NICOLAS DUPONT-AIGNAN
Le 24 avril 2012
Mes chers compagnons,
Je sais combien chacune et chacun d’entre vous, à sa façon, a fait son possible pour m’aider, contribuant ainsi à porter cette « certaine idée de la France » qui nous rassemble et demeure, j’en suis convaincu, indispensable à notre pays.
Je pense à la recherche des parrainages qui a pris tant de temps et d’énergie.
Je pense à la préparation de notre projet qui a été le fruit d’intenses réflexions.
Je pense au travail militant qui en a surpris plus d’un dans le pays.
Je pense à nos donateurs qui souvent malgré leurs petits moyens n’ont pas reculé devant des sacrifices.
Je pense enfin à mon équipe rapprochée qui a toujours voulu faire le maximum.
Cette campagne a été à la fois une joie et une épreuve.
Une épreuve car nous avons du affronter, peut être plus que d’autres, le mépris et la moquerie d’une classe dirigeante parisienne qui ne supporte pas d’entendre la vérité sur l’état du pays et sur sa propre responsabilité.
Une épreuve car nous avions beaucoup moins de moyens que la plupart des candidats. Nous nous sommes souvent battus à mains nues. Reconnaissons-le, ce fut frustrant pour nous tous de manquer d’argent pour organiser davantage de réunions publiques ou diffuser plus de documents.
Une épreuve, c’en fut aussi une de voir notre démocratie abimée par le refus du débat des principaux candidats, les polémiques stériles, les fausses oppositions qui détournent des vrais enjeux.
Et pourtant, grâce à vous tous, grâce aux témoignages de nos concitoyens, cette campagne aura été un moment très fort de ma vie.
La joie de belles rencontres avec le peuple français.
Les maires ruraux, seuls au monde, qui parlent si vrai.
Les ouvriers des usines qui ferment et qui pourtant font preuve d’une grande dignité.
Les agriculteurs qui ont tout compris de la logique d’exploitation mise en place à leurs dépens.
La joie aussi, bien sûr, procurée par cette ferveur partagée lors de nos trois rassemblements nationaux. Oui, dans nos salles des Français de toutes conditions, de toutes origines se sont mêlés autour du drapeau tricolore.
La joie enfin de voir de plus en plus de nos concitoyens me découvrir et vouloir voter pour notre beau projet patriotique et républicain.
Certes, il m’aura manqué du temps. Pour autant notre score est plus qu’honorable. Près de 650 000 électeurs m’ont choisi. Dans 10 régions nous dépassons les Verts, parti plus ancien, plus puissant et disposant d’une couverture médiatique dix fois supérieure à la nôtre.
Nous pouvons surtout être fiers ensemble d’avoir toujours élevé le débat, privilégié le fond à la forme, rassemblé plutôt que diviser.
Je persiste et je signe. La France court aujourd’hui à l’abîme. Si nous voulons sortir de la crise, il nous faut reprendre au plus vite notre liberté collective et il faut le faire dans un esprit de concorde et de rassemblement des Français.
Le combat politique est toujours long surtout quand il s’agit de dire la vérité à un pays dominé par des forces et des intérêts qui l’entraînent à sa perte.
Grâce à vous j’ai pu semer des idées nouvelles qui un jour, vous le verrez, germeront. J’ai confiance dans le peuple français. Je sais que l’heure du redressement national et républicain sonnera. Je sais que nos compatriotes, au-delà de leur colère, veulent un chef d’Etat capable de porter un projet constructif.
Les élections législatives seront l’occasion, je l’espère, d’offrir aux Français qui ont voté pour moi, une continuité politique. Aussi je vous invite à poursuivre notre action au service de notre idéal et de répondre à l’appel à candidature pour ces élections, que je lance dès aujourd’hui dans nos rangs.
Plus que jamais j’ai besoin de vous.
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