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Sénégal
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Sénégal
République du Sénégal (fr)
Un peuple, un but, une foi
|
|
Administration
|
|
Forme de l'État
|
République semi-présidentielle
|
14° 43′ 29″ N,
17° 28′ 24″ O |
Géographie
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|
Superficie en
eau
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2,1 %
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UTC 0
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Histoire
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Date
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Démographie
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Sénégalais
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Population totale (2015 est.)
|
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71,8 hab./km2
|
Économie
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Divers
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|
SEN, SN |
|
+221
|
Carte du Sénégal
Le Sénégal, en forme longue la République du Sénégal, est un
pays d'Afrique de l'Ouest. Il est bordé par l'océan Atlantique à l'ouest, la Mauritanie
au nord, à l'est par le Mali, la Guinée et la Guinée-Bissau
au sud. La Gambie
forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km
à l'intérieur des terres. Les îles du Cap-Vert sont
situées à 560
km de la côte sénégalaise. Le pays doit son nom
au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui
prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée. Le climat est tropical et
sec avec deux saisons : la saison
sèche et la saison des pluies.L'actuel territoire du Sénégal a vu se développer plusieurs royaumes dont le Djolof, vassaux des empires successifs du Ghana, du Mali et Songhaï. Après 1591, il subit le morcellement politique ouest-africain consécutif à la bataille de Tondibi. Au XVIIe siècle, plusieurs comptoirs appartenant à différents empires coloniaux européens s'établissent le long de la côte, ils servent de support au commerce triangulaire. La France prend peu à peu l'ascendant sur les autres puissances puis érige Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque en communes françaises régies selon le statut des Quatre communes. Avec la Révolution industrielle, la France désirait construire un chemin de fer afin de les relier et entra en conflit avec le Damel du Cayor, Lat Dior. Ce conflit permit à la France de faire officiellement du Cayor un protectorat en 1886, un an après la fin de la conférence de Berlin. La colonisation de l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest est alors amorcée et Saint Louis, puis Dakar deviendront les deux capitales successives de l'Afrique-Occidentale française créée en 1895. Dakar devient ensuite la capitale de la République sénégalaise au moment de l'indépendance en 1960. Contrairement aux autres anciennes colonies de l'AOF le Sénégal indépendant moderne est donc le résultat du regroupement d'un territoire peuplé d'anciens citoyens français (Les Quatre communes) et d'un territoire peuplé d'anciens « Indigènes » (le reste du pays).
Le pays fait partie de la CEDEAO. Depuis le 2 avril 2012, le président du pays est Macky Sall. Intégré aux principales instances de la communauté internationale, le Sénégal fait également partie de l'Union africaine (UA), de la Communauté des États sahélo-sahariens (CES) et de l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Sommaire
- 1 Étymologie
- 2 Histoire
- 3 Langues
- 4 Francophonie
- 5 Géographie et climat
- 6 Démographie
- 7 Économie et développement
- 8 Culture
- 9 Sports
- 10 Médias
- 11 Religions et croyances
- 12 Santé
- 13 Personnalités
- 14 Codes
- 15 Photographies
- 16 Notes et références
- 17 Voir aussi
Étymologie
Article détaillé : Étymologie du nom Sénégal.
L'explication de l'origine du nom Sénégal reste controversée. Dès 1850, l'abbé David
Boilat, quarteron
et fils de signare
(riche commerçante métisse), y voyait dans ses Esquisses sénégalaises
une déformation de l'expression wolof
suñu gaal, c'est-à-dire « notre pirogue ».
Très populaire, c'est la version la plus souvent relayée par les médias. Elle
est pourtant contestée depuis les années
1960 et plusieurs autres étymologies ont été avancées, par exemple celle
qui rattache le toponyme à une tribu berbère
du Sahara, les Zenaga. Mais le
débat scientifique pencherait plutôt en faveur des Zenaga ou Sanhadja
aujourd'hui. En effet certains[Qui ?]
disent que le nom vient du berbère signifiant le point de retour des Berbères,
syin id noughal.Histoire
Articles détaillés : Histoire du Sénégal et Chronologie du Sénégal.
Préhistoire
Article détaillé : Histoire ancienne des Sérères.
Le plus souvent la préhistoire et protohistoire du
Sénégal évoquent avant tout les cercles mégalithiques de Sénégambie
ou les amas coquilliers artificiels, tels ceux de l'île de Fadiouth.Des bifaces en amande du paléolithique inférieur ont été découverts dans la presqu'île du Cap-Vert, ainsi que d'autres objets en pierre plus élaborés (hachereaux, racloirs) dans la région de Rufisque et au bord des rivières du Sénégal oriental.
Au néolithique, l'outillage se diversifie et la céramique fait son apparition. Les fouilles menées dans les régions côtières ont mis au jour des restes de cuisine qui témoignent d'une importante population de pêcheurs et commerçants (marigot de Khant dans le delta, embouchure du Saloum).
La métallurgie se développe à l'époque protohistorique (Ier millénaire av. J.-C.), où l'on retrouve des tombeaux en forme de tumulus. Dans le centre du pays, débordant sur l'actuelle Gambie, on trouve un ensemble de cercles de mégalithes sur un secteur de 100 km sur 250 km. On retrouve ce type d’alignement dans le nord est de la république centrafricaine.
Premiers royaumes
Article détaillé : Almoravides.
Ndeté Yalla, reine du Waalo
Les peuplements se sont progressivement consolidés pour aboutir à la
création des premiers royaumes qui se forment au VIIe siècle,
les Toucouleurs fondent le Tekrour, le Royaume du Namandirou, puis le Djolof, avec de
lointaines parentés avec l'empire
du Ghana. Parmi les différents royaumes, le plus puissant au XIVe siècle
était l'empire du Djolof qui regroupait le Cayor,
le Baol, les
royaumes sérères du Sine
et du Saloum, le Waalo, le Fouta-Toro
et le Bambouk.
Au sud du pays, l'État du Kaabu, puis le Fouladou.Le Djolof était un empire fondé par Ndiadiane Ndiaye, premier bourba (roi) djolof. Il avait été élu comme chef dans ce qui allait devenir le royaume du Oualo, au nord-ouest de l'actuel Sénégal, dans la région du fleuve. Il avait réuni toutes les populations d'ethnie wolof pour fonder cet empire au XIIIe siècle. L'empire s'effondra en 1549, avec la mort du dernier empereur du Djolof, Lélé Fouli Fak, tué par Amary Ngoné Sobel Fall, alors chef de la région du Cayor.
Le Djolof est resté vassal de l'empire du Mali pendant un siècle. À partir de là, les autres États allaient, tour à tour, prendre leur indépendance jusqu'à réduire le grand empire du Djolof aux dimensions d'une royauté dans la partie centrale du pays. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les colons français annexèrent progressivement tous les royaumes du Sénégal. Le Djolof fut le dernier royaume annexé avec le départ en exil de Alboury Ndiaye, sous l'impulsion de Louis Faidherbe.
L'islam est introduit au Sénégal pour la première fois entre le VIIIe siècle et le IXe siècle par le biais des commerçants arabo-berbères. Ils diffusent pacifiquement cette religion et convertissent les Toucouleurs, lesquels la propageront partout au Sénégal. Plus tard, au XIe siècle, les Almoravides, aidés des Toucouleurs, tentent d'islamiser les groupes de religion traditionnelle par le Djihad. C'est l'une des raisons qui entraîne la migration des Sérères vers le Sine-Saloum, des Wolofs, des Peuls et des Mandingues, qui étaient tous concentrés au Tekrour. Une légende populaire, chantée par les griots et illustrée par le poète-président Senghor, rattache d'ailleurs la filiation du premier Bourba Djolof Ndiadiane N'Diaye à la dynastie des Almoravides (fondatrice de Marrakech et responsable de l'attaque repoussée par le célèbre « Cid »). L'islam se propage très tôt dans l'empire du Djolof. Mais c'est au XIXe siècle qu'il gagne véritablement l'ensemble des populations, pacifiquement, grâce aux marabouts et leurs confréries tels que El Hadji Malick Sy pour la tidjaniya ou Amadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, qui émerveillent les populations par leur érudition et leurs miracles. C'est également un moyen pour les populations de s'unir et se protéger contre les ravages que connaissent les royaumes au XIXe siècle (djihads répétés, colonisation forcée).
Le XIXe siècle est en effet marqué par la chute des royaumes, l'avancée des colons européens ainsi que par la résistance anticoloniale, illustrée par des personnages tels que Aline Sitoe Diatta, Sidya Ndaté Yalla Diop, El Hadj Oumar Tall, Mamadou Lamine Dramé, Bouna Alboury Ndiaye, Alpha Molo Balde, Maba Diakhou Ba, Ndeté Yalla Mbodj, Moussa Molo Balde, Djignabo Badji, Lat Dior... La religion catholique se diffuse avec les missionnaires européens à partir du XIXe siècle, en particulier au Sine et en Casamance.
Colonisation
Les premiers comptoirs
La conquête coloniale commence dès la découverte de ces terres entre 1442 et 1456 par le navigateur vénitien Cadamosto pour le compte du Portugal. Les Portugais se lancent alors rapidement dans la traite des Noirs, mais devront bientôt faire face à la concurrence des négriers britanniques, français et hollandais à travers le Commerce triangulaire.Les Hollandais fondent un comptoir sur l'île de Gorée, la France établit en 1659 celui de Saint-Louis qui deviendra la première capitale du Sénégal. En 1677, les Français occupent à leur tour l'île de Gorée (un des principaux centres du commerce des esclaves avec Saint-Louis et le fort de l'île James en Gambie).
