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à jour au 29
juin 2019
Cet article est une ébauche
concernant l’humanitaire
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Sea Watch est une ONG allemande qui participe au recueil des migrants en Méditerranée, en particulier en affrétant des navires de sauvetage. En juin 2019, le Sea-Watch 3 est le seul navire humanitaire au large de la Libye.
Sommaire
Les navires
Le Sea-Watch est un ancien navire de pêche, acquis en 2015, utilisé comme bateau de sauvetage en Méditerranée jusqu'à son transfert à l'association.Le Sea-Watch 2 est un ancien navire de recherche sur la pêche, utilisé pour des opérations de sauvetage de 14 jours entre la côte libyenne et l'île de Malte dans le sillage du Sea-Watch entre 2016 et 2017, puis vendu à l'association Lifeline.
Le Sea-Watch 3 était auparavant exploité par l’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières.
2017
Le 6 novembre 2017, les marins du navire[Quoi ?] arrivent à secourir cinquante-huit personnes au cours d'une opération partiellement empêchée par la marine libyenne, pendant laquelle vingt migrants se noient1,2,3. Des images vidéo démontrant la responsabilité des gardes-côtes libyens sont utilisées pour une action en justice contre l’Italie auprès de la Cour européenne des droits de l’homme4.Le navire reprend la mer en novembre 20185,6,7, après avoir été bloqué à Malte entre juillet et octobre8.
2019
Début janvier 2019, le Sea-Watch 3 transporte une trentaine de rescapés mais ne peut accoster ni à Malte ni en Italie9, ni en Espagne10. Le 3 janvier, la France, l'Allemagne et les Pays Bas proposent d'accueillir une partie des 49 migrants bloqués au large de Malte « dans le cadre d’un effort collectif de répartition »10,8. Selon Mina Andreeva, porte-parole adjointe de la Commission européenne, il faut « plus de solidarité » et des « solutions prévisibles et durables pour le débarquement et la relocalisation en Méditerranée », citant le commissaire chargé des Migrations, Dimitris Avramopoulos11.Deux semaines après le sauvetage, 49 migrants sont toujours bloqués au large de Malte sur le Sea-Watch 3 et le Sea-Eye12, malgré l'appel du pape François13. Le mercredi 10 janvier, ils peuvent enfin débarquer à Malte, après qu'un accord a été trouvé pour les répartir dans huit autres pays européens14,15. Fin janvier, alors que le bateau transporte 47 migrants dont l'Italie refuse le débarquement, le gouvernement italien se retourne contre le gouvernement hollandais16 et Sea-Watch saisit la Cour européenne des droits de l’homme17. Le 29 janvier, l’Italie, l’Allemagne, la France, Malte, le Portugal et la Roumanie et le Luxembourg s'accorde sur la répartition des 47 migrants secourus le 19 janvier par le Sea-Watch 318. Matteo Salvini demande sa mise sous séquestre18, mais le navire amaré à Catane pour débarquer les réfugiés est bloqué par l'armée italienne en raison d'une « série de non-conformités » ; l'ONG dénonce une pression politique19. Le 13 avril 2019, 62 migrants secourus le 3 avril par le navire « Alan-Kurdi » (qui prend le nom du Syrien de 3 ans retrouvé noyé sur une plage turque20) sont débarqués à Malte, et répartis entre l'Allemagne, la France, le Portugal et le Luxembourg21,22. Le dimanche 19 mai, la saisie du navire SeaWatch 3 par la police italienne entraîne le débarquement à Lampedusa de 47 migrants recueillis le 15 mai23,24, provoquant la colère de Matteo Salvini qui s'opposait au débarquement24,25. En juin 2019, le navire est à nouveau bloqué avec 53 migrants à bord, secourus le 12 juin au large de la Libye26. L'Italie n'accepte le débarquement que de 11 personnes particulièrement vulnérables; la situation se tend le 25 lorsque la capitaine du navire menace d'accoster à Lampedusa malgré l'interdiction27, puis entre dans les eaux territoriales italiennes, selon l'ONG « pas par provocation, mais par nécessité, par responsabilité »28,29,30. Dans son éditorial, Le Monde estime que la capitaine Carola Rackete ne fait que « rappeler à tous l’existence de conventions internationales [comme celle qui énonce que] le sauvetage en mer s’impose à tous »31. Dans une tribune, 700 personnalités prennent la défense des réfugiés, s'opposant à Matteo Salvini32. Selon une sondage publié dans le quotidien italien conservateur Il Giornale, 61 % des Italiens sont contre le fait que le Sea Watch accoste au port de Lampedusa33. Le navire est placé sous séquestre après avoir accosté dans la nuit du 28 au 29 juin, et Carola Rackete est arrêtée pour aide à l’immigration clandestine34.
