Samedi 31 Décembre 2011
Prier… les hommes, les femmes, les pays, notre époque… souffrances, bêtises et parfois sourire. Fraternité des enfances qui reviennent au seuil du troisième âge. Misère et magnificence, corps et âmes. [1] Celui qui est saint vous a consacrés par l’oinction et ainsi vous avez tous la connaissance (l’ambition d’Eve, du premier homme, de notre époque, le dire de Gagarine, les écrits de nos Nobel agnostiques, cette sorte de cri fraternel de mon si cher Jean-Marcel Jeanneney, il y a deux ans, à propos de la suite, de la vie éternelle : on ne sait pas) Je ne vous dis pas que vous ignorez la vérité, mais je vous dis : « Vous la connaissez », et la vérité ne produit aucun mensonge. Parabole de la politique, notamment chez nous, dès ce soir et pour les six mois à venir. Commandement pour ma vie, regard, comportement, conversion. Les arbres des forêts dansent de joie, devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour juger la terre. [2] Le « jugement » tel qu’il est présenté dans les religions monothéistes ou les images et idées que nous en développons, est en réalité une fête, l’accueil et le crible de Dieu, qui nous connaître, nous aime. En vérité. La vérité unique est celle de Dieu, est Dieu-même. Dont nous sommes les enfants, frères d’adoption de son Fils. A tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de poouvoir devenir enfants de Dieu. Et tous les croyants emportent – comme le Christ les emportent – ceux qui ne croient pas ou disent ne pas croire, gerbe du salut, procession de tous à égalité et au premier rang pour la vie éternelle, la réconciliation, la création reprise et aboutie. Joie au ciel ! Exulte la terre ! Et à travers tout aujourd’hui, hier et demain, la confiance que nous recevons, que je reçois : espérance surnaturelle et si humaine. Communion avec tous. Amen. Celles et ceux que je connais et aime, qui m’aiment, et les innombrables que je ne connais pas mais aimerais s’il m’était donné de les rencontrer et connaître selon leur visage devant Dieu et aux instants de leur naissance et de leur mort. Bonne route aujourd’hui et pour l’an prochain. Je me le souhaite, le souhaite à tous. Et j’y crois.
Prier… les hommes, les femmes, les pays, notre époque… souffrances, bêtises et parfois sourire. Fraternité des enfances qui reviennent au seuil du troisième âge. Misère et magnificence, corps et âmes. [1] Celui qui est saint vous a consacrés par l’oinction et ainsi vous avez tous la connaissance (l’ambition d’Eve, du premier homme, de notre époque, le dire de Gagarine, les écrits de nos Nobel agnostiques, cette sorte de cri fraternel de mon si cher Jean-Marcel Jeanneney, il y a deux ans, à propos de la suite, de la vie éternelle : on ne sait pas) Je ne vous dis pas que vous ignorez la vérité, mais je vous dis : « Vous la connaissez », et la vérité ne produit aucun mensonge. Parabole de la politique, notamment chez nous, dès ce soir et pour les six mois à venir. Commandement pour ma vie, regard, comportement, conversion. Les arbres des forêts dansent de joie, devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour juger la terre. [2] Le « jugement » tel qu’il est présenté dans les religions monothéistes ou les images et idées que nous en développons, est en réalité une fête, l’accueil et le crible de Dieu, qui nous connaître, nous aime. En vérité. La vérité unique est celle de Dieu, est Dieu-même. Dont nous sommes les enfants, frères d’adoption de son Fils. A tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de poouvoir devenir enfants de Dieu. Et tous les croyants emportent – comme le Christ les emportent – ceux qui ne croient pas ou disent ne pas croire, gerbe du salut, procession de tous à égalité et au premier rang pour la vie éternelle, la réconciliation, la création reprise et aboutie. Joie au ciel ! Exulte la terre ! Et à travers tout aujourd’hui, hier et demain, la confiance que nous recevons, que je reçois : espérance surnaturelle et si humaine. Communion avec tous. Amen. Celles et ceux que je connais et aime, qui m’aiment, et les innombrables que je ne connais pas mais aimerais s’il m’était donné de les rencontrer et connaître selon leur visage devant Dieu et aux instants de leur naissance et de leur mort. Bonne route aujourd’hui et pour l’an prochain. Je me le souhaite, le souhaite à tous. Et j’y crois.