Le XVIIIe et le XIXe siècles voient l'apogée des signares, de riches commerçantes métisses, centrées sur Gorée et Saint-Louis, qui restent extérieures au commerce des esclaves.
La seconde République de 1848 crée un mandat de député pour Saint Louis. L'ordre colonial s'impose avec Faidherbe, gouverneur du Sénégal (territoire des Quatre Communes) de 1854 à 1861 et de 1863 à 1865, qui jette les bases de la future Afrique-Occidentale française (AOF). Respectueux des coutumes indigènes, il étend l'influence française très au-delà du Sénégal, travaille à développer l'économie locale et créé le port de Dakar. La troisième République consacre le statut des quatre communes à Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque.
Après la conférence de Berlin
Premier drapeau du Sénégal (1958 - 1959)
Drapeau de la Fédération du Mali (1959-1960) - Masque Kanaga
La conférence de Berlin s'achève le 26
février 1885,
les puissances européennes se partagent alors l'Afrique et annexent désormais
les royaumes situés à l'intérieur des terres. La colonisation de l'ensemble de
l'Afrique de l'Ouest s'achève quelques années plus
tard. L'Afrique-Occidentale française (AOF)
est créée en 1895. Deux statuts vont alors cohabiter au sein de la population,
les habitants des quatre communes sont citoyens Français de plein droit tandis
que les populations des territoires nouvellement colonisés seront soumis à l'indigénat.
Sous l'influence du député noir Blaise
Diagne, un statut particulier peut être choisi par les habitants des quatre
communes à partir de 1916.
Ces dernières envoient des conscrits pendant les deux conflits mondiaux. En
1919, certains troubles agitent Dakar. Le tirailleur Cheikou
Cissé, né au Soudan français et blessé pendant la guerre, est
condamné à la peine de déportation perpétuelle et
envoyé au bagne de Nouvelle-Calédonie. Mort en
1933, il a fait l'objet d'une lutte de la part des milieux anticolonialistes
français (dont le Secours rouge international et la SFIC communiste).Après Saint-Louis, Dakar devient, en 1902, la capitale de l'Afrique-Occidentale française.
En avril 1959, la République soudanaise (actuel Mali) et le Sénégal fusionnent pour former la Fédération du Mali. Le 20 juin 1960 la fédération devient indépendante suite aux transferts de pouvoirs convenus dans l'accord signé en France le 4 avril 1960. Cette date est considérée comme le jour officiel d'accession du Sénégal à l'indépendance.
Indépendance
Articles détaillés : Crise politique de décembre
1962 au Sénégal, Confédération de Sénégambie, Conflit en Casamance et Conflit sénégalo-mauritanien.
Le 20 août 1960, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclame
son indépendance.
Premier gouvernement du Sénégal (1960)
Alors que le Président du Conseil, Mamadou
Dia, incarne le sommet de l’État dans un système parlementaire bicéphale
du type de la Quatrième République en France (la
politique économique et intérieure pour lui, la politique extérieure pour Senghor), ses relations avec le Président de
la République s’enveniment peu à peu. Il est arrêté et accusé de
« tentative de coup d’État » avec quatre autres ministres, Valdiodio N'diaye, Ibrahima Sarr, Joseph
Mbaye et Alioune Tall. Alors que le procureur général ne
requiert aucune peine, ils sont condamnés à 20 ans d'emprisonnement au centre
spécial de détention de Kédougou.Le procureur général de l'époque, Ousmane Camara, revient sur le déroulement du procès dans une autobiographie publiée en 2010 : « Je sais que cette haute cour de justice, par essence et par sa composition, (ndlr : on y retrouve des députés ayant voté la motion de censure), a déjà prononcé sa sentence, avant même l’ouverture du procès (...) La participation de magistrats que sont le Président (Ousmane Goundiam), le juge d’instruction (Abdoulaye Diop) et le procureur général ne sert qu’à couvrir du manteau de la légalité une exécution sommaire déjà programmée »4.
De nombreuses personnalités comme Jean-Paul Sartre, le pape Jean XXIII ou encore François Mitterrand demandent leur libération mais Senghor ne décide de les gracier et de les libérer qu'en mars 1974 ; ils sont amnistiés en avril 1976, un mois avant le rétablissement du multipartisme au Sénégal. Malgré l'annonce de la révision du procès de Mamadou Dia et de ses acolytes par Abdoulaye Wade au début de son premier mandat présidentiel, cet épisode dramatique de l'Histoire du Sénégal reste un sujet délicat car de nombreux politologues et historiens considèrent cet événement comme la première véritable dérive politicienne de la part de Senghor[réf. nécessaire]5,6,7.
À la suite de cet événement, Léopold Sédar Senghor met en place le 7 mars 1963 un régime présidentiel fort. En 1966, l'UPS devient le seul parti autorisé. Il faudra attendre une dizaine d'années avant le rétablissement du multipartisme au Sénégal en mai 1976.
Le Sénégal et la Gambie s'unissent en 1982 pour former la Confédération de Sénégambie, mais celle-ci ne fut que théorique et n'a jamais été mise en application. Elle est finalement dissoute en 1989.
Place de l’indépendance
Des affrontements ont lieu depuis 1982 de manière
intermittente entre les séparatistes installés dans le Sud de la Casamance et
les forces gouvernementales. Après plusieurs tentatives infructueuses, un
nouvel accord a été signé à Ziguinchor le 30 décembre 20048
entre le ministre de l'Intérieur Ousmane
Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef de la
rébellion du Mouvement des forces
démocratiques de Casamance (MFDC).Un autre foyer de conflit entre des Casamançais et la Guinée-Bissau s'est développé en avril 20079.
En 1989, la Mauritanie et le Sénégal ont rejeté violemment et respectivement les communautés du pays voisin alors que la plupart étaient nés depuis longtemps dans leur nouveau pays d'adoption et s'étaient bien implantés dans le tissu social et économique. Selon le HCR, des réfugiés sont toujours établis le long du fleuve Sénégal10. En 2007, le président de la Mauritanie a déclaré lors de sa campagne, être en faveur du retour de ses compatriotes vivant au Sénégal et au Mali contre leur gré11.
Politique
Articles détaillés : Politique au Sénégal et Droit sénégalais.
Le Sénégal est l'un des pays les plus stables d'Afrique car il n'y a jamais
eu de coup d’État, et le « modèle sénégalais »12
était souvent mis en avant dans le passé, même si Amnesty International dénonce encore quelques
arrestations à caractère politique13,14.
Léopold Sedar Senghor, président du Sénégal
de 1960 à 1980.
Le Sénégal est une république démocratique (présence de plusieurs partis
politiques). Le régime est semi-présidentiel car à l'indépendance, le Sénégal a
adapté le modèle politique français de 1958 comme d'autres pays africains qui
étaient membres de l'AOF. La constitution du Sénégal date de 1959, elle
a été révisée dès 1960 par Léopold Sédar Senghor à la suite d'un référendum.
Plusieurs révisions vont se succéder notamment celle de 1963 qui instaure le
régime présidentiel (à cette époque : suppression du Premier ministre)
puis celle de 2001 qui ramène le mandat présidentiel de sept ans à cinq ans (le
Sénat sera supprimé puis rétabli en 2007).
Abdou Diouf, président du Sénégal de 1981 à 2000.
Abdoulaye Wade, président du Sénégal de 2000 à 2012.
Le président de la République est le
chef de l'État, élu au suffrage universel direct pour une durée de cinq
ans renouvelable une fois. Il nomme le Premier ministre qui choisit à son tour
les ministres de son cabinet et propose leur nomination au président de la
République.Le premier président est Léopold Sédar Senghor, leader charismatique et poète de renom. En 1981 son Premier ministre Abdou Diouf prend sa succession, mais en 2000 le Parti démocratique sénégalais l'emporte avec Abdoulaye Wade, réélu en 2007. L'élection présidentielle de 2012 voit la victoire de Macky Sall face à Abdoulaye Wade.
Le Parlement du Sénégal est doté d'une chambre: l'Assemblée nationale.
Macky Sall, actuel président de la République.
Instituée le 20 août 1960, l’Assemblée nationale accueille 150
députés, élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans. Le
scrutin est majoritaire à un tour au niveau des départements à concurrence de
90 députés et proportionnel sur une liste nationale à concurrence de 60
députés. L’Assemblée est aujourd’hui présidée par Moustapha Niasse, installé le
31 juillet 2012 à la suite des législatives du 1er, marquées par une
très large victoire de la coalition présidentielle Bennoo Bokk Yakar. Les élections législatives
sénégalaises de 2007 se sont soldées par une très large victoire de la
coalition présidentielle, alors le PDS, mais près des deux tiers des électeurs
ne s’étaient pas rendus aux urnes, notamment en raison d’un mot d’ordre de boycott de la
part des partis d’opposition.Le Sénat, supprimé en 2001 à la suite d’un référendum constitutionnel, a été rétabli en mai 2007 puis supprimé à nouveau en 2012 après l'élection présidentielle. Les sénateurs étaient au nombre de 100, 35 étaient élus au suffrage indirect dans les départements et les 65 autres étaient désignés par le chef de l’État. Le Sénat a eu comme dernier président Pape Diop, ancien maire de la ville de Dakar.
