jeudi 12 avril 2018

situation problématique de la France au Mali


L’ONU menace les opposants à la paix au Mali de sanctions

En janvier, l’ONU avait accordé jusqu’à fin mars aux parties maliennes pour montrer des avancées dans l’application de l’accord de paix signé en 2015.
image: http://img.lemde.fr/2018/04/12/333/0/2000/1000/768/0/60/0/0194aec_22143-1x8egzj.1ll2.jpg
Un convoi de la Minusma, dans la région de Gao, au Mali, en février 2017.
L’ONU va prochainement entreprendre d’identifier les Maliens qui font obstruction à la paix dans leur pays en vue de leur imposer des sanctions, ont affirmé mercredi 11 avril la France et les Etats-Unis, alors que la Russie a mis en garde contre toute précipitation. « Les retards conséquents » dans l’application de l’accord de paix de 2015 « nous conduisent à devoir aller plus loin », a estimé l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le Mali.
« Aucun progrès substantiel n’a été réalisé dans l’application de l’accord et nous souhaitons travailler avec nos partenaires pour identifier les responsables et prendre les mesures qui s’imposent », a abondé Amy Tachco, diplomate américaine. L’ambassadrice britannique Karen Pierce a apporté son « soutien » à l’identification de « ceux qui font obstruction, retardent ou menacent l’application de l’accord de paix, afin de leur imposer des sanctions ».

« Une mesure de dernier recours »

« La France engagera avec ses partenaires dès les prochaines semaines (…) un travail visant à identifier ceux qui font obstruction à la mise en œuvre de l’accord de paix », a précisé M. Delattre. L’objectif, selon lui, est de viser « dans un premier temps une série de responsables qui nuisent à l’application de l’accord sur le terrain, notamment par leur collusion avec des groupes terroristes ou des activités de trafic ».
Lors d’une rencontre ultérieure avec des médias, l’émissaire de l’ONU au Mali Mahamat Saleh Annadif a précisé que des sanctions étaient « un levier extrêmement important » pour pousser le Mali à la paix. A l’origine, c’est le Mali qui a demandé à l’ONU de prévoir un régime général de sanctions, a-t-il rappelé. Selon lui, si des sanctions étaient imposées, elles pourraient viser des individus figurant dans les trois parties signataires de l’accord de paix : le gouvernement malien, la Plateforme des mouvements d’autodéfense et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
« L’utilisation directe de sanctions doit être une mesure de dernier recours », a estimé lors de la réunion de l’ONU l’ambassadeur russe adjoint, Dimitri Polyanski, mettant en garde contre toute « hâte ». « Il est de l’intérêt des parties maliennes d’appliquer l’accord de paix » et « le maintien de la sécurité est prioritaire », a-t-il dit.
Présent au Conseil de sécurité, le ministre malien des affaires étrangères Tieman Hubert Coulibaly a défendu l’action de son gouvernement, assurant que « les petits pas » accomplis pour « rétablir la confiance entre les acteurs » étaient « des pas sûrs ». Il est « temps de passer des promesses aux actes en respectant les échéances convenues », a souligné devant le Conseil de sécurité Mahamat Saleh Annadif.

102 casques bleus tués depuis juillet 2013

L’opération de paix au Mali (quelque 13 000 militaires et policiers) est l’une des plus meurtrières pour l’ONU dans le monde. Depuis le déploiement des casques bleus en juillet 2013, l’organisation déplore 102 morts dans ses rangs, victimes d’actes hostiles. Plusieurs pays, comme l’Ethiopie ou la Suède, ont aussi affiché leur insatisfaction. La Chine a appelé « à un rôle constructif du comité de sanctions » de l’ONU, tout en demandant « à la communauté internationale de respecter la souveraineté du Mali ». Les Pays-Bas ont relevé que « les progrès étaient bien trop lents et depuis trop longtemps ». « Nous ne devons pas reculer devant l’application des sanctions », a estimé l’ambassadeur néerlandais Karel Van Oosterom.
En janvier, l’ONU avait accordé jusqu’à fin mars aux parties maliennes pour montrer des avancées dans l’application de l’accord de paix signé en 2015, faute de quoi elles s’exposeraient à des sanctions pour obstruction. En septembre 2017, à la suite d’une demande de Bamako, le Conseil de sécurité avait adopté un régime général de sanctions face au risque d’effondrement de l’accord de paix. Parmi les sanctions éventuelles, l’ONU peut décréter des interdictions de visas et geler des avoirs.
L’accord de paix de 2015 a été signé par le gouvernement malien avec des coalitions de groupes armés. Il était destiné à mettre fin aux combats mais les rebelles et des groupes djihadistes (comme Al-Qaida au Maghreb islamique), déjà visés par des sanctions, restent très actifs. Des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de la Minusma. Un scrutin municipal est prévu en avril, puis une élection présidentielle le 29 juillet suivie de législatives. Le chef de la diplomatie malienne a promis des élections « transparentes » et « inclusives ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/04/12/l-onu-menace-les-opposants-a-la-paix-au-mali-de-sanctions_5284454_3212.html#I1tb7jOTu7b4x43s.99

