wikipédia à jour au 10 mai 2017 à 11 heures
20 ; interr. BFF à 14 heures
Emmanuel Macron
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes,
voir Macron.
Emmanuel Macron
Emmanuel Macron en 2015.
Emmanuel Macron en 2015.
Fonctions
Président de la République française
(élu)
En attente d'investiture – 14 mai 2017
Élection 7 mai
2017
Prédécesseur François
Hollande
Président d'En marche !
6 avril 2016 – 8 mai 2017
(1 an 1 mois et 2 jours)
Prédécesseur Création
du parti
Successeur Catherine
Barbaroux (intérim)
Ministre de l'Économie, de l'Industrie
et du Numérique
26 août 2014 – 30 août 2016
(2 ans et 4 jours)
Président François
Hollande
Premier ministre Manuel
Valls
Gouvernement Manuel
Valls II
Prédécesseur Arnaud
Montebourg
Successeur Michel
Sapinn 2
Secrétaire général adjoint du cabinet du président de la
République françaisen 1
15 mai 2012 – 15 juillet 2014
(2 ans et 2 mois)
Président François
Hollande
Prédécesseur Jean
Castex
Successeur Laurence
Boone
Biographie
Nom de naissance Emmanuel
Jean-Michel Frédéric Macron
Date de naissance 21
décembre 1977 (39 ans)
Lieu de naissance Amiens
(Somme, France)
Nationalité Français
Parti politique PS
(2006-2009)
SE (2009-2016)
EM (depuis 2016)
Conjoint Brigitte
Macron (depuis 2007)
Diplômé de Université
Paris-Nanterre
IEP de Paris
ENA
Profession Haut
fonctionnaire
Banquier d'affaires
Religion Catholicisme1
Signature de Emmanuel Macron
Armoiries présidence de la République française (2010-).svg
Présidents de la République française
modifier Consultez la documentation du modèle
Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, est un
haut fonctionnaire, banquier d'affaires et homme d'État français. Le 7 mai
2017, il est élu président de la République française.
Diplômé de l'ENA en 2004, il devient inspecteur des finances
avant de commencer en 2008 une carrière de banquier d'affaires chez Rothschild
& Cie. Membre du Parti socialiste entre 2006 et 2009, il est nommé
secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République française
auprès de François Hollande en 2012 puis ministre de l'Économie, de l'Industrie
et du Numérique en 2014 dans le gouvernement Manuel Valls II.
En avril 2016, il fonde son mouvement politique, baptisé En
marche !, et démissionne quatre mois plus tard de ses fonctions de ministre.
Candidat à la présidence de la République, il arrive en tête du premier tour
avec 24,01 % des voix devant Marine Le Pen (21,30 %) et est élu au second tour
le 7 mai 2017 avec 66,10 % des suffrages contre 33,90 % pour la candidate du
Front national. Il devient, à 39 ans, le plus jeune président de la République
française de l'histoiren 3, le plus jeune dirigeant du G20 et le plus jeune
chef d’État en fonction dans une démocratien 4,2,3.
Sommaire
1 Famille
2 Formation
3 Carrière professionnelle
3.1 Inspecteur
des finances
3.2 Banquier
d'affaires
4 Parcours
politique
4.1 Débuts
militants
4.2 Secrétaire
général adjoint de la présidence de la République (2012-2014)
4.3 Intermède
(été 2014)
4.4 Ministre de l'Économie, de
l'Industrie et du Numérique (2014-2016)
4.4.1
Dossiers industriels
4.4.1.1 Renault
4.4.1.2 Ecopla
4.4.1.3 Alstom
4.5 Élection
présidentielle de 2017
4.5.1 Campagne pour le premier tour
4.5.2
Entre-deux tours
4.5.2.1 Soutiens
4.5.2.2 Premières attaques de hackers
4.5.2.3 Débat télévisé
4.5.2.4 Deuxième vague de hackers : les « MacronLeaks »
4.5.3
Second tour
4.6 Présidence
de la République
5 Vie privée
6 Ligne politique
6.1 Position
6.2 Héritage
politique
6.3
Déclarations
6.3.1
Institutions
6.3.2
Union européenne
6.3.3
Défense et politique étrangère
6.3.4
Économie et fiscalité
6.3.5
Laïcité et religions
6.3.6
Santé
6.3.7
Sécurité et terrorisme
6.3.8
Immigration
6.3.9
Environnement
6.3.10
Logement
6.3.11
Éducation
7 Controverses
7.1 Conflit
d'intérêt lors du rachat du journal Le Monde
7.2
Allégations de sous-estimation de patrimoine
7.3 Enquête
sur les soupçons de favoritisme de Business France
7.4 Polémiques
8 Autres
engagements
9 Chez les
humoristes
10 Distinctions et
décorations
10.1 En tant
que président de la République
11 Publications
11.1 Ouvrage
11.2 Articles
11.3 Préfaces
12 Notes et
références
12.1 Notes
12.2
Références
13 Voir aussi
13.1
Bibliographie
13.2 Articles
connexes
13.3 Liens
externes
Famille
Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron est le fils de
Jean-Michel Macron (en), né en 1950, médecin, professeur de neurologie au CHU
d'Amiens4 et responsable d'enseignement à la faculté de médecine de cette même
ville5, et de Françoise Noguès, médecin et conseillère de la sécurité sociale6.
Leur premier enfant est mort en bas âge. Ils ont ensuite eu trois enfants :
Emmanuel, Laurent (né en 1979, radiologue, marié à Sabine) et Estelle (née en
1982, néphrologue, mariée à Carl Franjou)7. Après leur divorce en 2010,
Jean-Michel Macron épouse Hélène Joly, psychiatre au CHS-Pinel Dury.
La famille Macron est originaire du village d'Authie, dans
la Somme, et ses grands-parents maternels, Jean Noguès et Germaine (née
Arribet) de Bagnères-de-Bigorre8, dans les Hautes-Pyrénées, où il séjourne
occasionnellement9,10. Il affirme devoir son engagement à gauche11 à sa
grand-mère Manette12, issue d'un milieu modeste (un père chef de gare et une
mère femme de ménage), devenue institutrice puis principale de collège et morte
en 201313.
Emmanuel Macron est baptisé à l'âge de douze ans seulement,
un « choix personnel » au moment de son entrée au collège jésuite de La
Providence d’Amiens. Pour Emmanuel Macron, le catholicisme lui apporte une «
discipline de l’esprit » et une « volonté d’ouverture au monde », en
développant chez lui une pensée nourrie de spiritualité14.
Formation
De la sixième à la première, il effectue sa scolarité à La
Providence, un établissement privé catholique d'Amiens fondé par la
congrégation des jésuites15. Il est lauréat du concours général de français en 199416,17.
Il termine ses études secondaires à Paris au lycée Henri-IV, où il obtient le
bac S avec la mention très bien16.
Admis en hypokhâgne et khâgne au lycée Henri-IV (classes
préparatoires de lettres CPGE B/L - filière lettres et sciences sociales), il
échoue à deux reprises à l'écrit du concours d'entrée de l'École normale
supérieure18,17,19. Il obtient par la suite une maîtrise de philosophie sur
Machiavel20 puis un DEA21 à l'université Paris-Nanterre22. De 1999 à 2001, il
assiste le philosophe Paul Ricœur et travaille sur l'appareil critique de son
livre La Mémoire, l'histoire, l'oubli18,11. Il devient de ce fait membre du
comité de rédaction de la revue Esprit23.
Diplômé à 24 ans de l'Institut d'études politiques de Paris
(2001), il étudie à l'ENA à Strasbourg de 2002 à 2004 dans la promotion Léopold
Sédar Senghor24, pour laquelle le classement final est annulé par le Conseil
d'État à la suite d'un recours pour excès de pouvoir25 (Emmanuel Macron fait
partie des 75 requérants ayant saisi le Conseil d'État)26, sans que cela ait
d'influence sur l'affectation d'Emmanuel Macron à l'Inspection des finances ni
sur les autres élèves de la promotion27. Pendant sa scolarité à l'ENA, il
effectue son stage en ambassade au Nigeria28.
Des éléments de sa biographie publiés dans les médias ont
fait l'objet d'incertitudes et de contradictions. Ainsi, Emmanuel Macron semble
avoir entretenu pendant un certain temps l'ambiguïté sur son prétendu passage
par l'École normale supérieure19. Par ailleurs, il indique avoir réalisé un
mémoire sur l'intérêt général, en rapport avec la philosophie du droit de
Hegel, sous la direction d'Étienne Balibar, mais ce dernier déclare ne pas
avoir de souvenir ni de trace de cet épisode29, précisant : « Peut-être
s'agit-il d'une censure inconsciente, je ne sais pas30. »
Carrière professionnelle
Inspecteur des finances
En 2004, à l'issue de ses études à l'ENA, il intègre le
corps de l'Inspection générale des finances (IGF)24,31. Emmanuel Macron devient
l'un des protégés de Jean-Pierre Jouyet qui dirige alors l'IGF32. Il participe
notamment à des missions sur la « valorisation de la recherche »33,34, la «
fraude aux prélèvements obligatoires et son contrôle »35 et « la répartition
des prélèvements obligatoires entre générations et la question de l'équité
intergénérationnelle »36.
En 2006, Laurence Parisot lui propose le poste de directeur
général du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) qu'elle préside mais
Emmanuel Macron décline37.
En août 2007, il est nommé rapporteur adjoint de la
Commission pour la libération de la croissance française (« Commission Attali
»)38. En mars 2010, il est nommé par décret membre de cette commission39. Il y
rencontre notamment Peter Brabeck, alors P-DG de Nestlé, contact qui lui a
permis chez Rothschild & Cie de conseiller le rachat par Nestlé de la
filiale de lait infantile de Pfizer en 2012.
Le 30 juin 2008, Emmanuel Macron est co-rapporteur de la
commission sur les professions du droit40.
En 2016, il démissionne de l'inspection des finances. En
tant qu'énarque, il devait dix ans de services à l'État ; n'en ayant effectué
que six (ses deux ans comme ministre n'étant pas comptés), il doit s'acquitter
de la somme de 54 000 euros41.
Banquier d'affaires
En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction
publique et devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie42,43. Recruté
par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg,
il indique que l'échec de son militantisme local, et l'élection de Nicolas
Sarkozy à la présidence de la République, l'ont poussé vers cette activité11.
L'un de ses premiers dossiers est le rachat de Cofidis, spécialiste du crédit à
la consommation, par le Crédit mutuel44.
En 2010, Emmanuel Macron offre son aide bénévole à la «
Société des rédacteurs du Monde » (SRM45), dans le contexte de la revente du
journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors
que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre
paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse »46. Après une scène de
roman, où il s'est caché à un 6e étage avec la porte de l'ascenseur bloquée, et
où il est retrouvé par le vice-président de la SRM, Adrien de Tricornot47, il
est mis fin à son rôle d'agent double46,48.
Fin 2010, il est promu associé au sein de la banque, après
avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat
par Atos de Siemens IT Solutions and Services49. Il bat ainsi le record de
précocité de Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains
observateurs comme un « mystère »50.
En février 2012, il conseille Philippe Tillous-Borde, le PDG
de Sofiprotéol qui prend 41 % du capital de Lesieur Cristal40.
En 2012, il est nommé gérant et dirige l'une des plus
grosses négociations de l'année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits
pour bébé » de Pfizer44. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards
d'euros, lui permet de devenir millionnaire51,43. François Henrot dira de lui
qu'« il aurait été, s'il était resté dans le métier, un des meilleurs en
France, sans doute même en Europe »42. L'expression « Mozart de la finance »,
parfois utilisée, est cependant critiquée par certains observateurs44.
Entre décembre 2010, date de sa nomination comme
associé-gérant, et mai 2012, celle de son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron
indique avoir gagné 2 millions d'euros brut52. Selon ses déclarations de
revenus et de patrimoine faites à la Haute Autorité pour la transparence de la
vie publique, il a gagné plus de 2 800 000 euros bruts entre 2009 et 2013.
Carrière et parcours politique d'Emmanuel Macron
Parcours politique
Débuts militants
Il commence à militer au Mouvement des citoyens (MDC)
pendant près de deux ans52,53, mais son adhésion à ce parti n'est pas
établie53. Alors à Sciences Po, il effectue un stage au cabinet de Georges
Sarre, maire du 11e arrondissement de Paris et proche de Jean-Pierre
Chevènement54. Il vote pour ce dernier au premier tour de l'élection
présidentielle de 200253. Il explique : « Autant la deuxième gauche m'a inspiré
sur le social, autant je considère que son rapport à l'État reste très
complexé. Je me suis toujours interrogé sur le rôle de l'État, et c'est pour
cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement »53. À
la suite du 21 avril 2002, il considère que l'échec de Lionel Jospin et du
Parti socialiste (PS) s'explique notamment par l'incapacité de la gauche à
tenir un discours de fermeté sur les questions de sécurité53.
Membre du PS à partir de l'âge de 24 ans, il y est actif,
c'est-à-dire à jour de sa cotisation, de 2006 à 200951,55,56,n 5. Il collabore
également avec la fondation Jean-Jaurès à partir de 200655.
Il rencontre François Hollande en 2006, par l'intermédiaire
de Jean-Pierre Jouyet, et s'engage à ses côtés à partir de 201051. Lors de
l'élection présidentielle de 2007, il fait partie du groupe les Gracques,
composé d'anciens patrons et de hauts fonctionnaires, qui appelle à une
alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou57,58. Il essaie ensuite
d'obtenir du PS une investiture aux élections législatives qui suivent en
Picardie59. Cependant, les socialistes de Picardie refusant de le choisir, il
n'est pas candidat59. Cet échec, associé à la victoire de Nicolas Sarkozy à
l'élection présidentielle de 2007,
l'encourage à donner un nouveau tournant à sa
carrière59. En 2007, alors qu'il est soutenu par une grande partie des
commerçants du Touquet-Paris-Plage, il renonce à se présenter aux élections
municipales, refusant de s'encarter à l'UMP60. Il indique avoir « décliné une offre
au cabinet Woerth en 2007 » car « cela n'était pas conforme à [ses] opinions
»61. En 2010, il décline la proposition, portée par Antoine Gosset-Grainville
et validée par le palais de l'Élysée, de devenir le directeur de cabinet
adjoint du Premier ministre, François Fillon62.
Il soutient François Hollande lors de la primaire
présidentielle socialiste de 20116 et ce avant l'affaire du Sofitel, alors que
Dominique Strauss-Kahn était en tête des sondages63. De juillet à décembre
2011, il anime un cénacle d'experts et d'économistes, le groupe de la Rotonde,
composé des économistes Philippe Aghion, Gilbert Cette et Élie Cohen, qui fait
un rapport tous les 15 jours au candidat11,64. Ce groupe prône « un véritable
choc de compétitivité », idée que Michel Sapin, chargé du projet présidentiel,
ne retient pas65.
Secrétaire général adjoint de la présidence de la République
(2012-2014)
Emmanuel Macron (assis à l'extrême gauche) et François
Hollande au sommet du G20 au Mexique, le 19 juin 2012, avec Angela Merkel, Mario
Monti, David Cameron, Herman Van Rompuy, Barack Obama et José Manuel Durão
Barroso.
Le 15 mai 2012, ayant réintégré la fonction publique,
Emmanuel Macron devient secrétaire général adjoint de l'Élysée en tandem avec
Nicolas Revel66,67. Il seconde le nouveau secrétaire général, Pierre-René
Lemas.
Nicolas Prissette relève que « dès les premières semaines du
quinquennat, le secrétaire général adjoint de 34 ans retient l'attention du
microcosme : jeune, sémillant, atypique, pas très à gauche... Les journaux lui
consacrent des articles. On s'intéresse davantage à ce personnage qu'au
secrétaire général Pierre-René Lemas, qui occupe pourtant le poste clé parmi
tous les autres, au cœur du pouvoir »68.
Dès l'été 2012, « l'ancienne cellule économique [de l'Élysée],
dont Macron est désormais le plus haut gradé, concocte un plan choc : le
passage temporaire aux 37 heures, jusqu'à la fin 2014, avec un bilan prévu pour
voir si les Français peuvent repasser aux 35 heures, et la concentration des
hausses d'impôts sur les plus hauts revenus. Le secrétaire général adjoint
plaide dans le même temps pour un maintien de la défiscalisation des heures
supplémentaires ». Ces propositions sont déclinées par François Hollande69.
Emmanuel Macron est notamment l'un des artisans70,71, voire à l'origine72 du
crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et du pacte de responsabilité
et de solidarité73. Concernant ce dernier, il s'oppose à Nicolas Revel, chargé
des questions sociales et « dont la fibre socialiste est plus affirmée », sur
l'opportunité d'inscrire le projet dans le collectif budgétaire voté avant
l'été 201474. Il contribue par ailleurs au choix de l'Élysée de ne pas
légiférer sur les salaires des patrons et de privilégier un code de bonne
conduite75. Il confie avoir songé à quitter son poste « à l'automne 2013 [...]
car notre réforme des retraites n'était pas à la hauteur de ce qu'on devait
faire57. » Il apparait dans la liste des invités à la réunion du groupe
Bilderberg de 2014 76 en sa qualité de secrétaire général adjoint de la
présidence de la République.
Intermède (été 2014)
Le 10 juin 2014,
l'Élysée annonce qu'il quitte le cabinet de François
Hollande et que Laurence Boone reprend les dossiers économiques et financiers.
Son titre et rang protocolaire de secrétaire général adjoint de l'Élysée n'est
en revanche pas conféré à celle-ci, qui ne reprend que le titre de chef du pôle
économie et finance77,78. Les observateurs expliquent son départ par ses
déceptions de ne pas entrer dans le premier gouvernement de Manuel Valls et de
ne pas obtenir gain de cause sur l'approfondissement des réformes engagées par
le gouvernement74, ou encore par l'arrivée comme secrétaire général de
Jean-Pierre Jouyet, « beaucoup plus au fait des questions économiques et
financières, mais aussi des questions européennes, que ne l'était son
prédécesseur Pierre-René Lemas »79,30. Alors qu'il espérait récupérer le poste
de secrétaire général, il est également déçu de la décision de François
Hollande de nommer ce dernier à la tête de la Caisse des dépôts et
consignations30.
Jouyet indique qu'Emmanuel Macron quitte le cabinet de la
présidence « pour mener des projets personnels dans les domaines de
l'enseignement et de la recherche »80. Il cherche, selon les sources, à créer
une société de conseil financier81,30, « une sorte de TOEFL multidisciplinaire
pour évaluer les élèves »82 ou « un fonds d'investissement pour financer des
projets innovants, notamment dans le domaine de l'éducation »30. Il décroche un
poste universitaire à l'université de Berlin au début de l'été 2014 et obtient,
avec l'aide d'Alain Minc, le titre de Senior Research fellow (en) en économie
politique à la London School of Economics pour y devenir maître de conférences
en policy-mix européen ; il a également cherché, par l'intermédiaire de
Philippe Aghion, à décrocher un poste à l'université Harvard30,65.
Une candidature lui est proposée dans sa ville natale
d'Amiens lors des élections municipales de 2014 mais il refuse l'offre27. Alors
que Manuel Valls propose à François Hollande, à l'issue de ces élections, de
lui confier le ministère du Budget dans son premier gouvernement65,79, le
président de la République écarte cette idée en raison de cette absence de
mandat électoral27,74,79.
Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique
(2014-2016)
Articles détaillés : Loi relative au travail, à la
modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours
professionnels et Grèves et manifestations anti-Loi Travail en France.
Emmanuel Macron lors de la passation de pouvoir au ministère
de l'Économie.
Le 26 août 2014, il est nommé ministre de l'Économie, de
l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en remplacement
d'Arnaud Montebourg83, dont il conserve la moitié du cabinet82. Plusieurs
personnalités ont été envisagées avant lui : Bertrand Delanoë, Louis Gallois,
Gérard Collomb ou encore Pascal Lamy ; il est suggéré par Jean-Pierre Jouyet30.
Alors inconnu du grand public84,85, il devient le plus jeune ministre de
l'Économie depuis Valéry Giscard d'Estaing dans le premier gouvernement de
Georges Pompidou en 196286. Il est qualifié par certains médias et acteurs
politiques d'« anti-Montebourg »87,88 et de « symbole » d'un virage
social-libéral de l'exécutif89,90,91,92. La passation de pouvoir entre les
ministres a lieu le 27 août 2014 au ministère de Bercy93. Il a pour directeur
de cabinet Alexis Kohler, qui fut directeur de cabinet adjoint de Pierre
Moscovici de juin 2012 à mars 2014, quand celui-ci était ministre de l'Économie
et des Finances94. Plusieurs de ses lieutenants sont issus des réseaux de
Dominique Strauss-Kahn, dont Cédric O, Benjamin Griveaux et Stanislas
Guerini95.
Prenant la suite du projet de « loi sur la croissance et le
pouvoir d'achat » porté par Arnaud Montebourg, qui se donnait pour objectif de
« restituer 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat » aux Français96, il
présente au mois de décembre 2014 au Conseil des ministres, le projet de loi
pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, aussi
appelé « loi Macron », qui a pour objectif de « déverrouiller l'économie
française » en modifiant notamment la réglementation concernant le travail le
dimanche, les professions réglementées, les transports et le permis de
conduire, l'ouverture du marché autocar97 et la vie des entreprises et des
salariés. Par peur de ne pas trouver de majorité sur ce texte, le gouvernement
Valls II décide de ne pas faire voter cette réforme auprès des parlementaires
et d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour la faire
adopter98. Après son adoption le 10 juillet et une saisine du Conseil
constitutionnel par l'opposition99, la loi est promulguée le 6 août 2015100.