matin
Claude Guéant, faisant la pige à Henri Guaino et à Alain Minc, comme porte-parole ou clown du président-candidat… se dit certain, donc, de la candidature de Nicolas Sarkozy.
fin d’après-midi
Curiosité et non plus attente ou espérance. Que va pouvoir nous dire le président en exercice, dont il est répandu que sa candidature ne sera annoncée qu’à la fin de l’hiver, donc le 21 Mars ? Et comment sera-t-il réélu : que faudra-t-il admirer son entregent, qui se sera révélé extraordinaire car avec un tel bilan pratique pour le commun et une telle dénégation de tout ce qui est les valeurs françaises et notre identité au vrai sens du terme, il devrait être battu, sans compter le désaveu constant que lui infligent depuis le printemps de 2008 entre les deux tiers et les trois quarts des Français ? ou la tolérance de ceux–ci ? Proprement extra-ordinaires…
Réalité… malgré les sondages, les mesures, les avancées ( ?) de la science politique… on sait de moins en moins, qu’on soit quelqu’un ou qu’on soit du troupeau, on sait de moins en moins l’état réel de l’opinion publique, lequel – difficulté supplémentaire pour les devins ou les sciences exactes – ne donne pas forcément les intentions de vote.
Claude Guéant, faisant la pige à Henri Guaino et à Alain Minc, comme porte-parole ou clown du président-candidat… se dit certain, donc, de la candidature de Nicolas Sarkozy.
fin d’après-midi
Curiosité et non plus attente ou espérance. Que va pouvoir nous dire le président en exercice, dont il est répandu que sa candidature ne sera annoncée qu’à la fin de l’hiver, donc le 21 Mars ? Et comment sera-t-il réélu : que faudra-t-il admirer son entregent, qui se sera révélé extraordinaire car avec un tel bilan pratique pour le commun et une telle dénégation de tout ce qui est les valeurs françaises et notre identité au vrai sens du terme, il devrait être battu, sans compter le désaveu constant que lui infligent depuis le printemps de 2008 entre les deux tiers et les trois quarts des Français ? ou la tolérance de ceux–ci ? Proprement extra-ordinaires…
Réalité… malgré les sondages, les mesures, les avancées ( ?) de la science politique… on sait de moins en moins, qu’on soit quelqu’un ou qu’on soit du troupeau, on sait de moins en moins l’état réel de l’opinion publique, lequel – difficulté supplémentaire pour les devins ou les sciences exactes – ne donne pas forcément les intentions de vote.
19 heures 59 + 60.000 gendarmes et pompiers, selon l’annonce du ministre de l’Intérieur, pour cette nuit : cité mais pas montré. Drapeau tricolore, début de l’hymne national.
Vœux de Monsieur le Président de la République. La tête inclinée, le teint orange, pas de jeux de mains, elles sont cachées, pas de décor non plus, qu le visage et les épaules… tenue vestimentaire de croque-mort, cravate et costume noirs, chemise blanche…. L’économie mondiale au bord de l’effondrement, je ne vous ai jamais caché la vérité … trente années de désordre planétaire, crise la plus grave depuis la seconde guerre mondiale… elle n’est pas terminée. Je sais que la vie de beaucoup d’entre vous est déjà difficile, vous finissez l’année plus inquiets pour vous et pour vos enfants. Nous devons, nous pouvons garder confiance. La France a tenu et elle a résisté. Si elle a réussi jusqu’à présent à conjurer le doute : le sang-froid dont vous faites preuve depuis trois ans, nos institutions, les réformes depuis … la réforme des retraites et les économies… dans ces épreuves, la France a su sauvegarder l’essentiel… hommage à tous ceux et toutes celles qui par leur travail ont réussi… Lucides et courageux… l’année de tous les risques, toutes les difféicultés… différer les choix parce qu’ils sont difficiles est la pire des oiptions. En 2012, le destin de la France peut encore basculer. Unis avec nos partenaires européens, conviction que nous pouvons faire face. Nous ne pouvons ignorer ce nouveau monde. Dans cinq mois… d’ici là je dois continuer à agir. L’histoire des années à veniris’écrit maintenant. J’écouterai les propositions de chacun et avant la fin du mois de Janvier… La crise est grave, les décisions doivent être à la mesure de… ce ne sont ni les marchés ni les agences qui feront la politique de lka France… choisir comme nous l’avons fait jusqu’à présent la voie des réformes structurelles plutôt que des réactions