Le 16/04/2018 à 00:11, Bertrand Fessard de Foucault a
écrit :
Monsieur le secrétaire général et vous, cher Philippe (la Syrie...),
De bout en bout, l'entretien avec JJB et EP a été excellent de forme et de fond de la part du Président, dont je ne suis pourtant pas inconditionnel. Sans doute malgré leur attente ? les deux journalistes, trop sûrs et avides de prendre le Président en défaut - leur regard plus encore que le simplisme de leurs questions - ont fait apprécier le Président, par contraste, puis mener à une adhésion coup par coup. Ne pas donner son titre au président de la République quand on s'adresse à lui, n'est pas pardonné par les tiers. Ainsi, le Président a-t-il pu compléter avantageusement l'idée que nous pouvons nous faire de sa manière de voir et de vouloir.
L'entrée en matière donnait d'ailleurs le ton : accord complet avec que nous faisons pour la Syrie.
Restent cependant les outils sur lesquels je me permets depuis onze mois d'insister auprès de lui, outils précisément pour la cohérence et l'aboutissement de tout ce qui a été dit.
1° un service national obligatoire universel, long, filles et garçons, militaire puis coopération.
2° reprendre la planification pluriannuelle, abandonnée en 1997irialalnuelel : mise en commun entre tous les acteurs publics et privés des projets, perspectives, évaluations autant qu'apparition d'espace et de périodicité organisée par avance pour les grandes négociations.
3° élection du président de l'Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens européens.
Vérifiez le tract commun à tous les candidats de la République en marche. Le mot Europe (six lettres) n'y figure pas.
Veuillez dire au Président ma compréhension de sa manière et mon adhésion à ses propos et raisonnements.
Chaleureusement à vous.
N B
Sur les scrutins ayant bâti le mandat en cours, oui, le Président a été le plus mal élu par rapport aux inscrits de tous les présidents de notre Cinquième République, mais le plus grave, ps évoqué par JJB et EP, ce sont les législatives : l'abstention à 52% pour le premier tour et 54% pour le second.
L'entretien de mardi : pas de conflit entre le Premier ministre et le président de la République, sous la Cinquième. Non ! bien sûr les trois cohabitations, mais Pompidou vis-à-vis du Général, à partir de 1996, Chirac et sa démission l'été de 1976, Rocard et Mitterrand.
Grand précédent à une expression politique majeure au palais de Chaillot : le général de Gaulle s'adressant au Conseil national de la Résistance en Novembre 1944, relayé par des haut-parleurs aux principaux carrefour de Paris.
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