cinq mois, NS parlait de la crise du siècle, aujourd’hui plus rien. On trouve de l’argent poour les soéculateurs, mais quand on tape au carreau pour les hopitaux, le service public. Les Caterpillar 3,5 milliards de bénéfice alors que licencient. Les 800 revenus plus aisés ont reçu un chèque de 360.000 euros chacun. PSA et Renault, 3 milliards chacun tandis que les sous-traitants meurent : on est passé du chômage technique aux licenciements. Usine nouvelle, on ne s’occupe pas des canards boîteux.
Xavier BERTRAND : le plan automobile au niveau européen. Il y a les grands discours et il y a l’action. Monsieur BESANCENOT, la crise touche tous les pays du monde, vous le savez bien. – AUBRY, vous avez donné de l’argent sans contrepartie, automobiles et banques.
Front national - Marine LE PEN, on arrive seulement. Tous ceux que l’on a entendu ont voté pour Maastricht, qui ont été d’accord pour Schengen et pour le referendum sur la Constitution, ont voté le traité de Lisbonne. Les dirigeants ont été pour, et les Français contre. – Philippe de VILLIERS. Ce n’est pas un latch mais la vie des Français qui souffrent. – Arlette CHABOT : les journalistes peuvent-ils poser une question ? – VILLIERS m’exprimer, deux enjeux : le périmètre de l’Europe, le projet européen. Dernière occasion pour voter contre l’entrée de la Turquie, puis NS a retiré la disposition de JC sur le referendum à ce sujet. L’Europe qui protège ou pas. Le traité de Lisbonne démantèle les dernières protections. Ou bien l’on revient à l’union douanière et au protectionnisme européen contre les pays à bas coput soxcialiste. Une Europe qui fait ce qu’on lui demande. V. extrêmement clair : le premier. – Marine LE PEN : l’Union européenne est une vaste arnaque, la France en friche industrielle. Le parti irlandais Je ne suis que le bon sens populaire, les listes Libertas sont en fait libre-échangiste. – VILLIERS : sous-entendu odieux, je serais financé par Libertas. Libertas, nous, les conservateurs anglais, nous serons un groupe important mais avec plein de différences, point commun : non au traité de Lisbonne. Fin de l’indépendance diplomatique, ajout de cinquante , le monopole de l’initiative laissé à la Commission. COHN-BENDIT tutoie V. : les conservateurs britanniques sont pour l’adhésion turque. – Une chose qui ne m’arriverait jamais sur un plateau, puisque je refuse systématiquement.
BAYROU : aucun problème qui nous touche ne peut être résolu sans l’Europe, sinon il n’y aura que les Etats-Unis et la Chine, face à face. La maison européenne… VILLIERS, l’Europe qui a assuré laprospérité c’est celle du traité de Rome. Le traité de Maastricht a tout fait basculer.
AC – le temps de parole est surveillé. Question, l’Europe dans la crise a-t-elle protégé ou pas ? Les Français sont partagés : 36% oui – 27% l’Europe aggrave la crise – un tiers les deux. Moins de 40% des Français estiment que l’Europe protège et la majorité que l’Europe ne répond pas à la mondialisation. Scepticisme sur la capacité de l’Europe.
BERTRAND. Il faut une direction politique très forte en Europe, retrouver l’esprit de la présidence française, le couple franco-allemand seule autorité politique réelle, la crise que nous avons eue. D’une voix papelarde, il récite ce que les gens veulent entendre mais le gouvernement ne l’a pas fait. – AUBRY. Le double discours, BARNIER a voté la fin des quotas laitiers. On n’a pas besoin de dire : « franchement » quand on ne dit pas la vérité. La dérégulaton, vg. SNCF. Vous avez voté l’amendement sur un salaire minimum par pays. A terme, le salaire minimum européen, mais par étape. Plan de relance par la consommation. – BERTRAND entraine AUBRY sur un salaire minimum européen immédiat réduisant le salaire français à 80%. – L’art de l’UMP comme NS est la mauvaise foi et le cynisme. – AUBRY : créer d’abord un salaire minimum par pays.