La loi sur la décentralisation, mise en application en janvier 1997, accorde des pouvoirs significatifs aux assemblées régionales.
Supprimée en 1992, la Cour suprême du Sénégal avait été remplacée par trois organes spécialisés, la Cour de cassation, le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel, assez semblables à leurs homologues français.
En août 2008 une loi organique recrée une Cour suprême par la fusion entre la Cour de cassation et le Conseil d'État15.
Le Conseil Constitutionnel comprend cinq membres qui sont nommés par décret pour six ans non renouvelables, dont un président et un vice-président. Il est partiellement renouvelé tous les deux ans, à raison de deux membres au maximum. Son rôle est de contrôler les élections législatives et de vérifier la constitutionnalité des lois et les engagements internationaux.
Le Sénégal a aboli la peine de mort le 10 décembre 200416. Les rapports homosexuels sont passibles de peines de prison17.
Langues
Article détaillé : Langues au Sénégal.
Il existe une grande diversité linguistique à travers les langues au Sénégal. La Constitution de 200118
a reconnu19
au français
le statut de langue officielle et à six langues celui de langues nationales, le
wolof — langue parlée par le plus grand nombre de
personnes même appartenant à d'autres ethnies — le sérère, le peul, le mandingue, le soninké et le diola. Cinq autres
langues vernaculaires ont été promues peu après : le hassaniyya,
le balante, le mancagne, le noon
et le manjaque ;
suivies de trois autres langues : le ménik, l’oniyan et le saafi-saafi ;
Au total ce sont 21 langues sur 27 répertoriées qui bénéficient du statut de
langue nationale au Sénégal20,21.Le Sénégal est membre de l'assemblée parlementaire de la francophonie depuis 196722 ainsi que de l'organisation internationale de la francophonie depuis 197023. Le français est la langue officielle et de l'administration, parlée par 29 % des Sénégalais24. L'enseignement de l'école publique se fait en français. Le wolof, parlé par 72,3 % de la population25, est la langue qui compte le plus de locuteurs, principalement dans les grands centres urbains. Elle est très utilisée dans le commerce et sert de langue de communication entre personnes parlant des langues différentes. L'arabe est aussi présent dans le pays, il est souvent utilisé par les dignitaires religieux. La plupart des Sénégalais parlant cette langue ont fait des études de théologie islamique.
Francophonie
Les régions sénégalaises de Dakar, Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kedougou], Kolda, Louga, Matam, Saint-Louis, Sedhiou, Tambacounda, Thiès et de Ziguinchor sont membres de l'Association internationale des régions francophones26.Géographie et climat
Vue satellite de la presqu'île du Cap-Vert
Articles détaillés : Géographie du Sénégal et Villes du Sénégal.
Le Sénégal a une importante façade maritime à l'ouest avec l'océan Atlantique (530 km
de côtes)27.
Le fleuve Sénégal constitue une frontière au nord avec la Mauritanie
et à l'est avec le Mali.
Au sud-est, la frontière avec la Guinée est
traversée par les contreforts de la montagne du Fouta-Djalon
et au sud-ouest avec la Guinée-Bissau
par une forêt tropicale. La Gambie forme une enclave et sépare la région de la Casamance du
reste du pays.Le territoire sénégalais est compris entre 12°8 et 16°41 de latitude nord et 11°21 et 17°32 de longitude Ouest. Sa pointe ouest (la presqu'île du Cap-Vert) constitue la partie la plus occidentale de toute l’Afrique continentale. La ville de Dakar qui y est située bénéficie du climat le plus doux du pays.
Le pays s’étend sur 196 722 km228.
Aperçu géologique
Le Bassin sédimentaire sénégalo-mauritano-guinéen dans son
cadre régional
Le bassin sédimentaire sénégalais constitue un
segment du bassin sénégalo-mauritano-guinéen, vaste bassin côtier de marge continentale passive.
Ce bassin sédimentaire est limité à l’est et au
sud-est par la chaîne des Mauritanides et au sud, par le Bassin de Bové. Long de 1 300 km,
dans son extension maximale (Mauritanie-Guinée-Bissau), ce bassin atteint une
largeur maximale d’environ 550 km à la latitude de Dakar.Appuyé sur le Craton ouest-africain, le bassin côtier accumule une puissante série sédimentaire, d’origine principalement marine, qui débute au Trias-Lias et se termine au Miocène. Depuis la limite orientale du bassin, proche de Bakel, les dépôts s’épaississent vers l’ouest, d’abord progressivement, puis, passant une flexure localisée entre 15°30’W et 16°30’W (Spengler et al., 196629 ; Latil-Brun et Flicoteaux, 198630), leur épaisseur augmente rapidement, pour atteindre, à Dakar, des épaisseurs de plus de 6000 mètres à 7000 mètres (Castelain, 196531 ; Spengler et al., 1966). En Casamance, les profondeurs estimées dépasseraient huit mille mètres.
Malgré le caractère apparemment subhorizontal des couches, les données de l'exploration pétrolières indiquent une forte structuration et une importante compartimentation des dépôts, dont le Horst de Diass donne un aperçu. Au Sénégal, la série du Mésozoïque-Cénozoïque affleurante se limite aux niveaux stratigraphiques les plus supérieurs, n’interceptant les roches d'âge Campanien que très marginalement alors que le Maastrichtien est mieux exposé dans le Horst de Diass, malgré la présence d’une puissante cuirasse latéritique.
Les séries cénozoïques sont plus largement représentées à l’affleurement, exposées dans les falaises de la presqu’île du Cap-Vert et aussi dans la falaise à l’ouest et au sud de Thiès et marginalement dans le Sine, où elles sont surtout connues en puits. Les plus beaux affleurements se localisent à la marge passive atlantique. Au cœur du bassin la série sédimentaire est masquée par la cuirasse latéritique fini-Tertiaire et, vers le nord-ouest, par les dépôts de sédiments éoliens quaternaires. Dans cette région centrale et orientale, les seuls affleurements tertiaires connus sont limités aux rives du lac de Guier et à la haute vallée du fleuve Sénégal, dans la région de Matam, les grès du «Continental terminal» (renommé Formation du Saloum en 2009) venant largement sceller et masquer la série marine du Paléogène. En Casamance, il est connu, en forage, que la série marine monte jusque dans le Miocène.
Du volcanisme du Miocène apparaît régionalement dispersé dans la presqu’île du Cap-Vert et la région de Thiès ; il est représenté par des laves et des tufs coiffés par la cuirasse ferrugineuse cuirasse latéritique d'âge fini-Pliocène (Crévola, 199432). Le volcanisme quaternaire, polyphasé, est restreint à la pointe de la presqu’île du Cap-Vert.
De récentes cartes géologiques du Sénégal (2009) viennent d'être élaborées dans le cadre de la Coopération Sénégal – Union européenne, suivant les procédures du neuvième Fonds européen de Développement (FED) pour le compte de la Direction des Mines et de la Géologie (DMG) et existent aux échelles de 1/500 000 pour les trois quarts du territoire et de 1/200 000 le long du fleuve Sénégal.
Climat
Le climat est de type désertique dans le Nord, et de type tropical dans le Sud, avec :- une saison des pluies de juin à octobre avec un pic en août, septembre est variable selon la latitude (moins de précipitations dans le Nord que dans le Sud). C'est la période des moussons. On ne peut parler de vraie saison des pluies que dans la Casamance, seule région où il y a aussi des forêts dignes de ce nom ;
- une saison sèche de novembre à juin avec des alizés continentaux, avec des températures comprises entre 22 °C et 30 °C, comportant des variations importantes entre le littoral et l'intérieur33,34.
- en été, période de pluie, souvent appelée abusivement « hivernage » depuis la période coloniale, les températures sont à leur maximum ;
- mais sont au minimum en cette periode dite aussi, abusivement hiver aux mois de janvier-février. Par contre, on remarque des précipitations plus marquées du sud au nord33.
Pendant l'hiver en Europe, le Sénégal devient une destination appréciée permettant de développer une activité touristique.
Diversité climatique
De manière générale, l'Ouest du pays, représenté par le littoral, connaît des températures plus fraîches que l'Est grâce à l'océan. Le centre et l'Est du pays connaissent des températures continentales très chaudes pendant la journée, et fraîches la nuit.Du Nord au Sud, il existe cinq types de domaines climatiques appartenant au climat tropical :
- dans la zone sahélienne, au nord dans la région de Saint-Louis, une végétation typique du Sahel représente le domaine de la steppe arborées ou arbustives. De nos jours, la désertification touche cette zone. L'Acacia Sénégal est l'arbre le plus présent avec quelques baobabs ;
- dans la zone sahélo-soudanienne, qui s'étend sur les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Louga, Matam, la steppe fait place à la savane arborée et sèche. Le baobab, l'acacia et le fromager y sont les arbres dominants ;
- dans la zone soudanienne, vers les régions de Fatick, Kaolack, tout le nord et le centre de la région de Tambacounda, la végétation de type savane, est beaucoup plus dense que dans la précédente zone : les arbres y sont beaucoup plus présents, et des forêts clairsemées apparaissent. Baobabs, acacias, fromagers et palmiers sont les arbres dominants dans cette zone ;
- dans la zone soudano-guinéenne, au nord des régions de Ziguinchor, Kolda, et au sud de la région de Tambacounda, les forêts sont très présentes ainsi que de grandes savanes très denses. Les arbres sont variés : baobabs, fromagers, palmiers, filaos et roniers ;
- la zone guinéenne, à cheval sur le Sud des régions de Ziguinchor et Kolda. Étant la zone la plus humide, les forêts y sont denses. Tous les arbres du Sénégal y sont présents.