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L’ONU menace les opposants à la paix au Mali de sanctions

En janvier, l’ONU avait accordé jusqu’à fin mars aux parties maliennes pour montrer des avancées dans l’application de l’accord de paix signé en 2015.
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Un convoi de la Minusma, dans la région de Gao, au Mali, en février 2017.
L’ONU va prochainement entreprendre d’identifier les Maliens qui font obstruction à la paix dans leur pays en vue de leur imposer des sanctions, ont affirmé mercredi 11 avril la France et les Etats-Unis, alors que la Russie a mis en garde contre toute précipitation. « Les retards conséquents » dans l’application de l’accord de paix de 2015 « nous conduisent à devoir aller plus loin », a estimé l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le Mali.
« Aucun progrès substantiel n’a été réalisé dans l’application de l’accord et nous souhaitons travailler avec nos partenaires pour identifier les responsables et prendre les mesures qui s’imposent », a abondé Amy Tachco, diplomate américaine. L’ambassadrice britannique Karen Pierce a apporté son « soutien » à l’identification de « ceux qui font obstruction, retardent ou menacent l’application de l’accord de paix, afin de leur imposer des sanctions ».

« Une mesure de dernier recours »

« La France engagera avec ses partenaires dès les prochaines semaines (…) un travail visant à identifier ceux qui font obstruction à la mise en œuvre de l’accord de paix », a précisé M. Delattre. L’objectif, selon lui, est de viser « dans un premier temps une série de responsables qui nuisent à l’application de l’accord sur le terrain, notamment par leur collusion avec des groupes terroristes ou des activités de trafic ».
Lors d’une rencontre ultérieure avec des médias, l’émissaire de l’ONU au Mali Mahamat Saleh Annadif a précisé que des sanctions étaient « un levier extrêmement important » pour pousser le Mali à la paix. A l’origine, c’est le Mali qui a demandé à l’ONU de prévoir un régime général de sanctions, a-t-il rappelé. Selon lui, si des sanctions étaient imposées, elles pourraient viser des individus figurant dans les trois parties signataires de l’accord de paix : le gouvernement malien, la Plateforme des mouvements d’autodéfense et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
« L’utilisation directe de sanctions doit être une mesure de dernier recours », a estimé lors de la réunion de l’ONU l’ambassadeur russe adjoint, Dimitri Polyanski, mettant en garde contre toute « hâte ». « Il est de l’intérêt des parties maliennes d’appliquer l’accord de paix » et « le maintien de la sécurité est prioritaire », a-t-il dit.
Présent au Conseil de sécurité, le ministre malien des affaires étrangères Tieman Hubert Coulibaly a défendu l’action de son gouvernement, assurant que « les petits pas » accomplis pour « rétablir la confiance entre les acteurs » étaient « des pas sûrs ». Il est « temps de passer des promesses aux actes en respectant les échéances convenues », a souligné devant le Conseil de sécurité Mahamat Saleh Annadif.

102 casques bleus tués depuis juillet 2013

L’opération de paix au Mali (quelque 13 000 militaires et policiers) est l’une des plus meurtrières pour l’ONU dans le monde. Depuis le déploiement des casques bleus en juillet 2013, l’organisation déplore 102 morts dans ses rangs, victimes d’actes hostiles. Plusieurs pays, comme l’Ethiopie ou la Suède, ont aussi affiché leur insatisfaction. La Chine a appelé « à un rôle constructif du comité de sanctions » de l’ONU, tout en demandant « à la communauté internationale de respecter la souveraineté du Mali ». Les Pays-Bas ont relevé que « les progrès étaient bien trop lents et depuis trop longtemps ». « Nous ne devons pas reculer devant l’application des sanctions », a estimé l’ambassadeur néerlandais Karel Van Oosterom.
En janvier, l’ONU avait accordé jusqu’à fin mars aux parties maliennes pour montrer des avancées dans l’application de l’accord de paix signé en 2015, faute de quoi elles s’exposeraient à des sanctions pour obstruction. En septembre 2017, à la suite d’une demande de Bamako, le Conseil de sécurité avait adopté un régime général de sanctions face au risque d’effondrement de l’accord de paix. Parmi les sanctions éventuelles, l’ONU peut décréter des interdictions de visas et geler des avoirs.
L’accord de paix de 2015 a été signé par le gouvernement malien avec des coalitions de groupes armés. Il était destiné à mettre fin aux combats mais les rebelles et des groupes djihadistes (comme Al-Qaida au Maghreb islamique), déjà visés par des sanctions, restent très actifs. Des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de la Minusma. Un scrutin municipal est prévu en avril, puis une élection présidentielle le 29 juillet suivie de législatives. Le chef de la diplomatie malienne a promis des élections « transparentes » et « inclusives ».

