Je reçois cet écho qui est autant celui de nos circonstances électorales que de l’intuition dont j’ai fait état il y a deux matins.
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Sent: Monday, April 23, 2012 2:40 PM
Subject: Re: que faut-il faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ? - textes du jour
Je ne suis pas certain d'avoir bien compris. La réflexion politique peut être nourrie par la prière , elle le dois même, comme toute notre présence au monde. Le discernement est, je le crois et pense pouvoir le dire,pour l'avoir expérimenté, donné par surcroit. Certes le discernement n'est pas ' le fait' mais une ardente obligation pour faire la volonté du Seigneur et sans son aide nous ne pouvons rien...Pour le second tour, que faire pour bien faire?Je suis bien embarrassé.Assez naturellement pense qu'il faut ranger au placard talonnettes et rollex, mais par bien des côtés le 'flan' dont les proches, que je peux connaître pour certains, disent en privé pis que pendre, ne m'inspire guère......et son programme sur la partie éthique ( merci de ton envoi récent) ne me paraît pas acceptable.
Le 23 avr. 2012 à 11:47, "Bertrand Fessard de Foucault" <b.fdef@wanadoo.fr> a écrit :
La réflexion politique, au lendemain d’une élection, s’apparente à la prière. Il faut y entrer sans a priori, en ne regardant que les faits et les intérêts, pas les dires ni les commentaires. Pour le croyant, le fait c’est l’Ecriture et l’intérêt, ce n’est pas – à mon sens et je crois avoir toujours été dans cette « ligne » – la récompense ou le salut, pas non plus le discernement sur la route à suivre ou l’état de vie à choisir – j’ai dans mon adolescence souvengt « instrumenté » Dieu ainsi et la réponse a été claire : Son silence m’a crié et répété mon erreur – l’intérêt c’est l’ »approche de Dieu, c’est Sa connaissance, c’est Sa compagnie, c’est Son habitat, Lui en moi comme en tous (vraie voie pour aller à tous, seule voie…) et moi en Lui, en conscience ou en simple prière d’obtenir d’habiter et de vivre ainsi. Le grand moment-instant est notre mort, alors s’administre l’expérience de l’habitation mutuelle en Dieu et Lui en nous. Je vis cela de plus en plus. Prier pour l’intelligence de notre pays… laquelle quand elle s’assure, s’exprime, retrouve ses données et ses fondements devient souvent l’intelligence de l’Europe et du monde… l’intelligence d’un pays au peuple et au territoire si pluriels ne peut qu’être imaginative, délibérative, inventive. Cette responsabilité vis-à-vis de nous-mêmes et vis-à-vis de nos frères et sœurs d’Europe, la savons-nous assez ? alors même qu’elle combine l’assurance et la connaissance, la conscience de soi, et l’ouverture aux autres et aux réalités du temps.
Voici comment j’ai envie de revenir vers un ami d’adolescence, un peu plus jeune que moi à notre époque scoute, mais l’âge adulte fait se rejoindre les quelques différences d’années de naissance. La vie nous fait tous vivre dans le même monde.