Divisions administratives
Article détaillé : Subdivisions du Sénégal.
En 1960 le premier
découpage administratif issu de l'indépendance avait créé une certaine
disparité entre les sept régions d'origine – celle du Sénégal oriental étant
alors onze fois plus étendue que celle du Cap-Vert36.
Ce déséquilibre a été corrigé par plusieurs réformes successives et notamment
par un décret de 1996,
dans le cadre de la politique de décentralisation qui a transféré aux
collectivités locales certaines compétences d'abord détenues par le pouvoir
central.L'organisation territoriale mise en place en 1996 a subi plusieurs retouches dans l'intervalle, avec la création de la région de Matam en 2001, celle du département de Koungheul en 2006 ou encore, en 2008, l'élection des départements de Kaffrine, Kédougou et Sédhiou en régions à part entière, celle de 10 localités en départements, ainsi que la création de nouvelles communautés rurales et de nombreuses communes.
En 200937, le Sénégal compte 14 régions, 45 départements, 46 communes d'arrondissement, 113 communes de ville et 370 communautés rurales. Dirigés par un chef, les villages restent les cellules de base de cette organisation. On en dénombrait 13 544 lors du recensement de 198838.
Environnement
Biomes
Réserves et parcs nationaux
Article détaillé : Liste des parcs
nationaux et réserves du Sénégal.
Parcs et réserves naturels représentent 8 % du territoire national39.
Ils jouent un rôle majeur dans la préservation de l'environnement et
contribuent de manière significative à l'essor touristique.Dans ces aires protégées on dénombre au total 169 espèces de mammifères et 540 espèces d'oiseaux.
Le Sénégal compte six parcs nationaux : le Parc national du Niokolo-Koba dans l'Est du pays ; le Parc national des oiseaux du Djoudj ; le Parc national de la Langue de Barbarie dans la région de Saint-Louis ; le Parc national des îles de la Madeleine au large de Dakar ; le Parc national du delta du Saloum dans le Sud, ainsi que le Parc national de la Basse-Casamance, fermé depuis quelques années en raison des troubles dans la région.
Le pays compte également une trentaine de réserves naturelles de plus petite taille, telles que le Parc forestier et zoologique de Hann à Dakar, la Réserve de Guembeul, la Réserve de Bandia, la Réserve naturelle de Popenguine ou l'Aire marine protégée de Bamboung.
Démographie
Articles détaillés : Démographie du Sénégal et Groupes ethniques du Sénégal.
La plupart des études démographiques réalisées au Sénégal s'appuient sur les
trois recensements effectués en 1976, 1988
et surtout 2002. En
2004, la Direction
de la Prévision et de la Statistique, devenue Agence Nationale de la
Statistique et de la Démographie (ANSD) depuis 2006, a publié en outre des
« Projections de populations du Sénégal issues du recensement de
2002 » anticipant l'évolution probable de la population du pays jusqu'en 201540.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO,
2005). Population
en milliers d'habitants.
Selon ces sources, la population du Sénégal – qui comptait environ 1 million
d'habitants en 1900
et 2,8 millions au moment de l'indépendance en 1960 – s'élèverait
aujourd'hui à 11 343 328 personnes (estimation au 31/12/2007) et pourrait
atteindre 13 709 845 fin 2015. Cette population croît donc très
rapidement, avec un taux de fécondité supérieur à quatre enfants par
femme.On observe une grande diversité ethnique : Wolofs (38,7 %), Peuls (26,5 %), Sérères (15 %), Diolas (4 %), Malinkés (4,2 %), Soninkés (2,3 %) Manjaques (2 %) et quelques autres ethnies moins nombreuses et plus localisées, sans compter les Libanais, les Marocains, les Européens et les Chinois, assez présents en milieu urbain41,42. Fin 2007, 16 966 Français étaient inscrits dans les registres consulaires (y compris les binationaux)43.
Depuis longtemps la population était plutôt concentrée sur la façade atlantique, mais l'exode rural a accru l'inégalité de cette répartition. Désormais un Sénégalais sur quatre vit dans la presqu'île du Cap-Vert et la capitale est au bord de l'asphyxie.
Outre celle de Dakar, les régions les plus urbanisées sont Ziguinchor, Thiès et Saint-Louis. Les moins urbanisées sont celles de Kolda, Matam et Fatick. C'est dans la région de Tambacounda que l'on trouve la plus faible densité (11 habitants au km2).
Selon les estimations pour 2007, les centres urbains régionaux de plus de 100 000 habitants sont Touba (529 176) – qui a connu une croissance spectaculaire –, Thiès (263 493), Kaolack (185 976), Mbour (181 825), Saint-Louis (171 263), Ziguinchor (158 370) et Diourbel (100 445)40.
En 2007, le Sénégal abritait environ 23 800 réfugiés et demandeurs d'asile, dont plus de 20 000 étaient mauritaniens ayant fui la persécution ethnique, ainsi que certains du Libéria, de la Sierra Leone et d’autres pays44.
Émigration et immigration
Si le Sénégal accueille aussi des migrants, nombreux, saisonniers ou non, des pays limitrophes ou lointains45, une forte communauté sénégalaise vit à l’extérieur du pays. Cette diaspora représente une ressource essentielle pour le pays, à la fois économique et identitaire. Les NTIC favorisent le maintien des liens familiaux et des réseaux traditionnels.Ce sont principalement des hommes jeunes qui s’installent en Europe, surtout en France, ou en Amérique du Nord, notamment au Québec avec un projet de retour vers le pays au bout de quelques années. L’accroissement de l’immigration clandestine dans les pires conditions, notamment vers les îles Canaries, est une préoccupation majeure pour le Sénégal et les pays d’accueil.
Les plus désespérés veulent ignorer les risques, sensibles à la réussite de quelques-uns, et notamment de personnalités de la diaspora — nées au Sénégal ou de parents sénégalais — particulièrement dans les milieux artistiques ou sportifs.
D’abord pays d’émigration rurale soninké et hal pulaar de la vallée du fleuve Sénégal à destination de la France à partir de l'époque coloniale46, puis des pays de la sous-région, le Sénégal a connu une émigration plus diverse, originaire à la fois du centre-ouest du pays et des grandes villes, lesquelles ont fait figure de lieux de passage et de transit vers l’international à partir des indépendances47.
L’instabilité politique et économique des pays voisins et la fermeture des frontières européennes ont eu pour effet de modifier le système de migration tournante (ou noria) en une installation plus durable. Le contrôle de plus en plus strict des frontières françaises, à l’origine destination privilégiée, a conduit les flux migratoires à se redéployer vers de nouvelles destinations : en priorité l’Italie, l’Espagne mais aussi les États-Unis48, le Canada, et plus récemment la Chine49.
Le 15 avril 2010, Human Rights Watch a publié un rapport exhortant les autorités sénégalaises à règlementer toutes les écoles coraniques fréquentées par des dizaines de milliers d'enfants. Ces enfants talibés, estimés à 50 000 garçons, subissent parfois des abus qui les incitent à l'exil50.
Il existe près d'un million d'immigrés guinéens au Sénégal.
Principales villes
Cinq villes de grande taille : Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès ont le statut de ville et sont divisées en communes d'arrondissement51.
No
|
Nom
|
Pop.
|
No
|
Nom
|
Pop.
|
|
|
|
|
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1
|
1 279 829
|
11
|
146 554
|
|
|
|
|
||||
2
|
1 252 786
|
12
|
119 148
|
|
|
|
|
||||
3
|
825 701
|
13
|
113 410
|
|
|
|
|
||||
4
|
360 360
|
14
|
88 840
|
|
|
|
|
||||
5
|
344 885
|
15
|
84 680
|
|
|
|
|
||||
6
|
256 244
|
16
|
75 493
|
|
|
|
|
||||
7
|
252 645
|
17
|
62 596
|
|
|
|
|
||||
8
|
241 655
|
18
|
55 955
|
|
|
|
|
||||
9
|
226 849
|
19
|
49 821
|
|
|
|
|
||||
10
|
225 024
|
20
|
44 071
|
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|
||||
Projection de la population urbaine en 201652
|
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Économie et développement
Articles détaillés : Économie du Sénégal, Tourisme au Sénégal, Agriculture du Sénégal et Secteur informel au Sénégal.
Économie et
développement53
|
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Données
|
Valeurs
|
3024 milliard de francs cfa
|
|
Produit
intérieur brut par habitant
|
2100 dollars par habitant
|
Main d'œuvre par
secteur (2011)
|
agriculture : 15,9 %
industrie : 21,7 % services : 62,3 % |
25,6 % (2010) et 40 % de jeunes citadins
|
|
4.7 pour cent
|
|
162e (2015)54
|
|
36 pour cent
|
|
41,3 (1995)
|
États membres de la Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
Jusqu'en 1814,
les comptoirs
coloniaux ne devaient avoir qu'une fonction commerciale et avaient pour
interdiction de développer une activité de production. « Pas même un
clou » selon Colbert55,56.
