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Dix points à retenir sur la rentrée universitaire 2017-2018
Voici ce qu’il faut retenir des projets du Gouvernement et
des annonces faites par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur,
à l’occasion de la rentrée universitaire.
Hausse
du budget de l’Enseignement supérieur
Le nombre d’étudiants augmente en 2017 (+1,5% par rapport à 2016). Il en est de même pour le budget de l’enseignement supérieur, qui s’accroît de 194 millions en 2018 pour atteindre 13,4 milliards d’euros. Le budget de la vie étudiante augmente lui aussi de 11 millions d’euros, pour atteindre 2,7 milliards d’euros.
Fin programmée du tirage au sort
Face aux difficultés rencontrées par la procédure APB, Frédérique Vidal a réaffirmé jeudi 28 septembre l’engagement pris par le Gouvernement de mettre un terme au tirage au sort au profit d’un nouveau système d’accès à l’enseignement supérieur, et ce dès la rentrée prochaine. Les premières propositions devraient être formulées à partir du 19 octobre 2017.
Pouvoir d’achat des étudiants
Pour la rentrée 2017, le Gouvernement a pris des mesures pour préserver le pouvoir d’achat des étudiants : gel des droits d’inscription, du prix du ticket restaurant ou encore des dépenses de la médecine préventive.
Aide à la mobilité
L’aide à la mobilité a pour objectif de faciliter la mobilité géographique des étudiants boursiers titulaires d’une licence, inscrits en première année de master dans une région académique différente de celle où ils ont obtenu leur licence. Le montant de l’aide s’élève à 1000 euros par étudiant. Plus d’infos sur etudiant.gouv.fr
Le logement étudiant
Le logement, qui représente une moyenne de 430 euros/mois, est le premier poste de dépense des étudiants. Pour faciliter l’accès au logement, le Gouvernement lance le Plan 80 000, qui prévoit la construction de 60 000 logements à destination des étudiants sur la durée du quinquennat, ainsi que 20 000 logements pour les jeunes actifs. Par ailleurs, dans le prolongement de Visale, la caution locative unique et accessible, le Gouvernement s’engage à créer un bail mobilité spécifique de 1 à 10 mois sans dépôt de garantie (très pratique pour les stagiaires).
L’ARPE
L’aide à la recherche du premier emploi (ARPE) s’adresse aux jeunes diplômés de moins de 28 ans qui ont bénéficié d’une bourse la dernière année de leurs études et vise à accompagner ces derniers dans leur insertion professionnelle. Le montant de l’ARPE est équivalent à celui de la bourse sur critères sociaux perçue au cours de la dernière année de préparation du diplôme (entre 100 et 550 euros), ou de 300 euros par mois pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur par la voie de l’apprentissage.
Les quatre piliers du nouveau master
La loi de décembre 2016 entre en vigueur à la rentrée 2017. Elle refonde le master sur quatre piliers : un cursus de quatre semestres, un processus de recrutement des étudiants à l’entrée en première année (sur dossier ou concours), la suppression de la sélection entre le M1 et le M2, et la garantie du droit à la poursuite d’études en master pour tout titulaire du diplôme de licence.
Pour de nouveaux cursus universitaires
L’appel à projets « Nouveaux cursus à l’université » vise à soutenir les établissements qui souhaitent expérimenter de nouvelles formes d’organisation, des formations pour mieux les adapter à la diversité des publics. Les objectifs : assurer une meilleure réussite des étudiants, soutenir des projets ambitieux de formation, mettre en œuvre de véritables universités numériques. Ces projets serviront par ailleurs d’appui à la réforme du premier cycle.
Réforme du 3e cycle des études médicales
La réforme est mise en place dès la rentrée 2017-2018. Elle prévoit notamment la création d’un seul diplôme pour l’exercice d’une spécialité (le DES, diplôme d’études spécialisées), mais aussi une approche par compétences, une formation organisée par phases de progression ou encore une collégialité dans l’accompagnement des étudiants.
5000 missions de service civique dans les universités dès l’année 2017-2018
Grâce à un protocole d’accord liant le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le secrétariat d’État aux personnes handicapées, 5000 missions de service civique seront déployées au sein des universités et des établissements d’enseignement supérieur, notamment au service de l’inclusion des étudiants en situation de handicap.