L'OCDE estime que les mesures d'Emmanuel Macron généreront
une hausse du PIB « de 0,3 % à un horizon de cinq ans et de 0,4 % à un horizon
de 10 ans »101. À l'été 2016, Ludovic Subran, chef économiste de l'assureur
Euler Hermes, estime à seulement un « demi-dixième de point » (soit 0,05 %)
l'apport de la loi Macron à la croissance de la France102. Elle a pour mesure
phare la libéralisation du marché des autocars longue distance, dits « autocars
Macron »103,104.
D'après le journaliste Marc Endeweld, « les Français l'ont
vraiment découvert à la télévision en mars 2015 », lors de son passage dans
l'émission Des paroles et des actes30,105. En avril 2015, Le Monde estime qu'à
travers ses prises de parole, Emmanuel Macron « assume désormais son
social-libéralisme en pleine lumière, même si son cabinet réfute tout
changement d'attitude ou de discours »106. Fin 2015, il hésite à quitter le
gouvernement en raison du projet de réforme sur la déchéance de la nationalité,
avec lequel il exprime son désaccord ; il y renonce car celui-ci « ne fait pas
partie de [son] périmètre ministériel »107.
En janvier 2016, il dépose à l'Élysée et à Matignon un
projet de loi, dit « Macron 2 » ou « nouvelles opportunités économiques »
(NOÉ), qui est annulé par un arbitrage de l'exécutif108,102,109. Manuel Valls
s'oppose tout particulièrement à ce qu'il présente ce nouveau projet de loi,
dont le contenu est confié à d'autres ministères108. En février 2016, dans le
cadre d'une réunion au palais de l'Élysée visant à arbitrer le contenu du
projet de loi El Khomri, il accepte de s'effacer au profit de la ministre du
Travail, à condition que le projet de loi comprenne deux dispositions qu’il
avait prévu d'inclure dans le sien : la réécriture du licenciement économique
et le plafonnement des indemnités prud'homales. Si Myriam El Khomri proteste et
obtient alors gain de cause selon plusieurs témoignages, ces mesures sont
finalement intégrées peu après dans le texte109,108. Dans le même temps, il est
rétrogradé dans l'ordre protocolaire du gouvernement à l'occasion du
remaniement réduit de février 2016110.
Le 6 avril 2016, à Amiens, il fonde le mouvement politique «
En marche ! », qu'il veut « transpartisan » et qu'il définit comme étant à la
fois de droite et de gauche111,112. Avec cette initiative, il assume pour la
première fois son ambition de se présenter à une élection présidentielle113.
Plusieurs députés lui apportent alors leur soutien114. Ce lancement fait
l'objet d'une forte couverture médiatique115. Il s'accompagne de tensions avec
François Hollande sur la question de la loyauté d'Emmanuel Macron à son
égard112, et d'une dégradation de ses relations avec le Premier ministre Manuel
Valls116. Emmanuel Macron entretient également de mauvais rapports avec Michel
Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics65,82,117, mais aussi avec
les secrétaires d'État Axelle Lemaire (numérique), dont il a la tutelle, et Christian
Eckert (Budget)118. Bénéficiant alors d'une très bonne image dans l'opinion, il
voit celle-ci se dégrader en juin 2016, après une altercation filmée avec des
syndicalistes119. Plusieurs journaux (L'Express, Les Échos, Le 1, L'Opinion) soutiennent plus
ou moins ouvertement son action120 ; il est également un ami d'Éric Le Boucher,
cofondateur et éditorialiste de Slate121. La presse lui consacre de nombreuses
unes122, et la presse people obtient de très bonnes ventes en lui consacrant
ses gros titres123. Certains observateurs évoquent ainsi la « macronite »,
désignant une attitude démesurément bienveillante à l'égard d'Emmanuel Macron,
dont seraient atteintes la presse, voire l'opinion publique124,125,126.
D'autres acteurs, issus de la gauche radicale (Jean-Luc Mélenchon, François
Ruffin), utilisent le terme pour dénoncer son positionnement politique et son
influence au sein de la gauche127,128,129.
Le 8 mai 2016, il est invité par le maire d'Orléans, Olivier
Carré, à présider les Fêtes johanniques, organisées chaque année pour célébrer
la libération de la ville par Jeanne d'Arc130. À cette occasion, il entend,
selon LCI, « rattacher [...] à l'idéal républicain » la figure de Jeanne d'Arc,
alors que l'extrême droite se l'est appropriée indûment selon lui130. Dans son
discours, il établit un parallèle implicite entre la vie de Jeanne d'Arc et sa
propre trajectoire131,132. Certains observateurs soulignent que cette
initiative lui permet d'estomper son image de haut fonctionnaire et d'ancien
banquier d'affaires « en créant la surprise, par le rapprochement avec une
figure historique hors du commun »130,133.
Son départ du gouvernement de Manuel Valls est évoqué à
plusieurs reprises par la presse à partir de l'été 2015134. Il envisage de
démissionner en janvier 2016, après l'annulation de son nouveau projet de
loi108, puis après le meeting qu'il organise le 12 juillet 2016, au lendemain
duquel Manuel Valls demande son renvoi à François Hollande135 ; il se voit
alors contraint de repousser l'échéance en raison de l'attentat du 14 juillet
2016 à Nice et de l'attentat de l'église de
Saint-Étienne-du-Rouvray136,135,137. Lors de son entretien du 14 juillet 2016,
François Hollande déclare qu'Emmanuel Macron est tenu à la « solidarité »
gouvernementale et à la nécessité de « servir jusqu'au bout » sans « démarche
personnelle et encore moins présidentielle »134.
Il devient, en août 2016, le premier ministre d'un
gouvernement socialiste à se rendre au Puy du Fou où il déclare qu'il n'est «
pas socialiste ». Libération y voit « l'occasion de rester dans les bonnes
grâces d'un public réputé plus catholique que la moyenne. Façon de prendre
date, si d'aventure le leader d'En marche ! devait affronter François Bayrou
sur la route de l'Élysée »138.
Le 30 août 2016, il démissionne de sa fonction de ministre
de l'Économie139,140 pour se consacrer à son mouvement politique, « En marche !
»141,142 Il est remplacé par Michel Sapin, qui se voit attribuer cette fonction
en plus de celle de ministre des Finances qu'il exerçait déjà139,143. François
Hollande déclare alors qu'Emmanuel Macron l'a « trahi avec méthode »144.
Jusqu'ici, certains médias avaient spéculé sur le fait qu'Emmanuel Macron
pouvait agir au bénéfice des intérêts électoraux à venir de François
Hollande145,146,147. Peu avant sa démission, Emmanuel Macron avait confié en
privé : « Je ne serai jamais le rabatteur de Hollande »148. Quelques jours plus
tard, Emmanuel Macron déplore le fait que le gouvernement ait « fait beaucoup
de choses à moitié », contrairement à ce qu'il préconisait149. D'après un
sondage de l'Ifop, 84 % des Français approuvent alors le choix d'Emmanuel
Macron de quitter ses fonctions ministérielles150.
Sous son action, le produit intérieur brut connaît des
variations irrégulières, tandis que près de 91 000 nouveaux demandeurs d'emploi
de catégorie A ont été enregistrés entre son arrivée et son départ du
gouvernement102.
Dossiers industriels
Renault
En avril 2015, Emmanuel Macron fait passer la part de l'État
dans le capital de Renault de 15 % à près de 20 % sans en avertir le PDG Carlos
Ghosn, puis impose l'application de la nouvelle loi Florange qui permet de
donner un droit de vote double aux actionnaires « historiques », ce qui confère
à l'État la minorité de contrôle. Devant les remontrances de Nissan qui
s'inquiète de cette progression au capital, l'État s'accorde à limiter sa
puissance au sein de Renault et s'interdit d'agir chez Nissan151. En mai 2016,
Emmanuel Macron appelle Carlos Ghosn, PDG de Renault, à revoir sa rémunération
de 2015 à la baisse en menaçant de « légiférer »152.
Ecopla
Les salariés licenciés de l'usine Ecopla en Isère, cédée à
un groupe italien, lui reprochent son inaction, tandis que le député Pierre
Ribeaud déplore « une absence de prise de conscience » de sa part153. Interrogé
sur ce sujet, Emmanuel Macron reconnaît « des échecs » et « des limites à
l'action publique » : « le rôle des responsables politiques, ce n'est pas de
démontrer en toute circonstance des capacités, des protections que parfois ils
n'ont plus »153.
Alstom
Quelques jours après sa démission, l'annonce de la fermeture
du site d'Alstom à Belfort lui attire des critiques, y compris de la part du
palais de l'Élysée et de Michel Sapin, son successeur et ancien collègue à
Bercy, qui déclare « qu'il avait levé le pied depuis un an », ou encore de son
prédécesseur Arnaud Montebourg154,155,153. Il dénonce quant à lui la décision
d'Alstom, affirme qu'elle n'avait jamais été communiquée au gouvernement et
qu'il a agi sur le dossier en 2015 pour « éviter un plan social et des
licenciements »156. Mediapart souligne qu'à Bercy, Emmanuel Macron s'est «
privé de plusieurs moyens d'influencer les décisions stratégiques du groupe
Alstom, surtout lors du rachat par le groupe américain General Electric de ses
activités énergie – il a notamment refusé de se servir d'un décret, adopté en
mai 2014, permettant à l'État de s'opposer à une prise de contrôle d'une
entreprise française par un groupe étranger. Il a également donné à General
Electric un avantage décisif dans les coentreprises détenues par les deux
groupes »153. Il met en cause « une surcapacité du secteur ferroviaire français
» et affirme que « l'idée que l'on puisse régler ces situations uniquement par
la commande publique, c'est une fausse piste sur le moyen et long terme »157.
Selon le journaliste économiste Jean-Michel Quatrepoint, dans le cas d'Alstom
et d'autres fleurons industriels qui ont été cédés, il y a un « lien direct
entre la désindustrialisation de la France, son déficit abyssal du commerce
extérieur, sa perte d'influence dans le monde, la lente attrition des emplois
qualifiés et les désastres industriels à répétition que notre pays a connu
depuis vingt ans »158. Jean-Michel Quatrepoint, sur le plan de la Défense,
souligne également l'« erreur stratégique à long terme »158 de la récupération
par General Electric de Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les
systèmes de repérage par satellite.
Élection présidentielle de 2017
Articles connexes : Élection présidentielle française de
2017 et En marche !.
Campagne pour le premier tour
En mars 2016, Emmanuel Macron exprime son souhait que
François Hollande se présente à l'élection présidentielle de 2017 en le
présentant comme « le candidat légitime »159,160. Avec la formation du
mouvement politique En marche ! en avril 2016, il assume pour la première fois
son ambition de se présenter à une élection présidentielle113. De nombreux
observateurs politiques et des médias avancent alors qu'il envisage de le faire
dès 2017, notamment en raison de collectes de fonds qu'il organise161. Il
indique qu'il envisage de se présenter à cette occasion après sa démission du
gouvernement162 et annonce sa candidature le 16 novembre 2016. Selon les
sources, il dispose en décembre 2016 de 200163 ou de 400 promesses de parrainage164.
Publié en novembre 2016, son premier ouvrage, intitulé Révolution, est tiré à
200 000 exemplaires et figure parmi les meilleures ventes de livres en France
(plus de 69 000 à la fin de l'année, soit la 6e position parmi les livres de
personnalités politiques)165,166,167.
Rejetant les appels de Jean-Christophe Cambadélis, premier
secrétaire du Parti socialiste, et de Manuel Valls, il refuse de participer à
la primaire de la gauche de 2017, disant ne pas vouloir « s'enfermer dans des
querelles de clans »168,169. Il est suivi alors par le sénateur et maire
socialiste de Lyon, Gérard Collomb, et le principal entourage de ce dernier.
Jean-Christophe Cambadélis menace les membres du parti qui
soutiendraient Emmanuel Macron de sanctions, voire d'exclusions170. Le Monde
souligne que « jamais aventure personnelle comme la sienne n'a été couronnée de
succès sous la Ve République. Jean Lecanuet, Alain Poher ou Michel Rocard s'y
sont essayés avant lui, tous ont échoué à conquérir l'Élysée »171.
Fin 2016, le responsable communication du candidat déclarait
avoir déjà récolté 3,7 millions d'euros de dons pour la présidentielle172
c'est-à-dire entre 2 et 3 fois le budget de François Fillon ou Alain Juppé pour
la primaire de la droite173. Son parti politique ne bénéficiant pas encore de
financement public, l'ensemble de cette somme provient de dons de
particuliers172. En novembre 2016, Benoît Hamon presse Emmanuel Macron de
révéler la liste de ses donateurs, mettant entre autres en avant les conflits
d'intérêts possibles liés à son statut d'ancien associé de la banque
Rothschild174. Ce dernier refuse cette transparence taxant la demande de «
démagogique »175. Conseiller santé d'Emmanuel Macron, dont le projet
préconisait de mieux rembourser les médicaments contre l’hypertension
artérielle sévère qui est activité-clé du laboratoire pharmaceutique Servier,
le médecin Jean-Jacques Mourad doit démissionner de l'équipe de campagne après
la révélation de ses liens financiers personnels avec cette entreprise176.
Dans leur ouvrage intitulé Dans l'enfer de Bercy, les
journalistes Marion L'Hour et Frédéric Says relèvent qu'Emmanuel Macron a
utilisé à lui seul 80 % de l'enveloppe annuelle des frais de représentation
accordée à son ministère, soit plus de 120 000 € en huit mois en organisant de
nombreux dîners avec des personnalités très diverses177,178,179. Il est alors
accusé par les députés Christian Jacob (LR) et Philippe Vigier (UDI) d'avoir
utilisé cet argent pour mettre en avant son mouvement En marche !. Il affirme
n'avoir rien à se reprocher et que les 120 000 euros dépensés lui ont servi à «
recevoir [ses] homologues, des entrepreneurs, des femmes et des hommes de la
vie française » dans le cadre de son rôle de ministre180,181. Selon Le Monde,
Macron aurait pu cibler « des interlocuteurs plus susceptibles de l'aider à
préparer sa future campagne présidentielle qu'à alimenter ses activités de
ministre » et dépensé 80 % du budget annuel de fonctionnement de son ministère
en huit mois, mais il est peu probable qu'il soit poursuivi181. S'il confirme
les dépenses, son successeur au ministère de l'Économie Michel Sapin n'y voit
quant à lui rien d'illégal, considérant que Macron « n'a pas dépensé plus »
d'argent qu'il n'en avait le droit. Il déplore en revanche son désengagement
vis-à-vis de ses fonctions lors de ses derniers mois au ministère182. Emmanuel
Macron répond qu'il s'agit de propos diffamatoires, qu'« aucun centime » de son
budget ministériel n'a été dépensé pour soutenir son mouvement et qu'il s'est
montré très actif « comme doit l'être un ministre », voyageant notamment
beaucoup178.
De nombreux observateurs soulignent ou s'interrogent sur la
« bulle médiatique » dont il ferait l'objet183,184,185,186,187. Certains
mettent en avant la différence entre la « surexposition » médiatique188 et
l'intérêt réel des réseaux sociaux pour le candidat189. Mediapart relève que «
presque une cinquantaine de couvertures de magazine » lui sont consacrées entre
novembre 2016 et janvier 2017, contre « une poignée » pour Jean-Luc Mélenchon,
généralement situé une position derrière lui dans les intentions de vote et qui
rencontre un succès similaire dans les meetings et sur internet190. Il est
parfois présenté comme le « candidat des médias »191,192, où il bénéficierait
du soutien de Xavier Niel et Pierre Bergé, copropriétaires du groupe le
Monde191. Emmanuel Macron est également soutenu par l'ancien propriétaire du
Nouvel Observateur, Claude Perdriel193. Divers documents et articles d'analyse
montrent comment sa stratégie de campagne électorale est développée selon des
méthodes marketing, le candidat étant lancé comme un produit commercial194.
Derrière la gestion de cette communication, est mis en avant le savoir-faire de
Maurice Lévy PDG de Publicis Groupe qui compte parmi ses conseillers195,196. Il
recueille des soutiens y compris dans des titres de la presse américaine et
britannique tels que le Financial Times ou Foreign Policy197,198. Le magazine
Marianne montre que BFM TV, dont l'un des actionnaires de référence est Patrick
Drahi, diffuse au total autant de minutes de meetings du candidat Macron que de
l'ensemble de ses quatre principaux concurrents réunis, ce qu'il qualifie de «
véritable matraquage télévisuel »199. Il est par ailleurs à noter que Bernard
Mourad, ancien dirigeant du groupe de médias de Patrick Drahi, a rejoint en
tant que conseiller l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron en novembre 2016200.
Certains comparent sa dynamique et son positionnement à la
candidature de François Bayrou en 2007 — ce dernier le critique vivement par ailleurs
en le comparant plutôt à la candidature de Nicolas Sarkozy lors de la même
élection190,201.
Le 22 février 2017, François Bayrou annonce qu'il n'entend
pas se présenter à l'élection présidentielle et propose une alliance à Emmanuel
Macron, qui l'accepte.
À la suite de diverses affaires concernant le candidat de la
droite et du centre, François Fillon, qui était largement favori depuis
plusieurs semaines, Emmanuel Macron rattrape son retard dans les intentions de
vote au 1er tour et prend même la 2e place, parfois même la 1re place des
sondages, et il est donné gagnant face à la candidate du Front national au 2e
tour202.
Le 2 mars 2017, Emmanuel Macron présente son programme qu'il
appelle « Mon contrat avec la nation »203.
La candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 a reçu le soutien
officiel de nombreuses personnalités, parmi lesquelles : Pierre Bergé204,
Cédric Villani205, Alain Minc206, Jacques Attali207, Bernard Kouchner208,
Daniel Cohn-Bendit209, François Bayrou210, Bertrand Delanoë211, Michael
Bloomberg212, Robert Hue213, Jean-Baptiste Lemoyne214, Jean-Louis Missika215,
Renaud Dutreil216, Geneviève Fioraso217, Barbara Pompili218, Jean-Yves Le
Drian218, Philippe Douste-Blazy219, Dominique Perben220, Manuel
Valls221,222,221, Renaud223, Jean-Louis Debré224. 81 parlementaires dont 54
socialistes ont apporté leur soutien à Emmanuel Macron225.
Le 22 mars 2017, le Canard Enchaîné indique que le parti
d'Emmanuel Macron travaille à une alliance électorale avec le Parti socialiste,
afin d'avoir une majorité en cas de victoire226, mais le 28 mars 2017, Emmanuel
Macron exclut toute alliance d'appareil puisqu'il explique, avant l'annonce du
soutien de Manuel Valls, que les élus d'autres partis devront le quitter s'ils
veulent rallier le mouvement En marche !227.
Le 23 avril 2017, au premier tour de cette élection, il est
le candidat obtenant le plus de suffrages (24,01 %)228 et se qualifie donc face
à Marine Le Pen pour le second tour. Dans son discours suivant le scrutin, il
remercie François Fillon et Benoît Hamon qui lui ont apporté leur soutien dès
leur défaite confirmée et appelle à un large rassemblement derrière lui229.
Au lendemain du premier tour, les marchés réagissent
positivement en France et en Europe230.
Entre-deux tours
Soutiens
Pendant l'entre-deux tours, Emmanuel Macron reçoit le
soutien de plusieurs personnalités dont François Hollande dès le 24 avril231,
puis le 30 avril, celui de Jean-Louis Borloo232, ou encore celui de Ramtane
Lamamra, ministre des Affaires étrangères de l'Algérie233.
Le jeudi 4 mai 2017, à trois jours du second tour de
l'élection présidentielle, il reçoit le soutien de l'ancien président des
États-Unis, Barack Obama234, 235. Dans une vidéo, Obama souligne que « la
réussite de la France importe au monde entier » et conclut son intervention par
un « En marche ! », suivi d'un « Vive la France ! »236. Mais l'équipe de
campagne d'Emmanuel Macron commet une erreur en traduisant les « liberal values
» évoquées par Barack Obama par « valeurs libérales », là où il aurait plutôt
fallu lire « valeurs progressistes », le mot « libéral » n'ayant pas du tout le
même sens des deux côtés de l'Atlantique237.
Premières attaques de hackers
Un rapport présenté le 25 avril par l'entreprise japonaise
de cybersécurité Trend Micro affirme que le mouvement En marche ! d'Emmanuel
Macron aurait été la cible de tentatives de hameçonnage (« phishing ») par un
groupe russe en mars238. Selon Trend Micro, le responsable de ces attaques
informatiques serait le groupe de hackers russes Pawn Storm, également connu
sous le nom de Fancy Bears, Tsar Team ou APT28, déjà accusé d'avoir visé le
Parti démocrate durant la campagne présidentielle de Hillary Clinton aux
États-Unis238.
Ce groupe est soupçonné de liens avec les services de
sécurité russes, ce qui serait le signe de la volonté de Moscou d'influencer
les scrutins des pays occidentaux. Lors d'un point de presse à Moscou, le
porte-parole du Kremlin a nié toute implication russe dans la campagne
française238. Pour Jason Healey, de l'université Columbia à New-York, la
volonté d'ingérence de la Russie ne fait cependant aucun doute : « Le
renseignement russe a certainement déjà procédé à du hacking en France et ne va
pas manquer de continuer »239.
Débat télévisé
Article détaillé : Débat télévisé du second tour de
l'élection présidentielle française de 2017.
Le débat télévisé qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen
le 3 mai est d'une violence inhabituelle240. Emmanuel Macron est plutôt
considéré comme le vainqueur de cette confrontation241. D'après Gérard
Courtois, éditorialiste au Monde, ce débat est le premier à avoir sensiblement
modifié le rapport de forces entre les deux candidats finalistes d'une élection
présidentielle au regard de l'agrandissement de l'écart observé entre Emmanuel
Macron et Marine Le Pen242.