Beaucoup de questions en une seule interrogation : « que faire pour bien faire ». Je crois que la conduite de nos vies à chacun est première. Notre action dans la vie, qu’elle soit dans le registre professionnel (épanouissement ou gagne-pain, les deux pour les plus chanceux ou les plus doués, pouvant être rétribués pour leur seul talent, et encore, l’artiste et l’agriculteur ont chacun besoin d’intermédiaires) ou dans le fond affectif, amoureux, spirituel, résulte de nos convictions, de notre foi. Si à la lecture de notre vie, dans la sensation quotidienne de ce que nous vivons, tout contredit ce que nous souhaitons, voulons et croyons, nous sommes malheureux, en conflit avec nous-mêmes. La société est seconde, elle comprend tous nos semblables qui vivent le même défi que nous. S’il s’agit de concitoyens et dans le système valant pour la plupart des pays dits « occidentaux » depuis quelques générations, nous sommes à égalité les uns avec les autres. Les disparités et les inégalités dans la vie sociale et dans la vie politique tiennent malheureusement davantage des injustices, des coopérations, des réseaux, des hérédités, en réalité d’abus, que de l’évidente diversité de nos tempéraments et de nos caractères. Dans un pays vivant, vif comme le nôtre, avec de fortes mémoires collectives mais aussi de profondes dissemblances physiques : les origines familiales, les immigrations, les émigrations (les départs marquant autant que les arrivées), les régions et territorires auxquelles ajoute l’allongement de la durée moyenne de vie appelant à la coexistence de traditions personnelles, de manières de voir marquées par des circonstances qui ne sont plus, la compréhension mutuelle ne peut demeurer et s’approfondir que selon une animation politique essentiellement dédiée à cet esprit et à ce vouloir communs, et selon des responsabilités en économie consacrées au bien commun dont il est faux de postuler dogmatiquement qu’il peut s’obtenir automatiquement. C’est d’ailleurs la beauté de la vie en société qu’il faille faire effort et que presque tout soit dans la créativité à partir d’un donné respectable et consensuel, d’un inventaire de nous-mêmes rapporté au legs de nos aascendants et tendu avec frémissement par le souci de donner à nos descendants plus de chances qu’à nous-mêmes. Nous héritons de luttes, de victoires et de défaites nationales, sociales, spirituelles. Idéalement, la conscience patriotique doit embrasser tout ce champ. Cela s’enseigne-t-il ? L’expérience française montre que toujours chez nous le pouvoir politique et la famille au sens large qui peuvent être la ville, le village, la paroisse, le cercle d’amitié, d’association, même la classe sociale, ont sans cesse travailler à aviver et entretenir ce vouloir commun, cet esprit et cette langue d’ensemble. Les nouveaux venus dans notre nation le comprennent et le vivent, avec davantage d’appétit que les nantis dits natifs ou de souche. Les cent cinquante dernières années ont ajouté un troisième élément pour former ce creuset, fonctionnant en permanence : l’école, qu’il faut entendre, aussi, dans un sens très large. L’école sans doute mais toutes les institutions, tous les cercles, toutes les réunions dans la durée qui forment et font apprendre du contenu, du comportement, de la conscience de soi. Partis, syndicats, universités, équipes de gestion collective répondant des municipalités, des objets d’association, des territoires, des entreprises. Il ne peut y avoir séparation de ces trois éléments d’enseignement et de rencontre, de culture de notre patrimoine mental et de notre volonté collective.
Il faut reconnaître qu’aujourd’hui les trois éléments de ce creuset sont chacun émollients. La dérive de nos institutions constitutionnelles, mal comprises ou mal pratiquées, toujours vécues et réformées dans le sens d’une rigidité de plus en plus autiste et inefficace, quelles que soient les étiquettes des personnalités et partis au pouvoir. Notre incapacité à former des élites d’esprit national et européen, indépendantes de l’argent, de la notoriété et amoureuses du bien commun, plus heureuses de l’estime dont leur travail et leur dévouement serait entourée, que des honneurs et de l’accumulation de biens. Notre crise n’est pas économique ou financière, elle est morale, spirituelle et elle se traduit par notre incapacité à innover d’abord mentalement. La casse de soi ou la course aux modèles étrangers n’est pas une imaginatin mais l’aveu d’une impuissance. Les votes qui paraissent de rejet de la politique et de ses personnels sont en réalité une critique globale d’élites qui ont failli soit en émigrant intellectuellement, soit en se laissant envoûter par des doctrines qui n’ont jamais été les nôtres et qui au surplus ne répondent pas à la réalité, soit en se repliant sur elles-mêmes. La carte des votes du premier tour dans Paris intra muros est presque caricaturale.