Personne ne dit l’évidence : le protectionnisme non pas inter se mais vis-à-vis de l’extérieur de l’Union européenne. Ce sont les produits asiatiques qui nous menacent. Le dumping de masse n’est pas en Europe de l’Est.
BERTRAND : que l’Europe n’abîme le modèle social français. – BESANCENOIT, harmoniser par le haut. Salaire minimum selon les pays les plus riches. Pas de critères de convergence sociaux. La Banque centrale européenne manie trois cent fois le budget national. MELANCHON, zone par zone quand le revenu est comparable. Il secourt AUBRY et conforte BESANCENOT. Excellent et calme. Lisbonne interdit les mesures d’harmonisation sociale. Vg. Merlin-Gérin, mort sociale des travailleuses en France et surexploitation des Bulgares. Seul site fabriquant de l’acide acétylène en France et en Europe. Les traités interdisent une politique industrielle. – BAYROU, pas vrai que l’harmonisation sociale ou la politique industrielle soient interdites. La question, y aura-t-il une volonté ? et une majorité ? Cette élection a-t-elle un enjeu ? Dès le lendemain de l’élection, la décision sera la nomination de la Commission. Personne n’en parle pas. On ne discute pas des gouvernants au moment d’élire les députés. Je défends le traité avec réserve parce que plus mal écrit que cela ! – LE PEN : horlogerie, textile, chaussures, etc. n’existent pas. – COHN-BENDIT : d’accord sur salaire minimum européen, mais harmonie fiscale. – BESANCENOT, la fiscalité est un domaine d’unanimité. – COHN-BENDIT : l’effondrement de l’Irlande par la fiscalité. Qu’on ferme ou qu’on ouvre la France, débloquer le sujet. Directive chimique : régulation du marché international. UMP a soutenu la directive sur le temps de travail. C’est un instrument de dérégulation : en Angleterre, les travailleurs sont cassés, que ce ne soit pas le cas en France, le dire n’est pas européen. – BERTRAND : directive ne changeait pas si durée inférieure à 65 heures. Et c’est mieux que les 90 heures ailleurs. Vous avez bloqué une avancée pour en faire un cheval de bataille pour les élections. – AUBRY : pas possible de mentir à ce point. – COHN-BENDIT, dire qu’il n’y a qu’en France qu’on sauvera quelque chose, c’est faux. – VILLIERS, salaire minimum ? qu’au moins, chacun ait du travail. Désarmement douanier avec la Corée du sud, pour que Renault n’ait plus un droit de 700 euros par voiture au retour. Ce sont les pauvres des pays riches qui subventionnent
Chacun a quelque chose d’intéressant à dire. Le menteur est Xavier BERTRAND et entre les autres beaucoup de points communs. – BERTRAND s’engager tous : une taxe carbone. Soutenu par NS er Angela MERKEL
Le débat a l’avantage de montrer la tactique et la stratégie du pouvoir en place, c’est le seul clair ressortant de ce débat. La présidence française comme modèle. La volonté politique. Le pouvoir franco-allemand. Sophismes. La présidence française n’a été que d’image et d’agendas de conférences, sans aucune réalisation, sans aucune unification européenne. Il n’y a pas de couple franco-allemand sauf en image-photo. : NS et MERKEL ne s’aiment pas.