Deuxième vague de hackers : les « MacronLeaks »
Le vendredi 5 mai en début de soirée, des milliers de
documents internes à l'équipe d'Emmanuel Macron (emails, photos, documents
comptables, etc... représentant 9 gigaoctets de données) sont postés par un
profil appelé EMLEAKS sur Pastebin, un site qui permet le partage anonyme de
documents243,244,245.
Ces documents sont relayés à 20 h 35 par le forum 4chan
fréquenté par l'extrême droite américaine ainsi que par des comptes Twitter pro-Trump,
avec la mention #MacronLeaks, avant d'être relayés à 21 h 31 par WikiLeaks qui
leur donne une visibilité mondiale, et enfin à 23 h 40 par Florian Philippot,
bras droit de Marine Le Pen243,244.
Dans un communiqué de presse diffusé à 23 h 55, quelques
minutes avant la clôture de la campagne officielle, l'équipe d'Emmanuel Macron
annonce avoir été « victime d'une action de piratage massive et coordonnée
donnant lieu ce soir à la diffusion sur les réseaux sociaux d'informations
internes de nature diverse (mails, documents comptables, contrats...)
»243,246,244. Elle prévient que « Ceux qui font circuler ces documents ajoutent
à des documents authentiques nombre de faux documents afin de semer le doute et
la désinformation »246,244.
Le samedi 6 mai, la Commission nationale de contrôle de la
campagne électorale demande aux organes de presse « de ne pas rendre compte du
contenu de ces données, en rappelant que la diffusion de fausses informations
est susceptible de tomber sous le coup de la loi, notamment pénale »246.
Selon Vitali Kremez, chercheur en sécurité basé à New York,
la fuite semble avoir été organisée par Advanced Persistent Threat 28 (APT28),
le groupe de hackers russes probablement lié aux renseignements militaires
russes (GRU)245, cité plus haut à propos des attaques informatiques opérées en
mars.
Second tour
Le 7 mai 2017, il est élu président de la République au
second tour de scrutin avec 66,10 % des voix contre 33,90 % pour Marine Le Pen,
lors d'un second tour qui marque des taux record de 25,44% d'abstention, 6,35 %
de votes blancs et 2,21 % de votes nuls, soit des suffrages exprimés de 66,01 %
du nombre des inscrits247. Le lendemain, il démissionne de la présidence de son
parti En marche !248, dont Catherine Barbaroux assure l'intérim249.
Présidence de la République
Article détaillé : Présidence d'Emmanuel Macron.
Comme son prédécesseur, Emmanuel Macron participe aux
commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale le 8 mai 2017, aux côtés
de François Hollande, à la suite de l'invitation de ce dernier250. En marge de
ces commémorations, celui-ci annonce la date d'investiture et de la passation
de pouvoir pour le 14 mai 2017251.
Selon les annonces faites durant la campagne, Emmanuel
Macron entend nommer un Premier ministre qui constituera un gouvernement de
quinze ministres « forts », en respectant la parité femmes-hommes252 et les
secrétaires d'État n'auront pas pouvoir ministériel253.
Vie privée
Le 20 octobre 2007254, au Touquet où il réside255, Emmanuel
Macron épouse Brigitte Trogneux256, professeur de français257 de vingt-quatre
ans son aînée258,259,260, rencontrée en 1993 au cours d'un atelier de théâtre
qu'elle anime dans son lycée51, alors qu'il est âgé de quinze ans et en classe
de seconde261.
Ses témoins de mariage sont le professeur d'économie Marc
Ferracci65 et l'homme d'affaires Henry Hermand120. Ce dernier est proche
d'Emmanuel Macron depuis son stage d'élève haut fonctionnaire chez le préfet de
l'Oise262. Son épouse participe activement à sa campagne présidentielle de 2017263.
Il pratique le piano, qu'il a étudié pendant dix ans au
conservatoire d'Amiens dont il a obtenu un troisième prix de piano4,264, le
ski265 et le tennis266. Il a pratiqué la boxe française11 et le football (il
apprécie l'Olympique de Marseille et sa devise « Droit au but ») et suit
fidèlement le Tour de France cycliste266.
Ligne politique
Position
Emmanuel Macron en 2015.
Qualifié par certains observateurs de
social-libéral116,267,268,269,88 ou de social-démocrate270,271,11, soutenu à
l'aile droite du Parti socialiste272 et par une partie de la droite273, il est
en faveur du rétablissement de l'équilibre des finances publiques et du libre
jeu du marché51, c'est-à-dire partisan d'une politique comme celles menées par
Clinton, Blair ou Schröder en leur temps et s'apparentant à la troisième
voie274,275,276. En 2014, il se présente comme socialiste277 et rejette
l'étiquette de libéral « si l'idée, c'est de laisser fonctionner le marché
comme étant la loi du plus fort »30. Il se définit finalement comme tel à
partir de l'automne 2015, à la fois sur les plans politique et économique, tout
en précisant, selon les occasions, que le libéralisme est « une valeur de la
gauche » ou n'est « ni de droite ni de gauche », et qu'il n'est pas «
ultra-libéral », préconisant « un socle de solidarité collective, de régulation
»278,279,280,281. Lors d'une visite en Vendée en août 2016, il déclare : «
L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste ». Il précise
ensuite faire partie d'un « gouvernement de gauche » et voulant « servir
l'intérêt général », comme tout « ministre de la République »282. Dans son
ouvrage Révolution publié en novembre 2016, il se présente à la fois comme un «
homme de gauche » et un « libéral », « si par libéralisme on entend confiance
en l'homme »283. Selon l'historien Gilles Richard, spécialiste de l'histoire
des droites au XXe siècle, Emmanuel Macron est un « libéral-libertaire » qui
associe néolibéralisme économique et libéralisme socioculturel et appelle
autant à l’acceptation de la mondialisation économique que culturelle284.
Avec son mouvement En marche !, il entend dépasser le
clivage existant entre la gauche et la droite, à l'instar de François Bayrou ou
de Jacques Chaban-Delmas par le passé285, estimant que « le vrai clivage dans
notre pays [...] est entre progressistes et conservateurs »286. Ses prises de
position mêlent des mesures considérées comme étant « de gauche » et d'autres «
de droite »287, lui valant d'être situé à l'« extrême centre »288,289. Il
rejette toutefois le qualificatif de centriste290, affirmant qu'il n'est « pas
un nouveau Lecanuet »291. Le politologue Luc Rouban relève que ce
positionnement est « un classique qui s'est concrétisé par les tentatives
réitérées des candidats centristes depuis des décennies. Seul Valéry Giscard
d'Estaing s'est fait élire sur ce positionnement et sa politique a été celle
d'un homme de droite »292. Avec le lancement d'En marche ! et le recours à une
rhétorique antisystème, il est également qualifié de populiste par certains observateurs
et en particulier par Manuel Valls, sous la forme d'une accusation ; Emmanuel
Macron rejette ce qualificatif293,288,294,295,296,297.
D'après Les décodeurs du Monde, 41 % de ses propositions en
2017 sont originales ; 37 % sont proches de celles de François Hollande en 2012
(proximité soulignée par Richard Ferrand, secrétaire général d'En marche !298)
; 21 % sont proches de celles de François Fillon en 2017 ; et 19 % sont proches
de celles de Benoît Hamon en 2017299. Cette proximité avec des idées de gauche
comme de droite provoque des critiques et des moqueries présentant Emmanuel
Macron « toujours d'accord avec tout le monde »300,301. Celui-ci assume ce
qu'il considère comme étant du « pragmatisme » et réplique que « ce qui épuise
notre vie politique, c'est qu'on puisse faire croire [...] qu'on est en
désaccord sur tout quand on est adversaires »302.
Il est perçu comme une manifestation de la demande de
renouvellement du personnel politique303,304,305 mais des intellectuels et
commentateurs politiques s'interrogent aussi sur le but de sa candidature à
l'élection présidentielle 2017[précision nécessaire], ainsi que sur l'origine
des financements de sa campagne et la teneur réelle de son programme
électoral306,307.
Héritage politique
Proche, à partir de 2002, de l'ancien Premier ministre
socialiste Michel Rocard11 et considéré comme un des héritiers de ce
dernier308, Macron se réclame lui-même de sa filiation et indique qu'il « est
celui qui [l]'a fait venir à l'action politique »309, tout en se disant « très
différent » de lui, notamment concernant l'attachement au PS310,311.
Commentant, peu avant sa mort, son profil et celui de Manuel Valls, qui
s'inscrit également dans sa filiation, Michel Rocard évoque deux hommes «
formés par un parti amputé » et évoluant dans une société où « la conscience de
porter une histoire collective a disparu (alors qu')elle était notre ciment
»312. Pierre-Yves Cossé souligne que si « leurs orientations politiques
convergent », « Michel Rocard attache une grande importance théorique et
pratique à des dispositifs se situant à la marge du capitalisme, l'économie
sociale et toutes les formes d'expérimentation sociale », tandis qu'« Emmanuel
Macron a une connaissance et une pratique approfondie des mécanismes de
financement et fait confiance aux banques » ; de même, sur le plan de la «
méthode politique », de nombreux « points communs » côtoient « deux différences
majeures ; l'argent et les partis politiques »313. Emmanuel Macron revendique
également une filiation politique avec Pierre Mendès France314 et François
Mitterrand315,316.
Il est couramment comparé à Valéry Giscard d'Estaing : tous
deux sont en effet inspecteurs des Finances, deviennent ministres très jeunes
avec des attributions dans le domaine de l'économie et des orientations proches
en la matière, affichent très tôt l'ambition d'être élu président de la
République et apparaissent comme des figures de renouveau dans la vie politique
française317,318,319,320,321,322. Valéry Giscard d'Estaing reconnaît lui-même
en 2016 qu'Emmanuel Macron lui ressemble « probablement un peu »323, mais
conseille à ce dernier d'acquérir une expérience ministérielle plus longue324.
Certains analystes soulignent néanmoins que si l'élection de Valéry Giscard
d'Estaing en 1974 a
bel et bien constitué une surprise, ce dernier disposait alors d'une expérience
gouvernementale et politique plus importante et du soutien d'un groupe
parlementaire conséquent325,183.
Il est également comparé à Georges Pompidou — tous deux ont
brièvement milité au parti socialiste, sont passés chez Rothschild & Cie,
ont développé un intérêt pour les humanités et collaboré avec un président de
la République avant de prendre leurs distances326,327,328 — ou encore à Edgar
Faure pour ses propos contre « l'immobilisme » et sa volonté de transcender le
clivage gauche-droite329,330.
Pour l'historien Mathias Bernard, « Emmanuel Macron se
rattache à la tradition centriste en France » tout en s'en distinguant par « la
façon dont il assume complètement le présidentialisme et la personnalisation du
pouvoir propre à la Ve République »331.
Emmanuel Macron émerge en même temps que des mouvements
européens aux positions similaires tels que La Rivière en Grèce, le Choix
civique pour l'Italie de Mario Monti, NEOS en Autriche ou encore Ciudadanos en
Espagne. Albert Rivera, président-fondateur de Ciudadanos, apporte son soutien
à Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle en voyant en lui un «
réformiste »332,333,334,335,336.
Déclarations
Le parcours politique d'Emmanuel Macron est jalonné de
déclarations qui déclenchent des polémiques et se voient parfois baptisées du
nom générique de « macronades » dans les médias ; ceux-ci se demandent dans
quelle mesure ces propos peuvent être spontanés ou, au contraire, intégrer une
stratégie de communication337,338,339. Le terme plus péjoratif de « macronerie
» est également utilisé340.
Institutions
Un an avant l'élection présidentielle de 2012, il consacre
un article aux contraintes qui pèsent sur l'action politique dans la revue
Esprit. Face à l'apparition, « depuis une vingtaine d'années », d'« un hiatus
entre l’émergence des problèmes de long terme, complexes, structurels, parfois
mondiaux, et des urgences économiques, sociales, démocratiques dont le
non-traitement immédiat est perçu comme insupportable par les opinions
publiques », il présente l'échéance électorale à venir comme un « spasme [...]
autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent
trouver une réponse », et met en cause l'inadaptation de « la notion de
programme politique » aux nécessités de l'action politique. Plaidant pour la «
recomposition » de cette dernière, il propose une « redéfinition claire des
responsabilités politiques » entre les différentes collectivités territoriales
; « l'animation permanente du débat », qu'il rattache à « la double vertu du
parlementarisme et de la démocratie sociale » ; et l'attribution au personnel
politique de la responsabilité d'énoncer « une vision d'ensemble, un corpus
théorique de lecture et de transformation du social », plutôt qu'« un discours
technique qui égrène des mesures »341.
En juillet 2015, dans une interview donnée à l'hebdomadaire
Le 1, il regrette l'absence de la figure du roi dans la vie politique française
:
« Il y a dans le
processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique
française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que
le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide
émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! […]342. »
Certains médias ont rappelé que cette position prétendument
royaliste faisait référence à la notion de monarque républicain343. Après avoir
démissionné du gouvernement, il indique avoir pour modèles le général de Gaulle
et François Mitterrand, qui avaient selon lui « une capacité à éclairer, une
capacité à savoir, une capacité à énoncer un sens et une direction ancrées dans
l'histoire du peuple français » ; il ajoute qu'il ne croit pas au « président
normal », image sur laquelle François Hollande avait fait campagne, qu'il
identifie à « une présidence de l'anecdote, de l'événement et de la réaction
[qui] banalise la fonction »316.
En septembre 2015, lors d'un forum organisé par le journal
Le Monde, Emmanuel Macron affirme qu'il n'a pas l'intention de se présenter aux
élections législatives de 2017 et déclare qu'être député « pour peser au parti,
pour être qui ministre, qui Premier ministre, qui président de la République »,
« est le cursus honorum d'un ancien temps »281,344. Il préconise d'« introduire
davantage de proportionnelle, sans nuire à l'efficacité de notre système
démocratique »345.
En octobre 2016, lorsqu'il expose la première synthèse de
son « diagnostic sur l'état de la France », il propose d'introduire le scrutin
proportionnel à l'Assemblée nationale et, « de façon massive », au Sénat ; de
limiter le cumul des mandats, y compris dans le temps ; de mettre en place des
incitations ou des sanctions financières pour l'introduction des personnes non
encartées sur les listes électorales ; de mettre en place des formations pour
aider les citoyens à accéder aux fonctions d'élus et pour aider les
responsables politiques à revenir à la vie normale ; d'obliger le président de
la République à rendre des comptes chaque année de son mandat devant une
commission de citoyens tirés au sort ; d'obliger les ministres à passer une
audition parlementaire avant d'être nommés346 ; de « subordonner l'accès à la
vie élective à un casier judiciaire vierge »347.
Union européenne
Emmanuel Macron est présenté par certains observateurs comme
europhile289,348 et fédéraliste349,350. Il indique quant à lui qu'il n'est «
pas un européiste, pas un eurosceptique, ni un fédéraliste au sens classique
»351, mais présente En marche ! comme « la seule force politique pro-européenne
» en France352. En la matière, il se réclame de la « philosophie [...] portée
durant nombre d'années par Jacques Delors »353.
En juin 2015, il publie avec son homologue allemand Sigmar
Gabriel une tribune plaidant pour une poursuite de l'intégration européenne.
Ils y préconisent la poursuite « des réformes structurelles [...], des réformes
institutionnelles (notamment dans le domaine de la gouvernance économique) »,
mais également un rapprochement « des systèmes fiscaux et sociaux (via, par
exemple, des salaires minimums mieux coordonnés ou une harmonisation de l'impôt
sur les sociétés) »109. Il prône la création d'un poste de « commissaire
responsable de la zone euro, ainsi qu'un Parlement de la zone euro »281 et un
budget commun pour celle-ci354.
Il se dit « favorable au renforcement des mesures
anti-dumping, qui doivent être plus rapides et plus puissantes, comme aux
États-Unis. Nous devons également mettre en place au niveau européen un
contrôle des investissements étrangers dans les secteurs stratégiques, pour
protéger une industrie essentielle à notre souveraineté ou garantir la maîtrise
européenne des technologies clés »355.
En juillet 2015, tout en mettant en cause la « question
biaisée » du référendum grec, il appelle à ne pas provoquer « une sortie
automatique » de la Grèce de la zone euro et à « ne pas faire le traité de
Versailles de la zone euro » en cas de victoire du « non ». Il estime que les
dirigeants grecs et européens ont « coproduit » la crise de la dette publique
grecque356. Il considère également que l'accord conclu à l'été 2015 entre la
Grèce et ses créanciers, impulsé notamment par François Hollande, « ne purge
pas le sujet de la dette », rejoignant ainsi les critiques du Fonds monétaire
international357. En juin 2016, il critique la politique de rigueur imposée à
la Grèce, qu'il ne juge pas soutenable, et prône la mise en place conjointe de
« mécanismes de solidarité budgétaire et financière » et d'un mécanisme de
restructuration des dettes publiques dans la zone euro358. Très critique du
rôle de François Hollande dans la crise grecque, Yánis Varoufákis, ministre des
Finances du premier gouvernement d'Alexis Tsípras, se montre élogieux envers
Emmanuel Macron, qui était selon lui « le seul ministre français de l'administration
de François Hollande qui semblait comprendre ce qui était en jeu au sein de la
zone euro » et qui a, d'après lui, « essayé de jouer les intermédiaires entre
nous et la troïka de nos créanciers même si on ne lui a pas permis de jouer ce
rôle »359.
En février 2017, Emmanuel Macron est le seul candidat à la
présidentielle ouvertement favorable à l'Accord économique et commercial global
(CETA) établi entre le Canada et l'Union européenne360. Il critique le blocage
du gouvernement wallon, tout en reconnaissant que ses revendications sont
pertinentes ; il estime ainsi qu'il ne fallait pas faire valider le traité par
les Parlements nationaux car « cela décrédibilise l'Europe »361. Entre les deux
tours de l'élection présidentielle, il s'engage à créer une commission «
indépendante » chargée d'évaluer, dans les trois premiers mois, les
conséquences sanitaires et environnementales de ce traité362.
Concernant le Partenariat transatlantique de commerce et
d'investissement (TAFTA puis TTIP), il estime en juin 2016 que « les conditions
ne sont pas remplies » mais appelle à ne pas « fermer la porte de toute
éternité » et défend « la nécessité d'un lien fort avec les Américains »363.
Il souhaite la création d'un « Erasmus pour tous » avec
l'obligation pour les étudiants de passer six mois en scolarité ou en
apprentissage à l'étranger350.
Défense et politique étrangère
Emmanuel Macron discutant avec John Kerry, Al Gore, Jane
Hartley et Robert Redford dans le cadre de la COP21.
Ses propositions présidentielles pour la défense sont dans
la continuité de ligne menée par Jean-Yves Le Drian, incluant une implication
dans l'OTAN, mais il s'en singularise par sa volonté de mettre en place un
service national universel et obligatoire d'un mois364.
En raison de son tropisme atlantiste et pro-européen, il
fait l'objet de l'hostilité du Kremlin365. En déplacement au Proche-Orient
début 2017, il se définit dans une position médiane « à mi-chemin de la
politique d'ostracisation du régime Assad et de soutien exclusif à la rébellion
» suivie par la France depuis 2011366,367. Toutefois en avril 2017, Emmanuel
Macron a proposé une éventuelle intervention militaire contre le régime
d'Assad368.
Opposé au mouvement BDS, il refuse de se prononcer sur la
reconnaissance de l'État de Palestine366.
Économie et fiscalité
Durant la campagne présidentielle de 2012, alors qu'il est
davantage favorable à la suppression de niches fiscales11, il déclare en petit
comité au sujet de la proposition de François Hollande de taxe à 75 % sur les
très hauts revenus : « C'est Cuba sans le soleil87 ! »
Lorsque le ministre de l'Industrie Arnaud Montebourg tente
de sauver les emplois menacés du site ArcelorMittal de Florange, il affirme que
la « gauche romantique » doit ouvrir les yeux, et ajoute : « La gauche est
censée changer le réel mais, compte tenu des contraintes, changer le réel sera
compliqué369. » S'il n'est pas hostile à l'option de nationaliser les hauts
fourneaux, il estime qu'Arnaud Montebourg s'enferme trop dans cette unique
solution52.
En octobre 2013, il déclare à Mediapart :
« On ne peut plus
présenter la gauche comme l'extension infinie des droits. […] L'idéologie de
gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu'il est. Il nous manque
des outils – il faut le reconnaître. La gauche n'a pas assez repensé ses
objets. [...] Ce qu'on appelle de manière un peu vieillotte le « socialisme de
l'offre », c'est faire attention à la répartition de la charge entre les
différents acteurs de l'économie. […] Ce « socialisme de l'offre » suppose donc
de revisiter un des réflexes de la gauche, selon lequel l'entreprise est le
lieu de la lutte des classes et d'un désalignement profond d'intérêts. […] La
gauche moderne est celle qui donne la possibilité aux individus de faire face,
même aux coups durs. Elle ne peut plus raisonner en termes de statuts. La
société statutaire où tout sera prévu va inexorablement disparaître370. »
Dans une interview accordée au Point la veille de sa
nomination comme ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le
gouvernement Valls II, il déclare : « Nous pourrions autoriser les entreprises
et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de
temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises
en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition
qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés371? »
Le cabinet du Premier ministre indique alors que le
gouvernement « n'a pas l'intention de revenir sur la durée légale du travail à
35 heures », dont la modification éventuelle « relève de discussions entre
partenaires sociaux » que l'exécutif « respectera372 ».