Le nombre d’étudiants augmente en 2017 (+1,5% par rapport à 2016). Il en est de même pour le budget de l’enseignement supérieur, qui s’accroît de 194 millions en 2018 pour atteindre 13,4 milliards d’euros. Le budget de la vie étudiante augmente lui aussi de 11 millions d’euros, pour atteindre 2,7 milliards d’euros.
Fin programmée du tirage au sort
Face aux difficultés rencontrées par la procédure APB, Frédérique Vidal a réaffirmé jeudi 28 septembre l’engagement pris par le Gouvernement de mettre un terme au tirage au sort au profit d’un nouveau système d’accès à l’enseignement supérieur, et ce dès la rentrée prochaine. Les premières propositions devraient être formulées à partir du 19 octobre 2017.
Pouvoir d’achat des étudiants
Pour la rentrée 2017, le Gouvernement a pris des mesures pour préserver le pouvoir d’achat des étudiants : gel des droits d’inscription, du prix du ticket restaurant ou encore des dépenses de la médecine préventive.
Aide à la mobilité
L’aide à la mobilité a pour objectif de faciliter la mobilité géographique des étudiants boursiers titulaires d’une licence, inscrits en première année de master dans une région académique différente de celle où ils ont obtenu leur licence. Le montant de l’aide s’élève à 1000 euros par étudiant. Plus d’infos sur etudiant.gouv.fr
Le logement étudiant
Le logement, qui représente une moyenne de 430 euros/mois, est le premier poste de dépense des étudiants. Pour faciliter l’accès au logement, le Gouvernement lance le Plan 80 000, qui prévoit la construction de 60 000 logements à destination des étudiants sur la durée du quinquennat, ainsi que 20 000 logements pour les jeunes actifs. Par ailleurs, dans le prolongement de Visale, la caution locative unique et accessible, le Gouvernement s’engage à créer un bail mobilité spécifique de 1 à 10 mois sans dépôt de garantie (très pratique pour les stagiaires).
L’ARPE
L’aide à la recherche du premier emploi (ARPE) s’adresse aux jeunes diplômés de moins de 28 ans qui ont bénéficié d’une bourse la dernière année de leurs études et vise à accompagner ces derniers dans leur insertion professionnelle. Le montant de l’ARPE est équivalent à celui de la bourse sur critères sociaux perçue au cours de la dernière année de préparation du diplôme (entre 100 et 550 euros), ou de 300 euros par mois pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur par la voie de l’apprentissage.
Les quatre piliers du nouveau master
La loi de décembre 2016 entre en vigueur à la rentrée 2017. Elle refonde le master sur quatre piliers : un cursus de quatre semestres, un processus de recrutement des étudiants à l’entrée en première année (sur dossier ou concours), la suppression de la sélection entre le M1 et le M2, et la garantie du droit à la poursuite d’études en master pour tout titulaire du diplôme de licence.
Pour de nouveaux cursus universitaires
L’appel à projets « Nouveaux cursus à l’université » vise à soutenir les établissements qui souhaitent expérimenter de nouvelles formes d’organisation, des formations pour mieux les adapter à la diversité des publics. Les objectifs : assurer une meilleure réussite des étudiants, soutenir des projets ambitieux de formation, mettre en œuvre de véritables universités numériques. Ces projets serviront par ailleurs d’appui à la réforme du premier cycle.
Réforme du 3e cycle des études médicales
La réforme est mise en place dès la rentrée 2017-2018. Elle prévoit notamment la création d’un seul diplôme pour l’exercice d’une spécialité (le DES, diplôme d’études spécialisées), mais aussi une approche par compétences, une formation organisée par phases de progression ou encore une collégialité dans l’accompagnement des étudiants.
5000 missions de service civique dans les universités dès l’année 2017-2018
Grâce à un protocole d’accord liant le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le secrétariat d’État aux personnes handicapées, 5000 missions de service civique seront déployées au sein des universités et des établissements d’enseignement supérieur, notamment au service de l’inclusion des étudiants en situation de handicap.
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francetvinfo
DIRECT. Les étudiants manifestent à nouveau pour protester contre la réforme de l'accès à l'université
Depuis plusieurs semaines, les blocages d'universités se
propagent dans toute la France pour protester contre la loi Orientation et
réussite des étudiants (ORE).