À partir de 1814,
au contraire les colonies ont une obligation d'autosuffisance, cette obligation
est confirmée en 186656.Le Sénégal possède la quatrième économie de la sous-région ouest-africaine après le Nigeria, la Côte d'Ivoire et le Ghana. Compte tenu de sa situation géographique et de sa stabilité politique, le Sénégal fait partie des pays africains les plus industrialisés avec la présence de multinationales qui sont majoritairement d'origine française et dans une moindre mesure américaine[réf. nécessaire]. De plus, le Sénégal est l'un des pays les plus industrialisés de l'ensemble ouest-africain puisqu'on y retrouve plusieurs multinationales[réf. nécessaire]. La main d'œuvre du pays se divise comme ceci : 15,5 % est consacré à l'agriculture, 21,7 % aux industries et 62,3 % sont consacrés aux services[réf. nécessaire].
L'économie sénégalaise est principalement tournée vers l'Europe et l'Inde[réf. nécessaire]. Ses principaux partenaires économiques sont la France, l'Inde, l'Italie. Cependant, depuis plusieurs années, la Chine est un partenaire de plus en plus grandissant comme en témoignent les sommets Chine-Afrique[réf. nécessaire].
Comparé aux autres pays du continent africain, le Sénégal est très pauvre en ressources naturelles ; ses principales recettes proviennent de la pêche, du tourisme et des services :
- la pêche constitue la principale source de devises au Sénégal. Depuis la réduction de la taxe de douane, cela a dopé l'exportation au détriment de l'écosystème des fonds marins57 ;
- le tourisme est développé essentiellement sur le littoral avec de grands complexes hôteliers internationaux et des hôtels locaux de grande qualité.
Zone économique exclusive (ZEE) du
Sénégal (en violet).
En 1994, la monnaie est dévaluée et une politique de libéralisation est
activement menée. Le Sénégal essaye de rentrer dans les conditions requises par
le Fonds monétaire international (FMI)
afin de bénéficier d'un allègement de la dette pour le développement du pays.
Depuis 2006, le Sénégal est dans la liste des pays éligibles58.Les difficultés économiques dues au poids de la dette ont entraîné un renforcement du syndicalisme :
- le syndicalisme au Sénégal a été dans ses débuts une force d'opposition au colonialisme[réf. nécessaire], mais à présent ce sont diverses factions politiques qui soutiennent les organismes syndicaux. Ces syndicats ont la capacité d'organiser une grève dans deux États voisins59 ou de participer à des réunions sur le NEPAD ;
- le poids de la dette extérieure de ce pays pauvre très endetté (PPTE) et le secteur agricole qui emploie à peu près 70 % de la population sénégalaise laissent peu de marge pour un décollage économique. De plus, l'agriculture sénégalaise est très sensible aux aléas climatiques et aux invasions acridiennes.
- En 2015, le président Sall a annoncé son projet de faire de diamniadio une ville moderne afin de désengorger la capitale Dakar. Ainsi, de nombreux projets ont vu le jour dans cette ville futur. On peut prendre l'exemple du futur aéroport Blaise Diagne, le train express régional qui sera mis en service en 2019, l'hôtel 5 étoiles, la gare des gros porteurs, le stade, des logements sociaux et pleins d'autres projets à venir. *Le Sénégal reçoit un soutien technique du FMI au cours de l'exercice 2015-2017 au titre d'un instrument d'appui aux politiques (ISP) pour aider à la mise en œuvre du PSE. La mise en œuvre de l'ISP continue d'être satisfaisante, comme l'a conclu la deuxième mission d'examen du FMI en mars 2016. Les investisseurs ont manifesté leur confiance dans le pays grâce aux émissions d'Eurobonds réussies du Sénégal ces dernières années, y compris en 2014. *Le gouvernement se concentrera sur 19 projets dans le cadre du PSE pour le budget 2016 afin de poursuivre la transformation structurelle de l'économie. Ces 19 projets incluent l'autoroute Thiès-Touba, dont le nouvel aéroport Mbour-Thiès. Le Sénégal augmentera le programme national d'allocations familiales et le programme d'urgence de développement communautaire en 2016. L'approvisionnement en électricité est une contrainte majeure pour le développement du Sénégal. Les prix de l'électricité au Sénégal sont parmi les plus élevés au monde. Power Africa, un programme dirigé par l'USAID et l'OPIC, prévoit d'augmenter la capacité de production actuelle de 500 MW à plus de 1000 mW dans les trois à cinq prochaines années. Les récentes découvertes de gaz à la frontière sénégalo-mauritanienne et au sud de Dakar contribueront à pallier certaines des pénuries d'énergie.
L'OFNAC
L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) créé en décembre 2012 pour lutter contre d’éventuelles tentatives de corruption. Composé de onze personnes nommées par le Président de la République.Transport
Article détaillé : Transport au Sénégal.
Aéroport Léopold Sédar Senghor (Dakar)
Bus Dakar
Infrastructures
L'aéroport international de Dakar-Léopold Sédar Senghor était le principal point d'entrée aérien vers le Sénégal jusqu'à son remplacement le 08 décembre 2017 par l'aéroport Blaise Diagne. Le 25 mai 1971, l'avion supersonique Concorde fait un premier vol de démonstration Paris-Dakar en 2 h 52 (dont 2 h 7 en vol supersonique) et le 21 janvier 1976 ouvre pour la première fois sa ligne commerciale Paris-Dakar-Rio. Le président Senghor assiste à son arrivée à l’aéroport de Dakar ainsi que les premiers passagers supersoniques de l'histoire de l'aviation. Le 1er avril 1982, c'est la fin de la liaison Paris-Rio.
Calèche utilisée comme taxi
Bateau pour la liaison Dakar-Ziguinchor
Créée en 2000, la compagnie aérienne Air Sénégal International, filiale du
groupe Royal Air Maroc, proposait depuis le 23 février
2001 des
destinations vers l'Europe et l'Afrique. Membre de l’IATA depuis le 28 mai
200260,
elle fut sacrée meilleure compagnie aérienne africaine en 2003. À la suite de
difficultés financières et de différends entre ses principaux actionnaires,
Royal Air Maroc et l'État sénégalais, elle a cependant arrêté tous ses vols le 24 avril 200961.
Transport en commun appelé "car rapide"
Une nouvelle compagnie baptisée Sénégal Airlines, dont l'État sénégalais est
actionnaire minoritaire, a été créée en octobre 2009. Cette nouvelle compagnie
dessert à partir de Dakar, et à compter du début 2010, une vingtaine de
destinations africaines. Senegal Airlines a annoncé en novembre 2009 à
l'occasion du salon de Dubai avoir commandé 2 Airbus A330 et 4 Airbus A320.
Mais en 2016, l'État
retire la concession de commerce de la compagnie à cause du déficit budgétaire
de l'entreprise.Le réseau routier est bon dans l'ouest, mais se dégrade en allant de plus en plus à l'intérieur du pays. Le réseau de transport est bien développé dans les grandes villes avec des taxis, des bus62 et/ou des « cars rapides » en plus ou moins bon état. Dans les banlieues et les villes secondaires ce sont des taxis collectifs, des « cars rapides » et des calèches qui servent de transport. À l'intérieur du pays, les taxis-brousses sont utilisés pour se déplacer entre petites villes et villages. Le transport interurbain est assuré par des berlines à sept places, des bus interurbains et des cars blancs appelés Ndiaga Ndiaye qui peuvent être pris en allant dans les gares routières.
La gare de Dakar (gare de train) est la plus ancienne du Sénégal. Elle n'offre plus que la liaison Dakar-Thiès pour les voyageurs, la liaison avec Bamako (au Mali) étant désormais réservée au transport de marchandises.
Le transport maritime est constitué de chaloupes pour rejoindre l'île de Gorée à partir de Dakar, de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor assurée par le Consortium sénégalais d’activités maritimes, de bateaux pour des croisières sur le fleuve Sénégal (comme le Bou El Mogdad). Il est constitué aussi de gros bateaux de transport de marchandises qui bénéficient du Port autonome de Dakar, qui est l'un des trois ports en eau profonde d'Afrique de l'Ouest, et de son terminal pour les conteneurs.
Transport de marchandises
Limites
Limites
|
|
Données
|
Valeurs
|
Aéroports (2017)
|
avec piste goudronnée : 10
avec piste en terre : 11 Total = 21 |
Gares
ferroviaires :
Réseau ferré (2005) : |
18
850 km |
port avec
terminal
|
Dakar
1700 km |
Routes (2017)
|
goudronnées : 4,900 km
dont 73 d'autoroute non goudronnées : 10,300 km Total = 15,200 km |
Pipeline gaz
(2006) :
|
43 km
|
De gros efforts sont effectués au niveau des équipements. Ainsi de nombreux projets sont en cours. Par exemple, le futur train express régional qui est en construction et reliera la capitale Dakar au nouvel aéroport international Blaise Diagne. Sa mise en service est prévue fin 2019.
Par ailleurs, la construction d'une autoroute à péage entre Dakar et Diamniadio (35 km), terminé le 10 août 2013, permet dorénavant de rallier Dakar à Rufisque en moins de trente minutes. À moyen terme, elle permettra de créer de nouvelles zones d'habitations grâce à ses nombreuses bretelles de sortie afin de désengorger Dakar. Deux autres tronçons autoroutiers sont terminés de Diamniadio à l'aéroport international Blaise Diagne (nouvel aéroport international Blaise Diagne inauguré le 7 décembre 2017) et dudit aéroport à Sindia.