à chaud qui augmentent le désordre. Travailler en priorité pour la compétivité, la réindustrialisation. Capacité à donner à chacun leur place dans la nation. Changer notre regard sur le chômage, formation des chômeurs est notre priorité. Former et pas seulement indemniser. Financement de notre protection sociale ne peut plus reposer sur le travail, faire contribuer financièrement nos importations. Ce sujet est au cœur de tous les débats. J’écouterai les propoisitions et nous déciderons. Vous avez été choqué par la finance, la faire participer : question d’efficacité et de morale. Mon devoir est de faire face et de vous protéger. J’assumerai jusqu’au bout et en totalité les lourdes responsabilités que vous m’avez confiées. J’appelle tous les décideurs de l’économie… tous les acteurs du servicve public… j’ai confiance dans les forces de la France, je suis certain du chemin…
20 heures 20 + Texte banal mais confirmant le personnage. Ni le gouvernement ni le Parlement ne font partie du processus. Le président consent à écouter, pas davantage, et pourquoi attendre le 18 Janvier, les concertations et boîtes à idées auraient pu être mises en œuvre depuis des semaines.. L’ambition d’un consensus politique et social n’est pas évoquée, elle n’effleure pas les esprits à l’Elysée. Toutes les voies évoquées pour le salut échappent à la décision nationale ou gouvernementale : le protectionnisme, la taxation des transactions financières notamment. Former les chômeurs alors qu’il n’y a précisément pas de travail (formule de Marine Le Pen il y a deux ans), c’est se moquer, c’est mépriser les formations acquises et mises en œuvre souvent à longueur déjà d’une vie professionnelle. L’Europe n’est pas mentionnée dans la perspective d’un nouveau traité et en refonte de ses institutions, il ne s’agit que de partenaires ; l’euro., le mot n’est pas même prononcé. Absents du discours présidentiel, les deux cibles habituelles : les immigrés, l’opposition socialiste. – Le total est plat, le nez sur la copie, elle-même rédigée sans goût. Sous l’apparente impassibilité du débiteur, il y a le vide. Cela présage la campagne elle-même : le débat sera sur la force d’inertie. Reconduire le sortant ? ou pas. Un sortant qui ne changera pas de posture et qui est tout, sauf un imaginatif.
20 heures 20 + Texte banal mais confirmant le personnage. Ni le gouvernement ni le Parlement ne font partie du processus. Le président consent à écouter, pas davantage, et pourquoi attendre le 18 Janvier, les concertations et boîtes à idées auraient pu être mises en œuvre depuis des semaines.. L’ambition d’un consensus politique et social n’est pas évoquée, elle n’effleure pas les esprits à l’Elysée. Toutes les voies évoquées pour le salut échappent à la décision nationale ou gouvernementale : le protectionnisme, la taxation des transactions financières notamment. Former les chômeurs alors qu’il n’y a précisément pas de travail (formule de Marine Le Pen il y a deux ans), c’est se moquer, c’est mépriser les formations acquises et mises en œuvre souvent à longueur déjà d’une vie professionnelle. L’Europe n’est pas mentionnée dans la perspective d’un nouveau traité et en refonte de ses institutions, il ne s’agit que de partenaires ; l’euro., le mot n’est pas même prononcé. Absents du discours présidentiel, les deux cibles habituelles : les immigrés, l’opposition socialiste. – Le total est plat, le nez sur la copie, elle-même rédigée sans goût. Sous l’apparente impassibilité du débiteur, il y a le vide. Cela présage la campagne elle-même : le débat sera sur la force d’inertie. Reconduire le sortant ? ou pas. Un sortant qui ne changera pas de posture et qui est tout, sauf un imaginatif.
[1] - 1ère lettre de Jean II 18 à 21 ; psaume XCVI ; prologue de l’évangile de saint Jean I 1 à 18
[2] - Si à la suite d’Israël, incitées par lui, les nations proclament le règne de Dieu, alors le monde connaîtrait la félicité éternelle, grâce à la justice et à la droiture. « Les cieux se réjouiront, la terre exultera, la mer mugira ». Ce sera l’ère messianique où on entonnera un chant nouveau. – Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. Israël missionnaire ? la Palestine et les Palestiniens… l’Eglise ? missionnaire ? proclamer quoi ? devant la mort, la souffrance et nos propres actions d’illégitimité et de mépris ?