BESANCENOT : l’Europe soi-disant plus protectrice que les Etats-Unis et la France plus forte que les autres parce qu’elle a NS. On a les moyens politiques pour agir sur quelque chose. On peut légiférer sur les licenciements. Les étudiants ont leurs comptes bloqués quand ils squattent des logements, mais le juge ne le fait pas pour les flux d’argents et de subvention avec des engagements non tenus. – AUBRY à BERTRAND : Vous n’avez pas le courage d’assumer ce que vous faites et ce que vous avez voté. – COHN-BENDIT : les délocalisations fonctio assi des preix du transport et de l’énergie. – MELANCHON : donner au comité d »entreperie européen du pouvoir. – COHN-BENDIT, la taxe carbone n’a de sens qu’à l’intérieur de l’Europe. Elle a été proposée pendant dix ans, le PPE dont l’UMP a voté contre. Et cette taxe n’était pas même sur la table du Grenelle de l’environnement. – BAYROU : le Grenelle de l’envcironnement, rien n’a suivi, sauf une belle vitrine. Vingt ans que l’on croit que le libre-échange et la baisse des prix étaient la solution et l’objectif, tout le monde l’a cru. C’est sur le point de changer. Personne ne pourra résister. Si l’on veut que cela évolue, il faut un acteur politique fort : l’Europe. La Chine prend des marchés parce sa monnaie est sous-évaluée de 4 ou 5 fois. Si l’on veut revenir à quelque chose, une référence qui ne soit pas le dollar. On est à ce point de basculement. Le Parlement européen n’a pas tous les pouvoirs, mais il peut être une des clés de la décision.. Mettre sur la table l’idéologie dominante. – COHN-BENDIT : l’entrée de la Chine dans l’OMC est conditionné par la liberté syndicale.
VILLIERS a des thèses mais ce n’est pas un orateur ni même un débatteur. Le plan automobile français a été retoqué par la Commission parce que NS le conditionnait à l’abandon des sites tchèques. – BESANCENOT, les licenciements ne sont pas décidés par les Arabes mais par les Français : vg. une subvention régionale dans la Creuse de 300.000 euros et l’entreprise donne un bonus de 200.000 euros à huit dirigeants.
COHN-BENDIT : le traité de Lisbonne n’est pas ratifié. La politique agricole commune est du ressort des gouvernements. – AUBRY : BARNIER a voté le 27 Janvier la directive sur le rosé. … elle et MELENCHON défendent le vin, on sait qyue chacun a un faible pour la bouteille. – BERTRAND : je ne suis pas le porte-parole du gouvernement, le rosé est une proposition de telle commissaire européenne. – BAYROU : rvenir à l’origine, la construction européenne a été faite pour la paix, l’influence de l’Europe dans le monde, pas pour le rosé ou les book-makers. Si la France dit non, il n’y aura pas le rosé. Le savoir n’est pas une marchandise. – LE PEN lit sa phrase.
La Turquie… les négociations ont augmenté en Octobre 2005. Explication ou exposé d’une journaliste turque plus francophone qu’un Français. – Xavier BERTRAND, regardez la carte, la Turquie n’est pas en Europe. Comment ce dossier revienne dans la campagne ? NS a aussitôt dit non à OBAMA au sommet de l’OTAN et c’était déjà son opposition à JC. – AUBRY la seule à connaître le dossier : il est sorti dans la campagne, pour masquer la faillite économique. Quand on est européen, on doit être fier que d’autres venant de loin cherchent à nous rejoindre. Je ne veux pas revenir à l’Empire ottoman, mais c’est lui qui accueillait nos réfugiés et nos exilés, les plus vieilles églises catholiques se trouvent sur son sol. La peine de mort a été supprimée en 2002. Si dans dix ans elle est prête elle sera avec nous. La paix ne s’arrête pas à nos frontières. Comme OBAMA, l’alliance des civilisations : si ces pays nous rejoignent très bien. Nous aiderons la Turquie à avancer. – COHN-BENDIT : tous ceux qui se battent en Turquie, ont besoin de la perspective de l’adhésion européenne. Proposer aux Palestiniens et à Israël partenariat. Nécessité Constitution pour . – BAYROU, pas une question musulmane, Mayotte est devenu département d’outre-mer : or, 99% musulman. Accord avec MELENCHON et BESANCENOT. Une Europe homogène. Anecdote KISSINGER pendant : si j’étais européen, je serai contre mais je suis américain, je suis pour.
L’illusion donnée par ce débat est que Xavier BERTRAND est minoritaire, du fait qu’il y a beaucoup de monde sur le plateau. Or l’UMP a dix points d’avance sur son suivant, près d’un tiers des intentions de vote et pas très loin de celles pour Nicolas SARKOZY pendant la campagne du premier tour de 2007. Et surtout l’UMP est au pouvoir. Les autres sont bien plus petits électoralement et n’ont aucune puissance sur les dossiers et questions à traiter.