Début janvier 2015, Emmanuel Macron donne une interview au
journal Les Échos, dans laquelle il déclare : « Il faut des jeunes Français qui
aient envie de devenir milliardaires373. » Cette prise de position déclenche un
tir de barrage depuis son camp, y compris de la part du premier secrétaire du
PS Jean-Christophe Cambadélis374. Au-delà du Front de gauche et du PCF qui
expriment le rejet de cette idée, la phrase entraîne des commentaires ironiques
à droite375. En définitive, la presse doute que ce genre de sortie aide le
ministre à faire passer sa loi376.
Emmanuel Macron juge « intéressante » l'idée d'instituer un
revenu de base377,378.
En novembre 2016, il prône la fin des 35 heures pour les
jeunes 379. Il réfute cependant cette mesure en décembre lors d'un meeting de
campagne, en déclarant que la durée légale du temps de travail « doit rester à
35 heures »380. Durant la campagne présidentielle, il reprend une des mesures
phares de Nicolas Sarkozy en l'aménageant : l'exonération de charges sociales
sur les heures supplémentaires381.
Pour l'universitaire Frédéric Lebaron, « la croyance
économique portée par Emmanuel Macron est un concentré de la doctrine promue
par l'oligarchie financière publique depuis des décennies »321. Certains
observateurs soulignent l'absence de nouveauté de la plupart de ses
propositions de campagne en matière économique et sociale ou leur continuité avec
la ligne des précédents gouvernements socialistes et de la sienne en tant que
ministre de l'Économie382,383. Certaines de ses prises de position en matière
d'économie s'avèrent isolées sur l'échiquier politique français, telles que
l'adaptation du temps de travail à l'âge des salariés ou le droit au chômage en
cas de démission ; d'autres sont défendues à droite, comme la nationalisation
de l'Unédic ou le droit au chômage pour les travailleurs indépendants287. Il
salue les réformes économiques menées au Royaume-Uni dans les années 1980384 et
prône le « modèle scandinave »385. En 2017, Jean Pisani-Ferry, coordinateur de
son programme, déclare que « l'avenir de la France, ce ne sont pas les réformes
britanniques des années 80 » et prône lui aussi le « modèle scandinave »
concernant l'« approche du travail »386. L'universitaire Bruno Palier considère
cependant que si le programme d'Emmanuel Macron comporte bien « des réformes
qui ressemblent à celles mises en œuvre par l'État-providence des pays
scandinaves » telles que le « développement de la formation professionnelle »,
« la création d'un système unique de retraite et [...] la flexisécurité », « il
lui manque cependant [...] la logique globale de ce modèle fondé sur l'égalité
et l'investissement dans le capital humain, mais aussi sa cohérence économique,
qui est basée sur l'innovation, la montée en gamme et la qualité »387.
En février 2017, il annonce vouloir supprimer 120 000 postes
de fonctionnaires en ne renouvelant pas certains postes, « 70 000 venant des
collectivités et 50 000 de l'État »388.
Sur le plan économique, le journaliste spécialisé Romaric
Godin note dans La Tribune que le programme d'Emmanuel Macron évite
soigneusement de traiter la question de la régulation financière. Selon lui,
les rapports privilégiés qu'entretient le candidat avec le milieu de la haute
finance et des banques d'affaires pose d'autant plus question que ce milieu
pense détenir depuis quarante ans la «vérité» d'un certain ordre financier
mondialisé dont les excès et les dérégulations aboutissent pourtant aujourd'hui
à des crises économiques majeures389. L'économiste Eric Heyer, de l'OFCE,
estime qu'Emmanuel Macron tient un « double discours » au sujet de la
rémunération : « D'un côté, le coût du travail des smicards est trop élevé, de
l'autre les salaires des grands patrons sont trop faibles »390.
Sur plusieurs points, Emmanuel Macron tient, à quelques mois
de distance, des propos contradictoires ou opposés : c'est le cas notamment
pour les 35 heures, le droit du travail, l'indemnisation dégressive du chômage,
le diesel, le cannabis, la colonisation ou le mariage pour les couples de même
sexe391,392.
Parmi les promesses de la campagne présidentielle de 2017,
il déclare vouloir exonérer 80 % des Français de la taxe d'habitation, l'État
prenant en charge le déficit de ressources pour les communes393,394.
Laïcité et religions
En juillet 2016, lors du premier meeting d'En marche !, il
annonce être contre l'interdiction du voile à l'université, prenant les propos
de Manuel Valls à ce sujet à contre-pied : « Je ne crois pas pour ma part qu'il
faille inventer de nouveaux textes, de nouvelles lois, de nouvelles normes,
pour aller chasser le voile à l'université, pour aller traquer ceux qui lors
des sorties scolaires peuvent avoir des signes religieux »395. Réagissant à des
propos tenus par Manuel Valls et Jean-Pierre Chevènement sur la pratique de
l'islam, il « dénonce les considérations qui demandent à des citoyens d'être «
discrets », parce que les précédents historiques où l'on a demandé la
discrétion en matière de religion ne sont pas à l'honneur de la République
»396.
Le 12 septembre 2016, il rencontre le 14e dalaï-lama397.
Après l'élection de Macron à la présidence de la République française,
rappelant leur conversation lors de cette rencontre, le dalaï-lama lui écrit en
le félicitant : « Comme la France est l'un des piliers de l'Union européenne,
je suis convaincu que vous pourrez jouer un rôle actif avec succès en relevant
les défis qui nous attendent »398.
Le 6 octobre, il se plaint « des écoles confessionnelles qui
enseignent la haine de la République, professent des enseignements
essentiellement en arabe ou, ailleurs, enseignent la Torah plus que les savoirs
fondamentaux ». Cette déclaration déclenche une vive polémique et des réactions
du Fonds social juif unifié (FSJU), responsable des écoles confessionnelles
juives399.
Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Marianne le 1er
octobre 2016, Emmanuel Macron déclare au sujet des musulmans : « Dans le champ
public, je ne leur demande qu'une seule chose : qu'ils respectent absolument
les règles. Le rapport religieux renvoie à la transcendance et, dans ce
rapport-là, je ne demande pas aux gens d'être modérés, ce n'est pas mon
affaire. Dans sa conscience profonde, je pense qu'un catholique pratiquant peut
considérer que les lois de la religion dépassent les lois de la République.
Simplement, à chaque instant où il est dans le champ public, les lois de la
République prévalent sur les lois religieuses.» 400.
Santé
En matière de santé, Emmanuel Macron entend « décloisonner
les professions », en faisant notamment « entrer des praticiens privés à
l'hôpital »354. Il ne remet pas en cause le dispositif du tiers payant mais
estime qu'il faut revenir sur le paiement des médecins à l'acte « pour faire
face à la surcharge de travail » ainsi qu'à « une nouvelle sociologie de
médecins qui veulent travailler autrement », mais aussi pour « un problème
d'efficacité »401. Il propose de « construire une stratégie pluriannuelle qui
permette d'intégrer les investissements massifs nécessaires, les innovations
technologiques et organisationnelles », et de « refonder » l'Objectif national
des dépenses d'assurance maladie (ONDAM)401. Il estime que le plan Juppé de
1995 concernant l'assurance maladie était une réforme « nécessaire, mais sur le
plan démocratique elle n'avait pas été expliquée »354. Il propose de « prendre
en charge à 100 % l'optique, l'audition et le dentaire »402, une mesure qui,
selon le quotidien Les Échos, coûterait 4,4 milliards sans que le candidat ne
précise si ce surcoût sera payé par la Sécurité sociale ou par les
mutuelles403.
Sécurité et terrorisme
Emmanuel Macron estime que le projet de réforme avorté sur
la déchéance de la nationalité n'était pas une « solution concrète » et juge
que « la prolongation sans fin de l'état d'urgence pose des questions, et des
questions légitimes » ; il prône des moyens accrus pour les services de
renseignement354.
Il appelle de ses vœux un rétablissement de la police de
proximité354 et considère que « sur la gestion de certains grands risques il
faut déléguer aux associations », voire au secteur privé346.
Il estime que sa proposition de mettre à disposition de
chaque jeune majeur un « pass culture » de 500 euros pourrait participer à
encourager « les jeunes à découvrir la culture de leur pays et entend les
éloigner du terrorisme »404.
Il voudrait obliger les entreprises proposant des services
de messagerie chiffrés à coopérer avec la justice sur les affaires
terroristes405.
Immigration
En 2015, il se dit confiant sur la capacité de la France à
accueillir davantage d'immigrés, dont il salue l'arrivée sur le sol européen,
notamment sur le plan économique406.
En 2016, il estime que Frontex « n'est pas un programme
suffisamment ambitieux » et appelle à davantage d'investissements « sur les
garde-côtes, les garde-frontières, car qui entre à Lampedusa ou ailleurs
concerne chaque pays européen »361. Il associe cette mesure à « un véritable
système de carte d'identité commun »407. Concernant les demandes d'asile, il
estime que « les délais d'examen […] doivent être considérablement abrégés » et
que toutes les personnes dont les demandes échouent « doivent être reconduites
à la frontière »408.
En janvier 2017, contrairement à plusieurs socialistes, dont
Manuel Valls, il apporte son soutien à la politique d'accueil des migrants
conduite par Angela Merkel en Allemagne409.
En avril 2017, Emmanuel Macron propose des sanctions
potentielles à la Pologne et à la Hongrie pour avoir refusé de prendre des
migrants, ce qui a suscité l'indignation des représentants polonais410.
Environnement
Dans la perspective de la Conférence de Paris de 2015 sur le
climat, il appelle à « accélérer la transition écologique » et prône un «
équilibre entre impératif écologique et exigence économique », objectif que
recherche selon lui le gouvernement en luttant « sur cinq fronts » : «
innovation » ; « simplification » ; « renforcer notre efficacité énergétique et
[…] réduire le recours aux énergies fossiles » ; « compétitivité énergétique »
; action « en Europe et à l'international »411.
En 2016, il propose que la France « sécuris[e] ses
approvisionnements dans les matières les plus stratégiques au moyen de trois
leviers : l'économie circulaire et la récupération des matières contenues dans
les produits en fin de vie […] ; la diversification des approvisionnements pour
s'affranchir des risques géopolitiques […] et faire jouer la concurrence ; la
création de nouvelles mines en France, de taille raisonnée et obéissant aux
meilleurs standards environnementaux et sociaux »412.
Pendant sa campagne, il indique vouloir respecter les
engagements de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance
verte, fermer toutes les centrales à charbon encore existantes en France et ne
plus donner de nouveau permis d'exploitation des hydrocarbures413.
Durant l'été 2016, il prend la défense du diesel, auquel il
estime qu'il ne faut « pas faire la chasse » car il « reste au cœur de la
politique industrielle française ». Cette prise de position pour ce carburant
polluant s'inscrit dans les suites de l'Affaire Volkswagen et lui vaut les
foudres de son camp politique414,415,416. Macron s'exprime également en faveur
de la filière nucléaire, qui est selon lui « un choix français et un choix
d'avenir »417.
Concernant le projet d'aéroport du Grand Ouest, il estime
d'abord qu'il « relève d'un modèle qui n'a plus cours aujourd'hui » mais «
qu'il faut lancer la construction parce que la consultation a eu lieu »418. Il
indique ensuite qu'il se donnerait six mois, s'il était élu président, pour
statuer sur ce projet après un examen comparatif avec l'alternative d'un
aménagement de l'aéroport de Nantes Atlantique, sous l'autorité d'un «
médiateur indépendant »413. Il dit également refuser toute « évacuation de la
ZAD par la violence »413.
Sur la question de la chasse, il considère que « ceux qui
opposent environnement et chasse ont un combat de retard » et entend défendre
les revendications des chasseurs419. L'association écologiste L214 le juge «
très défavorable » aux droits des animaux et lui attribue la note globale de 5
sur 20 pour ses positions sur les thèmes les concernant420.
Greenpeace considère « bien fade » son programme
environnemental421.
Logement
Emmanuel Macron propose de relancer « de manière brutale »
la production de logements par « une politique de l'offre », quitte à « réduire
» des « normes », « certains droits et certaines capacités de recours » pour «
accélérer les opérations » immobilières354.
Éducation
Pour L'Obs, les propositions d'Emmanuel Macron en matière
d'éducation s'inscrivent dans les pas « des ministres de l'Éducation qui se
succèdent rue de Grenelle depuis dix ans » et « font largement consensus » ;
elles s'inscrivent « dans l'esprit de la loi de refondation de l'école de l'ex-ministre
de l'Education Vincent Peillon (priorité au primaire), avec un soupçon de
libéralisme de droite (plus d'autonomie aux écoles) et un message rassurant
envoyé aux élites sociales (maintien des classes prépas et des grandes écoles
puisque le système marche) »422.
Il propose que les réseaux d'éducation prioritaire (ex-ZEP)
enrôlent des professeurs expérimentés, mieux payés, et disposant d'une plus
grande liberté pédagogique422.
Avec pour objectif de renforcer la mixité sociale au
collège, il propose d'enrichir l'offre scolaire dans les collèges de quartiers
populaires pour qu'ils attirent les bons élèves du secteur, voire des élèves
venus d'ailleurs par dérogation ; ces mesures font l'objet d'une
expérimentation du gouvernement à la rentrée 2016422. Il conforte le besoin
d'un collège unique et propose une réforme de la carte scolaire423.
Selon lui, l'enseignement professionnel « doit devenir une
priorité de l'Éducation Nationale » mais il évoque une réforme
organisationnelle proche de celle mise en place en Allemagne, avec la
proposition d'une décentralisation. « L'État doit définir les programmes et le
cadre de l'enseignement professionnel, et la gestion de ces filières doit être
transférée aux régions »424.
Il confirme le besoin d'une autonomie accrue des
universités425 avec la mise en place de deux systèmes universitaires : des
universités de proximités qui assureraient des formations courtes (licence) en
lien avec les bassins d'emploi régionaux et des universités d'envergure
internationale, plus sélectives, délivrant des diplômes jusqu'au master et au
doctorat[réf. nécessaire].
Controverses
Conflit d'intérêt lors du rachat du journal Le Monde
En 2010, confronté à des difficultés financières, le journal
Le Monde cherche de nouveaux investisseurs426. Emmanuel Macron, alors banquier
chez Rothschild, se propose de conseiller à titre gracieux la Société des
rédacteurs du Monde, actionnaire majoritaire du journal avec les autres
salariés du groupe et les lecteurs427. Le 3 septembre 2010, alors que les journalistes
rencontrent les conseillers de Pierre Bergé, l'un des futurs repreneurs de
l'entreprise428,429, Adrien de Tricornot, spécialiste pour Le Monde des
questions économiques et financières et vice-président de la Société des
rédacteurs du Monde, rencontre Emmanuel Macron dans le sillage d'Alain
Minc426,427,428.Ce dernier a ses bureaux dans le même immeuble et conseille un
autre groupe pour le rachat du journal426,427,428. En 2015, Adrien de Tricornot
obtient une autre preuve du « double jeu » d'Emmanuel Macron lors de la
publication du livre L'ambigu Monsieur Macron : un courrier proposé par
Emmanuel Macron et rédigé à l'origine par la société d'Alain Minc426,430.
Allégations de sous-estimation de patrimoine
Dans son édition du 31 mai 2016, Le Canard enchaîné affirme
qu'Emmanuel Macron sous-évalue son patrimoine de 253 255 € par rapport à
l'évaluation faite par l'administration fiscale, qui vérifie les déclarations
réalisées auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
(HATVP)431. Cette sous-évaluation concerne la valeur de sa maison au Touquet,
que l'intéressé affirme avoir fait expertiser en 2012 par un expert auprès de
la cour de cassation qui l'aurait évalué 1 200 000 euros, alors que
l'administration fiscale considère qu'elle vaut 1 453 255 euros. Cette
réévaluation par l'administration fiscale fait passer le patrimoine des époux
Macron mécaniquement au-dessus du seuil d'imposition à l'impôt de solidarité
sur la fortune, entraînant un retard d'impôt de 4 174 euros pour 2013 et de 2
264 euros pour 2014.
Emmanuel Macron échappe à un redressement fiscal au moyen
d'une déclaration rectificative conforme à l'évaluation que le fisc a retenue,
« après un an et demi de discussions » selon Médiapart432. Invoquant son état
de ministre, il nie toutefois publiquement que cette évaluation reflète la
réalité, déclarant à L'Express le 13 juin 2016 : « Si j'avais été un citoyen
normal, j'aurais discuté. Mais il n'était pas sain que, ministre à Bercy, je
m'engage dans une discussion, même si je n'ai pas l'administration fiscale sous
mon autorité. »433.
Par ailleurs, le Canard enchaîné révèle également que Macron
n'a réévalué son appartement du XVe arrondissement de Paris que de 5 % entre
2007 et 2013, alors que l'indice des prix dans cet arrondissement a augmenté de
33 % sur la même période. L'intéressé déclare à ce sujet : « J'ai acheté cher
»434.
Indépendamment de ce premier épisode, le journal La Croix
publie le 12 mars 2017 un entretien avec Emmanuel Macron durant lequel il est
questionné sur le décalage apparent entre ses très hauts revenus chez
Rothschild et une déclaration de « patrimoine financier limité à 200 000 euros
»435. Au vu des réponses données, l'association Anticor, engagée depuis 2002
dans la défense l'éthique en politique, saisit le 13 mars 2017 la Haute
Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), lui demandant de
vérifier le caractère « exhaustif, exact et sincère » de la déclaration du
candidat à la présidentielle. Elle s'interroge en effet sur un « manque de cohérence
entre les revenus et le patrimoine déclarés » d'Emmanuel Macron436. Les
données, reprises largement dans la presse, sont qu'Emmanuel Macron a déclaré
3,3 millions d'euros de revenus entre 2009 et 2014, dont 2,8 millions d'euros
perçus entre 2009 et 2012 comme banquier d'affaires à la Banque Rothschild, et
un patrimoine net (patrimoine brut réduit des dettes) de seulement 200 000
euros dans sa déclaration officielle de patrimoine en novembre 2014437,438,439.
Le 27 mars 2017, la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique répond à Anticor, après investigations, que cette déclaration
de patrimoine paraît exhaustive et sincère440. Anticor n'envisage alors pas de
recours.
Enquête sur les soupçons de favoritisme de Business France
Le 13 mars 2017, le parquet de Paris ouvre une enquête
préliminaire sur des soupçons de « favoritisme, complicité et recel de
favoritisme » à l'encontre de Business France. Cette enquête, confiée à
l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières
et fiscales (OCLCIFF), fait suite à un rapport de l'Inspection générale des
finances qui soupçonne des irrégularités lors d'un déplacement d'Emmanuel
Macron, alors ministre de l'Économie, au Consumer Electronics Show de Las Vegas
en janvier 2016. L'organisation
du déplacement, décidé en urgence par Emmanuel Macron, est confiée sans appel
d'offres à Havas par Business France, organisme de promotion dépendant du
ministère de l'Économie. Selon Le Canard enchaîné, qui a révélé l'affaire, le
coût de la soirée a atteint 381 759 euros. Emmanuel Macron y a été ovationné
par plus de 500 personnalités et dirigeants de start-up françaises441.
Cependant, pour le ministre de l'Économie et des Finances
Michel Sapin, Emmanuel Macron, son cabinet et le ministère de l'Économie « sont
totalement hors de cause »442. « C'est un dysfonctionnement de Business France.
Il lui appartenait, si elle considérait que les délais étaient trop courts, de
dire qu'elle ne pouvait pas organiser l'événement selon les règles, ce qui n'a
pas été fait », ajoute-t-il, précisant avoir « naturellement missionné l'IGF »
lorsqu'il a été « informé de ces dysfonctionnements ». « Si l'inspection
concluait à l'existence d'un non-respect des règles, elle devrait saisir la
justice mais cette saisine ne concerne en aucun cas Emmanuel Macron, son
cabinet ou le ministère », insiste-t-il.
Polémiques
Emmanuel Macron crée la polémique le 17 septembre 2014, en
disant publiquement qu'une partie non négligeable des employés bretons de Gad
sont « illettrés » avant de regretter ses propos443,444.
Alors ministre de l'Économie, il se rend à Lunel et
s'emporte face à des grévistes en lançant « Vous n'allez pas me faire peur avec
votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler
»445.
La députée socialiste des Hautes-Alpes Karine Berger,
soutien de Benoît Hamon446, rapporte que lors du débat sur la loi de séparation
des banques de dépôt et d'investissement, le secrétaire général adjoint de
l'Élysée l'a appelée à plusieurs reprises « pour lui demander de retirer deux
amendements non favorables à ses amis banquiers »447.
Le 13 janvier 2017, en déplacement à Nœux-les-Mines
(Pas-de-Calais), l'ancien ministre de l'Économie est accusé par certains élus
de tout bord politique de « mépriser » les habitants du bassin pour avoir
affirmé que l'alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le
bassin minier448.
Dans son livre Révolution, publié en novembre 2016, il «
plaide pour une dépénalisation de la détention en petite quantité du cannabis
afin de désengorger les tribunaux ». Toutefois, dans un entretien accordé au
Figaro en février 2017, il réfute totalement l'idée en déclarant qu'il « ne
croit pas à la dépénalisation des petites doses ni aux peines symboliques, cela
ne règle rien449 ». La semaine suivante, son soutien Gérard Collomb explique
que Macron préfère sanctionner par une amende directe de 100 euros un délit lié
au cannabis au lieu de convocations au tribunal pour des rappels à la loi et
des peines symboliques. Il précise donc tenir une position de dépénalisation
mais pas de légalisation450.