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Emmanuel Macron obtient un soutien accru pour le G5 Sahel

L’Arabie saoudite a annoncé une contribution de 100 millions d’euros à la force conjointe antiterroriste, les Emirats arabes unis de 30 millions d’euros.
Rencontre du G5 Sahel à La Celle-Saint-Cloud, le 13 décembre.
Sortir du tête-à-tête entre la France et les pays sahéliens, et aller vite. Convoquée mercredi 13 décembre par le président Emmanuel Macron, la réunion de soutien au G5 Sahel aura tenu les objectifs fixés par l’Elysée. La force conjointe antiterroriste constituée par le Tchad, le Niger, le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie devrait rapidement recevoir un soutien politique et financier accru.
Arrivés en fin de matinée au château de La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) sous une pluie glaciale, les présidents Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Roch Kaboré (Burkina Faso), Idriss Déby (Tchad), Mahamadou Issoufou (Niger) et Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie) se sont entretenus avec le chef de l’Etat français pendant plusieurs heures. Etaient également présents des représentants de l’Union européenne (UE), de l’Union africaine (UA), les chefs des gouvernements belge et italien, la chancelière allemande, Angela Merkel, et des représentants des Etats-Unis, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.

Un sommet des donateurs en février

La force du G5 Sahel, constituée en juillet, est censée combattre les groupes djihadistes dans la bande sahélo-saharienne, et plus particulièrement dans la « zone des trois frontières » (à la croisée des territoires malien, nigérien et burkinabé), et permettre, à long terme, à la France – présente à travers les 4 500 hommes de l’opération « Barkhane » – de se désengager.
Devant compter à l’horizon mars 2018 quelque 5 000 hommes, la force possède depuis peu son propre quartier général à Sévaré, au Mali, et elle a effectué, début novembre, sa première mission conjointe sous le nom de code « Haw Bi ».
Lors du sommet UE-UA d’Abidjan, fin novembre, le président français n’avait toutefois pas caché son impatience. « Je considère que ça n’avance pas assez vite. […] Il faut déployer beaucoup plus vite cette force du G5 Sahel », avait-il souligné, ajoutant : « Il est indispensable que nous arrivions à gagner cette guerre le plus vite possible. »
A l’Elysée, on expliquait ainsi à la veille de la réunion de La Celle-Saint-Cloud que celle-ci « est une étape de plus, mais pas finale ». Le 23 février, un sommet des donateurs, beaucoup plus large, aura lieu à Bruxelles. Ce mercredi, il s’agissait d’« accroître la mobilisation » autour du G5 Sahel : sur le plan militaire, alors que « les activités des groupes terroristes n’ont pas baissé ces derniers mois » ; sur le plan politique, afin de redynamiser le processus de paix au Mali « qui progresse peu depuis quelques semaines » ; et enfin sur le plan financier.

Soutien d’Angela Merkel

Comme cela était attendu, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle participerait à hauteur de 100 millions d’euros, et les Emirats arabes unis de 30 millions d’euros. Les Pays-Bas ont promis 5 millions. Paris estime le budget de lancement de la force conjointe à 250 millions d’euros puis à 400 millions par an à plein régime. Pour l’instant, l’UE s’est engagée sur 50 millions d’euros, la France sur 8, chacun des cinq pays sahéliens sur 10 millions et les Etats-Unis sur 60 millions de dollars (50 millions d’euros) – mais sous forme bilatérale.
Un signal politique européen a aussi été envoyé avec la présence de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui n’aura fait qu’un saut de puce à La Celle-Saint-Cloud, mais a assuré la force de son soutien : « Sans sécurité, il n’y a pas de développement », a insisté la dirigeante, rappelant l’engagement allemand au Mali.
Le ministre des affaires étrangères saoudien accueilli par son homologue français, Jean Yves Le Drian, à La Celle-Saint-Cloud, le 13 décembre.
En amont de la conférence des donateurs de février, une étape intermédiaire a également été décidée : les ministres de la défense des cinq pays sahéliens et de leurs partenaires doivent se réunir avant la mi-janvier « pour finaliser les arrangements techniques permettant d’accélérer les dons et de les convertir en équipements ».
Le Niger a, pour sa part, fait savoir qu’il fournirait deux bataillons supplémentaires dans les prochaines semaines. « Il n’est pas question pour la France de retirer des troupes aujourd’hui, souligne-t-on dans l’entourage présidentiel. L’objectif de la réunion est de faire pression sur les autres acteurs pour qu’ils prennent, comme nous le faisons, leurs responsabilités. Ce n’est pas une stratégie de sortie. C’est même l’inverse. »

