mardi 31 mai 2022
lundi 30 mai 2022
dimanche 29 mai 2022
possible Première ministre, il y a un mois - Véronique Bédague
wikipédia à jour au 22 mai 2022 à 17:17 – consulté, le 29 Mai, selon les rumeurs, puis le Canard enchaîné du 11 Mai
(58 ans)
Wavrans-sur-l'Aa
Nom de naissance |
Véronique Marguerite Madeleine Bédague |
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École
supérieure des sciences économiques et commerciales |
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Autres informations
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Distinctions |
Chevalier
de la Légion d'honneur (2012) |
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Véronique Bédague ou Véronique Bédague-Hamiliusa, née en le 20 janvier 1964 à Wavrans-sur-l'Aa (Pas-de-Calais), est directrice générale du groupe immobilier Nexity depuis le 19 mai 2021.
Elle a auparavant occupé de hautes fonctions dans le secteur public. Elle est notamment économiste au Fonds monétaire international entre 1994 et 1997, conseillère de Laurent Fabius de 2000 à 2002, secrétaire générale de la mairie de Paris entre 2008 et 2014 et directrice de cabinet du Premier ministre, Manuel Valls, de 2014 à 2016.
Sommaire
Biographie
Famille et formation
Véronique Marguerite Madeleine Bédague1 naît le 20 janvier 1964 à Wavrans-sur-l'Aa dans le département du Pas-de-Calais, du mariage de Michel Bédague et de Marguerite Chuffart2 en 1962 au Touquet-Paris-Plage.
Elle est diplômée en 1984 de l'Institut d'études politiques de Paris et en 1987 de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec)2.
Vie privée
Mariée à Jérôme Hamilius, haut fonctionnaire luxembourgeois3, Véronique Bédague a deux enfants : Hugues et Claire2.
Carrière professionnelle
Dans le public
En 1988, Véronique Bédague intègre la promotion Jean-Monnet de l'École nationale d'administration4. À sa sortie en 1990, elle est nommée au ministère de l'Économie et des Finances : chargée du budget puis en 1992, chargée de la synthèse budgétaire à la direction du budget. En 1994, elle est nommée économiste au département des finances publiques au Fonds monétaire international à Washington. Elle revient en France en 1997, où elle est nommée chef du bureau chargé du budget de l'Éducation nationale puis en 1999, chef du bureau chargé des comptes sociaux à la direction du budget du ministère de l'Économie et des Finances. De 2000 à 2002, elle est conseillère technique chargée de la synthèse budgétaire au cabinet de Laurent Fabius (alors ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie) et de Florence Parly (secrétaire d'État chargée du Budget)2.
Elle pilote notamment le dossier de la loi organique aux lois de finances (LOLF)5.
En 2002, elle est nommée directrice des Finances de la mairie de Paris puis en 2008 secrétaire générale de la mairie2.
En janvier 2014, Véronique Bédague est nommée en conseil des ministres ambassadrice déléguée aux investissements internationaux6, présidente de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii) et directrice générale d'Ubifrance, agence française pour le développement international des entreprises. Elle est chargée de la fusion des deux établissements qui deviendront par la suite Business France3.
Le 1er avril 2014, elle est nommée directrice de cabinet de Manuel Valls7,8,9, à sa prise de fonction comme Premier ministre. Première femme à occuper le poste de directeur du cabinet du Premier ministre, elle est considérée par de nombreux médias français comme la « caution économique » de Manuel Valls10, ce dernier s'étant jusque-là centré sur les questions liées à la sécurité, du fait de son poste de ministre de l'Intérieur11.
Véronique Bédague-Hamilius est, en 2018, l'un des présidents du comité action publique 202212.
Dans le privé
Rejoignant le groupe Nexity en 2017 comme secrétaire générale et membre du comité exécutif, elle multiplie les postes à différentes directions du groupe jusqu’en 2019, où elle devient directrice générale déléguée. Le 19 mai 2021, elle devient directrice générale du groupe immobilier, succédant à Alain Dinin à la tête du groupe13.
Le 16 avril 2022, elle publie une tribune dans Le Journal du dimanche où elle plaide pour remplacer le ministère du Logement par un ministère régalien de la Ville de demain14.
En avril 2022, la presse évoque son nom pour succéder à Jean Castex au poste de Premier ministre15,16,17. Elle décline la proposition après une entrevue avec le président de la République Emmanuel Macron18.