Des étudiants
protestent contre la réforme de l'accès à l'universié à Marseille
(Bouches-du-Rhône), le 4 avril 2018. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)
Mis à jour le 10/04/2018 | 16:53
publié le 10/04/2018 | 11:56
publié le 10/04/2018 | 11:56
Ce qu'il faut savoir
Les étudiants se mobilisent à nouveau. Des manifestations sont prévues à
Paris et dans d'autres villes, mardi 10 avril à la mi-journée, pour protester
contre la réforme de l'accès à l'université. La coordination
nationale étudiante (CNE) a en outre appelé à continuer
les rassemblements dans les facs. Suivez la mobilisation en direct
sur notre site.Quatre universités étaient toujours totalement bloquées, mardi matin : l'université Paul-Valéry à Montpellier (Hérault), Jean-Jaurès à Toulouse (Haute-Garonne), ainsi que les facultés parisiennes de Tolbiac et Paris 8. Retrouvez les informations dans notre carte.
Plus de 400 professeurs dénoncent la "sélection absurde" mise en place avec la réforme de l'accès à l'université, dans une tribune à franceinfo. Ils affirment leur volonté d'"élever le niveau de ceux qui ne l'ont pas".*
Les CRS sont intervenus à l'université de Nanterre (Hauts-de-Seine), lundi soir, pour déloger les étudiants qui occupaient le bâtiment. "Il était nécessaire de pouvoir permettre aux étudiants que les cours se fassent", a justifié le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux mardi.
Le live
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#UNIVERSITE
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Réforme de l'accès à l'université: Plus de 400 professeurs dénoncent une «sélection hypocrite» dans une tribune
COLERE Dans une tribune
publiée ce mardi, 425 professeurs fustigent une sélection qui pénalise les
élèves qui ont des difficultés…
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La fac de Tolbiac, l'un des épicentres de la contestation
étudiante. — CHRISTOPHE SIMON / AFP
Ces 425 enseignants de fac s’opposent à la réforme en se plaçant d’emblée du côté des étudiants qui bloquent actuellement plusieurs universités en France : « Nous, enseignants-chercheurs, soutenons et accompagnons les étudiants dans leur contestation de la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE) et de Parcoursup depuis le début de leur mouvement », écrivent-ils.
L’absence d’une annonce d’une « loi rectificative du budget »
Cette réforme met en place, selon eux, une « sélection hypocrite » : « D’un côté, les responsables gouvernementaux refusent catégoriquement d’utiliser ce mot. Mais, de l’autre, on nous demande de classer les candidatures de sorte qu’un couperet tombera une fois les capacités d’accueil des filières saturées ». Pour les signataires de la tribune, « le gouvernement préfère la sélection au financement des universités à la hauteur des besoins ».Fustigeant une politique d’orientation qui « ne donne aucun moyen pour mettre en place les cours de mise à niveau, dont il annonce unilatéralement la mise en place », ils pointent du doigt l’absence d’une annonce d’une « loi rectificative du budget ».
« Elever le niveau de ceux qui ne l’ont pas »
« L’affirmation récente de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, qui évoque un milliard d’euros destiné à la refonte du premier cycle est une "fake news" », jugent-ils ainsi, déplorant « une inexorable dégradation de l’enseignement supérieur depuis une vingtaine d’années ».Enfin, les enseignants soulignent leur rôle et affirment leur volonté d'« éduquer et de former » : « Il serait vain, nous dit-on, d’accueillir davantage d’étudiants à l’université dès lors qu’ils n’ont pas le niveau. Ce serait un gaspillage des deniers publics ! (…) Quel serait notre rôle s’il s’agissait seulement de dispenser des cours à ceux qui n’ont aucun problème et qui ont la chance d’avoir le niveau et d’être doués pour les études supérieures ? »
« Ce qui fait la noblesse de notre métier n’est-il pas d’élever le niveau de ceux qui ne l’ont pas, c’est-à-dire pas encore ? », insistent-ils, disant leur souhait de « donner leur chance à tous ceux qui ont le degré minimum, à savoir le baccalauréat ». La loi sur la réforme d’accès à l’université, votée le 15 février, vise à réduire le taux d’échec en première année, selon le gouvernement, par un système inédit de classement des dossiers.
>> A lire aussi : Réforme de l'université. «Au-delà de la précipitation, le vrai problème c'est la sélection»
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