jeudi 27 juin 2019

la France ne fait rien pour rapatrier le procès d'un de ses ressortissants

Affaire Carlos Ghosn : Macron prend ses distances

Affaire Carlos Ghosn : Macron prend ses distances
Emmanuel Macron et Shinzo Abe à Tokyo le 26 juin 2019.
©BLONDET ELIOT / POOL / AFP
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Orange avec AFP-Services, publié le mercredi 26 juin 2019 à 18h00
En visite au Japon, le président de la République a assuré ne pas vouloir s'immiscer dans le cas judiciaire de Carlos Ghosn au Japon, poursuivi pour fraude fiscale.

L'avocat de Carlos Ghosn espérait beaucoup de la visite d'Emmanuel Macron à Tokyo, estimant qu'un chef de l'État "doit défendre les principes fondamentaux dans lesquels la France se reconnaît et, lorsqu'il le faut, en dénoncer avec force la violation."

Espoirs déchus.  Le président français a, au contraire, clairement pris ses distances mercredi 26 juin avec l'affaire Ghosn, jugeant que ce n'était pas son rôle d'intervenir pour défendre le magnat de l'automobile déchu. "Je pense qu'il n'appartient pas au président de la République française de venir s'immiscer publiquement dans un cas judiciaire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre japonais Shinzo Abe.

Quatre inculpations

Carlos Ghosn, ancien PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan, fait l'objet de quatre inculpations par la justice japonaise pour des malversations financières présumées. Il a passé au total quelque 130 jours en détention et est désormais assigné à résidence dans la capitale nippone, sous de strictes conditions lui interdisant notamment de voir ou contacter sa femme.

Interpellé sur ce sujet, Emmanuel Macron a rappelé être "attaché à la présomption d'innocence, au respect des droits de la défense", mais "nous le sommes pour tous nos ressortissants sans distinction de catégorie et de classe", a-t-il souligné.

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