Il est critiqué pour évoquer, également dans son livre
Révolution, « des éléments de civilisation » dans la colonisation de l'Algérie
: « Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l'émergence d'un État, de
richesses, de classes moyennes, c'est la réalité de la colonisation. Il y a eu
des éléments de civilisation et des éléments de barbarie451. ». En février
2017, il revient sur ses propos en déclarant à la chaîne algérienne Echorouk
News qu'« il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation » et
qu'il l'a « toujours condamné ». Il ajoute également : « La colonisation fait
partie de l'histoire française. C'est un crime contre l'humanité452. ». Cette
sortie est abondamment commentée dans la presse453,454. Pour l'historienne
Sylvie Thénault, « le contexte suggère que ses déclarations visent à chercher
des voix dans un électorat qui serait sensible à une condamnation de la
colonisation »455.
Il déclare le 4 février 2017 : « Il n'y a pas de culture
française. Il y a une culture en France. Elle est diverse »456. Le 21 février
suivant, à Londres, il réitère ses propos en affirmant qu'« il n'y a pas de
culture française » et qu'il n'a jamais vu l'« art français »457. Ces déclarations
lui attirent des critiques du monde politique et culturel français458. Sur le
plateau de l'émission télévision Quotidien peu après, il cite en exemple Pablo
Picasso en demandant s'il est une figure ou non de la culture française.
Le 16 février 2017, il crée une controverse en regrettant «
l'humiliation » qu'auraient subie les opposants au mariage pour tous, suscitant
de nombreuses réactions, notamment de la part des personnes LGBT et de
Christiane Taubira459,460,461.
Lors de l'« affaire » Mohamed Saou, Macron apporte son
soutien à ce dernier sur Beur FM alors qu'il se pense hors antenne : « il a
fait un ou deux trucs un peu plus radicaux, c'est ça qui est compliqué. Mais à
côté de ça, c'est un type qui est très bien Mohamed en plus ». Il est alors accusé
de complaisance à l'égard de l'islamisme462,463.
Autres engagements
Il est membre de la promotion 2012 des « Young Leaders » de
la French-American Foundation464.
Il est également administrateur du théâtre de la Ville, à
Paris43, et trésorier de Bibliothèques sans frontières de 2007 à 201230.
Chez les humoristes
Dans Les Guignols de l'info, Emmanuel Macron est présenté,
peu après sa nomination en tant que ministre de l'Économie en août 2014, sous
les traits d'un bébé capricieux en costume cravate, opposé au programme
politique de François Hollande et proche de Pierre Gattaz465,466. Une
marionnette d'adolescent est utilisée par la suite467 avant de faire place à un
double en latex plus ressemblant468. L'imitateur Marc-Antoine Le Bret lui prête
sa voix.
Dans les chroniques des humoristes Nicolas Canteloup et
Laurent Gerra, Macron est respectivement caricaturé en jeune homme huppé
voulant faire ses preuves469,470 et en protégé de sa femme (plus âgée) qui lui
prépare son agenda.
Régis Mailhot le décrit comme un « produit médiatique à
forte rentabilité immédiate, qui possède un positionnement marketing inédit et
excitant pour le vendeur d'infos. Un ex-banquier de chez Rothschild, devenu
ministre de l'Économie d'un gouvernement socialiste… Pour un journaliste, c'est
un peu comme apprendre que Christine Boutin est testeuse de lubrifiant dans un
bar gay au Vatican471 ».
Distinctions et décorations
En tant que président de la République
Publications
Ouvrage
Emmanuel Macron,
Révolution, XO, 2016, 270 p. (ISBN 9782845639669)
Articles
Emmanuel Macron, «
La lumière blanche du passé : Lecture de La Mémoire, l'histoire, l'oubli, de
Paul Ricœur », Esprit, vol. 8/9, no 266/267, 2000, p. 16-31 (lire en ligne
[archive])
Yves
Lichtenberger, Emmanuel Macron et Marc-Olivier Padis, « La réhabilitation
inattendue de l'université au sein de l'enseignement supérieur », Esprit, vol.
12, 2007 (lire en ligne [archive])
Henri Guillaume et
Emmanuel Macron, « Enseignement supérieur, recherche, innovation. Quels acteurs
? », Esprit, vol. 12, 2007 (lire en ligne [archive])
Emmanuel Macron, «
Les labyrinthes du politique. Que peut-on attendre pour 2012 et après ? »,
Esprit, mars-avril 2011, p. 106-115 (lire en ligne [archive])
Éric Suleiman
(pseudonyme), « Deux réformes pour mieux réguler le système financier », dans
Patrick Weil (dir.), 80 propositions qui ne coûtent pas 80 milliards, Grasset,
2012 (lire en ligne [archive])
Éric Suleiman
(pseudonyme) et Patrick Weil, « Cesser de faire supporter le coût de
l'assurance maladie et des prestations familiales par le travail », dans
Patrick Weil (dir.), 80 propositions qui ne coûtent pas 80 milliards, Grasset,
2012 (lire en ligne [archive])
Emmanuel Macron, «
Construire une « alliance de Paris pour le climat » », Annales des Mines -
Responsabilité et Environnement, vol. 2, no 78, 2015, p. 3 (lire en ligne
[archive]).
Emmanuel Macron, «
Avant-propos », Annales des Mines - Responsabilité et Environnement, vol. 2, no
82, 2016, p. 3 (lire en ligne [archive])
Emmanuel Macron, «
La France doit être en première ligne », Inventer demain : 20 projets pour un
avenir meilleur, 2016, p.89-91
Préfaces
François-Denis
Poitrinal et Guillaume Grundeler (préf. Michel Chabanel, propos lim. Emmanuel
Macron, av.-propos Pierre-Olivier Sur), Le Capital-Investissement : guide
juridique et fiscal, Paris, Association française des investisseurs pour la
croissance (AFIC)-RB, 2015, 834 p. (ISBN 978-2-86325-714-2, notice BnF no
FRBNF44517439)
Yann Algan et
Thomas Cazenave (dir.) (préf. Emmanuel Macron), L'État en mode start-up, Paris,
Eyrolles, 2016, 150 p. (ISBN 978-2-21256-466-2)
Design
d'aujourd'hui 2016 : 156 créations qui font avancer le design : l'observeur du
design (préf. Emmanuel Macron, av.-propos Anne-Marie Boutin), Paris, Dunod,
2016, 228 p. (ISBN 978-2-10-073889-2, SUDOC 19011312X)
Notes et références
Notes
↑ Chargé du pôle
de l'économie et de la finance.
↑ Christophe
Sirugue devient secrétaire d'État à l'Industrie sous la direction de Michel
Sapin.
↑ Devant
Louis-Napoléon Bonaparte élu à 40 ans en 1848. Il est aussi le plus jeune chef
d'État français depuis la désignation en 1799 de Napoléon Bonaparte comme
Premier Consul.
↑ Et le quatrième
plus jeune dans le monde, derrière le dictateur nord-coréen Kim Jong-un (34
ans), l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani (36 ans) et le roi du Bhoutan
Jigme Khesar Namgyel Wangchuck (37 ans).
↑ Le responsable
des fédérations au PS Alain Fontanel indique quelques jours après sa nomination
à Bercy qu'Emmanuel Macron n'est pas à jour de cotisation. Source : Macron,
militant PS depuis 2006, n'est plus à jour de cotisation depuis 5 ans
[archive], Le Nouvel Observateur, 29 août 2014.
Références
↑ « Foi, laïcité,
Europe : Emmanuel Macron en 7 extraits » [archive], lavie.fr, 15 décembre 2016
↑ Anne-Aël Durand,
Eléa Pommiers et Maxime Delrue, « Elu président à l’âge de 39 ans, Emmanuel
Macron sera le plus jeune chef d’Etat en fonction dans une démocratie », Le
Monde.fr, 7 mai 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
↑ « Seuls trois
chefs d’État sont plus jeunes que Macron: devinez lesquels » [archive], sur Le
Huffington Post (consulté le 8 mai 2017)
↑ a et b Georges
Charrières, « Emmanuel Macron, un Amiénois à l'Élysée » [archive], Le Courrier
picard, 16 mai 2012.
↑ Vincent Delorme,
« Emmanuel Macron ministre : un Amiénois à Bercy » [archive], France Bleu
Picardie, 27 août 2014 (consulté le 27 août 2014).
↑ a et b Anne
Fulda, « Emmanuel Macron - Le cerveau droit de Hollande » [archive], Le Figaro
Magazine, semaine du 14 décembre 2012, pages 32-35.
↑ Qui sont le
frère et la sœur d’Emmanuel Macron? [archive]
↑ « Sacrées mémés
de Bagnères-de-Bigorre ! », ladepeche.fr, 12 avril 2017 (lire en ligne
[archive])
↑ « Emmanuel
Macron candidat aux législatives de 2017 en Hautes-Pyrénées ? » [archive], sur
www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, 11 juillet 2015 (consulté le 29 janvier
2016).
↑ Christian
Vignes, « Macron, une histoire haut-pyrénéenne » [archive], sur www.ladepeche.fr,
La Dépêche du Midi, 10 septembre 2014 (consulté le 29 janvier 2016).
↑ a, b, c, d, e,
f, g et h Odile Benyahia-Kouider, Ils ont marqué 2012 : Emmanuel Macron,
l'enfant prodige de l'Élysée [archive], Le Nouvel Observateur, 28 décembre
2012.
↑ « Emmanuel
Macron en meeting à Pau devant 5 500 personnes » [archive], sur SudOuest.fr
(consulté le 9 mai 2017)
↑ « D'où vient
Emmanuel Macron ? », lesechos.fr, 24 avril 2017 (lire en ligne [archive])
↑ « Foi, laïcité,
Europe : Emmanuel Macron en 7 extraits », lavie.fr, 15 décembre 2016 (lire en
ligne [archive])
↑ Portrait :
Emmanuel Macron [archive], Faits et Documents no 346 du 16 au 30 novembre 2012.
↑ a et b Europe 1
[archive]
↑ a et b « Macron,
mon copain d'avant » [archive], sur leparisien.fr (consulté le 12 mai 2016)
↑ a et b Vincent
de Féligonde, Emmanuel Macron, ancien conseiller du prince aux manettes de
Bercy [archive], La Croix, 26 août 2014
↑ a et b Jordan
Grevet, « "Emmanuel Macron, un ministre pas si brillant..." »,
Closer, 13 octobre 2014 (lire en ligne [archive])
↑ Mémoire : Le
Fait politique et la Représentation de l'histoire chez Machiavel.
↑ Mémoire :
L'Intérêt général : lecture et principes de la philosophie du droit de Hegel.
↑ Even Vallerie, «
Remaniement. Emmanuel Macron, un ex-banquier à l'Économie » [archive],
Ouest-France Entreprise, le 27 août 2014
↑ Emmanuel Macron,
de la philosophie au ministère de l'Économie [archive], Philosophie Magazine,
27 août 2014.
↑ a et b Arrêté du
9 avril 2004 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion
2002-2004 « Léopold Sédar Senghor » de l'École nationale d'administration
[archive] sur le site Légifrance.
↑ « Conseil
d'Etat, 10-9 sous-sect. réun., 10 janvier 2007, M. Etienne Grass et
autres, n°279864, Rec. Lebon 8 » [archive], sur Legifrance.gouv.fr, 10 janvier
2007 (consulté le 12 mai 2016)
↑ Charlotte
Chabas, « Emmanuel Macron, de « Mozart de l'Elysée » à ministre de l'économie
», Le Monde.fr, 27 août 2014 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
↑ a, b et c
Charlotte Chabas, « Emmanuel Macron, de « Mozart de l'Élysée » à ministre de
l'économie », Le Monde.fr, 27 août 2014 (lire en ligne [archive]).
↑ Emmanuel Macron,
le coup droit de Hollande [archive], Jeune Afrique, le 3 mars 2015.
↑ Challenges, no
450, p. 63
↑ a, b, c, d, e,
f, g, h, i et j Endeweld 2015
↑ Claire Guélaud,
Emmanuel Macron, un banquier d'affaires nommé secrétaire général adjoint de
l'Élysée [archive], Le Monde, 16 mai 2012.
↑ Sophie Coignard,
« Coignard - Derrière Macron, l'ombre de Jouyet », Le Point, 22 avril 2016
(lire en ligne [archive])
↑ [PDF] Rapport
sur la valorisation de la recherche - Inspection générale des finances /
Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la
recherche - Janvier 2007 [archive], sur le site de la Documentation
Française>
↑ Maxence
Langlois-Berthelot, Emmanuel Macron et Pierre-Alain de Malleray, « L'avenir de
la recherche mérite mieux que des polémiques », Libération, 9 avril 2007 (lire
en ligne [archive])
↑ [PDF] Rapport
sur la fraude aux prélèvements obligatoires et son contrôle - Mars 2007
[archive], sur le site de la Cour des comptes
↑ [PDF] Rapport
sur la répartition des prélèvements obligatoires entre générations et la
question de l'équité intergénérationnelle - Novembre 2008 [archive], sur le
site de La Documentation française
↑ « Laurence
Parisot se dit «prête» pour Matignon » [archive], sur lefigaro.fr, 27 avril
2017 (consulté le 27 avril 2017).
↑ Décret no
2007-1272 du 27 août 2007 instituant une commission pour la libération de la
croissance française [archive] sur le site Légifrance
↑ Décret no
2010-223 du 4 mars 2010 relatif à la commission pour la libération de la
croissance française [archive] sur le site Légifrance
↑ a et b Elsa
Freyssenet et Nathalie Silbert, « Aux origines du phénomène Macron » [archive],
sur lesechos.fr, 27 janvier 2017
↑ Mariana
Grépinet, « Brigitte et Emmanuel Macron, ensemble dans la même direction [archive]
», Paris Match, semaine du 24 au 30 novembre 2016, pages 64-71.
↑ a et b Rémi
Noyon, Au fait, il faisait quoi chez Rothschild, Emmanuel Macron ? [archive],
Rue89, 28 août 2014.
↑ a, b et c David
Bensoussan, « Macron, ce chouchou des patrons qui succède à Montebourg »,
Challenges, 3 septembre 2012 (lire en ligne [archive]).
↑ a, b et c
Isabelle Chaperon, « Les années Rothschild d’Emmanuel Macron », Le Monde, 10
mai 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ Société des
rédacteurs du "Monde" [archive], sur lemonde.fr du 22 septembre 2010,
consulté le 9 mai 2017
↑ a et b Comment
Macron m’a séduit puis trahi [archive], sur StreetPress, du 10 février 2017,
consulté le 9 mai 2017.
↑ Page réservé aux
abonnés [archive], sur lemonde.fr, consulté le 9 mai 2017.
↑ Laurent Mauduit,
« Médias: quand Macron était l'agent double de Minc dans la bataille du «Monde»
» [archive], sur Mediapart, 8 septembre 2016 (consulté le 9 septembre 2016).
↑ Rothschild &
Cie coopte trois nouveaux associés [archive], Les Échos.fr, 16 décembre 2010.
↑ Quand Emmanuel
Macron était banquier d'affaires : "Un élément prometteur, mais sans
plus" [archive], sur francetvinfo.fr, consulté le 9 mai 2017
↑ a, b, c, d et e
Grégoire Biseau, « Avec Macron, l'Élysée décroche le poupon », Libération, 17
septembre 2012 (lire en ligne [archive]).
↑ a, b et c
Corinne Lhaïk, Marcelo Wesfreid et Marie Simon, « La bombe Macron [archive] »,
L'Express, 2 septembre 2014
↑ a, b, c, d et e
Marc Endeweld, « Macron, ce jeune chevènementiste » [archive], sur
www.marianne.net, 12 novembre 2015 (consulté le 14 novembre 2015).
↑ Prissette 2016b,
p. 79
↑ a et b Macron,
militant PS depuis 2006, n'est plus à jour de cotisation depuis 5 ans
[archive], Le Nouvel Observateur, 29 août 2014.
↑ Emmanuel Macron
n'est plus encarté au Parti socialiste [archive], Le Figaro, 18 février 2015.
↑ a et b Grégoire
Biseau, « Le symbole de la Macron-économie » [archive], Libération, 26 août
2014
↑ Grégoire Biseau,
Les Gracques pris en flagrant délit de déni [archive], Libération, 2 avril 2007
↑ a, b et c «
Emmanuel Macron : l'homme du Président » [archive], Visions Mag, 24 février
2014 (consulté le 30 août 2014).
↑ Davild Le
Bailly, Julien Martin et Caroline Michel, « Le candidat, l'argent et les
fantasmes », L'Obs, no 2722, 5 janvier 2017, p. 30 (lire en ligne [archive])
↑ Prissette 2016b,
p. 38
↑ Bourmaud 2016
↑ « La première
biographie consacrée à Emmanuel Macron », Paris Match, semaine du 3 au 9
décembre 2015, page 50.
↑ Corinne Lhaïk,
Élysée: Emmanuel Macron, l'ex-banquier qui murmure à l'oreille de François
Hollande [archive], L'Express, 15 mai 2013.
↑ a, b, c, d et e
David Bensoussan, « Les redoutables réseaux de Macron » [archive], sur
challenges.fr, 9 septembre 2014 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Arrêté du 15 mai
2012 portant nomination à la présidence de la République [archive] publié au
Journal officiel du 16 mai 2012.
↑ Le cabinet du
Président de la République [archive] , elysee.fr, 15 mai 2012.
↑ Prissette 2016b,
p. 142-143
↑ Prissette 2016b,
p. 144-145
↑ Macron propose
d'élargir les dérogations aux 35 heures [archive], AFP, 28 août 2014.
↑ Macron, nouveau
patron surprise de Bercy, en rupture avec Montebourg [archive], L'Express.fr,
26 août 2014.
↑ Emmanuel
Berretta, Pacte de responsabilité : haro sur Emmanuel Macron ! [archive], Le
Point, 30 janvier 2014.
↑ Emmanuel Macron
à Bercy, un "beau symbole" [archive], BFM Business, 26 août 2014.
↑ a, b et c Emmanuel
Berretta, « Hollande remanie l'Élysée et recrute Laurence Boone » [archive],
sur lepoint.fr, 10 juin 2014 (consulté le 19 septembre 2016).
↑ Fanny Guinochet,
« Pourquoi le gouvernement a cédé sur le salaire des patrons : les dessous d'un
deal » [archive], sur L'Opinion.fr, 26 mai 2013 (consulté le 20 septembre
2016).
↑ Amy Willis for
Metro.co.uk, « Bilderberg Copenhagen 2014: Full list of official attendees »
[archive], sur Metro, 29 mai 2014 (consulté le 5 février 2017)
↑ Marie Visot, «
Laurence Boone, une forte tête à l'Élysée » [archive], Le Figaro, encart «
Culture », 11 juin 2014, page 38.
↑ Solenn de Royer,
« Plusieurs conseillers de François Hollande quittent l'Élysée », Le Figaro, 11
juin 2014, page 2.
↑ a, b et c Sophie
Fay, « INFO OBS. Emmanuel Macron prépare son départ de l'Élysée » [archive],
sur tempsreel.nouvelobs.com, 10 juin 2014 (consulté le 19 septembre 2016).
↑ « Élysée :
Hollande chamboule son cabinet », Les Échos, 10 juin 2014 (lire en ligne
[archive]).
↑ Nicolas Daniel,
Philippe Lagnier et Romain Marchal, « Le roman d'une ambition » [archive], sur
Envoyé spécial, 27 février 2015 (consulté le 30 juillet 2016). À partir de
26:40
↑ a, b et c Sophie
Lécluse, « Emmanuel Macron : ses réseaux, ses amis, ses adversaires, ses
camarades du peuple... » [archive], sur capital.fr, 28 mai 2015 (consulté le
1er septembre 2016).
↑ Emmanuel Macron
remplace Arnaud Montebourg comme ministre de l'Économie [archive], lefigaro.fr,
26 août 2014.
↑ Thibaut Pezerat,
« Qui est Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l'Economie » [archive], sur
Le Lab, 26 août 2014 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ « La popularité
de Macron, une tendance de fond ? » [archive], sur LCI.fr, 14 décembre 2016
(consulté le 15 décembre 2016).
↑ Christophe
Carmarans, Emmanuel Macron: son adversaire, c'est la défiance [archive], Radio
France International, 29 août 2014
↑ a et b Marie
Visot, « Emmanuel Macron, l'anti-Montebourg » [archive], Le Figaro, 28 août
2014
↑ a et b V.V. (avec
Nicolas Prissette), « Macron, l'anti-Montebourg » [archive], leJDD.fr, 26 août
2014.
↑ Lénaïg Bredoux
et Martine Orange, « Emmanuel Macron, symbole de la dérive libérale de
l'exécutif » [archive], Mediapart, 26 août 2014.
↑ Gabriel
Vedrenne, « Montebourg passe le relais à Macron, tout un symbole » [archive],
Europe 1, 27 août 2014.
↑ « Emmanuel
Macron, la « sauce libérale » du gouvernement ? » [archive], Le Monde, 26 août
2014.
↑ « A gauche, le
"Macron-bashing" bat son plein » [archive], L'Obs, 27 août 2014.
↑ [vidéo]Passation
de pouvoirs entre Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron, à Bercy, le 27 août
2014 [archive]
↑ « Alexis Kohler
nommé directeur de cabinet d'Emmanuel Macron » [archive], sur lemonde.fr, 1er
septembre 2014 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Prissette 2016b,
p. 83
↑ Samuel Laurent,
« Travail du dimanche, pouvoir d'achat... ce que prévoit (ou pas) la future loi
Macron », Le Monde, 8 décembre 2014 (lire en ligne [archive]).
↑ « Bus & Car
- Transport de voyageurs - site officiel -
: Loi Macron : 200 nouvelles lignes d'ici fin 2016 » [archive], sur
www.busetcar.com (consulté le 5 août 2015).
↑ « Pourquoi le
marteau du 49-3 est un outil indispensable ? » [archive], sur Les Echos
(consulté le 25 février 2015).
