dimanche 23 juin 2019

réforme extensive de la P.M.A. -"pistes pour la recherche de filiation"...


en ligne soir du dimanche 23 juin 2019

PMA : le projet de loi verra le jour début 2019


Le projet de loi permettant la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires sera présenté début 2019. D’ici là, une phase de réflexion sera menée avec les parlementaires.

Le texte de loi permettant aux couples de femmes et aux femmes célibataires d'accéder à la procréation médicalement assistée sera bien présenté en Conseil des ministres début 2019.

Il sera porté à l’Assemblée nationale en fonction des contraintes de calendrier des deux assemblées.

Le Gouvernement a proposé que l’élaboration du texte législatif sur la PMA soit précédée d’une phase de réflexion commune avec des parlementaires de toutes sensibilités politiques, pour dégager des points de convergence et identifier les différentes options envisageables, sur les sujets complexes de bioéthique, qui vont bien au-delà de la seule PMA.

A ce jour, la PMA est légale, mais n’est réservée qu’aux couples hétérosexuels infertiles ou ceux susceptibles de pouvoir transmettre une maladie au nouveau-né. Si la loi est votée, toutes les femmes pourront recourir à cette technique de procréation.
Les réformes annoncées ne sont pas anecdotiques. Sans surprise, le projet de loi prévoit la PMA pour toutes et son remboursement par la Sécurité sociale
Très feutrée dans ses déclarations, Agnès Buzyn martèle que «ce n’est pas une loi de combat» mais «un texte élaboré après une large consultation» et qu’elle «entend les oppositions et les respecte». Le gouvernement espère que ces mots d’apaisement et le contexte de division de la droite lui permettront d’éviter les remous de 2013 contre la loi «mariage pour tous». Pourtant, les réformes annoncées ne sont pas anecdotiques. Sans surprise, le projet de loi prévoit la PMA pour toutes et son remboursement par la Sécurité sociale. Le texte soumis au Conseil d’État que le JDDa consulté prévoit aussi d’autoriser l’autoconservation des ovocytes pour les femmes qui veulent préserver leur fertilité afin de procréer plus tard. Un décret devrait préciser par la suite que cette possibilité est ouverte aux femmes entre 30 ans (ou 32 ans) et 37 ans. «C’est un droit supplémentaire pour les femmes», défend Agnès Buzyn, tout en reconnaissant qu’il faudra éviter que cette nouvelle façon de retarder l’horloge biologique devienne «un moyen de pression» exercé sur les femmes «par des employeurs pour les contraindre à retarder leur projet de maternité».
Le sujet le plus délicat du texte, celui de la réforme de la filiation, n’est toujours pas tranché. La prudence est de mise du côté du gouvernement, qui délègue au Conseil d’État le soin de donner son avis sur deux scénarios. Ce débat sur la filiation, c’est celui de l’évolution d’une filiation biologique, ou en référence à la biologie, vers une filiation d’intention. Une révolution du code civil. «Pour la première fois en droit français, il faudra dissocier radicalement les fondements biologiques et juridiques de la filiation d’origine en prévoyant une double filiation maternelle», avait averti le Conseil d’État l’année dernière. La reconnaissance du lien avec le couple de femmes reposera «sur une reconnaissance de filiation avant la naissance du bébé», explique la ministre de la Santé. Cette dernière se dit aussi favorable à la création d’«un nouveau type de filiation qui concernera aussi les couples hétérosexuels qui ont recours à un don». Autrement dit, la filiation dans le cadre d’une PMA avec don serait la même pour toutes.
Le gouvernement ne souhaite apparemment pas ouvrir le délicat sujet de la PMA post-mortem
Cette solution prévoit une mention à l’état civil de la manière dont l’enfant a été conçu. Une manière de mettre fin aux «secrets de famille» sur la conception des enfants avec donneurs. Plusieurs juristes estiment que cette option éviterait une refonte en profondeur du code civil. Le Conseil d’État, lui, l’avait préconisée mais uniquement pour les couples homosexuels afin de laisser la possibilité aux couples hétérosexuels de dévoiler ou non son mode de conception à l’enfant. Agnès Buzyn assure que l’anonymat du donneur «au moment du don sera préservé», mais que l’enfant pourra «avoir accès à son histoire et à l’identité de son donneur quand il aura atteint ses 18 ans». Là encore, le gouvernement botte en touche auprès du Conseil d’État. Ce dernier étudie les différentes modalités de levée de l’identité du donneur, si ce dernier y a consenti, «soit au moment du don, soit au moment où l’adulte en fait la demande».
Enfin, le gouvernement ne souhaite apparemment pas ouvrir le délicat sujet de la PMA post-mortem. Tous les rapports rendus ces derniers mois sur la bioéthique soulignaient pourtant que l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires entraînait mécaniquement cette réforme.
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35 commentaires
donc une femme seule qui veut "son" enfant, pourra ainsi en avoir un payé par les contribuables, et ensuite, étant seule, elle aura des aides sociales payé encore par les contribuables
on dit qu'élever ses enfants seul est difficile, mais on veut financer les femmes seules qui en voudront !!
c'est beau le socialisme
Le 23/06/2019 à 21:22
  • Abonné
Si la PMA est remboursée pour toutes les femmes ou les couples , selon leur désir, pourquoi la sécu ne rembourse t elle pas chaque acte sexuel qui donne lieu à une naissance ? Ils sont fous ces macronistes ...