Distinctions
Véronique Bédague-Hamilius est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite puis promue au grade d'officier le 15 novembre 2018 au titre de « présidente-directrice générale d'une société spécialisée dans l'immobilier d'entreprise ; 29 ans de services. »1.
Le 31 décembre 2012, elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « ancien chef de bureau au ministère, secrétaire générale d'une mairie ; 23 ans de services »19.
En mars 2021, le quotidien Les Échos la classe en no 6 des femmes les plus influentes sur les réseaux sociaux20.
Liens externes
:
[vidéo] Entretien [archive] avec Christophe Jakubyszyn sur BFM TV le 6 avril 2022.
Notes et références
Notes
Les sources la nomment généralement Bédague-Hamilius, comme le Journal officiel de la République française1.
Références
Who's Who in France, édition 2008, p. 237.
Sophie Fay, « Véronique Bédague-Hamilus - Fer de lance », Le Nouvel Observateur, no 2579, semaine du 10 avril 2014, p. 34-35.
« Véronique Bédague-Hamilius » [archive], sur Les Echos, 27 mars 2008 (consulté le 16 mai 2022)
Joël Cossardeaux, « Véronique Bédague-Hamilius » [archive], sur le site du quotidien Les Échos, 7 avril 2008 (consulté le 30 avril 2022).
Frédéric Schaeffer, « L'exécutif se résout finalement à fusionner Ubifrance et l'Afii » [archive], sur le site du quotidien Les Échos, 5 février 2014 (consulté le 30 avril 2022).
Sophie de Ravinel, « Véronique Bédague-Hamilius, nouvelle directrice de cabinet de Manuel Valls » [archive], sur le site du quotidien Le Figaro, 1er avril 2014 (consulté le 30 avril 2022).
Béatrice Jérôme, « Une ancienne de Bercy directrice du cabinet de Valls » [archive], sur le site du quotidien Le Monde, 1er avril 2014 (consulté le 30 avril 2022).
Marie-Laure Makouke, « Qui est Véronique Bédague-Hamilius, la directrice de cabinet de Manuel Valls » [archive], sur le site du magazine Terrafemina, 2 avril 2014 (consulté le 30 avril 2022).
Sébastien Pommier, « Véronique Bédague-Hamilius, le bouclier de Valls en économie » [archive], sur le site du magazine L'Express, 4 avril 2014 (consulté le 30 avril 2022).
Yann Duvert, « Véronique Bédague-Hamilius, l'autre boss de Matignon » [archive], sur le site de la chaîne BFM TV, 4 avril 2014 (consulté le 30 avril 2022).
Renaud Honoré, « Le gouvernement à la manœuvre pour muscler la réforme de l'Etat » [archive], sur le site du magazine Les Échos, 1er janvier 2018 (consulté le 30 avril 2022).
« Véronique Bédague nommée Directrice générale de Nexity » [archive], sur https://www.magazine-decideurs.com [archive] (consulté le 22 mai 2022)
« Véronique Bédague, directrice générale de Nexity : « Finissons-en avec le ministère du Logement » » [archive], sur le site du Journal du dimanche, 16 avril 2022 (consulté le 30 avril 2022).
Olivier Beaumont et Marcelo Wesfreid, « «C’est peut-être la surprise du chef» : l’ex-directrice de cabinet Véronique Bédague dans le viseur pour Matignon » [archive], sur le site du quotidien Le Parisien, 29 avril 2022 (consulté le 30 avril 2022).
Florine Boukhelifa, « Remaniement ministériel : qui est Véronique Bédague, dont le nom revient pour le poste de Premier ministre ? » [archive], sur le site de la stationn RTL, 30 avril 2022 (consulté le 30 avril 2022).
Noah Sdiri, « Véronique Bédague, cette inconnue du grand public qui pourrait devenir Première ministre » [archive], sur le site du magazine Capital, 29 avril 2022 (consulté le 30 avril 2022).
Olivier Beaumont et Marcelo Wesfreid, « Approchée pour Matignon, l’ex-directrice de cabinet Véronique Bédague décline la proposition » [archive], sur le site du quotidien Le Parisien, 29 avril 2022 (consulté le 1er mai 2022).
Lena Sanchez, « Réseaux sociaux : les 10 dirigeantes les plus influentes » [archive], sur le site du magazine Les Échos, 17 mars 2021 (consulté le 30 avril 2022).
