----- Original Message -----
From:
Sent: Wednesday, December 11, 2013 3:35 PM
Subject: Re:
Je suis tout à fait d'accord avec les
opinions exprimées dans la pièce jointe cf. ce blog. le 10 - au sujet de l'intervention en
Centrafrique. Je ne m'étonne que d'une chose : pourquoi, alors que les exactions
contre les chrétiens datent du mois de mars dernier, le président a-t-il attendu
que s'organisent des milices chrétiennes d'autodéfense, sans doute aidées depuis
le Soudan du sud et désormais efficaces, pour envoyer nos soldats ? Pourquoi les
média publics répètent-ils en boucle qu'il faut désarmer les milices chrétiennes
et musulmanes alors que les premières pourraient jouer un rôle militaire
supplétif aussi important que celui joué au Mali contre les islamistes par
certains groupes touareg ? Pourquoi nous cache-t-on que les musulmans
autochtones ont pris à l'époque fait et cause pour leurs coreligionnaires
envahisseurs, ce qui explique, sans les excuser, les actuels pogroms
anti-musulmans avec pillages de mosquées abondamment exhibés ? Qu'attend notre
président pour ordonner que le président centrafricain putschiste soit chassé
manu militari de son palais et livré à la justice internationale comme cela a
été fait pour Laurent Mbagbo ?
Plus généralement : il est mauvais
que les chrétiens s'astreignent à la non-violence, notamment quand il s'agit de
lutter contre l'injustice ; il suffit qu'ils s'astreignent à la
non-agression.
Fraternellement.
----- Original Message -----
From: Max Christian
DUCOMTE
Sent: Wednesday, December 11, 2013 3:52 PM
Subject: Re:
Je continue, à la faveur de votre
indulgence. Je me demande s'il ne serait pas humanitairement utile que nous
imposions aux pays africains dépendant, pour leur paix civile, de notre soutien
militaire un protectorat temporaire intelligent et désintéressé visant surtout à
ce que, jusqu'à rétablissement d'un véritable état de droit, l'argent des
subventions étrangères et même celui des impôts locaux, loin de tomber dans les
poches de potentats corrompus, profite à l'ensemble de la population et
notamment aux pauvres. C'est bien un protectorat de ce genre qu'exerce la troïka
(Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international)
sur la Grèce.
Fraternellement.
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