Lundi 27 Décembre 2010
Prier… [1] C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Le chef des apôtres, le fondateur de l’Eglise, ou plutôt celui sur qui le Christ fonda son Eglise, en plein ministère public, bien avant sa mort humaine, même s’il confirma cette mission après la résurrection et dénégation formelle des reniements et de la chute de Pierre… celui-ci pécheur s’il en est, humain, et vulnérable, chaleureux s’il en est, regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. Il regarde, il a tous les éléments, il ne voit pas. L’autre disciple, celui que Jésus aimait et qui courut plus vite que Pierre, voit, et non seulement il voit, mais il croit. Les évangiles n’assènent pas un enseignement, ils ne promettent plus comme le ressassa l’Ancien Testament, ils montrent, disent, décrivent, racontent avec détail. Nous sommes les disciples et les co-parcourants d’une aventure précise, existentielle, nous croyons à des faits. Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et c’est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie. … Ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie.. oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons contemplée, et nous portons témoignage : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. Signé : Jean, l’adolescent ravaudant les filets aux côtés de son père et de Jacques, son frère. Jésus passant au bord du lac, les avait vus. Une lumière est semée pour le juste, et pour le cœur simple, une joie.
Côte d’Ivoire : quelques jeunes à Paris occupent l’ambassade et dénient toute légitimité au représentant de Gbagbo, Ouattara a nommé un nouvel ambassadeur qui serait incessamment agréé au Quai d’Orsay. A la veille de la venue – demain – des envoyés de la Communauté de l’Afrique de l’Ouest – Ouattara toujours assiégé et bientôt affamé dans son hôtel, appelle à la grève générale : selon les observateurs et les médias français, le mot d’ordre n’est pas suivi. Les Ivoiriens interrogés veulent sans doute le départ de Gbagbo mais d’une part leur précédente dans la rue a causé des dizaines de morts, et d’autre part, avec en sus l’inflation galopante depuis le début de la crise des résultats électoraux, ils n’ont pas les moyens de ne pas travailler. Conclusion très simple : tant que l’armée reste fidèle au président sortant, celui-ci est indéboulonnable. Il est douteux, à mon sens, que des pays africains aillent à des batailles de rue dans Abidjan.
Douze Haïtiens en rétention à Charles-de-Gaulle : il serait symbolique que nous les rapatriions chez eux pour l’anniversaire du tremblement de terre.
Bataille pour la mairie de Paris, de nouveau au sein de l’U.M.P. : Dati et Jouano, je ne les vois à aucun titre vraiment parisienne. Evidence d’un duel Coppé Kosciuzko-Morizet pour 2017 vu de maintenant, ce qui est politiquement prématuré et artificiel mais psychologiquement probable.
Le temps des patriotes : Résistance et Libération, des grands serviteurs de l’Etat en gros de 1946 aux années 1970, puis celui des politiques (Chirac et Mitterrand), aujourd’hui le temps des arrivistes.
[1] - début de la 1ère lettre de Jean I 1 à 4 ; psaume XCVII ; évangile selon saint Jean XX 2 à 8
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