D'autres projets sont à l'étude ou en travaux dont l'aménagement de Saint-Louis afin d'en faire un port de cabotage63 ; l'aménagement du port de Ziguinchor pour recevoir des conteneurs64 ainsi que la construction de nouveaux tronçons autoroutiers menant vers Thiès puis l'Est et le Sud du pays (ouvertures prévues fin 2018 ; 2019 ; 2020 et ultérieurement de plusieurs sections menant à la constitution d'un réseau de plusieurs centaines de kilomètres d'autoroutes).
Culture
Article détaillé : Culture du Sénégal.
« La culture est au début et à la fin du développement65. »Il existe une grande diversité linguistique à travers les langues au Sénégal. La Constitution de 2001 a reconnu19 au français le statut de langue officielle et à six langues celui de langues nationales, le wolof — langue parlée par le plus grand nombre de personnes (90 % des Sénégalais) même appartenant à d'autres ethnies — le sérère, le peul, le mandingue, le soninké et le diola. Cinq autres langues vernaculaires ont été promues peu après : le hassaniyya, le balante, le mancagne, le noon et le manjaque ; suivies de trois autres langues : le ménik, l’oniyan et le saafi-saafi ; d'autres ajouts de langues codifiées sont en cours. Au total ce sont près d'une vingtaine de langues qui pourraient bénéficier du statut de langue nationale au Sénégal.
La littérature sénégalaise a longtemps été connue dans le monde surtout à travers Léopold Sédar Senghor, à la fois poète et homme d'État, chantre de la négritude et figure emblématique de la francophonie. Parmi les autres auteurs désormais classiques66 figurent notamment les romanciers Cheikh Hamidou Kane, Birago Diop, Boubacar Boris Diop, mais aussi Ousmane Sembène qui portera à l'écran quelques-uns de ses propres romans. De leur côté les femmes sont particulièrement actives, voire incisives. En 1979 Aminata Sow Fall, dans « La Grève des bàttu », dépeint dans sa satire politique un petit peuple de mendiants se mobilisant contre le sort qui lui est fait. En 1980, Mariama Bâ décrit avec une grande sensibilité la société polygame dans « Une si longue lettre ».En 1978, Awa Thiam écrit le Best-Seller, "La Parole aux négresses". En 1996, le poète Alioune Badara Coulibaly, proche du poète Léopold Sédar Senghor, publie « Bon anniversaire, Sédar », rendant hommage au chantre de la Négritude pour ses 90 ans. Ce poète est à son cinquième livre de poésie avec le dernier intitulé « Rayons de soleil sur Saint-louis»(2009), en 1997, la romancière Fama Diagne Sène a obtenu le Grand Prix des Lettres du Sénégal avec son roman "Le chant des ténèbres". Plus récemment, Fatou Diome rencontre le succès67 avec « Le Ventre de l'Atlantique » (2004), un roman qui met en scène, souvent avec humour, les rêves d'évasion des jeunes Sénégalais.
Tradition et modernisme, marquent l'architecture du Sénégal. L'habitat traditionnel, sobre et fonctionnel mais plus éphémère, utilise les matériaux locaux (pierre, terre, bois, paille), comme pour les cases peules ou les cases à impluvium casamançaises68. La période coloniale a laissé des traces comme à Gorée ou à Saint-Louis, et ces sites figurent aujourd'hui sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Aujourd'hui, l'architecte Pierre Goudiaby Atepa a conçu plusieurs réalisations contemporaines, telle la Porte du Troisième millénaire à Dakar. À noter aussi de nouvelles constructions telles que le tunnel de la corniche ouest et le monument de la Renaissance Africaine, inauguré en 2010. L'autoroute à péage est en cours d'exécution.
Les arts plastiques ont été soutenus pendant la période où le président poète L.S. Senghor était au pouvoir à travers le mécénat d'état. Par la suite, ses successeurs ont eu des difficultés à poursuivre cette politique à cause de la crise économique. Diverses initiatives privées se sont développées afin de soutenir les artistes69. Ces arts sont à l'honneur à travers le sculpteur Ousmane Sow de renommée internationale.
La série de timbres émise sous l’intitulé « Élégance sénégalaise » célèbre ces femmes belles et séduisantes qui impressionnaient déjà les observateurs d’autrefois et inspiraient les poètes : femmes peules au port altier70, linguères de sang royal, signares fortunées de Sénégal ou de Gorée71. Même avec de modestes budgets, le souci de l’apparence perd rarement ses droits au Sénégal : boubous, coiffures et bijoux sont choisis avec soin et fréquemment renouvelés. Qu'ils portent l'habit traditionnel ou le costume, les hommes aussi sont attentifs à leurs tenues. En contrepoint, les tenues décontractées de certains touristes déconcertent parfois.
Créateur
St Louis, Sénégal
Dans le prolongement des activités anciennes de tissage et de teinture,
l’industrie de la mode s’est tout naturellement épanouie dans le
pays, avec quelques personnalités de premier plan telles que Collé
Ardo Sow, Claire Kane et surtout Oumou Sy, à
la fois costumière, styliste, décoratrice et femme d’affaires au rayonnement international72.St Louis, Sénégal
Le cinéma sénégalais73 est l'un des plus anciens d'Afrique. Ses représentants les plus connus sont les cinéastes Ousmane Sembène — également romancier — et Djibril Diop Mambéty, auxquels il faut ajouter Tidiane Aw, ou Safi Faye, réalisatrice de films documentaires. Ces productions sont souvent mieux appréciées à l'étranger qu'au Sénégal où beaucoup de salles ont fermé, concurrencées par le marché plus florissant de la vidéo. On remarque également que nombre de films d'origines diverses ont été tournés dans ce pays au climat propice et aux paysages des plus photogéniques.
Les grands noms de la musique sénégalaise contemporaine sont : Youssou N'Dour, auteur-compositeur, musicien et interprète de renommée internationale. Ashraff 30, chanteur reggae, auteur et compositeur Baba Maal est un auteur-compositeur, interprète qui se produit internationalement ainsi que Ismael Lô auteur-compositeur, interprète Omar Pène auteur-compositeur et interprète et Coumba Gawlo Seck, auteur-compositeur.
Djembé, sabar, kora, xalam, tambour d'aisselle et balafon font partie des instruments traditionnels74 toujours très populaires. Parmi les instruments de percussion, le sabar et le mbalax désignent à la fois l'instrument de musique, un style de musique et une danse. Ce sont des sons typiques de la culture sénégalaise. Thione Seck qui est un auteur-compositeur-interprète de mbalax a su adapter la tradition et la modernité : il est apprécié par des fans de tous âges au Sénégal. Pape Diouf et Ndongo Lô (décédé le 16 janvier 2005), Ismael Lô (appelé Bob Dylan sénégalais)sont également des artistes de l'univers du mbalax. Cheikh Lô, auteur-compositeur, musicien et interprète a su allier le mbalax et des influences reggaes. À noter, Viviane Ndour, meilleure artiste sénégalaise 2006 et reine du mbalax, une des rares artistes féminines à avoir su se faire une place. Les instruments à corde telle que la kora connue dans toute l'Afrique de l'ouest sont à présent connus en dehors du continent à travers des groupes de jazz ou de world musique.
Yassa de poulet
Dans « Un grain de vie et d'espérance »75,
la romancière Aminata Sow Fall met en scène la place essentielle
occupée par la cuisine sénégalaise dans la culture et la vie
quotidienne du pays. La « teranga », ce sens de l’hospitalité cher au
cœur des Sénégalais, s'exprime souvent autour d'un plat unique réunissant la
famille et les amis. Relativement peu connue à l’étranger en dehors des
communautés issues de l'immigration et de quelques restaurants de grandes
villes, la cuisine sénégalaise a attiré l'attention des médias avec la
publication du livre de Youssou N'Dour, « La cuisine de ma mère »76,
vibrant hommage aux valeurs familiales comme aux plats relevés et longuement
mijotés.Cette cuisine présente quelques similitudes avec celles des pays d'Afrique de l'Ouest, mais elle accueille d'autres influences, venues d'Afrique du Nord, du Liban, de France ou du Portugal. Elle fait un large usage du poisson et des céréales (riz et mil) dans les plats nationaux, comme la thiéboudienne, le yassa de poulet, le thiéré, le maffé, la soupe kandia ou cette préparation plus sophistiquée qu’est le mulet farci à la saint-louisienne. Dans un pays majoritairement musulman, le thé, la tisane de kinkeliba et le bissap l’emportent sur les alcools, mais les bières locales – Flag ou Gazelle – et le vin de palme en Casamance ont aussi leurs adeptes.
Salle de classe dans un village
Éducation
L'éducation au Sénégal est l'une des plus avancées sur le continent[réf. nécessaire]. Le Sénégal peut se targuer d'avoir un enseignement de qualité77 avec des équivalences de diplômes des universités étrangères les plus prestigieuses tant en France qu'aux États-Unis.Ceci permet également des échanges avec des étudiants qui viennent étudier au Sénégal dans le cadre d'études spécifiques sur le pays ou des étudiants sénégalais qui partent à l'étranger afin de diversifier leurs connaissances dans le cadre de recherche.
La population étant très jeune, la demande en formation est très forte sans compter la jeunesse des autres pays africains plus pauvres qui tente de terminer ses études à Dakar.