Première ministre pressentie dès la réélection présidentielle, Valérie Rabault
wikipédia à jour au 20 mai 2022 à 11:09 – consulté, le 29 Mai, selon les rumeurs, puis le Canard enchaîné du 11 Mai
Valérie Rabault |
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Fonctions |
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Présidente du groupe Socialistes et apparentésN 1 à l'Assemblée nationale |
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En fonction depuis le 11
avril
2018 |
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Élection |
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Législature |
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Prédécesseur |
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En fonction depuis le 20
juin
2012 |
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Élection |
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Réélection |
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Circonscription |
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Législature |
XIVe et XVe (Cinquième République) |
Groupe politique |
SRC
(2012-2016) |
Prédécesseur |
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Secrétaire de la commission des Finances de l'Assemblée nationale |
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En fonction depuis le 29
juin
2017 |
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Président |
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Législature |
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En fonction depuis le 1er
juillet
2021 |
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Élection |
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Circonscription |
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Groupe politique |
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Prédécesseur |
Véronique Riols |
En fonction depuis le 28
mai
2020 |
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Élection |
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Maire |
Christèle Garcia |
Législature |
XIVe et XVe (Cinquième République) |
Prédécesseur |
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Successeur |
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Élection |
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Maire |
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Biographie |
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Date de naissance |
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Lieu de naissance |
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Nationalité |
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Parti politique |
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Diplômée de |
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Profession |
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Valérie Rabault, née le 25 avril 1973 à L'Haÿ-les-Roses (France), est une femme politique française.
Membre du Parti socialiste, elle est notamment députée de la première circonscription de Tarn-et-Garonne depuis 2012. Première femme rapporteure générale du budget à l'Assemblée nationale de 2014 à 2017, elle est la présidente du groupe parlementaire Socialistes et apparentés depuis 2018.
Biographie
Valérie Rabault naît le 25 avril 1973 à L'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne1.
Études
Après une classe préparatoire scientifique au Lycée Louis-le-Grand à Paris, Valérie Rabault entre en 1994 à l'École nationale des ponts et chaussées, dont elle est diplômée en 1998 après avoir suivi un cursus d’ingénieure spécialisée en génie civil et en économie2. Parallèlement, elle obtient un MBA du Collège des ingénieurs en 19983.
Carrière professionnelle
Valérie Rabault débute comme conductrice de travaux dans le BTP puis s'oriente dans le financement de projets. Elle pratique ensuite son activité professionnelle dans le domaine bancaire en devenant inspectrice à la Société générale, puis en 2003, est recrutée par BNP Paribas Londres au sein des équipes de surveillance des risques 4. En 2005, elle rejoint Paris et, à partir de 2010, devient responsable de la prospective et des risques dans la division Action et matières premières de la banque d'investissement de BNP Paribas5 ; poste qu'elle quitte en décembre 2011 pour une disponibilité et dont elle démissionne en juin 2012 après son élection à l'Assemblée nationale6.
Carrière politique
Au sein du Parti socialiste
Valérie Rabault devient membre du Parti socialiste français (PS) en 2000 créant la section de Montaigu-de-Quercy. De 2002 à 2005, elle milite au sein de la section PS de Londres et est membre du bureau fédéral de la fédération des Français de l’étranger (FFE). De retour en France, elle crée une section en 2006 en Tarn-et-Garonne (Montaigu de Quercy) et intègre le Conseil fédéral de la fédération de Tarn-et-Garonne en 20067. En 2012, lors du congrès de Toulouse, elle est élue première secrétaire fédérale du parti socialiste de Tarn-et-Garonne. En 2013 et 2014, elle est secrétaire nationale à l’organisation des universités de La Rochelle du Parti socialiste. Lors du congrès de Poitiers de 2015, elle fait partie des premiers signataires de la motion « La Fabrique » (motion D) 8. Elle intègre par la suite le bureau national du Parti socialiste. Elle reste première secrétaire fédérale de Tarn-et-Garonne jusqu'en avril 20179.
Elle est chargée du projet Économie et Finance dans la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017. Elle est également membre de son comité politique de campagne10.
Députée de Tarn-et-Garonne
Élection en juin 2012
Article détaillé : Élections législatives de 2012 en Tarn-et-Garonne.