« Embouteillage sécuritaire »

Le président français a rappelé qu’il voulait un déploiement de la force sous le chapitre VII des Nations unies (ONU), ce à quoi les Etats-Unis, désireux de réduire le coût des opérations de la paix, se sont jusqu’ici opposés. La France a obtenu, ou plutôt arraché, le vote de deux résolutions onusiennes, dont la dernière, le 8 décembre, autorisant les casques bleus de la Minusma, au Mali, à apporter un soutien logistique au G5 Sahel, notamment pour les évacuations médicales.
« Le fait que l’on soit désormais dans une logique de coalition implique les Etats-Unis, souligne une source élyséenne. Il ne s’agit pas seulement d’une réunion de bailleurs. On entre dans une logique d’action collective dans la lutte contre le terrorisme, d’engagements contraignants. C’est le cap qui a été franchi aujourd’hui. » Pour la première fois, le chef de l’Etat français a en effet évoqué une « coalition Sahel ». « L’ensemble des participants constitue ce que nous avons choisi d’appeler la coalition Sahel, qui va venir appuyer le travail sur le terrain de la force G5 Sahel et de l’Alliance pour le Sahel avec ses deux piliers, sécurité et développement », a déclaré M. Macron, expliquant vouloir « des victoires [sur le terrain] au premier semestre 2018 ».
La réunion de mercredi n’aura toutefois pas levé les interrogations et les critiques visant la force sahélienne. Dans un rapport publié mardi, le groupe de réflexion International Crisis Group, tout en rappelant « l’inquiétante instabilité » au Mali et dans le Sahel, soulignait : « Les promoteurs de la FC-G5S [la force du G5 Sahel] devront avoir à l’esprit que la construction de cette force, et plus largement le règlement des crises sahéliennes, n’est pas uniquement une affaire d’armes et d’argent. » Pour le cercle de réflexion, l’une des conditions de la réussite ou de l’échec de la force sera sa capacité à s’intégrer dans « l’embouteillage sécuritaire » qui prévaut aujourd’hui dans la région.
Autre question stratégique : quelles seront les relations du G5 Sahel avec l’Algérie, médiateur des accords de paix au Mali et géant sécuritaire de la région ? Interrogé sur l’absence d’Alger, M. Macron a répondu qu’il lui revenait de décider si elle voulait se joindre à la coalition : « C’est une décision qui est souhaitable et souhaitée. »
Vos réactions (9) Réagir
 MARCEL GODEFROY 14/12/2017 - 17h34
A espérer que ces fonds n'iront pas sur les comptes des satrapes africains où dans les poches de quelques "intermédiaires" français, invités par exemple par le Pr. Macron à un raout à la résidence de l'ambassadeur à Alger. ( on dit que le Pr. Macron n'était pour rien dans cette invitation et je veux bien volontiers le croire, voir le volatil d'hier).
 Liberté d'expression 14/12/2017 - 14h43
Voila un sujet intéressant. Mais la censure est impitoyable. Combien de contributions censurés ? Le Monde est-il un journal de référence ou un outil du Quai d'Orsay ? Nous sommes en France ou chez Poutine ?
 La vâââche ! 14/12/2017 - 14h19
Le Monde Afrique est vérouillé. La censure est impitoyable. Le modérateur est employé par Le Monde ? Ou par le Quai d' Orsay ? Ma question est idiote. Je me croyais en démocratie, une erreur ! Les lecteurs sont des enfants immatures et disent n'importe quoi. L'Afrique ? Silence ! Vive la République !
 tous humains 14/12/2017 - 15h12
A comparer aux 380 milliards de dollars pour les contrats avec les USÀ entre Jared et Salman en mai dernier et aux 450 millions du tableau Salvator Mundi de Léonard de Vinci : Sauveur du Monde ! !
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