Malgré un taux de réussite au baccalauréat similaire en 2000 (37,67 %) et en 2011 (38,4 %), le nombre de bacheliers est passé dans l'intervalle de 9 000 à 30 000. Et naturellement, 80 % de ces bacheliers ont cherché à s'inscrire à la faculté, « objet de promotion sociale et de fierté, pour lequel les familles et les étudiants sont prêts à réaliser d'énormes sacrifices », explique le chercheur Olivier Provini, qui travaille sur les réformes universitaires africaines78. Le problème majeur auquel font face ces nombreux bacheliers est l’expression française : durant toute leur cheminement scolaire, ils sont doivent jongler entre le français et la langue nationale, le wolof79.
De nouvelles universités publiques ont été créées à Bambey, Thiès et Ziguinchor et les salaires des professeurs ont été revus à la hausse sous la présidence de Abdoulaye Wade. Ce qui a permis de freiner l'exode des cerveaux universitaires et à encourager le retour de certains qui étaient en Europe, aux États-Unis et ailleurs en Afrique80. L'université de Kaolack va bientôt ouvrir ses portes également sous la présidence du nouveau président de la république Macky Sall. Cette nouvelle université va permettre le dés-engorgement des autres universités du pays mais aussi l'orientation d'un grand nombre d'étudiants. Ceci va aussi permettre le développement des autres régions du pays.
Le Sénégal est membre de l'organisation de la Francophonie (actuellement dirigée par son ancien Président Abdou Diouf, réélu en 2010 à la tête de cette organisation internationale) et est devenu un pays observateur au sein de la communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le Sénégal envisage de devenir membre à part entière de la CPLP[réf. nécessaire] alors que le portugais n'est parlé que par une très faible part de la population. L'inauguration de la deuxième université de Dakar et de celle du Sine Saloum est prévue début 2017.
Sports
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2011).
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Article détaillé : Sport au Sénégal.
Le rallye Dakar (ou « Le Dakar », anciennement rallye Paris-Dakar) est un rallye-raid professionnel, qui se dispute chaque année au mois de janvier, principalement sur le continent Africain avec arrivée en banlieue de Dakar sur une belle plage de sable face à l'océan Atlantique. Mais à la suite de morts d'enfants de villageois, la contestation est devenue internationale grâce au CAVAD, Collectif pour les Victimes anonymes du Dakar qui réunit des associations françaises, africaines, portugaises, espagnoles, marocaines, maliennes, guinéennes et sénégalaises.
Lutte sénégalaise
Le football est un sport très apprécié des Sénégalais. L'équipe du Sénégal de football, dont
les joueurs sont surnommés les Lions de la Téranga, est affiliée à
la Fédération sénégalaise de football
et à la FIFA depuis 1962. En 2002, au
Mali, elle a manqué de peu la coupe d'Afrique face au Cameroun en finale et
demi-finaliste de l'édition 2006. Elle se qualifie à la même année (2002) pour
la phase finale de la coupe du monde de la FIFA, organisée en Corée et au
Japon. L'équipe du Sénégal bat la France (championne du Monde et d'Europe en titre)
en match d'ouverture de la coupe du monde et se qualifie pour la première fois
de son histoire en quart de finale de la coupe du monde en battant la Suède 2
buts à 1 et devient par la suite la deuxième équipe d’Afrique à atteindre les
quarts de finale après le Cameroun en 199081.
Parmi les grands footballeurs sénégalais, on peut citer El-Hadji
Diouf, Henri Camara, Khalilou
Fadiga, Habib Beye, Tony Sylva,
Mamadou
Niang, Omar
Daf, Ferdinand Coly ou, dans le passé, Jules
Bocandé, mais aussi le manager Pape Diouf, ex-président de l'OM.La lutte sénégalaise est une pratique ancrée dans la tradition. La lutte sénégalaise n'a rien perdu de sa popularité, à travers des combats aussi brefs que spectaculaires. Ce sport est incarné par d'impressionnants champions tels que Yékini, qui, en 2005, l'a emporté sur Tyson, un redoutable adversaire qui avait su conserver le titre pendant près de cinq ans, mais sera battu à deux reprises par un autre poids lourd sénégalais, Sérigne Dia, dit Bombardier. D'importants enjeux économiques sont désormais liés à ce sport. Et les cachets mis en jeu peuvent atteindre de nos jours près de 350 000 000 FCFA, soit 750 000 dollars. Tradition destinée à célébrer la fin des récoltes, la lutte est devenue le sport national, détrônant même le football. Il se pratique partout : clandestinement, sur les terrains vagues, dans des tournois amateurs et dans des championnats professionnels médiatisés. La version sénégalaise, « avec frappe », autorise les coups de poing pour surprendre l'adversaire. Les combattants sont les héritiers d'une culture : ils se préparent en s'aspergeant de potions concoctées selon les recommandations des marabouts.
Le boxeur Battling
Siki
La boxe a connu ses lettres de gloire avec Battling
Siki (1897-1925), champion du monde à 25 ans et premier Africain à
remporter un titre mondial de boxe, reste dans toutes les mémoires. Plus près de nous, le
Franco-sénégalais Souleymane Mbaye est devenu champion de France WBC des lourds-légers. Léonard
Tavarez fut aussi champion de France des poids légers en 1969.Le prometteur
Mouhamed Ali Ndiaye évoluant
en Italie il est detenteur de plusieurs titres internationaux en petite
catégorie.Le basket-ball est moins prisé que le football, c’est cependant un sport très pratiqué, stimulé par les succès de son équipe nationale de basket-ball, les Lions du Sénégal et des joueurs tels que DeSagana Diop, Boniface N'Dong, El Kabir Pene, Maleye N'Doye, Xan Dalmeida ou Gorgui Sy Dieng qui fut en 2015 pour sa première année avec les lions à l'Afrobasket meilleur pointeur et meilleur rebondeur du tournoi. Noté que l'équipe fut éliminé en demi finale par le Nigeria futur vainqueur de la compétition. Sans oublier les braves lionnes(Aya Traoré, Fatou Dieng, Mame Marie Sy, Ndèye Sène, Aminata Dièye, Fatoumata Django, Fatou Binetou Thiam, Bineta Diouf, Mame Diodio Diouf, Awa Guèye, Aminata Nar Diop et Coumba Sarr) qui, après la médaille d'argent au Liban aux 6e jeux de la francophonie en septembre 2009, ont remporté en octobre 2009 la 21e coupe d'Afrique des nations (CAN) jouée à Madagascar. Et ont de même remporté la dernière coupe d'Afrique des nations en octobre 2015.apres avoir gagne la can de 2015 les lionnes du basket ont eu la promesse de letat de faire un palais omnisports dont luniguration est prevu en debut 2017. en 2016 les ravaux du palais omnisports sont lances a diamniadio.
Les autres sports sont également bien représentés : l'équipe sénégalaise de pêche sportive (Moussa Mbengue, Abdoulaye Kébé, Cyril Calendini, Dominique Dussaut) est devenue championne du monde en 2002 et 2003. Séduits par des conditions météorologiques souvent clémentes et les ressources côtières, les visiteurs viennent nombreux pour pratiquer les sports nautiques tels que la plongée sous-marine ou le surf, et la réputation des Almadies ou de la vague de Ouakam n'est plus à faire. De son côté, l'aviation de loisir – notamment l'ULM – permet une approche inédite des paysages, dans une contrée dépourvue de vraies montagnes. Cap Skirring et le Sine-Saloum constituent alors des destinations de choix. Le skate commence peu à peu à prendre de l'importance avec des associations et tournois et aussi avec la création d'un skate park a Dakar.
Médias
Même si les médias au Sénégal bénéficient d’une situation relativement favorable par rapport à d’autres pays africains, leur dépendance à l’égard du pouvoir reste forte82 et des incidents surviennent occasionnellement, comme ce fut le cas lors de la répression d'une manifestation contre la vie chère en mars 200883. L'Agence de Presse Sénégalaise (APS), un organisme autonome créé en 1959, détient le monopole de la diffusion des informations distribuées au Sénégal par les agences de presse mondiales. En 2015, le Sénégal situe à la 71e place – sur 180 pays – du classement mondial de la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières84.La presse écrite sénégalaise a débuté au cours du XXe siècle pendant la période coloniale :
- déjà en 1856 l'administration coloniale au Sénégal lance le Moniteur du Sénégal et dépendances, édité à Saint-Louis. Une presse d'inspiration religieuse se développe aussi en Afrique au début du XXe siècle, publiée notamment par les missions protestantes qui souhaitent encourager la lecture de la Bible. Un regard différent ou critique n'était alors pas envisageable85.
- après la Première Guerre mondiale, les Sénégalais se dotent de leurs propres périodiques, notamment syndicaux, tels que La Voix des travailleurs sénégalais, fondée en 1938. Mais c'est seulement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que le continent accède véritablement à l'information. Dans les années 1950, les idées panafricaines commencent à se diffuser à travers Présence africaine, une revue créée en 1947 par Alioune Diop. Les journaux se multiplient à l'approche des indépendances, mais de manière un peu moins prolifique que dans les pays anglophones86,87.
- pour la presse quotidienne : Le Soleil créé dès 1970 et assez proche du gouvernement, Sud Quotidien, plus indépendant, Wal Fadjri, plus incisif ou Le Quotidien, neutre.l'Observateur, le populaire et aussi d'autres journaux comme 24heures chrono, etc.
- l'une des particularités de la presse sénégalaise est l’existence de journaux satiriques, tel que Le Cafard libéré, clin d’œil explicite à son confrère français, Le Canard enchainé ou Le Politicien.