Notes et références
Notes
(ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Sea Watch » (voir la liste des auteurs).Références
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↑ « Des chercheurs retracent le « sauvetage » désastreux de 150 migrants en Méditerranée », Le Monde.fr, 3 janvier 2019 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 3 janvier 2019)
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↑ (en-US) Charles Heller, Lorenzo Pezzani, Itamar Mann et Violeta Moreno-Lax, « ‘It’s an Act of Murder’: How Europe Outsources Suffering as Migrants Drown (Opinion) », The New York Times, 26 décembre 2018 (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive], consulté le 3 janvier 2019)
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↑ « Enquête. Comment l’Europe et la Libye laissent mourir les migrants en mer » [archive], sur Courrier international, 2 janvier 2019 (consulté le 3 janvier 2019)
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↑ « Une vidéo du «New York Times» montre comment l'Europe laisse les migrants mourir en mer » [archive], sur Libération, 4 janvier 2019
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↑ « Trois ONG lancent une opération de sauvetage au large de la Libye », Le Monde.fr, 23 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 23 décembre 2018)
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↑ « « Aquarius » : « La non-assistance à personnes en danger est revenue en force en Méditerranée » », Le Monde.fr, 7 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 23 décembre 2018)
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↑ « Migrants : « Il existe une politique de criminalisation des sauvetages en mer » », Le Monde.fr, 24 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 23 décembre 2018)
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↑ a et b « Les ONG de sauvetage de migrants sont de retour en Méditerranée », Le Monde, 4 janvier 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 4 janvier 2019)
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↑ « Migrants en Méditerranée : l’appel de la ligue des droits de l’homme Corse » [archive], sur France Bleu, 2 janvier 2019 (consulté le 2 janvier 2019)
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↑ a et b « La France prête à accueillir des migrants bloqués au large de Malte », Le Monde.fr, 3 janvier 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 3 janvier 2019)
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↑ « 49 migrants dans l’attente de la bonne volonté européenne » [archive], sur Bruxelles2.eu, 5 janvier 2019
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↑ « Migrants : les navires Sea-Watch et Sea-Eye toujours bloqués en mer » [archive], sur TV5MONDE, 6 janvier 2019 (consulté le 7 janvier 2019)
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↑ « Migrants bloqués au large de Malte : le pape lance un appel à la solidarité européenne », Le Monde, 7 janvier 2019 (lire en ligne [archive])
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↑ « Les cris de joie des réfugiés du Sea-Watch en apprenant qu'ils ont enfin le droit d'accoster à Malte » [archive], sur Le Huffington Post, 10 janvier 2019 (consulté le 11 janvier 2019)
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↑ « Scènes de joie à bord du Sea Watch avant le débarquement à Malte » [archive], sur www.voaafrique.com, 9 janvier 2019
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↑ « Italy vows to sue NGO over migrant rescue boat » [archive], sur www.aljazeera.com (consulté le 28 janvier 2019)
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↑ a et b « L’Italie parvient à un accord sur les 47 migrants du « Sea-Watch » », Le Monde, 31 janvier 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 31 janvier 2019)
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↑ « Le navire « Sea-Watch » bloqué en Sicile par les gardes-côtes italiens », Le Monde, 1er février 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 1er février 2019)
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↑ « Pourquoi migrer tue », Le Monde, 12 avril 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 14 avril 2019)
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↑ « Quatre pays d’Europe acceptent d’accueillir les migrants bloqués depuis dix jours en mer au large de Malte », Le Monde, 13 avril 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 14 avril 2019)
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↑ Le Point magazine, « Les migrants de Sea-Eye arrivent à Malte avant d'être répartis en Europe » [archive], sur Le Point, 13 avril 2019 (consulté le 14 avril 2019)
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↑ « Après la saisie d'un bateau de Sea Watch, des migrants débarquent à Lampedusa, malgré l'interdiction de Matteo Salvini » [archive], sur Franceinfo, 20 mai 2019 (consulté le 20 mai 2019)
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↑ a et b « Matteo Salvini couronné "prince" des extrêmes-droites européennes voit son autorité bafouée en Italie » [archive] [audio], sur France Culture (consulté le 20 mai 2019)
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↑ « Le ministre de l’intérieur italien Salvini furieux de voir des migrants arriver à Lampedusa », Le Monde, 20 mai 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 20 mai 2019)
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↑ « Réunis à Malte, les pays d’Europe du Sud, dont la France, restent en désaccord sur l’accueil des migrants », Le Monde, 15 juin 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 15 juin 2019)
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↑ « La tension monte autour du « Sea-Watch », bloqué en mer avec 42 migrants », Le Monde, 25 juin 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 25 juin 2019)
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↑ « Treize jours après avoir secouru plus de 50 migrants, le « Sea-Watch 3 » force le blocus des eaux italiennes », Le Monde, 26 juin 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 26 juin 2019)
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↑ Rouguyata Sall, « Le «Sea-Watch 3» toujours bloqué au large de Lampedusa après avoir forcé le blocus italien » [archive], sur Mediapart (consulté le 28 juin 2019)
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↑ « Migrants : les leçons à l’Europe de la capitaine du « Sea-Watch 3 » », Le Monde, 27 juin 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 27 juin 2019)
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↑ « « Sea-Watch 3 » : « C’est maintenant qu’il faut inverser la destruction du droit et de l’humanité » », Le Monde, 27 juin 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 27 juin 2019)
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↑ (it) Sea Watch a Lampedusa: ma il 61% degli italiani non vuole che attracchi [archive], ilgiornale.it, 27 juin 2019
-
↑
« Migrants
en Méditerranée : le « Sea-Watch 3 » accoste à
Lampedusa malgré le refus du gouvernement, sa capitaine arrêtée »,
Le Monde, 29 juin 2019 (lire
en ligne [archive],
consulté le 29 juin 2019)
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