Le 23/06/2019 à 21:11
je plein les futurs personnes qui auront un demi-frére/soeur psychopathe sanguinaire, ils vont avoir du soucis à se faire.
Je plein la police aussi.
Le 23/06/2019 à 21:10
PMA puis GPA = destruction de la cellule familiale traditionnelle = à très court terme décadence et déliquescence de la société.
décomposition déjà bien entamée avec la multiplication des divorces.
Le 23/06/2019 à 21:06
il sera choisi comment le sper me ? sur catalogue ? on va voir de beaux blonds au yeux bleus intelligents apparaître dans les années à venir ... il y a 8 décennies certains en ont rêvé ...
Le 23/06/2019 à 21:06
  • Abonné
Selon le gouvernement, "la société est prete"...Ce gouvernement écoute les bobos parisiens et non pas la vraie France...
Le 23/06/2019 à 21:06
La sécu va payer des caprices avec mes impôts ??
Le 23/06/2019 à 21:05
au moins, là, les médecins occupés à cette noble tâche serviront à quelque chose, pas comme dans les déserts médicaux! ils aideront des gens qui se sont mal mariés et non pas ceux qui ont mal vécu...
Le 23/06/2019 à 21:00
l'enfant n'est pas un objet,
que se passera t'il en cas d'un enfant trisomique ?
on avorte, et on recommence !!!
Le 23/06/2019 à 20:52
la PMA ne devrait pas être prise en charge par un couple en capacité d'avoir une grossesse naturelle. Dans ce cas le traitement devrait être pris en charge par la demandeuse et non par l'état.
Le 23/06/2019 à 20:38
  • Abonné
Le sujet permet à Macron de passer pour un grand réformateur. Mais, où en sont les vraies réformes? La réduction de la dépense publique, par exemple?
Le 23/06/2019 à 20:27
Est il constitutionnel de faire prendre en charge par la collectivité des désirs individuels ? Lors de la loi Taubira et l'ouverture de l'adoption pour toutes et tous, ledit Conseil avait précisé qu'en tout état de cause, cette ouverture ne saurait être interprétée comme un droit à l'enfant, et bien nous y sommes, et en plus soutenu par le bien commun, les moyens communs. Je désire une Ferrari, la sécu doit donc me rembourser.
Le 23/06/2019 à 20:25
la pma pour toutes est une honte pour la civilisation
aucun progrès à voir là dedans
et une porte grande ouverte pour la gpa
quand aux sondages , ils ont été fait dans la capitale ?
on dérembourse l homéopathie et on veut rembourser un acte contre nature
Le 23/06/2019 à 20:18
La sécu derembourse a tout va mais on va rembourser la Pma de confort....pourquoi pas la chirurgie esthétique aussi?? On a pas de sous mais non creusons le trou de la sécu et expliquons aux malades retraites,pathologies graves chez les jeunes etc... que desolee ça va pas être possible
Le 23/06/2019 à 20:16
Je rêve ça suffit pas la Caf et la monoparentalité ???
Le 23/06/2019 à 20:13
  • Abonné
Tout ça n'est qu'un affaire commerciale dans laquelle Buzyn se sert d'une infime minorité.
Le 23/06/2019 à 20:12
Cela va en plus encore couter de l'argent de la secu. Non au remboursement, ce n'est pas une maladie.
Le 23/06/2019 à 19:59
il va falloir reprendre nos chausures de rando pour battre le pavé comme pour le mariage pour tous.
On doit se battre pour les enfants qui ont droit a un pere et une mere et contre le marchandage des corps et contre le caprice de celles qui veulent acheter un enfant comme un jouet
Le 23/06/2019 à 19:57
Le sondage sur la "société qui est soi-disant prête" à certainement eu lieu à Paris dans le quartier du Marais.
Le 23/06/2019 à 19:55
  • Abonné
NON la société n'est pas prête, c'est faux ! On le fait croire à la population qui ne réfléchit pas ! Quel honte !
Le 23/06/2019 à 19:38
  • Abonné
NON la société n'est pas prête, c'est faux ! On le fait croire à la population qui ne réfléchit pas ! Quel honte !
Le 23/06/2019 à 19:38
Dans le domaine de la justice on ne compte pas le nombre de fois où un justiciable dispose de la circonstance atténuante de n'avoir pas connu son père. Et tout le monde d'opiner "oui, le pauvre, la présence paternelle est tellement indispensable". Et voilà que la loi va elle même créer cette situation abracadabrante pour les enfants de la PMA pour tous. C'est comme si l'histoire ne nous avait rien appris. Tout cela amènera des générations de jeunes gens tourmentés dans quelques dizaines d'années et qui peut être se retourneront vers l'état.
Le 23/06/2019 à 19:18
A quand les usines à bébés ? ?
Il n'est pas impossible que Amazon ait déjà un projet
en route...
Le 23/06/2019 à 19:12
Il n'y a pas encore assez de familles décomposées . Continuons !
Le 23/06/2019 à 19:10
Pourquoi les lesbiennes seraient-elles obligées de passer devant notaire quand les couples hétéros même non mariés peuvent s'en dispenser ?! Il faudrait que nos gouvernants comprennent que l'égalité est une notion absolue qui ne peut accepter ce genre de distinction parfaitement inutile.
Le 23/06/2019 à 18:56
Remboursé par la sécu...
Le 23/06/2019 à 18:56
Pauvre France qu'elle horreur et avec mon argent.
Le 23/06/2019 à 18:50
Le matriarcat est instauré: une société sans pères et bientot peut-etre une société sans hommes car devenus inutiles. En somme, la fin de l'humanité fondée sur la différence des sexes
Le 23/06/2019 à 18:15
Couper des générations de Français de leurs racines, faire de la France un pays qui n'appartient plus à ceux qui l'ont battu voilà le projet de la Gauche macronienne...
Le 23/06/2019 à 18:09
C'est vrai que c'est tellement ecologique !!!
Le 23/06/2019 à 18:09


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