Emmanuel Macron estime que "les Français détestent les réformes" - Huffington Post

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Mais ils ont fait le choix "un peu fou" d'élire un "homme politique nouveau".

24/08/2017 20:22 CEST | Actualisé il y a 1 heure

• AFP

POLITIQUE - C'est dit. Lors de son déplacement en Roumanie, ce jeudi 24 août, Emmanuel Macron s'est adressé à la communauté française de Bucarest, et a voulu défendre avec passions les réformes.
"La France n'est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n'y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes. Dès qu'on peut éviter les réformes, on le fait", a commenté le chef de l'État.

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Il poursuit: "Il faut lui proposer de se réformer pour répondre à un chiffre, ou une contrainte ? Notre pays n'est pas fait ainsi. Mais se transformer en profondeur pour retrouver le destin qui est le sien, emmener l'Europe vers de nouveaux projet", "porter l'universalisme"... "ça c'est un combat qui fait rêver les Français", dans un discours aux accents de campagne.
L'occasion pour le président de souligner que les Français ont fait "le choix un peu fou d'un mouvement politique nouveau, d'une personnalité politique qui n'existait pas dans leur quotidien depuis longtemps".
Il assure: "Nous allons réussir, dans les années qui viennent, à porter la voix du monde libre. Ce n'est rien moins que cela l'agenda des prochaines années", a-t-il conclu.
Emmanuel Macron veut réformer l'Europe
Au cours d'une tournée en Europe de l'Est pour promouvoir un durcissement de la directive européenne sur le travail détaché, Emmanuel Macron a aussi réaffirmé qu'il voulait d'ici la fin de l'année proposer une "feuille de route" pour "refonder l'Europe" sur les 5 à 10 ans à venir, en y associant tous les pays qui voudront accentuer leur convergence.
"Faire une rentrée en Europe prend tout son sens car nous ne pouvons transformer le pays que pour lui redonner son vrai leadership européen", a-t-il ajouté.
"Chacun doit être dans son rôle", avait-il précisé lors d'une conférence de presse dans l'après-midi avec le président roumain: "Il y a des ministres qui portent les réformes, un Premier ministre qui les explique, mon rôle est de redonner le sens d'ensemble et la cohérence entre les projets français et européen".
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