La Chine ? les droits de l’homme.
De très bons moments d’AUBRY, éloquente, connaissant bien ses dossiers. On n’a parlé ni du service public Vous n’avez pas le courage de défendre le programme du PPE. Vous cassez le sevice public, parce que vous n’avez plus d’argent. – BERTRAND a les arguments de trente ans, la caricature du socialisme. COHN-BENDIT, nous avons proposé tel dissident pour le prix Sakharov, socialistes et communistes ont refusé. – BAYROU, les droits de l’homme et quelques précautions juridiques ne sont pas les seules limites de l’Europe. Arriver à exister mondialement. Il est bon qu’elle se fixe un périmètre à l’intérieur duquel elle forgera quelque chose à dire au reste du monde. – BERTRAND, l’Union européenne en flèche au moment de Tien An Men. – BESANCENOT : la Chine le pire du capitalisme, le pire du stalinisme. Les droits de l’homme : régulariser les sans-papiers, la Méditerranée est un cimetière. La directive (sous la présidence slovène) sur les retours. – MELENCHON : mou devant la Chine, que l’Europe donne la meilleure idée d’elle-même. Proposer la laïcité aux autres pays européens. – COHN-BENDIT, le nationalisme, c’est l’autre est un ennemi. L’Europe, c’est l’autre est un ami. L’Europe est une extraordinaire histoire de réconciliation. – VILLIERS invective COHN-BENDIT « compte tenu de ce qu’il est ».
Arlette CHABOT n’a pas tort : le débat ne donne pas envie de voter.
BAYROU : pas tout à fat d’accord avec COHN-BENDIT, c’est un combat unique en son genre pour défendre un modèle dans la mondialisation alors que d’autres veulent imposer autre chose. Ce n’est pas seulement l’amour. Le tout marché et le tout Etat sont les deux cibles à identifier, et à combattre.
Objectifs … BERTRAND le plus de députés possible, l’Europe marche, Ariane, la qualité de l’eau. Notre rôle à nous de politique… changer l’Europe, renforcer la France en Europe… je crois aux politiques. – MELENCHON… il faut aller voter et qu’il y ait plus de voix à gauche qu’à droite. Que les socialistes ne dominent plus. – LE PEN… il y aura des élus du Front national (AC y aura-t-il des élus FN ?). dbat d’opérette, compromis PS-UMP. – BESANCENOT qu’il y ait au moins un élu, les eurogrèves, prévenir les Français et les Européens de ce qu’il se prépare, une coordination anticapitaliste dans tous les Etats-membres. – VILLIERS coalition de listes, une Europe des libertés, défendre la France des terroirs. NS écoutera le message dimanche soir. Arrêter la négociation avec la Turquie. – BAYROU (AC Le Monde Cohn-Bendit devant Bayrou ?). Mission de service public et vous terminez par ce sondage et cette question : constater un mouvement pour le faire naître. Sondage est une arme. Si on voit dans les urnes… parler des sondages. – COHN-BENDIT : le pb. n’est pas d’être devant ou derrière, que le groupe des Verts européens soient importants, faire plus de 10%, avoir 8 députés européens. Faire une coalition ensuite avec PS, MELENCHON, BAYROU pour empêcher l’investiture de BARROSO.
Institut de sondages
BAYROU en 2007, un institut de sondage la veille du scrutin a annoncé que LE PEN serait devant moi.
Procès des instituts de sondage. Le parleur… Brice T. empêché de répondre. Arlette CHABOT : c’est insupportable. – Mesure pendant campagne présidentielle des montées 60% des Français peuvent changer d’avis. BAYROU se tasse à 11%, et COHN-BENDIT remonte. Nous ne disons pas : derrière. Nous sommes en situation de volatilité. – VILLIERS : sondage entièrement financé par le service public. – LE PEN : collusion entre service public et NS.
Arlette CHABOT, idée de l’émission était d’inciter les Français à voter.
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