Alors ? D’abord contribuer à la conscience nationale et à l’inventaire de nos patrimoines en nous écoutant les uns les autres. L’identification des difficultés et l’énoncé des remèdes est presque en totalité du ressort de chacun de nous, dès que nous nous rencontrons, sans dogmes, sans a priori et avec un préjugé d’admiration pour chacune de nos ingéniosités, car nous vivons – pour la plupart – malgré ce que nous proposent la société, l’économie, la politique actuelles. Donc une attitude d’ouverture mais aussi du travail d’intelligence, de documentation. En quoi – oui – réflexion politique et prière s’apparentent. Disponibilité à un donné, consentement à ce qu’il inspire, espérance. Dans le registre politique, espérance dans le genre humain – d’ailleurs gagée pour le chrétien par la Genèse et par la conclusion de chacun des Evangiles.
Notre vote n’est pas à taire. Interroger autrui sur son vote n’est pas indiscret. Chacun des scrutins montre pourtant que les candidats soliloquent ou dialoguent entre eux – invectives ou critiques, caricatures, rarement du fond puisqu’il s’agit de l’emporter au moins pour l’apparence à livrer aux spectateurs, et non d’atteindre une vérité reconnue comme telle par tous, et une solution acceptable par ajustements et concessions mutuelles. L’appel des citoyens aux candidats pour qu’ils entendent est nécessaire. Les technologies actuelles se sont substitués aux moyens anciens : la rue, la révolte, la révolution, les campagnes de presse. Ces moyens sont encore de mémoire d’homme : les « événements » de Mai 68, de Novembre-Décembre 95 ou les attaques qui emportèrent Valéry Giscard d’Estaing (les diamants…). Internet, les « réseaux sociaux » que je ne pratique pas mais qui ont montré leur efficacité dans les « printemps arabes » ont jusqu’à présent plus d’influence entre les citoyens et pour une seule génération d’entre eux, que pour le dialogue entre citoyens et candidats.
Le dialogue avec le pouvoir est vital. Il n’y a plus de droit divin, ni d’hérédité fondant notre régime – consensuellement pendant huit siècles – ce qui signifie que le sacré d’une fonction, celle du président de la République , mais aussi celle des élus le contrôlant et le forçant, en théorie, à délibérer sans égotisme et pour décider mieux, est une obligation dépassant les personnes. Le mandataire doit se plier à sa fonction et non pas l’accaparer et la reformuler. Interpeller le pouvoir sur sa nature et sur son exercice devrait être constant, naturel et à la portée de tous. Je m’y suis personnellement attaché, exercer avec une audience très diverse, depuis quarante ans. En ce sens – avec en plus quelques candidatures à des fonctions électives et une disponibilité à entrer, sous quelque forme et dans quelque organigramme que ce soient, dans le conseil du prince régnant ou appelé à régner – je ne me reproche aucune abstention ou passivité. Je reconnais que tout n’est à portée de chacun soit par lacune de moyens d’expression, soit faute de temps, et toute présence en famille, au travail, en état de vie religieuse, en création, en enseignement a sans doute une éloquence bien supérieure à celle d’une lettre ou d’un courriel adressés à l’Elysée ou rue de Solférino. Les parcours jouxtant la politique ou l’épousant sont très divers, et ils ne répondent pas par eux-mêmes à la question du « bien faire en votant ».
Deux paramètres apparaissent donc. Notre relation avec le pouvoir, avec la société d’une part, et cette relation dépend de nous pour son amélioration autant que de ce pouvoir toléré, apprécié, dédaigné, c’est selon… et d’autre part l’état actuel de notre ensemble social et national.
Tandis que les campagnes des divers candidats ont semblé superficielles et à côté des réelles conditions de vie et des pensées des Français, que les résultats du premier tour sont indépendants de la qualité et de la cohérence des dires et des programmes proposés, qu’ils traduisent davantage des identifications ou rejets par rapport à tel ou tel candidat (masculin/féminin) et qu’ainsi l’ensemble de notre processus électoral instruit sur les électeurs mais ne constitue pas un moment de réflexion collective, menée en commun, deux éléments – que je crois salvateurs – se dégagent.