À l'issue du vote des militants, elle est investie par le Parti socialiste comme candidate aux élections législatives françaises de 2012 dans la première circonscription de Tarn-et-Garonne où elle est élue députée (avec Roland Garrigues comme suppléant) avec 54,09 % des suffrages exprimés contre 45,91 % à la députée sortante Brigitte Barèges (UMP)11,6.
Rapporteuse générale du Budget (2014-2017)
Elle est membre et élue en 2012 vice-présidente de la Commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale. En avril 2014, elle refuse d'entrer dans le gouvernement Manuel Valls comme secrétaire d’État chargée du commerce12. Christian Eckert étant entré au gouvernement, elle devient la première femme rapporteuse générale du budget à l'Assemblée nationale, Nicole Bricq ayant été la seule femme à avoir jamais occupé une telle fonction auparavant, mais au Sénat de 2011 à 201213.
Deux mois après sa nomination comme rapporteuse générale, Valérie Rabault réalise le 12 juin 2014 une « saisie sur pièce et sur place » au ministère des Finances, dans le cadre des pouvoirs qui lui sont octroyés par l’article 57 de la LOLF14. Elle refuse d'entrer plusieurs fois aux gouvernements Valls par manque d'autonomie dans ces fonctions.
Dans le cadre du projet de Loi de Finances rectificatif de 2015, Valérie Rabault dépose avec Yann Galut, Pascal Cherki et Dominique Potier, l'amendement 340 dans le but d'accentuer la lutte contre l'évasion fiscale. Adopté en première lecture le 4 décembre, l'amendement sera finalement rejeté en deuxième lecture le 15 décembre 2015 lors d'un vote où sur les 577 députés, 46 seulement étaient présents. 21 députés ont voté pour la transparence fiscale, 25 députés s'y sont opposés, dont Valérie Rabault qui avait pourtant déposé l'amendement15. Elle a expliqué les raisons de son vote dans une publication sur son blog16.
En décembre 2016, à l’occasion du débat parlementaire sur la Loi de finance rectificative pour 2016, elle est la 1re rapporteuse générale du budget à utiliser la procédure de « seconde délibération » (possibilité de demander un 2e vote sur un article déjà voté) jusque-là considérée dans l’usage comme prérogative du seul Gouvernement17.
Après les élections municipales de 2014, elle siège au conseil municipal de Montauban ainsi qu'à la communauté d'agglomération du Grand Montauban.
Réélection législative en juin 2017
Article détaillé : Élections législatives de 2017 en Tarn-et-Garonne.
Elle est réélue députée du Tarn-et-Garonne lors des élections législatives de 2017 avec 55,02 % des suffrages exprimés contre 44,98 % à Pierre Mardegan, candidat de La République en marche18.
Le 8 juillet 2017, elle intègre la direction collégiale du PS19.
Présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale (depuis 2018)
Elle soutient la candidature d'Olivier Faure au poste de premier secrétaire du Parti socialiste avant le 78e congrès du parti qui a lieu du 7 au 8 avril 2018 à Aubervilliers20. Après son élection puis son investiture à la tête du parti, elle est élue le 11 avril 2018 à sa succession à la tête du groupe Nouvelle gauche recueillant 21 voix contre 7 à Guillaume Garot. Elle devient ainsi une des premières femmes élues présidant un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale française21. La première femme élue présidente de plein exercice d'un groupe parlementaire en France est Marie-Thérèse Goutmann qui présida le groupe communiste au Sénat de 1975 à 197822. Quant à Barbara Pompili, elle fut coprésidente (statutairement présidente en alternance) du groupe écologiste à l'Assemblée nationale de 2012 à 2016, de même que Cécile Duflot de 2015 à 2016.
Sous son impulsion, le groupe parlementaire est rebaptisé « Socialistes et apparentés » le 10 septembre 201823. Opposée à la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et à son remplacement par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), elle tente sans succès de mettre en place un référendum d'initiative partagée pour rétablir l'ISF24. Cette tentative initiée début 2019 par le PS de recourir au référendum d'initiative partagée n'aboutit pas faute de réunir les 185 soutiens de parlementaires25.
À l'initiative de Valérie Rabault et du sénateur socialiste Patrick Kanner, une autre procédure du référendum d'initiative partagée (RIP) est officiellement lancée le 10 avril 2019, quand 248 parlementaires de l'opposition, un projet de rassemblement transpartisan entre parlementaires de gauche et de droite, à l'exclusion de l'extrême-droite, déposent une proposition de loi (« visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ») afin que le groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) soit considéré comme un service public. C'est la première fois qu'une telle procédure aboutit. La proposition a lieu alors que la privatisation du groupe est envisagée par le projet de loi relative à la croissance et la transformation des entreprises26,27,28,29. La proposition de RIP échoue cependant, recueillant 1,09 million de signatures au 12 mars 2020 sur les 4,71 millions nécessaires30.