↑ Décision du
conseil constitutionnel no 2015-715 DC du 5 août 2015 [archive]
↑ "Loi
Macron" no 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et
l'égalité des chances économiques. [archive]
↑ La Loi Macron ne
devrait créer que peu de croissance [archive].
↑ a, b et c
Anne-Aël Durand, Alexandre Pouchard, « Quel est le bilan d'Emmanuel Macron au
gouvernement ? » [archive], sur lemonde.fr, 30 août 2016 (consulté le 31 août
2016).
↑ Simon Blin, avec
AFP, « Les «cars Macron» connaissent leur première suppression d'emplois »
[archive], sur liberation.fr, 12 septembre 2016 (consulté le 16 septembre
2016).
↑ Philippe Jacqué,
« Autocars Macron » : 1,9 million de passagers en huit mois [archive], sur
lemonde.fr, 13 juin 2016 (consulté le 16 septembre 2016).
↑ « Des paroles et
des actes. Invité : Emmanuel Macron » [archive] [vidéo], sur francetvinfo.fr,
12 mars 2015, durée : 02h24.
↑ Cédric
Pietralunga, « Macron, un social-libéral désormais décomplexé » [archive], sur
lemonde.fr, 8 avril 2015 (consulté le 13 novembre 2016).
↑ « Macron le
déloyal ? » [archive] Interview d'Emmanuel Macron sur Mediapart, 2 novembre
2016. À partir de 9:50.
↑ a, b, c et d
Fanny Guinochet, Cyrille Lachèvre, « Emmanuel Macron, le dernier maillon fort
qui pourrait lâcher » [archive], sur L'Opinion.fr, 16 février 2016 (consulté le
31 août 2016).
↑ a, b et c
Martine Orange, « L'ombre portée de l'Europe sur la loi travail » [archive],
sur Mediapart, 12 juin 2016 (consulté le 12 juin 2016).
↑ Prissette 2016b,
p. 162
↑ Alexandre
Boudet, « “En Marche !”, le mouvement politique lancé par Emmanuel Macron »
[archive], huffingtonpost.fr, 6 avril 2016.
↑ a et b Amandine
Réaux, « Finalement, le parti d'Emmanuel Macron est "et de droite, et de
gauche" (mais surtout progressiste) » [archive], sur Le Lab, 21 avril 2016
(consulté le 24 avril 2016).
↑ a et b Thomas
Wieder, « Le pari libéral d'Emmanuel Macron » [archive], sur Le Monde.fr, 7
avril 2016 (consulté le 8 avril 2016).
↑ Nicolas
Prissette, « Macron et l'héritage de Jeanne d'Arc » [archive], lejdd.fr, 8 mai
2016 (consulté le 8 mai 2016).
↑ Etienne Baldit,
Pierre Lepelletier, « La folle séquence médiatique d'Emmanuel Macron »
[archive], sur Le Lab, 22 avril 2016 (consulté le 8 juin 2016).
↑ a et b Gaël
Brustier, « Macron ou la «révolution passive» des élites françaises »
[archive], sur Slate, 7 juin 2016 (consulté le 8 juin 2016).
↑ Marie Visot, «
Michel Sapin-Emmanuel Macron : les meilleurs ennemis de Bercy », Le Figaro, 17
juin 2016 (lire en ligne [archive]).
↑ Prissette 2016b,
p. 255
↑ Bastien
Bonnefous, Patrick Roger, « La mauvaise passe d'Emmanuel Macron » [archive],
sur lemonde.fr, 11 juin 2016 (consulté le 11 juin 2016).
↑ a et b Jérôme
Lefilliâtre, « Ces journaux qui en pincent pour Macron » [archive], sur
liberation.fr, 12 juillet 2016 (consulté le 30 août 2016).
↑ Éric Le Boucher,
« Merci Emmanuel Macron, merci Laurence Boone » [archive], sur Slate, 10 juin
2014 (consulté le 19 septembre 2016).
↑ Julien Salingue,
« La presse est unanime : Emmanuel Macron » [archive], sur Acrimed.org, 13
juillet 2016 (consulté le 16 novembre 2016).
↑ Cédric
Pietralunga, « Emmanuel Macron et les journaux people, le divorce ! »
[archive], sur lemonde.fr, 20 septembre 2016 (consulté le 21 septembre 2016).
↑ Thibault Roques,
« Le « cas Macron » : un feuilleton médiatique à suspense » [archive], sur
acrimed.org, 29 novembre 2016.
↑ Yves de Kerdrel,
« La “macronite” n'est pas une maladie » [archive], sur Valeurs actuelles.fr,
29 avril 2016 (consulté le 30 novembre 2016).
↑ « La macronite
de l’Express » [archive], sur L'Humanité.fr, 27 octobre 2016 (consulté le 30
novembre 2016).
↑ AFP, « Mélenchon
ironise sur la "macronite" et fait du pied aux frondeurs du PS »
[archive], sur lepoint.fr, 30 août 2016 (consulté le 30 novembre 2016).
↑ Rachid Laïreche,
« Front de gauche: une notice contre la Macronite » [archive], sur
liberation.fr, 2 novembre 2015 (consulté le 30 novembre 2016).
↑ François Ruffin,
« François Ruffin : « La macronite ? C'est le “socialisme” dans sa phase
terminale » » [archive], sur lemonde.fr, 4 juin 2016 (consulté le 30 novembre
2016).
↑ a, b et c «
Macron à Orléans : c'est quoi les Fêtes johanniques, si prisées des politiques
? » [archive], sur lci.fr, 8 mai 2016 (consulté le 30 mai 2017).
↑ « A Orléans,
Emmanuel Macron a rendu hommage à Jeanne d'Arc qui « a su rassembler la France
» » [archive], sur lemonde.fr, 8 mai 2016 (consulté le 30 mai 2017).
↑ Nathalie Raulin,
« Avec Jeanne d'Arc, Macron attend des voix » [archive], sur liberation.fr, 8
mai 2016 (consulté le 30 mai 2017).
↑ Laurent Avezou,
« Emmanuel Macron célèbre Jeanne d'Arc à Orléans mais y gagnera-t-il des
électeurs ? » [archive], sur Atlantico, 8 mai 2016 (consulté le 1er mai 2017).
↑ a et b
Jean-Marie Pottier, « Emmanuel Macron, la démission continue » [archive], sur
Slate, 30 août 2016 (consulté le 31 août 2016).
↑ a et b «
L'histoire secrète de la démission d'Emmanuel Macron » [archive], sur
francetvinfo.fr, 31 août 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Stéphane Alliès,
« Macron démissionne, avec 2017 dans le viseur » [archive], sur Mediapart, 30
août 2016 (consulté le 30 août 2016).
↑ Nathalie Raulin,
« L'émancipation express du chouchou de l'Elysée » [archive], sur
liberation.fr, 30 août 2016 (consulté le 5 septembre 2016).
↑ Nathalie Raulin,
« Macron: «L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste» »
[archive], sur liberation.fr, 19 août 2016 (consulté le 17 février 2017).
↑ a et b « Macron
a démissionné, Sapin récupère l'Économie » [archive] (consulté le 30 août 2016)
↑ « Démission
d'Emmanuel Macron : comment la décision a été prise en coulisses » [archive],
France Info (consulté le 1er septembre 2016)
↑ Sébastien Seibt,
« Emmanuel Macron démissionne pour se consacrer à son mouvement En Marche »
[archive], sur france24.com, 30 août 2016 (consulté le 13 septembre 2016).
↑ Grégoire
Poussielgue, « Macron démissionne avec l'Élysée en ligne de mire » [archive],
sur lesechos.fr, 30 août 2016 (consulté le 13 septembre 2016).
↑ « EN DIRECT.
Emmanuel Macron a démissionné, Michel Sapin lui succède » [archive], sur
nouvelobs.com, 30 août 2016.
↑ David Revault
d'Allonnes, « Hollande : « Emmanuel Macron m'a trahi avec méthode » »
[archive], sur lemonde.fr, 31 août 2016 (consulté le 31 août 2016).
↑ Marie-Pierre
Haddad, « Présidentielle 2017 : comment François Hollande a placé Emmanuel
Macron au centre de sa stratégie électorale » [archive], sur rtl.fr, 12 mai
2016 (consulté le 16 septembre 2016)
↑ Serge Raffy, «
Macron, le rabatteur de Hollande ? » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 8
avril 2016 (consulté le 16 septembre 2016)
↑ Guillaume
Tabard, « Macron au service de Hollande ou de lui-même? » [archive], sur
lefigaro.fr, 7 avril 2016 (consulté le 16 septembre 2016)
↑ Solenn de Royer,
« Ce déjeuner estival où Macron a dévoilé ses intentions » [archive], sur
lefigaro.fr, 30 août 2016 (consulté le 16 septembre 2016).
↑ « Pour Emmanuel
Macron, François Hollande a fait « les choses à moitié » » [archive], sur
lemonde.fr, 4 septembre 2016 (consulté le 16 septembre 2016).
↑ « Les Français
et la démission d'Emmanuel Macron du gouvernement » [archive], sur ifop.com
(consulté le 5 octobre 2016).
↑ Claude Soula, «
Renault : la bataille entre Ghosn et Macron prend fin » [archive], sur
tempsreel.nouvelobs.com, 11 décembre 2015 (consulté le 24 avril 2017).
↑ Guillaume
Errard, « Comment Macron va permettre au salaire des grands patrons de grossir
» [archive], sur lefigaro.fr, 9 mai 2016 (consulté le 24 avril 2017).
↑ a, b, c et d
Mathieu Magnaudeix, « Macron rattrapé par son bilan à Bercy » [archive], sur
Mediapart, 13 septembre 2016 (consulté le 13 septembre 2016).
↑ "Alstom:
Montebourg épingle Macron" [archive]
↑ « Emmanuel
Macron se défend d'avoir laissé tomber Alstom » [archive], sur lemonde.fr, 12
septembre 2016 (consulté le 13 septembre 2016).
↑ « Macron et
Alstom : décision « condamnable » » [archive], sur estrepublicain.fr, 9
septembre 2016 (consulté le 13 septembre 2016).
↑ David Malle, «
EXCLU - Emmanuel Macron sur Alstom : "Il faut regarder la réalité en face
pour ne pas faire de fausses promesses" » [archive], sur francebleu.fr, 26
septembre 2016 (consulté le 27 septembre 2016).
↑ a et b Alexandre
Devecchio, « Vente d'Alstom : le dessous des cartes » [archive], sur
lefigaro.fr, 5 janvier 2015 (consulté le 16 avril 2017).
↑ Marc de Boni, «
2017 : Macron calme le jeu et se range derrière Hollande » [archive], sur
lefigaro.fr, 16 mars 2016 (consulté le 23 novembre 2016).
↑ Nabil Touati, «
Emmanuel Macron a une drôle de définition des mots "traître" et
"loyauté" » [archive], sur huffingtonpost.fr, 22 novembre 2016
(consulté le 23 novembre 2016).
↑ Les levées de
fond au profit d'Emmanuel Macron se poursuivent [archive], Le Figaro, 18 mai
2016.
↑ « Emmanuel
Macron : « ll y a aujourd'hui une gauche du réel et une gauche statutaire » »
[archive], sur lemonde.fr, 4 septembre 2016 (consulté le 4 septembre 2016).
↑ Cédric
Pietralunga, « Emmanuel Macron fait la chasse aux signatures aux Antilles »
[archive], sur lemonde.fr, 19 décembre 2016 (consulté le 19 décembre 2016).
↑ Anne-Laure
Dagnet, « Le brief politique. Emmanuel Macron, 400 parrainages et 4 millions
d'euros de dons au compteur » [archive], sur francetvinfo.fr, 27 décembre 2016
(consulté le 28 décembre 2016).
↑ «
"Révolution", le livre-programme de Macron se hisse dans le top des
ventes » [archive], sur challenges.fr, 1er décembre 2016 (consulté le 15
janvier 2017).
↑ Ludovic Vigogne,
« 2016, la folle année du livre politique » [archive], sur L'Opinion.fr, 23
décembre 2016 (consulté le 15 janvier 2017).
↑ Anne-Charlotte
Dusseaulx, « Taubira et Sarkozy en tête des ventes de livres politiques en 2016
» [archive], sur challenges.fr, 29 décembre 2016 (consulté le 15 janvier 2017).
↑ « Macron refuse
toute participation à la primaire, une "querelle de clan" »
[archive], sur europe1.fr, 4 décembre 2016
↑ « Primaire à
gauche: Emmanuel Macron rejette les appels de Valls et Cambadélis » [archive],
sur bfmtv.com, 8 décembre 2016 (consulté le 12 décembre 2016).
↑ Le Point,
magazine, « Cambadélis menace de sanction les soutiens de Macron » [archive], 2
septembre 2016 (consulté le 2 septembre 2016)
↑ Bastien
Bonnefous et Cédric Pietralunga, « Emmanuel Macron (enfin) candidat à
l'élection présidentielle » [archive], sur lemonde.fr, 16 novembre 2016
(consulté le 16 novembre 2016).
↑ a et b «
Présidentielle: «On est vraiment entré dans la campagne», Macron montre les
biceps à Paris », 20minutes.fr, 10 décembre 2016 (lire en ligne [archive])
↑ Maxime Vaudano,
« Primaire de la droite : ce que les comptes racontent de la campagne », Le
Monde.fr, 22 décembre 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
↑ Mathilde
Mathieu, « Macron et ses donateurs: et voilà le débat sur la transparence ! »,
Mediapart, 18 novembre 2016 (lire en ligne [archive]).
↑ lefigaro.fr, «
Macron refuse de publier la liste de ses donateurs », Le Figaro, 18 novembre
2016 (lire en ligne [archive]).
↑ François Béguin,
« lemonde.fr » [archive], lemonde.fr, 8 mars 2017 (consulté le 21 mars 2017).
↑ « Bercy : Quand
Macron dépensait 120 000 euros en 8 mois pour ses repas en bonne compagnie »
[archive]
↑ a et b Patrick
Roger, « Emmanuel Macron assure qu'« aucun centime » de Bercy n'a été utilisé
pour En Marche ! », Le Monde.fr, 26 janvier 2017 (ISSN 1950-6244, lire en
ligne [archive]).
↑ (en) « France's
politically wounded pile up, leaving Macron and Le Pen leading presidential
race », CBC News, 4 février 2017 (lire en ligne [archive])
↑ « Affaire
Fillon: Macron appelle au "calme" et constate "une forte demande
de transparence" » [archive], sur BFM TV, 1er février 2017 (consulté le 4
février 2017)
↑ a et b Maxime
Vaudano, « Emmanuel Macron peut-il être inquiété dans l'affaire des « frais de
bouche » ? », Le Monde.fr, 3 février 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne
[archive])
↑ Emmanuel Macron
et les 120,000 euros de Bercy [archive], lejdd.fr.
↑ a et b Eddy
Fougier, « Les trois scénarios qui attendent Emmanuel Macron pour la
présidentielle 2017 » [archive], sur huffingtonpost.fr, 10 décembre 2016
(consulté le 19 janvier 2017).
↑ Ça vous regarde,
« Emmanuel Macron : bulle médiatique ou candidat crédible ? » [archive],
émission diffusée le 3 novembre 2016 sur La Chaîne parlementaire.
↑ Thomas Legrand,
« Macron est-il une bulle ? » [archive], sur France Inter.fr, 12 décembre 2016
(consulté le 19 janvier 2017).
↑ Emmanuel Macron
sera-t-il plus qu'une "bulle médiatique" ? [archive], rtl.fr, 21
décembre 2016
↑ Emmanuel Macron,
bulle médiatique et fantasme d'une gauche en recomposition [archive],
huffingtonpost.fr, 5 octobre 2016.
↑ Emmanuel Macron
candidat de "papier glacé"? C'est parce qu'il "fait vendre"
[archive], huffingtonpost.fr, 8 décembre 2016.
↑ Oui, le
phénomène Macron était bien une (énorme) bulle médiatique [archive], Thomas
Guénolé, marianne.net, 13 février 2017.
↑ a et b Hubert
Huertas, « Croquis. De Mélenchon à Macron, les ressorts d'un déséquilibre »
[archive], sur Mediapart, 18 janvier 2017 (consulté le 19 janvier 2017).
↑ a et b Emmanuel
Macron, «candidat des médias» : autopsie d’un choix implicite [archive], Daniel
Schneidermann, liberation.fr, 12 février 2017
↑ Macron, candidat
des médias ? [archive], europe1.fr, 1er septembre 2016
↑ « Pour Claude
Perdriel, propriétaire de Challenges, «c'est Macron!» », L'Opinion, 17 octobre
2016 (lire en ligne [archive])
↑ Marie-Sandrine
Sgherri, « Emmanuel Macron, le produit de l'année ? » [archive], sur
lepoint.fr, 15 février 2017 (consulté le 15 février 2017).
↑ Comment Macron
est devenu un phénomène médiatique [archive], challenges.fr, 31.08.2016.
↑ De DSK à Macron,
l'étonnant parcours d'Ismaël Emelien [archive], lexpress.fr, 25 octobre 2016.
↑ Camille
Desmaison-Fernandez, « Emmanuel Macron, le chouchou de la presse anglo-saxonne
» [archive], sur Slate, 19 janvier 2017 (consulté le 19 janvier 2017).
↑ « Le Financial
Times vote Macron » [archive], sur Mediapart, 1er janvier 2017 (consulté le 19
janvier 2017).
↑ BFMTV diffuse
autant de Macron que de Fillon, Hamon, Mélenchon et Le Pen réunis ! [archive],
marianne.net, 21 février 2017.
↑ « Bernard Mourad
quitte Altice pour rejoindre l'équipe d'Emmanuel Macron », Challenges, 2016
(lire en ligne [archive]).
↑ Alba Ventura et
Loïc Farge, « "Macron apparaît un peu comme le Bayrou de 2007", selon
Alba Ventura » [archive], sur rtl.fr, 11 janvier 2017 (consulté le 19 janvier
2017).
↑
rtl.fr/-sondage-macron-vainqueur-mars2017 la page que vous avez demandée
n'existe plus. [archive], sur rtl.fr, consulté le 9 mais 2017
↑ [PDF]« Retrouver
notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle » [archive], consulté
le 9 mai 2017
↑ « Emmanuel
Macron reçoit le soutien de Pierre Bergé », Le Point, 31 janvier 2017 (lire en
ligne [archive]).
↑ « Cédric Villani
: "Emmanuel Macron attire beaucoup de talents" », RTL.fr, 2017 (lire
en ligne [archive]).
↑ Thibaud Le
Meneec, « Le soutien d'Alain Minc à Emmanuel Macron raillé de toutes parts »,
Le Journal du dimanche, 22 janvier 2017 (ISSN 0242-3065, lire en ligne
[archive]).
↑ «
Présidentielle: Jacques Attali va voter Emmanuel Macron » [archive], sur BFM
TV, 8 mars 2017 (consulté le 12 mars 2017).
↑ « Présidentielle
: pour Bernard Kouchner, Emmanuel Macron "fait naître l'espoir" »,
Franceinfo, 24 janvier 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ « Daniel
Cohn-Bendit soutient Emmanuel Macron dès le premier tour pour "battre
Marine Le Pen" », Franceinfo, 26 février 2017 (lire en ligne [archive]) :
« Qui peut aux
deuxième tour battre Marine Le Pen ? Si c'est François Fillon, la gauche n'ira
pas voter, si c'est Benoît Hamon, la droite n'ira pas voter, donc si vous
voulez vraiment nous éviter Marine Le Pen, Emmanuel Macron est le mieux placé.
»
.
↑ « Emmanuel
Macron scelle son alliance avec François Bayrou » [archive] [vidéo], sur Le
Monde.fr, 24 février 2017 (consulté le 12 mars 2017).
↑ Arthur Berdah, « Bertrand Delanoë apporte
son soutien à Emmanuel Macron », Le Figaro, 8 mars 2017 (ISSN 0182-5852, lire
en ligne [archive]).
↑ « L'ex-maire de
New York, Michael Bloomberg, séduit par Emmanuel Macron », Paris Match, 9 mars
2017 (ISSN 0397-1635, lire en ligne [archive]).
↑ Robert Hue, «
Robert Hue : « Pourquoi je soutiens Emmanuel Macron » », Le Monde.fr, 10 mars
2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
↑ « Jean-Baptiste
Lemoyne-senateur-apparente-lr-rallie-emmanuel-macron », Le Monde, 15 mars 2017
(lire en ligne [archive]).
↑ «
Jean-louis-Missika-adjoint-d-Anne-Hidalgo-rejoint-emmanuel-macron », Le
Parisien, 27 février 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ « Renaud Dutreil
: «Ancien ministre d'un gouvernement de droite, je soutiens Macron» », Le
Figaro, 9 décembre 2016 (lire en ligne [archive]).
↑ « Geneviève
Fioraso : "Le programme d'Emmanuel Macron me convient mieux" »,
France Bleu, 17 mars 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ a et b «
Jean-Yves Le Drian annonce son soutien à Emmanuel Macron » [archive] sur
ouest-france.fr (consulté le 23 mars 2017).
↑ « Douste-Blazy
tacle Fillon et rallie Macron » [archive] sur 20minutes.fr (consulté le 23 mars
2017).
↑ L'ex-garde des
Sceaux Dominique Perben apporte son soutien à Macron [archive], Libération, 22
mars 2017.
↑ a et b « Manuel
Valls : "Je voterai Emmanuel Macron" : L'ancien Premier ministre de
François Hollande et candidat défait à la primaire de la gauche appelle au vote
utile pour faire barrage au Front national », Le Point, 29 mars 2017 (lire en
ligne [archive])
↑ À la
présidentielle, Manuel Valls votera Emmanuel Macron ». [archive], Paris Match,
29 mars 2017
↑ « Le chanteur
Renaud votera Emmanuel Macron », Libération.fr, 3 avril 2017 (lire en ligne
[archive])
↑ « Le chiraquien
Jean-Louis Debré votera Emmanuel Macron » [archive] sur 20minutes.fr (consulté
le 12 avril 2017).