La crise – quand elle est grave, complexe et apparemment peu soluble – réussit à la France et aux Français. Nous savons immémorialement faire de nos désastres et de nos échecs un décapage de nos scories, une émergence de nouvelles élites, un sursaut d’esprit commun. C’est manifeste depuis 1871, ce fut évident, malgré un régime défectueux, à l’issue de la Seconde guerre mondiale, selon la dialectique exceptionnelle de l’Occupation et de la Libération. Sans doute, avons-nous secrété sans scrutin deux personnalités de génie : Thiers et de Gaulle. Mais l’émergence par une crise ne donne pas forcément la fécondité pour la suite. Thiers a permis mais n’a pas administré la République , la libération du territoire, le redressement national et international, alors que toute la Cinquième République , même dévoyée comme depuis quinze ou vingt ans, s’est fondée sur la légitimité historique sans précédent d’une personnalité par elle-même remarquable, et remarquable, sans qu’on l’ait assez commenté, mais ce fut fortement ressenti par les contemporains et cela reste en mémoire, remarquable par ses vertus personnelles. L’Antiquité qui n’est plus connue ni enseignée fondait tout là-dessus. Les religions révélées, peut-être, nous ont dissuadés de la vertu en appelant à la sainteté ce qui est différent. L’époque moderne, le droit parfois, le sens familial souvent avancent une autre exhortation : l’honneur. Il est probablement à la racine de la sincérité, du respect de la démocratie. Son sens manque aujourd’hui puisque le travesti domine en politique, la théorie masque en économie des pratiques et des résultats inverses de ceux des pétitions et des doctrines.
Je crois que la crise actuelle réactualisé l’esprit national. Ce serait au politique de formuler ce que confusément les Français ressentent : 1° la dimension européenne, même s’ils la décrient et la détestent pour la simple raison que les gouvernants s’en sont fait une excuse alors même qu’ils empêchent que cette dimension devienne autonome, démocratique et donc à termes les supplantent, créant la solidarité au niveau où celle-ci doit se situer. 2° la totale fausse route en morale, en équité et surtout en résultats qu’ont été depuis vingt ou trente ans les privatisations et la mondialisation (processus de mêmes esprit et nature). 3° le goût renouvelé, intensément, d’être maître de son destin et d’être considéré. Ces sentiments qui pourraient s’écrire autrement existent. Le candidat, et surtout notre futur élu, s’il fait appel à eux avec franchise, avec audace dans la formulation, avec une remise de la décision finale aux citoyens qui l’ont porté à cette responsabilité de les animer et de les susciter, pas du tout de les gérer ou de les catéchiser, peut – même s’il est banal – obtenir de nous des miracles. Bonaparte, Clemenceau, Mendès France, de Gaulle évidemment ont su le ressentir.
Les deux candidats pour le 6 Mai ont chacun un certain don d’empathie, mais pas exceptionnels. L’un d’eux a montré qui il était et ce qu’il savait faire – je ne détaille pas, on en ferait des volumes, inutilement. L’autre n’a rien fait que discrètement pour la plupart des Français peu concernés par une ambition qui serait de naissance et par un rôle certain au sein du Parti socialiste. Il surprendra probablement mais beaucoup moins que le tenant du titre si celui-ci changeait vraiment comme il le prétend, et comme il l’a prétendu tous les semestres depuis cinq ans.
Je vote en pensant d’abord à ce que je pourrai faire vis-à-vis du nouveau pouvoir. Je considère nos élections nationales comme devenues secondaires car l’essentiel doit se jouer – en processus démocratique et en dimension économique autant que géo-stratégique – au niveau européen. C’est là que la révolution mentale et institutionnelle doit se jouer. Nos élections locales en revanche doivent devenir beaucoup plus discussives et beaucoup plus approfondies, c’est un niveau permanent, celui de la proximité. Je dégage ainsi quelques critères simples : qui, des deux, imaginera le mieux le sursaut européen et la nécessaire novation de l’Union (je préférais le mot : Communauté) européenne ? qui est ou sera accessible au citoyen, aux remontrances des anciens parlements, aux cahiers de doléance ? qui respectera sa fonction sans l’adapter à lui-même ? qui vivifiera la vie locale, la politique et le débat de proximité ? l’adhésion syndicale ? la communion des enseignants et des enseignés pour un rebond de la recherche et de la création chez nous ? Chacun de ses crières met en jeu le même ressort humain : liberté pour créer, ajouter, donner, faire passer et transmettre.