Elle est candidate en 11e position sur une liste à Piquecos pour les élections municipales de 202031. Elle est élue conseillère municipale de Piquecos le 15 mars 2020, au premier tour des élections32.
Le 15 décembre 2020, elle interpelle à l'Assemblée nationale le Premier ministre Jean Castex sur les intentions du gouvernement vis-à-vis d'une éventuelle privatisation d'Électricité de France33.
Elle est candidate victorieuse aux élections départementales de 2021 dans le canton d'Aveyron-Lère du Tarn-et-Garonne34.
En vue de l'élection présidentielle de 2022, elle soutient d'abord Bernard Cazeneuve35, puis Anne Hidalgo36. Elle s'oppose ensuite à tout accord électoral entre le Parti socialiste et La France insoumise pour les élections législatives37.
En mai 2022, BFM TV révèle que l'Elysée lui a proposé le poste de premier ministre d'Emmanuel Macron, pour son second mandat. Elle confirme cette information et dit avoir refusé, se disant « fidèle à ses convictions » et refusant de porter le projet de réforme des retraites, qu'elle qualifie de « marqueur de droite inutile »38.
Détail des mandats et fonctions
Au sein du Parti socialiste
2002 – 2005 : membre du bureau fédéral de la fédération des Français de l’étranger ;
Octobre 2012 – avril 2017 : première secrétaire de la fédération du Tarn-et-Garonne ;
Juillet 2017 – avril 2018 : membre de la direction collégiale du PS.
Au niveau local
de 2014 à 2020 : conseillère municipale de Montauban et conseillère communautaire du Grand Montauban.
À l'Assemblée nationale
Depuis le 20 juin 2012 : députée de la première circonscription de Tarn-et-Garonne ;
depuis 2012 : membre de la commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire ;
2014 – 2017 : rapporteure générale du budget ;
depuis 2017 : secrétaire de la commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire ;
depuis 2018 : présidente du groupe Socialiste.
Ouvrages
Les Trente Glorieuses sont devant nous, coécrit avec Karine Berger, éditions Rue Fromentin, 2011, (ISBN 978-2919547036).
La France contre-attaque. Ces entreprises qui inventent le millénaire, coécrit avec Karine Berger, éditions Odile Jacob, 2013, (ISBN 978-2738128560).
Karine Berger, Yann Galut, Valérie Rabault et Alexis Bachelay, Contre la mort de la gauche, éd. Cohérence socialiste, 2014, 140 p.
Notes et références
Notes
Références
Assemblée Nationale, « Mme Valérie Rabault - Tarn-et-Garonne (1re circonscription) - Assemblée nationale » [archive], sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le 8 novembre 2020).
« Qui est Valérie Rabault, première femme à s'occuper du budget à l'Assemblée ? », Le Monde.fr, 15 avril 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 8 décembre 2018)
Site Web du Collège des ingénieurs 120 ingénieurs des Ponts (civils) formés au CDI depuis 1986 [archive]
« Militantes de la reconquête - Valérie Rabault et Karine Berger » [archive] dans Challenges du 14 avril 2011.
Montauban. Législatives : Valérie Rabault (PS-PRG) en campagne [archive] dans La Dépêche du Midi du 27 janvier 2012.
Montauban. Valérie Rabault : « Ce que je dis, je le fais » [archive] dans La Dépêche du Midi du 19 juin 2012.
Biographie [archive] de Valérie Rabault sur son site officiel
PS: La motion D se pose en 3e voie face aux blocs Cambadélis-Valls et frondeurs, 17 mai 2015 [archive], AFP et LaCroix, consulté le 16 février 2017
« Biographie de Valérie Rabault - Groupe Socialistes et apparentés », Groupe Socialistes et apparentés, 31 mai 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 14 novembre 2018)
« Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne » [archive], ouest-france.fr, 23 décembre 2016.
Résultats des élections législatives 2012 [archive] dans la première circonscription de Tarn-et-Garonne sur le site du ministère de l'Intérieur.