↑ « L'auberge
espagnole d'Emmanuel Macron », Libération, 29 mars 2017 (lire en ligne
[archive]).
↑ « Législatives
2017 : les tractations débutent en vue d'une alliance PS-"En Marche
!" : Selon "Le Canard enchaîné", la victoire d'Emmanuel Macron à
l'élection présidentielle entraînerait une alliance entre socialistes et
macronistes. », RTL, 25 mars 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ Europe 1 :
Emmanuel Macron ferme la porte à Manuel Valls [archive]
↑ « Election
présidentielle 2017 - Résultats du 1er tour » [archive], sur Conseil
constitutionnel, 26 avril 2017 (consulté le 24 avril 2017).
↑ Romain Korda, «
Emmanuel Macron se voit en «président des patriotes face à la menace
nationaliste» » [archive], sur Le Parisien, 24 avril 2017.
↑ Le Point,
magazine, « Pour les marchés européens, en grande forme, Macron déjà président
», Le Point, 24 avril 2017 (lire en ligne [archive])
↑ Arthur Berdah, «
François Hollande : «Pour ma part, je voterai Emmanuel Macron» » [archive], sur
Le Figaro, 24 avril 2017
↑ « Jean-Louis
Borloo est "prêt à (s)e retrousser les manches" pour "donner un
coup de main" à Emmanuel Macron » [archive], sur Huffington Post, 30 avril
2017
↑ Chawki Amari,
Lamamra a un ami [archive], elwatan.com, 2 mai 2017
↑ « Emmanuel
Macron on Twitter » [archive], sur Twitter (consulté le 4 mai 2017)
↑ « Emmanuel
Macron obtient le soutien officiel de Barack Obama », Libération.fr, 4 mai
2017 (lire en ligne [archive])
↑ Gilles Paris, «
A travers son soutien à Macron, Obama cherche à redonner du souffle aux valeurs
de la social-démocratie » [archive], Le Monde, 5 mai 2017
↑ Robin Panfili, «
La boulette de traduction de l'équipe Macron qui ruine la vidéo de soutien
d'Obama » [archive], Slate.fr, 4 mai 2017
↑ a, b et c « La
campagne de Macron cible de tentatives de piratage de hackers russes »
[archive], Le Point, 25 avril 2017
↑ Marc de Boni, «
La campagne de Macron visée par des hackers russes ? » [archive], Le Figaro, 25
avril 2017
↑ Gabriel Nedelec,
« Débat Le Pen-Macron : la presse étrangère choquée par la confrontation
"la plus violente de la Ve République" » [archive], sur Les Échos, 4
mai 2017
↑ Grégoire
Normand, « Débat Macron-Le Pen : la presse étrangère abasourdie par la violence
des échanges » [archive], sur La Tribune, 4 mai 2017
↑ « Gérard
Courtois : « 43 % des électeurs de Macron ont voté pour exprimer leur
opposition à Le Pen » [archive], sur lemonde.fr, 8 mai 2017 (consulté le 9 mai
2017).
↑ a, b et c Didier
Kottelat, « Les Macron Leaks, itinéraire d'une opération de déstabilisation
politique », RTS Info, Radio télévision suisse, 6 mai 2017 (lire en ligne
[archive] [vidéo]) [html]
↑ a, b, c et d «
En marche ! dénonce un piratage « massif et coordonné » de la campagne de
Macron » [archive], Le Monde, 6 mai 2017
↑ a et b (en) Eric
Auchard et Bate Felix, « French candidate Macron claims massive hack as emails
leaked » [archive], Reuters, 6 mai 2017
↑ a, b et c
Geoffroy Clavel, « L'équipe de Macron dénonce un "piratage massif"
après une fuite mêlant "documents authentiques" et "faux
documents" » [archive], Huffington Post, 6 mai 2017
↑ Ministère de
l'Intérieur, « Election présidentielle 2017 » [archive], sur
elections.interieur.gouv.fr (consulté le 8 mai 2017)
↑ ome, « Macron va
démissionner de la présidence d'En marche! » [archive], sur Le Figaro (consulté
le 8 mai 2017)
↑ « Les 577
candidats de "La République en marche" seront connus jeudi 11 mai »
[archive], sur La Tribune (consulté le 8 mai 2017)
↑ « Emmanuel
Macron a assisté aux Cérémonies du 8 Mai aux côtés de François Hollande »
[archive], sur Le Monde, 8 mai 2017 (consulté le 8 mai 2017)
↑ C.Sa, «
Passation de pouvoir : François Hollande passera «le flambeau» à Macron
dimanche 14 mai » [archive], sur Le Parisien, 8 mai 2017 (consulté le 8 mai
2017)
↑ Emmanuel Macron
esquisse les contours de son gouvernement [archive], sur lesechos.fr du 28
avril 2017 (consulté le 8 mai 2017).
↑ Un gouvernement
difficile à constituer pour Emmanuel Macron [archive]
↑ Marie Boscher, «
Emmanuel Macron vous présente sa femme, Brigitte [archive] », Femme actuelle, 4
juin 2015.
↑ Fabrice Leviel,
« Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l'Économie, réside au Touquet
[archive] », La Voix du Nord, 28 août 2014.
↑ « VIDEO. Les
images du mariage d'Emmanuel Macron et de Brigitte Trogneux diffusées »
[archive], sur leparisien.fr, 22 novembre 2016
↑ Gaël Rivallain,
« Ce banquier énarque amiénois qui remplace Montebourg » [archive], Le Courrier
picard, 27 août 2014 (consulté le 27 août 2014).
↑ Raphaëlle Bacqué
et Ariane Chemin, « Le fantasme Macron », Le Monde, no 22029, 13 novembre
2015, p. 10 :
« À 16 ans, élève
de première, lauréat du concours général de français, Emmanuel Macron est tombé
amoureux de sa professeure de français, Brigitte Trogneux, mère de trois
enfants et de vingt-quatre ans son aînée. »
↑ E.C., « Emmanuel
Macron, l'homme pressé », Paris Match, 28 août 2014 (lire en ligne [archive]).
↑ « Qui est
Brigitte Trogneux, l'épouse d'Emmanuel Macron? », L'Express, 25 juin 2015
(lire en ligne [archive]) :
« Professeure de
français passionnée de littérature, Brigitte Trogneux enseignait au lycée La
Providence d'Amiens lorsqu'elle a eu Emmanuel Macron comme élève de première.
Elle a alors 36 ans et lui 17. »
↑ « Vidéo:
rencontre, mariage, les films souvenirs du couple Macron », Femme Actuelle, 18
novembre 2016 (lire en ligne [archive])
↑ « Henry Hermand,
mentor de Macron, est mort » [archive], sur lemonde.fr, 6 novembre 2016
(consulté le 6 novembre 2016).
↑ «
Présidentielle, ça roule pour Macron », Paris Match, semaine du 9 au 15 février
2017, pages 36-41.
↑ Claire Guélaud,
« Emmanuel Macron, monsieur superlatif » [archive], Le Monde, 27 octobre 2012
(consulté le 27 août 2014) ; Jean-Pierre Thiollet, 88 notes pour piano solo,
Neva Éditions, 2015 (ISBN 978-2-35055-192-0) (notice BnF no FRBNF44332668), p.
193.
↑ « Pyrénées :
Emmanuel Macron en marche sur les terres de son enfance - France 3 Occitanie »,
France 3 Occitanie, 12 avril 2017 (lire en ligne [archive])
↑ a et b « Stade
Bleu Présidentiel : JO 2024, politique sportive, l'OM... ce qu'il faut retenir
de l'interview d'Emmanuel Macron », France Bleu, 24 février 2017 (lire en
ligne [archive])
↑ Mehdi Pfeiffer,
« Emmanuel Macron, un banquier social-libéral à Bercy » [archive],
LeParisien.fr, 26 août 2014.
↑ Pascal Jalabert, « La ligne social libérale
passe par Macron » [archive], L'Est républicain, 28 août 2014.
↑ Grégoire biseau,
« Valls II : social-démocrate ou social-libéral ? » [archive], Libération, 27
août 2014.
↑ Grégoire Biseau
et Lilian Alemagna, « Valls et les jeunes loups hollandais » [archive],
Libération, 26 août 2014.
↑ « Nommé à Bercy,
l'ancien banquier Emmanuel Macron fait consensus » [archive], AFP, 27 août
2014.
↑ Solenn de Royer
et Julien Chabrout, « Emmanuel Macron, la coqueluche de l'aile droite du Parti
socialiste », Le Figaro, 29 août 2015 (lire en ligne [archive])
↑ Paul Aveline, «
Gauche, droite, centre... qui peut s'allier à Macron? » [archive], sur
bfmtv.com, 31 août 2016 (consulté le 5 novembre 2016).
↑ Margaux Baralon,
« Y a-t-il du Tony Blair chez Emmanuel Macron ? » [archive], sur Europe 1.fr,
18 avril 2016 (consulté le 17 février 2017).
↑ Voir sur
slate.fr. [archive]
↑ Voir sur
rue89.nouvelobs.com. [archive]
↑ (fr) [vidéo]
"Moi, je suis socialiste" : Emmanuel Macron en 2014 - Le 07h43
[archive] sur YouTube
↑ Nathalie Raulin,
« Emmanuel Macron, ou le libéral libéré » [archive], sur liberation.fr, 8 mars
2016 (consulté le 16 septembre 2016).
↑ « Emmanuel
Macron : « J'assume d'être libéral » » [archive], sur leparisien.fr, 12
novembre 2015 (consulté le 16 septembre 2016).
↑ Xavier Frison, «
Emmanuel Macron, l'homme qui excelle pour ne pas répondre aux questions »
[archive], sur marianne.net, 4 septembre 2016 (consulté le 16 septembre 2016).
↑ a, b et c «
Emmanuel Macron : « Le libéralisme est une valeur de la gauche » » [archive],
sur lemonde.fr, 27 septembre 2015 (consulté le 19 septembre 2016).
↑ « Macron:
"L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste" »
[archive], sur BFM TV (consulté le 19 août 2016).
↑ « Les premiers
extraits de "Révolution", le livre d'Emmanuel Macron, dévoilés »
[archive], sur huffingtonpost.fr, 23 novembre 2016 (consulté le 23 novembre
2016).
↑ Le Parti
socialiste et les Républicains risquent d’imploser [archive], Les Inrocks, 26
avril 2017
↑ « Dépasser le
clivage gauche-droite, comme le veut Macron, une idée payante ? » [archive],
sur lemonde.fr, 8 avril 2016 (consulté le 12 octobre 2016).
↑ Le Monde.fr avec
AFP, « Macron : « La gauche aujourd'hui ne me satisfait pas » » [archive], sur
lemonde.fr, 23 avril 2016 (consulté le 5 novembre 2016).
↑ a et b Adrien
Sénécat, « Les propositions d'Emmanuel Macron mélangent gauche, droite, neuf et
vieux » [archive], sur lemonde.fr, 10 novembre 2016 (consulté le 11 novembre
2016).
↑ a et b Romaric
Godin, « Emmanuel Macron ou le populisme d'extrême-centre » [archive], sur La
Tribune.fr, 16 novembre 2016 (consulté le 6 décembre 2016).
↑ a et b Alexis
Feertchak et Jérôme Sainte-Marie, « L'offre politique d'Emmanuel Macron au défi
des classes populaires » [archive], sur lefigaro.fr, 6 janvier 2017 (consulté
le 7 janvier 2017).
↑ Macron le
Gaulois? [archive], interview d'Emmanuel Macron sur Mediapart, 2 novembre 2016.
À partir de 01:30.
↑ Sébastien
Maillard et Céline Rouden, « Le pari d'une nouvelle force politique »
[archive], sur La Croix.com, 24 février 2017 (consulté le 24 février 2017).
↑ «Macron est
politiquement coincé » [archive], sur
leparisien.fr, 23 avril 2016 (consulté le 16 octobre 2016).
↑ Alexandre
Boudet, « Dans son meeting, Macron se présente comme antisystème, ses
adversaires rient jaune » [archive], sur huffingtonpost.fr, 13 juillet 2016
(consulté le 6 décembre 2016).
↑ Amandine Réaux,
« Le gouvernement dénonce le populisme d'Emmanuel Macron dans sa critique du
système » [archive], sur Le Lab, 13 juillet 2016 (consulté le 6 décembre 2016).
↑ « Emmanuel
Macron et le populisme chic » [archive], sur Europe 1.fr, 5 octobre 2016
(consulté le 6 décembre 2016).
↑ «
"Populisme light" : Macron répond à Valls » [archive], sur lejdd.fr,
4 octobre 2016 (consulté le 6 décembre 2016).
↑ Prissette 2016b,
p. 175
↑ Ferrand (En
marche !) souligne la "proximité" entre Hollande et Macron [archive],
bfmtv.com, 30 décembre 2016
↑ Maxime Vaudano
et Agathe Dahyot, « Macron : un programme très proche de Hollande en 2012 »
[archive], sur lemonde.fr, 7 mars 2017 (consulté le 7 mars 2017).
↑ « Débat : les 16
fois où Macron a dit qu'il était d'accord avec ses adversaires » [archive], sur
Libération.fr (consulté le 5 avril 2017)
↑ « VIDEO.
"Vous êtes d'accord avec tout le monde" : Asselineau charrie Macron
lors du "Grand Débat" », Franceinfo, 4 avril 2017 (lire en ligne
[archive])
↑ « Combatif,
Emmanuel Macron "aborde la semaine avec beaucoup de gravité" »,
Orange Actualités, 17 avril 2017 (lire en ligne [archive])
↑ « Macron n'est
pas près de s'assagir » [archive], sur leparisien.fr, 2 janvier 2015 (consulté
le 17 janvier 2017).
↑ Françoise
Fressoz et Brice Teinturier, « Brice Teinturier : « Il y a une demande de
libéralisation du système » » [archive], sur lemonde.fr, 16 décembre 2016
(consulté le 17 janvier 2017).
↑ Élie Cohen et
Gérard Grunberg, « Emmanuel Macron: le modèle du sauveur ou de la politique 2.0
? » [archive], sur Telos-eu.com, 30 novembre 2016 (consulté le 17 janvier
2017).
↑ Jacques Sapir, «
L'inquiétant M. Macron » [archive], 11 février 2017 (consulté le 12 février
2017)
↑ Gaël Brustier, «
Emmanuel Macron, le signe que nous approchons du stade terminal de la crise de
régime » [archive], sur slate.fr, 20 janvier 2017 (consulté le 12 février 2017)
↑ « Pour les
Français, Macron est l'héritier de Michel Rocard » [archive], sur lepoint.fr, 9
juillet 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Françoise
Fressoz, « Macron et Valls, deux façons de récupérer les rocardiens »
[archive], sur lemonde.fr, 15 septembre 2016 (consulté le 16 septembre 2016).
↑ Éric Hacquemand,
Emmanuel Macron, « Emmanuel Macron : «Michel Rocard m'a beaucoup inspiré» »
[archive], sur leparisien.fr, 3 juillet 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ « Emmanuel
Macron rend hommage à Michel Rocard, tout en se disant "très
différent" de lui » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 12 juillet
2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Arthur Berdah, «
Pour Rocard, Macron et Valls «sont loin de l'Histoire» » [archive], sur
lefigaro.fr, 23 juin 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Pierre-Yves
Cossé, « Macron : quels liens avec le rocardisme ? » [archive], sur La
Tribune.fr, 4 octobre 2016 (consulté le 4 octobre 2016).
↑ « VIDEO.
Questions Politiques : "La vie politique, ça n'est pas la question
'êtes-vous candidat?'", se défend Macron » [archive], sur francetvinfo.fr,
4 septembre 2016 (consulté le 4 septembre 2016).
↑ Vincent Tremolet
de Villers, « Emmanuel Macron ou le philosophe manager » [archive], sur
lefigaro.fr, 14 septembre 2016 (consulté le 14 septembre 2016).
↑ a et b Cédric
Pietralunga, « Macron : « Je ne crois pas au président normal » » [archive],
sur lemonde.fr, 16 octore 2016 (consulté le 16 octobre 2016).
↑ Stéphane Grand
et Luc Rouban, « Luc Rouban: « Macron renoue avec la tradition des inspecteurs
des Finances à sensibilité sociale » » [archive], sur L'Opinion.fr, 17 mars
2016 (consulté le 8 juin 2016).
↑ Alain Duhamel, «
Emmanuel Macron, un Giscard de gauche » [archive], sur liberation.fr, 9 mars
2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Bruno
Roger-Petit, « Macron, ce Giscard de gauche que la France attend » [archive],
sur challenges.fr, 2 février 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Thomas
Snégaroff, « Emmanuel Macron dans les pas de Valéry Giscard d'Estaing? »
[archive], sur francetvinfo.fr, 1er septembre 2016 (consulté le 1er septembre
2016).
↑ a et b Frédéric
Lebaron, « La croyance économique dans le champ politique français », Regards
croisés sur l'économie, vol. 1, no 18, 2016 (lire en ligne [archive])
↑ Renaud Dély, «
Emmanuel Macron, le lanceur d'alerte » [archive], sur Marianne.net, 1er
septembre 2016 (consulté le 16 septembre 2016). Voir également la une de
Marianne, numéro du 2 septembre 2016 : « Macron : ce qu'il y a de Giscard en
lui ! »
↑ « Le conseil de
Giscard d'Estaing à Macron : gagner « de l'expérience » » [archive], sur
francesoir.fr, 6 juillet 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Le Point,
magazine, « Le conseil de VGE à Emmanuel Macron », Le Point, 5 juillet 2016
(lire en ligne [archive])
↑ [vidéo] Emmanuel
Macron peut-il créer la surprise pour la présidentielle 2017 ? [archive] sur
YouTube
↑ Sylvain Courage,
« Macron, le nouveau Pompidou ! » [archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 31
août 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Claire Gallois,
« Macron et les cendres de Pompidou » [archive], sur lepoint.fr, 6 juin 2016
(consulté le 1er septembre 2016).
↑ « Macron, des
similitudes avec Pompidou et Giscard d'Estaing » [archive], sur bfmtv.com, 11
avril 2016 (consulté le 1er septembre 2016).
↑ Macron le
Gaulois? [archive], interview d'Emmanuel Macron sur Mediapart, 2 novembre 2016.
Propos de François Bonnet à partir de 0:50.
↑ Rodolphe
Oppenheimer, « "Le mouvement de Macron répond à l'immobilisme
français" » [archive], sur lexpress.fr, 7 avril 2016 (consulté le 5
novembre 2016).
↑ « "Sur
l'idéologie, Macron est proche du Giscard de 1974, sur la stratégie électorale,
c'est de Gaulle en 1958" » [archive], sur francetvinfo.fr, 9 mai 2017
(consulté le 9 mai 2017).
↑ Romaric Godin, «
Les déboires des homologues européens d'Emmanuel Macron » [archive], sur La
Tribune.fr, 4 octobre 2016 (consulté le 6 octobre 2016).
↑ Loïc Le Clerc, «
Législatives espagnoles : des élections à quatre inconnues » [archive], sur
Regards.fr, 18 décembre 2015 (consulté le 6 octobre 2016).
↑ Arnaud Dassier, « Élections espagnoles : un
Ciudadanos à la française est-il possible ? » [archive], sur lepoint.fr, 21
décembre 2015 (consulté le 6 octobre 2016).
↑ « Ciudadanos
encourage Macron » [archive], sur lefigaro.fr, 15 janvier 2017 (consulté le 19
janvier 2017).
↑ Gaël Brustier, «
Emmanuel Macron, le signe que nous approchons du stade terminal de la crise de
régime » [archive], sur Slate, 20 janvier 2017 (consulté le 21 janvier 2017).
↑ « Démission
d'Emmanuel Macron: Ces "macronades" qui ont embarrassé Hollande »
[archive], sur Le Huffington Post.fr, 30 août 2016 (consulté le 19 septembre
2016).
↑ « PHOTOS.
Provocation ou maladresse : Macron, champion des "macronades" »
[archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 28 août 2015 (consulté le 19 septembre
2016).
↑ Cécile Cornudet,
« Emmanuel Macron, le gaffeur intentionnel » [archive], sur Les Échos.fr, 9
juillet 2015 (consulté le 19 septembre 2016).
↑ Nathalie Raulin,
« Macronite » [archive], sur liberation.fr, 30 décembre 2015 (consulté le 30
novembre 2016).
↑ Macron 2011
↑ « Emmanuel
Macron, plus royaliste que socialiste » [archive], sur lepoint.fr, 7 juillet
2015 (consulté le 7 septembre 2015)
↑ « Les Inrocks -
Emmanuel Macron est-il royaliste ? » [archive], sur Les Inrocks (consulté le 16
juillet 2015)
↑ Le Point.fr, «
Pour Macron, passer par l'élection est "un cursus d'un ancien temps"
» [archive], 28 septembre 2015 (consulté le 10 septembre 2016)
↑ Macron 2016, p.
246
↑ a et b Sophie
Brunn, « Proportionnelle, cumul des mandats... Les pistes d'Emmanuel Macron
pour améliorer "l'hygiène démocratique" en France » [archive], sur
francetvinfo.fr, 4 octobre 2016 (consulté le 4 octobre 2016).
↑ Julien Martin, «
A Strasbourg, la fusée Macron marche toujours... au diesel » [archive], sur
tempsreel.nouvelobs.com, 4 octobre 2016 (consulté le 11 octobre 2016).
↑ Aline Robert, «
Emmanuel Macron se pose en europhile assumé » [archive], sur EURACTIV, 13
juillet 2016 (consulté le 7 janvier 2017).