- à ces titres s'ajoutent ceux de la presse sportive Stades, les magazines féminins Amina (le magazine des femmes africaines et antillaises) et de détente, de plus en plus populaires, ainsi que quelques publications destinées aux plus jeunes Planète Enfants ou Planète Jeunes.
- parmi les périodiques panafricains, l'hebdomadaire Jeune Afrique, fondé en 1960, reste très prisé des élites qui lisent aussi la presse internationale francophone Le Monde, Le Figaro, voire anglophone International Herald Tribune, The Guardian.
- cependant, comme ailleurs, les journaux doivent faire face à la concurrence des autres médias et notamment des sites d'information en ligne, tels que Rewmi, Nettali ou Politicosn et Leral.
- Il existe des émissions en langues vernaculaires particulièrement appréciées.
- Les radios internationales, telles que [[Africa no 1]], d'origine gabonaise, ou Radio France internationale, ouvrent d'autres horizons.
- La RTS (Radio-Télévision sénégalaise) a longtemps bénéficié d'un véritable monopole.
- Elle doit compter aujourd'hui avec des chaînes telles que 2sTV, TFM, Canal Info News, LCS, RDV, WALF TV, Touba TV, lampfall tv et Mourchide Tv. Ces trois dernières étant à caractère religieux et confrérique.
Télécentre à Yoff
Selon l'Observatoire sur les Systèmes d'Information, les Réseaux et les
Inforoutes au Sénégal (OSIRIS)89,
le nombre d’utilisateurs d’Internet était de 650 000 en septembre 2007. Au 30 septembre
2007, il y avait 34 907 abonnés, dont 33 584 avec une connexion ADSL. On estime
actuellement à plus de 800 le nombre de points d'accès à Internet dans le pays.
En avril 2007, 1 921 domaines « .sn » étaient déclarés et 540
sites étaient effectivement en ligne.Dans un pays où la convivialité et la palabre sont au cœur de la vie familiale et sociale, la téléphonie mobile s’est développée très rapidement. Les deux opérateurs qui se partagent le marché sont la Sonatel (dont les services sont commercialisés depuis 2006 sous la marque Orange) et Tigo. À eux deux, ils comptaient 4 122 867 abonnés le 31 décembre 200790. On n'en dénombrait que 269 088 pour la téléphonie fixe à la même date, mais il faut prendre en compte les 17 000 télécentres disséminés sur tout le territoire91.Un troisième opérateur, Expresso appartenant au soudanais Sudatel a été admis dans le marché et en 2010 un rapport de l'Union internationale des télécommunications et de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a fait état de sept millions cinq cents (7,5 millions) abonnés.
Religions et croyances
Il existe plusieurs religions et croyances au Sénégal. La population sénégalaise est très majoritairement musulmane (environ 95 %)92. Cet Islam sunnite est essentiellement de tradition soufie et est connu pour sa tolérance et son ouverture à l'altérité. L’islamisation du pays date du XIe siècle (voir l’histoire du Sénégal), époque à laquelle les Almoravides conquièrent le Nord du Sénégal. Les deux principales confréries musulmanes dominante sont la Tidjaniyya et la Mouridiyya. L’apparition du christianisme est beaucoup plus récente. Aujourd'hui, les chrétiens (catholiques, évangéliques, protestants) représentent 4 % de la population du Sénégal. Finalement, l'animisme 1 %, avec ses rites et ses croyances, est toujours présent et est pratiqué principalement dans le Sud-Est du pays. Ailleurs il cohabite souvent avec les autres religions93. Le Sénégal est un modèle en matière de cohabitation pacifique religieuse. Lors des différentes fêtes religieuses, les Sénégalais ont pour habitude d'offrir des repas à leurs voisins pratiquant d'autres religions.Santé
Une maternité dans le Sine-Saloum
L'accès aux soins de santé au Sénégal reste inégal car le patient doit
financer ses propres soins et il y a moins de dispensaires à la campagne. En 2015, l'espérance de vie à la naissance est de
68,6 pour les femmes et de 64,6 ans pour les hommes, soit de 66,7 ans pour la
population globale94
et le taux de prévalence du SIDA est l'un des plus faibles
d'Afrique
avec 0,9 % de la population séropositive. Selon un rapport de l'OMS le
Sénégal est le pays de la sous région le plus avancé dans l'organisation des
soins de santé publique et privé de la sous région, plus en avance même que
certain pays du Maghreb. La faculté de médecine de l'Université Cheikh-Anta-Diop et ses annexes
sont dotées d'équipements à la fine pointe à l'image des pays européens,
permettant ainsi des recherches telles que celles du professeur Souleymane
Mboup sur le VIH95.Cependant quelques endémies restent préoccupantes, comme le paludisme ou les bilharzioses, et de grandes disparités subsistent dans le pays, si l'on songe par exemple que 70 % des médecins et 80 % des pharmaciens et des dentistes sont installés96 dans la capitale.
La médecine traditionnelle avec des tradipraticiens reste souvent la solution la moins onéreuse pour les plus démunis.
Personnalités
De nombreuses personnalités de renommée internationale ou ayant eu une influence historique, culturelle sont d'origine sénégalaise ou tout simplement nées au Sénégal. Parmi les plus connues : le Chevalier de Saint-George (musicien éminent à la cour de Louis XVI, grand escrimeur et guerrier engagé dans la Révolution, de mère sénégalaise), les érudits musulmans Oumar Tall, Malick Sy, Ayuba Suleiman Diallo (imam devenu esclave) et Ahmadou Bamba Mbacké, Limamou Laye, ainsi que Baye Niass, le premier député sénégalais en France Blaise Diagne, ou l'ancien député français puis président du Sénégal et membre de l'Académie française Léopold Sédar Senghor, l'historien physicien et anthropologue Cheikh Anta Diop, les frères Diouf (ex-membres du groupe québécois Les Colocs), ou encore le chanteur Youssou N'Dour, sans oublier le célèbre danseur et chorégraphe Maurice Béjart, quarteron, fils d'un métis de Saint-Louis, Gaston Berger, philosophe créateur de la prospective. L'œuvre de Maurice Béjart est actuellement poursuivie par son élève Germaine Acogny dans le Dialaw. Bineta Diop, née en 1950, est la fondatrice de l'ONG FAS femmes africa solidarité ; elle figure en 2011 au classement Time des 100 personnalités qui font bouger le monde.Les personnalités politiques françaises Ségolène Royal, Rama Yade ainsi que les rappeurs Didier Awadi, Alioune Badara Thiam dit Akon, les joueurs de football Patrick Vieira et Patrice Évra, le chanteur Ycare, et encore deux membres de la Sexion d'Assaut Lefa et Adama Diallo sont nés au Sénégal. Les rappeurs français Booba (de par son père), Disiz la Peste, MHD ,16 art, Babass, Alpha 5.20, Dadoo, Mokobé (de par son père), la réalisatrice et scénariste Karine Silla et Sefyu sont d'origine sénégalaise, tout comme les joueurs de foot Gomis, Mamadou Sakho et quelques autres joueurs de l'Équipe de France.
Ordres et décorations
Ordres nationaux :- Ordre national du Lion (5 grades) ;
- Ordre du Mérite (5 grades).
- Ordre du Mérite Agricole (3 grades) ;
- Ordre des Palmes Académiques (3 grades).
Codes
Le Sénégal a pour codes :- 6V et 6W, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
- SEN, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-3 (liste des codes pays) ;
- SEN, selon la liste des codes pays du CIO ;
- SEN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- SG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
- SN, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- SN, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques.
Photographies
Notes et références
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- [2] [archive]
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- Rapport 2007 d'Amnesty International [archive] Libération d'Idrissa Seck et abandon des charges contre lui
- Association des Hautes Juridictions de Cassation des Pays ayant en partage l'Usage du Français [3] [archive]
- Abolition de la peine de mort au Sénégal [archive]
- Voir Droits des personnes LGBT au Sénégal
- Erreur de référence : Balise
incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées
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- « Que voulez-vous dire ? compétence culturelle et stratégies didactiques » - Page 66 de Geneviève Briet, Luc Collès, Alain Blondel, Laure Destercke, Azam Sekhavat - 1998 - 204 pages
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Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
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- Émile Mondot, Étude sur le Sénégal, Université de Paris (Thèse), Paris, 1865
- Donald Cruise O'Brien, Momar Coumba Diop et Mamadou Diouf, La Construction de l'État au Sénégal, Karthala, 2003, 231 p. (ISBN 978-2-84586-229-6)
- Mylène Rémy, Le Sénégal aujourd'hui, Jaguar, Paris, 2004, 240 p. (ISBN 978-2-86950-372-4)
- Michel Renaudeau et René Sintzel, Majestueux Sénégal, Atlas, 1999, 122 p. (ISBN 978-2-7234-3238-2)
Articles connexes
- Cartes géologiques du Sénégal
- Histoire du Sénégal
- Politique au Sénégal
- Géographie du Sénégal
- Chronologie du Sénégal
Liens externes
- Géopolitique du Sénégal : une exception en Afrique [archive] Par le Recteur G-F Dumont et S. Kanté
- République du Sénégal [archive]
- osenegal.com [archive] Site officiel du Sénégal
- Le Sénégal [archive] sur le site de l'UNESCO
- Le Sénégal [archive] sur le site de l'Institut de statistique de l'UNESCO
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