L’évidence aussi est qu’un scrutin ne vaut que par le degré de participation des citoyens. Donc un quorum. Et alors toute l’importance du vote blanc manifestant la censure des citoyens vis-à-vis des politiques ou des élites ne sachant pas ou plus poser les questions, formules les sujets, présenter les candidatures. L’appel probable de Marine Le Pen à voter blanc va forcer à considérer puis à légiférer sur la prise en considération de ce type de vote, respectable, civique au moins autant que les votes jusques là seuls comptabilisés.
Europe, Parlement, participation à la vie locale, à la vie de l’entreprise, efficacité des réponses citoyens dans les urnes…
Reste le tempérament. On peut préférer le connu même peu vertueux et peu apprécié à l’inconnu total. Je considère que toute solution à nos empêchements nationaux et à la crise multiforme que vit un monde accouchant probablement de davantage de démocratie et de solidarité, que de guerres et de nouveaux totalitarismes, suppose la page blanche. Ces années-ci ont montré que poursuivre ce que nous faisons est catastrophique et bientôt impossible. L’inconnu procure plus de chances que le connu. Ce n’est pas l’expérience d’un des deux candidats qui doit l’emporter dans notre esprit, mais notre propre expérience de ce que nous avons vécu ces dix dernières années, au moins.
Reste les deux arguments des valeurs et de l’éthique. Celui qui s’en prévaut les a-t-il cultivés personnellement ? lui appartiennent-elles ? J’ai déjà écrit beaucoup là-dessus. L’objection de conscience, la réflexion personnelle en réponse à la loi si elle existe ou s’il s’en publie une nouvelle importent moins que de répondre des cas particuliers, des situations de vie. La généralité précisément n’est ni efficace ni même éthique car elle fait bon marché de la liberté, de la détermination et du choix de chacun. Avortement et euthanasie puisqu’il s’agit de cela sont des drames abstraits pour ceux qui les jugent mais répondent à des drames concrets pour ceux qui les vivent, qui les commettent ou aident à les commettre. Quant aux consécrations sociales – à défaut de religieuses – pour la vie en couple ou pour l’adoption d’enfants, elles me paraissent indifférentes. C’est la décomposition des familles existantes, des couples hétérosexuels déjà fondés qui me préoccupe. Statistiquement et surtout qualitativement, cette décomposition l’emporte – car elle est un échec pour les personnes et un cancer pour la société – sur les désiderata des homosexuels. Je crois ceux-ci, celles-ci de bonne volonté et même de grande honnêteté, ils/elles veulent fonder.
Je remarque que la « classe politique » brille tristement par la situation et la déshérence des couples. Trois mariages pour le président sortant. Et pour son compétiteur, le concubinage après abandon de la première compagne – que j’aurais si bien vue à l’Elysée et qui n’eût pas déparé, au lendemain du 6 Mai prochain, l’élu probable. Du moins, dans le second cas, abandonnera-t-on cette appellation ni constitutionnelle ni française de « première dame »…
Nous votons pour cinq ans, pas pour l’éternité. Le niveau européen importe plus. Si le pouvoir nous déplaît à nous de nous réapproprier l’initiative référendaire (si chichement et peureusement accordée en Juillet 2008) et s’il le faut la rue. L’essentiel est que choisir tel ou tel ne soit pas la division du pays mais le vœu de ne plus subir et au contraire de conduire, diriger nos élus, notre élu.
« Ainsi soit-il » . . .
Bertrand Fessard de Foucault
mercredi 25 avril 2012
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