↑ Laurent de
Boissieu, « François Bayrou réaffirme sa prééminence au centre » [archive], sur
La Croix.com, 22 septembre 2016 (consulté le 17 novembre 2016).
↑ a et b Nicolas
Prissette, « Macron veut une Europe à deux vitesses » [archive], sur lejdd.fr,
31 mai 2015 (consulté le 17 novembre 2016).
↑ Renaud Honoré, «
Macron l'Européen prône la « transgression » » [archive], sur Les Échos.fr, 19
avril 2016 (consulté le 17 novembre 2016).
↑ Thomas Wieder, «
Emmanuel Macron à Berlin pour se donner une stature européenne » [archive], sur
lemonde.fr, 10 janvier 2017 (consulté le 10 janvier 2017).
↑ Macron 2016, p.
229
↑ a, b, c, d, e et
f Mathieu Magnaudeix, « Macron, le réformateur orthodoxe » [archive], sur
Mediapart, 12 octobre 2016 (consulté le 12 octobre 2016).
↑ Macron 2016, p.
234
↑ Le Monde.fr avec
AFP, « Grèce : Macron met en garde contre un « traité de Versailles de la zone
euro » » [archive], sur lemonde.fr, 5 juillet 2015 (consulté le 5 novembre
2016).
↑ Mathilde Siraud,
AFP, AP, Reuters Agences, « Grèce : Emmanuel Macron pessimiste sur l'accord »
[archive], sur lefigaro.fr, 15 juillet 2015 (consulté le 5 novembre 2016).
↑ « Macron
critique l'austérité imposée aux Grecs » [archive], sur latribune.fr, 18 juin
2016 (consulté le 5 novembre 2016).
↑ Louis Nadau, «
Varoufakis encense Macron » [archive], sur lefigaro.fr, 19 avril 2016 (consulté
le 5 novembre 2016).
↑ William
Audureau, « Emmanuel Macron, seul candidat à la présidentielle ouvertement
favorable au CETA » [archive], sur lemonde.fr, 13 février 2017 (consulté le 16
février 2017).
↑ a et b « Macron:
«Les questions wallonnes sur le Ceta sont pertinentes, mais…» » [archive], sur
lesoir.be, 20 octobre 2016 (consulté le 5 novembre 2016).
↑ Mathieu
Magnaudeix, « Macron sème de petits cailloux en vue du second tour » [archive],
sur Mediapart, 1er mai 2017 (consulté le 2 mai 2017).
↑ « Macron : «
Nous devons délivrer l'Europe de ce qu'elle est devenue » », Le Monde, 18 juin
2016 (lire en ligne [archive])
↑ « Emmanuel
Macron propose le rétablissement d'un « service national » d'un mois
obligatoire » [archive], lemonde.fr, 18 mars 2017 (consulté le 21 mars 2017)
↑ (fr) [vidéo]
Macron dans l'œil de Moscou #cdanslair 08-02-2017 [archive] sur YouTube
↑ a et b Benjamin
Barthe, « Emmanuel Macron : « Faire de la destitution d'Assad un préalable à
tout a été une erreur » » [archive], lemonde.fr, 24 janvier 2017 (consulté le
24 janvier 2017)
↑ « France's
presidential hopeful Macron pushes for Syria talks » [archive], FOX News
↑ (en) « Le Pen
‘Shocked’ By Trump's Decision to Hit Syria, Macron Urges Military Intervention
» [archive], TheIssue.com (consulté le 9 mai 2017)
↑ « Emmanuel
Macron, jeune homme pressé, brillantissime touche-à-tout » [archive], AFP, 26
août 2014.
↑ Lénaïg Bredoux,
« Emmanuel Macron : la gauche classique est une “étoile morte” » [archive],
Mediapart, 27 août 2014.
↑ Macron prêt à
autoriser “toutes les entreprises” à déroger aux 35 heures [archive], Le
Monde.fr, 28 août 2014
↑ Le gouvernement
« n'a pas l'intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures »
[archive], Le Monde.fr, 28 août 2014.
↑ « Emmanuel
Macron : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires
» » [archive], sur Les Echos, 06/01/2015 (modifié le 07/01/2015) (consulté le
20 janvier 2015)
↑ « Macron et les
jeunes milliardaires : la phrase qui consterne la gauche » [archive], sur Le
Parisien, 7 janvier 2015 (consulté le 20 janvier 2015)
↑ « Macron et les
jeunes milliardaires : la phrase qui irrite la gauche » [archive], sur France
Info, 7 janvier 2015 (consulté le 20 janvier 2015)
↑ .« Emmanuel
Macron et les milliardaires: la gauche se déchaîne (encore) contre le ministre
» [archive], sur Huffington Post, 7 janvier 2015 (consulté le 20 janvier 2015)
↑ « Emmanuel
Macron : "Le revenu universel est une idée qu'il faut creuser"
(Bourdin Direct) » [archive], sur Soud Cloud (consulté le 13 juillet 2016)
↑ « Macron
soutiendrait le revenu universel » [archive], sur Le Figaro (consulté le 13
juillet 2016)
↑ « Emmanuel
Macron annonce ses 8 mesures chocs dans "l'Obs" » [archive], sur
nouvelobs.com, 9 novembre 2016.
↑ Cédric
Pietralunga, « Macron, l'amorce d'un virage à gauche » [archive], sur
lemonde.fr, 16 décembre 2016 (consulté le 17 décembre 2016).
↑ Macron et
l'étonnant retour des «heures sup» exonérées [archive], lesechos.fr, 2 mars
2017
↑ Rémi Bourgeot,
Nicolas Prissette et Éric Verhaeghe, « Propositions économiques et sociales de
Macron : la révolution… vraiment ? » [archive], sur Atlantico, 28 décembre 2016
(consulté le 28 décembre 2016).
↑ Eric Verhaeghe,
« Macron, son «programme économique», et les codes du teasing d'Apple »
[archive], sur lefigaro.fr, 27 décembre 2016 (consulté le 28 décembre 2016).
↑ « Emmanuel
Macron en flagrant délit d'apologie du thatchérisme » [archive], sur
Regards.fr, 25 mars 2015 (consulté le 4 mars 2017).
↑ Sébastien
Maillard, « Emmanuel Macron précise son programme économique » [archive], sur
La Croix.com, 1er février 2017 (consulté le 1er mai 2017).
↑ Mathieu
Magnaudeix, « Emmanuel Macron détaille un programme d'«alternance» libérale »
[archive], sur Mediapart, 2 mars 2017 (consulté le 4 mars 2017).
↑ « Bruno Palier :
« Il manque à Emmanuel Macron la logique globale du modèle scandinave, fondé
sur l'égalité » » [archive], sur lemonde.fr, 8 avril 2017 (consulté le 1er mai
2017).
↑ Emmanuel Macron
veut supprimer 120000 postes de fonctionnaires [archive], lefigaro.fr, 23
février 2017
↑ Romaric Godin, «
Emmanuel Macron et la finance: plus qu'un problème personnel » [archive], sur
latribune.fr, 3 mars 2017 (consulté le 3 mars 2017)
↑ « L'Emission
politique : contre les délocalisations, Macron chouchoute les grands patrons…
et snobe les smicards », Marianne, 7 avril 2017 (lire en ligne [archive])
↑ Économie : ces
déclarations contradictoires d'Emmanuel Macron [archive], lefigaro.fr, 24
février 2017
↑ Macron veut
réformer le droit du travail par ordonnances alors qu’il "n’y croyait pas
une seule seconde" il y a 5 mois [archive], sur europe1.fr du 10 abril
2017, consulté le 9 mai 2017
↑ Michel
Feltin-Palas, Taxe d'habitation: ce que cache la promesse de Macron [archive],
lexpress.fr, 13 avril 2017
↑ Emmanuel Macron
veut nous exonérer de taxe d'habitation : Simple promesse de campagne ?
[archive], capital.fr, 27 février 2017
↑ « Voile à
l'université: Macron prend le contre-pied de Valls » [archive], sur Le Figaro
(consulté le 13 juillet 2016)
↑ « Emmanuel
Macron: "La République est ce lieu magique qui permet à des gens de vivre
dans l'intensité de leur religion" » [archive], sur Marianne.net, 1er
octobre 2016 (consulté le 2 octobre 2016).
↑ Emmanuel Macron
a rencontré le dalaï lama [archive], Paris Match, 12 septembre 2016
↑ Yeshe Choesang,
Tibetan leaders join world leaders in congratulating Macron on victory
[archive], 9 mai 2017, Tibet Post International
↑ « Les écoles
juives condamnent les propos d'Emmanuel Macron » [archive].
↑ Renaud Dély,
Marc Endeweld, « Emmanuel Macron: "La République est ce lieu magique qui
permet à des gens de vivre dans l'intensité de leur religion" »,
Marianne, 1er octobre 2016 (lire en ligne [archive])
↑ a et b Daniel
Rosenweg, « Macron balance sur notre système de santé « défaillant » »
[archive], sur leparisien.fr, 1er octobre 2016 (consulté le 2 octobre 2016).
↑ Éric Dupin, « On
le voit dans les meetings, il est en train de se passer quelque chose autour de
la candidature Macron » [archive], sur Slate, 9 janvier 2017 (consulté le 10
janvier 2017).
↑ Lunettes,
dentaire : la mesure Macron coûterait 4,4 milliards [archive], lesechos.fr, 11
janvier 2017
↑ « Emmanuel
Macron veut créer un «pass culture» de 500 euros pour les jeunes »,
20minutes.fr, 27 janvier 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ « Emmanuel
Macron veut combattre les communications chiffrées sur Internet », Tom's
Guide, 11 avril 2017 (lire en ligne [archive])
↑ Macron :
«L'arrivée de réfugiés est une opportunité économique» [archive], sur lefigaro.fr
du 7 septembre 2015, consulté le 9 mai 2017
↑ Macron 2016, p.
232
↑ Discours de
Montpellier du 18 octobre 2016
↑ Accueil des
réfugiés : «Un devoir» pour Macron [archive], sur leparisien.fr du 10 janvier
2017, consulté le 9 mai 2017
↑ Macron Threatens
Poland with Future Sanctions over Refusal to Take in Migrants [archive]
↑ Macron 2015
↑ Macron 2016
↑ a, b et c «
Notre-Dame-des-Landes : Emmanuel Macron veut étudier une alternative »
[archive], sur lemonde.fr, 9 février 2017 (consulté le 9 février 2017).
↑ « Macron et son
vibrant plaidoyer en faveur du diesel » [archive], Le Point, 5 août 2016
↑ « Macron se pose
en chantre du diesel et s'oppose à Hidalgo » [archive], Le Figaro, 5 août 2016
↑ « Diesel :
Emmanuel Macron déclenche les foudres de son camp » [archive], sur RTL, 8 août
2016
↑ « Le nucléaire
est un choix français et un choix d'avenir », assure Emmanuel Macron [archive],
L'Usine nouvelle, 28 juin 2016
↑ « En direct :
pour Macron, l'état d'urgence n'est pas « la solution de manière durable » »
[archive], Le Monde, 1er février 2017 (consulté le 1er février 2017).
↑ « Présidentielle
: quand les candidats brossent les chasseurs dans le sens du poil »,
Franceinfo, 15 mars 2017 (lire en ligne [archive])
↑ « Emmanuel
Macron | Politique & animaux » [archive], sur www.politique-animaux.fr
↑ « Election
présidentielle 2017 : Emmanuel Macron - Greenpeace France », Greenpeace
France, 6 mars 2017 (lire en ligne [archive])
↑ a, b et c
Caroline Brizard, « Emmanuel Macron sur l'éducation : un air de déjà-vu »
[archive], sur tempsreel.nouvelobs.com, 17 novembre 2016 (consulté le 18
décembre 2016).
↑ « Emmanuel
Macron : les 8 mesures "choc" de son programme présidentiel »,
Planet, 10 novembre 2016 (lire en ligne [archive])
↑ « Les mesures
chocs que Macron va annoncer, par Thierry Fabre », Challenges, {{Article}} :
paramètre « année » ou « date » manquant (lire en ligne [archive])
↑ Camille
Stromboni, « Emmanuel Macron prône plus de liberté pour l'université », Le
Monde.fr, 1er septembre 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
↑ a, b, c et d
Rédaction de Mediapart, « Médias: quand Macron était l'agent double de Minc
dans la bataille du «Monde» », Mediapart, 8 septembre 2016 (lire en ligne
[archive]).
↑ a, b et c «
Quand Macron jouait à cache-cache avec des journalistes : En 2010, alors que
"Le Monde" cherche des investisseurs, le banquier de chez Rothschild
conseille bénévolement la société des journalistes. Un double jeu ? », Le Point,
11 février 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ a, b et c Sophie
Lécluse, « Emmanuel Macron - Matthieu Pigasse : guerre froide entre les
banquiers roses : La rivalité de ces deux brillants énarques n'a jamais cessé.
Ils se sont affrontés lors de la vente du «Monde», dans la banque d'affaires et
maintenant sur le terrain idéologique. », Capital, 6 novembre 2014 (lire en
ligne [archive]).
↑ « «Comment
Macron m'a séduit puis trahi» », Libération, 10 2017 (lire en ligne
[archive]).
↑ Adrien de
Tricornot et Sophie Lécluse, « Comment Macron m'a séduit puis trahi »,
StreetPress, 10 février 2017 (lire en ligne [archive]).
↑ « Ce que paie
Emmanuel Macron au titre de l'ISF », LExpress.fr, 26 février 2017 (lire en
ligne [archive]).
↑ « Emmanuel
Macron devra payer l'impôt sur la fortune » [archive], sur abonnes.lemonde.fr,
31 mai 2016 (consulté le 3 mars 2017).
↑ « Ce que paie
Emmanuel Macron au titre de l'ISF » [archive], sur lexpress.fr, 13 juin 2016
(consulté le 22 mars 2017).
↑ « Le Fisc taille
un costard à Macron », Le Canard Enchainé, 31 mai 2016.
↑ « Emmanuel
Macron : « Lutter contre les dérives » des conflits d'intérêts » [archive], sur
la-croix.com, 12 mars 2017 (consulté le 22 mars 2017).
↑ « Patrimoine de
Macron: Anticor saisit la Haute autorité pour la transparence » [archive], sur
leparisien.fr, 13 mars 2017 (consulté le 22 mars 2017).
↑ « Où sont passés
les millions d'Emmanuel Macron? » [archive], sur challenges.fr, 14 mars 17
(consulté le 22 mars 17).
↑ « Déclaration de
patrimoine: ce qu'Anticor reproche à Macron » [archive], sur L'Obs.fr, 14 mars
2017 (consulté le 14 mars 2017).
↑ « Déclaration de
patrimoine de Macron: Anticor saisit la Haute autorité pour la transparence »
[archive], sur lefigaro.fr, 14 mars 2017 (consulté le 22 mars 2017).
↑ La déclaration
de patrimoine de Macron est sincère selon la haute autorité [archive], sur
europe1.fr.
↑ Sara Ghibaudo, «
Emmanuel Macron à Las Vegas: une enquête ouverte » [archive], sur France Inter,
14 mars 2017 (consulté le 14 mars 2017).
↑ Le HuffPost avec
AFP, « Soupçons de favoritisme: pour Michel Sapin, Emmanuel Macron est
"totalement hors de cause" », Huffington Post, 8 mars 2017 (lire en
ligne [archive]).
↑ « Macron et les
"illettrés" de Gad : pour nous, ouvriers, c'est une insulte
stigmatisante » [archive], sur nouvelobs.com, 18 septembre 2014 (consulté le 20
février 2017).
↑ « Macron et les
"illettrés" de Gad : une polémique et un vrai sujet » [archive], sur
europe1.fr, 17 septembre 2014 (consulté le 20 février 2017).
↑ Yohan Blavignat,
« Emmanuel Macron: «Le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de
travailler» », Le Figaro, 27 mai 2016 (ISSN 0182-5852, lire en ligne
[archive])
↑ « Pour Karine
Berger, Hamon “c'est positif”, Macron “ce serait un massacre” », {{Article}} :
paramètre « périodique » manquant, paramètre « année » ou « date » manquant
(lire en ligne [archive]).
↑ Emmanuel Macron
et Matthieu Pigasse : guerre froide entre les banquiers roses [archive], capital.fr.
↑ « Emmanuel
Macron critiqué après avoir évoqué l'alcoolisme dans le bassin minier du nord
de la France » [archive], sur huffingtonpost.fr, 14 janvier 2017 (consulté le
20 février 2017).
↑ « Macron : «Je
n'ai de leçon d'amour de la République à recevoir de personne» » [archive], sur
lefigaro.fr, 16 février 2017 (consulté le 20 février 2017).
↑ On a (enfin)
compris ce que veut Emmanuel Macron sur le cannabis [archive], Libération, 21
février 2017.
↑ Anne-Charlotte
Dusseaulx, « #Présidentielle2017 Quand Emmanuel Macron évoque "des
éléments de civilisation" dans la colonisation de l'Algérie » [archive],
sur nouvelobs.com, 24 novembre 2016 (consulté le 18 janvier 2017).
↑ « "La
colonisation est un crime contre l'humanité", déclare Emmanuel Macron à
une chaîne algérienne » [archive], sur nouvelobs.com, 15 février 2017 (consulté
le 15 février 2017).
↑ Macron en
Algérie: un crime contre la vérité [archive], Bernard Domeyne, causeur.fr, 16
février 2017.
↑ La colonisation,
"crime contre l'humanité": Macron sous le feu des critiques
[archive], lexpress.fr, 16 février 2017.
↑ Peut-on dire,
comme Emmanuel Macron, que la colonisation est un « crime contre l'humanité » ?
[archive], entretien Sylvie Thénault, lemonde.fr, 16 février 2017
↑ François Fillon
toujours dans la tourmente [archive], lexpress.fr.
↑ Macron : l'art
français, je ne l'ai jamais vu [archive], tempsreel.nouvelobs.com.
↑ Emmanuel Macron
et le reniement de la culture française [archive], Le Figaro, 6 février 2017.
↑ « Pour Emmanuel
Macron, les anti-mariage pour tous ont été "humiliés" par le
gouvernement » [archive], sur francetvinfo.fr, 16 février 2017 (consulté le 17
février 2017).
↑ « Emmanuel
Macron, les humiliés ne sont pas ceux que vous désignez » [archive], sur
liberation.fr, 16 février 2017 (consulté le 17 février 2017).
↑ Mariage pour
tous : dans quel camp est l'humiliation demande Taubira [archive], europe1.fr.
↑ Pensant être
hors antenne, Macron soutient l'islamiste sulfureux Mohamed Saou [archive] sur
valeursactuelles.fr
↑ Emmanuel Macron
: Mohamed Saou est "un type bien", malgré des "trucs plus
radicaux" [archive] sur lepoint.fr
↑ (en) « Past
Classes » [archive], sur French American Foundation, 2012.
↑ (fr) « VIDÉO.
Emmanuel Macron parodié dans "Les Guignols" avec une marionnette
représentant un bébé » [archive], sur HuffingtonPost.fr, 27 août 2014 (consulté
le 1er décembre 2016).
↑ (fr) « Emmanuel
Macron vu par les Guignols... » [archive], sur Zap-Télé.com, 28 août 2014
(consulté le 1er décembre 2016).
↑ (fr) « Les
Guignols du 13/01 - L'Enterrement de Vie de Socialiste de Macron » [archive],
sur CanalPlus.fr, 13 janvier 2016 (consulté le 1er décembre 2016).
↑ (fr) « Macron,
nouvelle égérie de Lagerfeld - Les Guignols du 08/09 » [archive], sur
CanalPlus.fr, 8 septembre 2016 (consulté le 1er décembre 2016).
↑ Chronique de
Nicolas Canteloup [archive] sur europe1.fr.
↑ Chronique de
Nicolas Canteloup [archive] sur europe1.fr.
↑ Régis Mailhot,
Reprise des hostilités, Albin Michel, avril 2016, 208 p. (lire en ligne
[archive]).
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Emmanuel Macron,
sur Wikimedia Commons
Emmanuel Macron,
sur Wikiquote
Emmanuel Macron,
sur Wikinews
Bibliographie
Marc Endeweld,
L'Ambigu Monsieur Macron, Flammarion, 2015, 320 p. (ISBN 9782081372399, lire en
ligne [archive])
François-Xavier
Bourmaud, Emmanuel Macron : le banquier qui voulait être roi, L'Archipel, 2016,
224 p. (lire en ligne [archive])
Nicolas Prissette,
Emmanuel Macron en marche vers l'Élysée, Plon, 2016, 240 p. (ISBN
9782259251532)
Thomas Porcher et
Frédéric Farah, Introduction inquiète à la Macron-économie, Les Petits matins,
coll. « Essais », 2016, 112 p. (ISBN 978-2363832160)
Caroline Derrien
et Candice Nedelec, Les Macron, Fayard, 2017, 234 p. (ISBN 9782213704623)
Anne Fulda,
Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait. Plon, avril 2017, ISBN
978-2259217057
Articles connexes
En marche !
Loi pour la
croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques
Liens externes
Notices
d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d'autorité
international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque
nationale de France (données) • Système universitaire de documentation •
Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
Fiche sur le site
du gouvernement
[afficher]
v · m
Emmanuel Macron
[afficher]
v · m
Élection présidentielle française de 2017
[afficher]
v · m
Gouvernement Manuel Valls II jusqu'au remaniement (du 25
août 2014 au 11 février 2016)
[afficher]
v · m
Gouvernement Manuel Valls II après remaniement (du 11
février 2016 au 6 décembre 2016)
Cette page a été modifiée pour la dernière fois le 10 mai
2017 à 11:20.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire