Jeudi 2 Décembre 2010
Jupiter et la lune, pureté d’une figure. Hier soir, ces deux émissions télévisées, l’une sur Willy Brandt présentée d’une façon qui fait comprendre – parce quew nous new savons ou ne savons plus faire le portrait de nos politiques, en France – la grandeur des Allemands, leur capacité à se voir et à se reprendre, l’autre sur le dédoublement toujours latent de nos personnalités (chronique judiciaire et criminelle, le personnage de Jean-Yves Morel et le commentaire psychiâtrique). La complexité de ce qui est simple, nu, vrai. Les deux dogmes et révélations propres au christianisme et qui n’en font qu’un : incarnation et trinité. Ce qui est donné – en notre existence humaine – à l’intelligence, à nos sens de l’estéhtique, à nos facultés et à notre être spirituel, la constellation et l’univers de l’amour dans tous ses élans, forces et dimensions pour comprendre et être compris, naître et mourir à chaque instant, pas d’extase ni de passivité, mais prière, don et attente. En ce jour-là, ce cantique sera chanté …tu construis solidement la paix, Seigneur, pour ceux qui ont confiance en toi. – Le froid, la neige qui ne fait plus que caillasses de glace, chant du premier oiseau. – Mettez toujours votre confiance dans le Seigneur, car le Seigneur est le Rocher pour toujours (à notre fille hier soir, comme nous terminions de lire la belle histoire de Jésus, textes et dessins de Maïte Roche, admirable, je lui delande si eklle sait ce que veut dire : Seigneur. Elle ne sait pas et je réalise que j’ai du mal à expliquer : supériorité, savoir, maître, cela ne « rend » pas du tout le Christ vis-à-vis de ses disciples. Jésus a prêché encore plus d’exemple, de comportement et de gestes que de paroles, il nous a fait nous prêcher à nous-mêmes par l’attraction qu’il a exercé de son vivant terrestre et aujourd’hui, dans nos instants). Les cent versions du Magnificat : il a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la citadelle inacessible, il l’a jetée à terre, il l’a renversée dans la poussière. Elle sera foulée aux pieds par les humbles, piétinée par les pauvres gens. [1] La parabole de ceux qui bâtissent, l’image du rocher, de la pierre, du roc court toute la Bible. Tout homme qui écoute ce que je vous là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant… Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé. Force de la parabole, le rapport au temps, à l’imprévisibilité des circonstances (en l’espèce la météo., nos actualités : mineures, celles d’Haïti, des victimes des tsunamis, les catastrophes naturelles), l’importance de la maison, la responsabilité insigne d’en construire une, tant de choix et d’attitudes. Mais que dit le Christ de si décisif qu’il commande toute suite ? il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. Une volonté qui ne s’impose pas ! Puisque l’accomplir dépend de nous, de moi, de chacun. Défilé des visages et du souvenir, communion des saints, humanité, dessein de Dieu car il n’a qu’une volonté, nous sauver, nous attirer, provoquer notre réponse, notre adhésion. Pygmalion ? cette créature, qu’elle devienne donc aimante ? créature à ma ressemblance, dirait Dieu si le talent de Péguy…
matin
Je continue de penser à ce documentaire d’hier soir sur Willy Brandt. La relation franco-allemande, le mental bien davantage que le matériel. Quoique le pratique induise la psychologie et soit un élément de la comparaison et du regard mutuels. Concurrence ? ou différence ?
A suivre
Jupiter et la lune, pureté d’une figure. Hier soir, ces deux émissions télévisées, l’une sur Willy Brandt présentée d’une façon qui fait comprendre – parce quew nous new savons ou ne savons plus faire le portrait de nos politiques, en France – la grandeur des Allemands, leur capacité à se voir et à se reprendre, l’autre sur le dédoublement toujours latent de nos personnalités (chronique judiciaire et criminelle, le personnage de Jean-Yves Morel et le commentaire psychiâtrique). La complexité de ce qui est simple, nu, vrai. Les deux dogmes et révélations propres au christianisme et qui n’en font qu’un : incarnation et trinité. Ce qui est donné – en notre existence humaine – à l’intelligence, à nos sens de l’estéhtique, à nos facultés et à notre être spirituel, la constellation et l’univers de l’amour dans tous ses élans, forces et dimensions pour comprendre et être compris, naître et mourir à chaque instant, pas d’extase ni de passivité, mais prière, don et attente. En ce jour-là, ce cantique sera chanté …tu construis solidement la paix, Seigneur, pour ceux qui ont confiance en toi. – Le froid, la neige qui ne fait plus que caillasses de glace, chant du premier oiseau. – Mettez toujours votre confiance dans le Seigneur, car le Seigneur est le Rocher pour toujours (à notre fille hier soir, comme nous terminions de lire la belle histoire de Jésus, textes et dessins de Maïte Roche, admirable, je lui delande si eklle sait ce que veut dire : Seigneur. Elle ne sait pas et je réalise que j’ai du mal à expliquer : supériorité, savoir, maître, cela ne « rend » pas du tout le Christ vis-à-vis de ses disciples. Jésus a prêché encore plus d’exemple, de comportement et de gestes que de paroles, il nous a fait nous prêcher à nous-mêmes par l’attraction qu’il a exercé de son vivant terrestre et aujourd’hui, dans nos instants). Les cent versions du Magnificat : il a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la citadelle inacessible, il l’a jetée à terre, il l’a renversée dans la poussière. Elle sera foulée aux pieds par les humbles, piétinée par les pauvres gens. [1] La parabole de ceux qui bâtissent, l’image du rocher, de la pierre, du roc court toute la Bible. Tout homme qui écoute ce que je vous là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant… Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé. Force de la parabole, le rapport au temps, à l’imprévisibilité des circonstances (en l’espèce la météo., nos actualités : mineures, celles d’Haïti, des victimes des tsunamis, les catastrophes naturelles), l’importance de la maison, la responsabilité insigne d’en construire une, tant de choix et d’attitudes. Mais que dit le Christ de si décisif qu’il commande toute suite ? il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. Une volonté qui ne s’impose pas ! Puisque l’accomplir dépend de nous, de moi, de chacun. Défilé des visages et du souvenir, communion des saints, humanité, dessein de Dieu car il n’a qu’une volonté, nous sauver, nous attirer, provoquer notre réponse, notre adhésion. Pygmalion ? cette créature, qu’elle devienne donc aimante ? créature à ma ressemblance, dirait Dieu si le talent de Péguy…
matin
Je continue de penser à ce documentaire d’hier soir sur Willy Brandt. La relation franco-allemande, le mental bien davantage que le matériel. Quoique le pratique induise la psychologie et soit un élément de la comparaison et du regard mutuels. Concurrence ? ou différence ?
A suivre
[1] - Isaïe XXVI 1 à 6 ; psaume CXVIII ; évangile selon saint Matthieu VII 21 à 27 passim
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