Le coup de Rabault, Nicolas Prissette, Le Journal du dimanche, 13 avril 2014
Hélène Bekmezian, « Retour sur l’élection de la nouvelle rapporteuse du budget » [archive], Chambre à part, 16 avril 2014 (consulté le 16 avril 2014)
Sophie Fay, « Contrôle surprise d'une députée PS à Bercy » [archive], L'Obs, 12 juin 2014 (consulté le 18 janvier 2017)
« Comment 97 % des députés ont fait capoter la loi pour lutter contre l'évasion fiscale » [archive], sur Le Huffington Post (consulté le 7 avril 2016)
« Transparence fiscale : qu’en est-il exactement ? » [archive], sur le blog de Valérie Rabault (consulté le 27 mai 2018)
Emmanuel Beretta, « Débat budgétaire : la pochette-surprise de Rabault à Sapin » [archive], LePoint.fr, 16 décembre 2016 (consulté le 20 janvier 2017)
Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 » [archive], sur http://www.interieur.gouv.fr [archive] (consulté le 11 février 2020)
« Le Parti socialiste a désigné sa direction collégiale provisoire » [archive], Le Monde, 8 juillet 2017.
Tristan Quinault-Maupoil et Sophie de Ravinel, « La course pour la direction du PS est lancée », Le Figaro, samedi 27 / dimanche 28 janvier 2018, page 6.
Nathalie Raulin, « Valérie Rabault: elle veut compter » [archive], Libération, 14 octobre 2018.
Maxime Fieschi, « L'ex-maire Marie-Thérèse Goutmann est décédée », Le Parisien, 3 octobre 2016 (lire en ligne [archive])
« À l'Assemblée nationale, les socialistes redeviennent "socialistes" », LCP-Assemblée nationale, 10 septembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 12 septembre 2018)
« Le PS en quête d'un référendum sur l'ISF » [archive], sur France 24, 20 janvier 2019 (consulté le 22 avril 2019)
Agence France-Presse, « Privatisation d'ADP : le "référendum d'initiative partagée" a-t-il des chances d'aboutir un jour ? » [archive], France TV info, 10 avril 2019
« Des parlementaires lancent une procédure de référendum contre la privatisation des aéroports de Paris » [archive] sur lemonde.fr (consulté le 9 avril 2019).
« Proposition de loi présentée en application de l’article 11 de la Constitution visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris » [archive], sur assemblee-nationale.fr, 10 avril 2019.
Conseil constitutionnel, Décision no 2019-1 RIP relative à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris, à venir (lire en ligne [archive]).
« Aéroports de Paris : échec de la pétition pour un référendum sur la privatisation » [archive], sur Franceinfo, 13 mars 2020 (consulté le 23 mars 2020)
midi-pyrenees-politiques-france3, « Municipales 2020 : quand une figure du PS choisit, pour le symbole, une commune de…434 habitants » [archive], sur Le blog politique, 29 janvier 2020 (consulté le 24 février 2020)
« Municipales 2020 : suivez la campagne et les résultats », Le Point, 29 juin 2020 (lire en ligne [archive])
Anne Debrégeas et David Garcia, « Qui veut la mort d’EDF ? », Le Monde diplomatique, no 803, février 2021, p. 1
« Élections départementales dans le Tarn-et-Garonne : la situation canton par canton », La Dépêche du Midi, 24 avril 2021 (lire en ligne [archive])
Pauline Graulle, « Le «retour» de Cazeneuve ravive les tensions au sein d’un PS sans boussole » [archive], sur Mediapart, 6 septembre 2019 (consulté le 8 septembre 2019).
Jannick Alimi, « Présidentielle 2022 : à Villeurbanne, Anne Hidalgo franchit une marche de plus », Le Parisien, 12 juillet 2021 (lire en ligne [archive]).
« Législatives 2022 : entre résignation et rejet d’une alliance avec LFI, les députés socialistes feront campagne sur leur nom », Le Monde.fr, 3 mai 2022 (lire en ligne [archive])
« La députée PS Valérie Rabault a refusé Matignon : Valérie Rabault a refusé le poste de Premier ministre, d'après des informations de BFMTV. » [archive], sur BFMTV (consulté le 3 mai 2022)
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Valérie Rabault, sur Wikimedia Commons
Articles connexes
Liens externes
Site officiel [archive]Ressources relatives à la vie publique
:
:
Valérie Rabault · Sylvia Pinel |
|
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