mercredi 25 mai 2022

éléments d'une campagne pour l'élection de Michel Jobert à l'Académie française (fauteuil d'Alain Peyrefitte) - printemps 2000

 

L’œuvre de Michel Jobert




Mémoires d’avenir 1974


Les idées simples de la vie 1975


L’autre regard 1976


Lettre ouverte aux femmes politiques 1976


La vie d’Hella Schuster roman 1977


Parler aux Français 1977


Maroc, extrême Maghreb du soleil couchant 1978


La rivière aux grenades roman 1982


Chroniques du Midi libre 1982


Vive l’Europe libre ! en coll. 1983


Par trente-six chemins 1984


Maghreb, à l’ombre de ses mains 1985


Les Américains 1987


Journal immédiat… et pour une petite éternité 1987


Vandales ! 1990


Journal du Golfe, août 1990-août 1991 1991


Ni Dieu ni diable 1993


Chroniques de l‘espérance 1988-1992

Horizons méditerranéens 1993


L’aveuglement du monde occidental,

Chroniques de politique internationale 1993-1996 1997


Les illusions immobiles chroniques 1999







Prose poétique en ce qu’elle entre, sans apprêt ni avertissement de genre, dans le plus vif d’une situation et de la morale qu’il convient d’en tirer. Les portraits – de politiques, de femmes, ou d’anonymes qui l’ont interpellé – Michel Jobert en tire aussi bien de personnages, que de paysages ou de moments, les siens, ceux de notre pays, ceux de l’époque, ceux de toujours puisque l’autre rive de la Méditerranée est de toujours. La phrase est claire, et quand elle est allusive, c’est pour emmener et déposer en un lieu d’où l’on a le point de vue sur presque tout, y compris ce qu’il y a de plus exigeant, la relativité et la modestie.

Cet écrivain qui ne s’est avoué qu’en seconde partie de vie et de carrière, parle avec silence et invite à regarder ce que lui-même voit, et qui n’est pas vague. J’ai autant aimé le lire que j’avais eu de joie,puis de bonheur à le voir monter puis exister en scène politique, et le lisant, j’ai continué de l’entendre, mais sans amertume et avec un humour décodé. Nos auteurs contemporains de la jeunesse de Louis XIV et d’une jeunesse de la France le reconnaîtraient pour leur, même si nous et la France avons vieilli, ce qui est son sujet./.

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lettres-type que j'adresse, le 28 Mai 2000

sans en avoir demandé la permission à mon éminent ami.

à chacun des "Immortels" en vie ici-bas, en évoquant un lien personnel



je suis naturellement de vos lecteurs et d’abord par votre feuilleton et j’ai eu quelquefois l’honneur des colonnes politiques de votre journal, au temps de Raymond ARON, mais cela ne m’a pas donné connaissance ni pratique des usages de votre belle et prestigieuse Compagnie,


je prends la liberté sans autre forme de recommander à votre réflexion et à votre suffrage – que je souhaite – une candidature qui ne se déclare pas d’elle-même, celle de Michel JOBERT, au fauteuil d’Alain PEYREFITTE.


Depuis l’été de 1971, j’ai été l’un des visiteurs et correspondants de ce dernier, et depuis 1973-1974 l’un des amis du premier.

Au mémorialiste et à l’essayiste politique, ancien ministre, il siérait bien que lui succède un écrivain ayant le même caractère de philosophe de la chose publique, d’épistolier gouvernemental, romancier parfois, promoteur convaincant du parler et de l’écrire français avec éclat quand il fut sur la scène mondiale, et depuis sur beaucoup d’ondes, et avec beaucoup de livres. Vous trouvez ci-joint une liste de ceux-ci. Michel JOBERT, siégeant parmi vous, ce serait aussi un signe donné par la France à cette francophonie méditerranéenne et maghrébine qui importe à notre universalité, à notre nombre et constitue un de nos renouvellements possibles.


Pour porter cette candidature et la faire se déclarer, il faudrait un ou plusieurs parrains la pressentant, car cette lettre se fait sans concertation avec l’ancien Ministre des Affaires Etrangères. Si vous souhaitez que, de vive voix, nous en parlions davantage, ce qui me donnerait aussi le grand honneur de faire votre connaissance, je suis à votre disposition, selon les convenances que vous m’indiquerez. Vous trouvez également jointe ma biographie, à cette fin./.



- à Monsieur Jean-Marie ROUART, de l’Académie française


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