EN DIRECT - Premier contact entre Macron et Poutine
- Par lefigaro.fr
- Mis à jour le 18/05/2017 à 18:34
- Publié le 18/05/2017 à 06:43
Le président russe a félicité son homologue français lors
d'un entretien téléphonique. Ce jeudi matin, les 22 ministres et secrétaires
d'État ont participé au premier Conseil des ministres du quinquennat Macron.
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EN COURS : Mis à jour à 18:34
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Nomination de Hulot ? Une «provocation pour les chasseurs», dit Pierre Charon
Pierre Charon, secrétaire
national LR chargé de la chasse et sénateur, a estimé jeudi que la nomination
de Nicolas Hulot au ministère de l'Ecologie était "une véritable
provocation pour les chasseurs et les ruraux". "Comment le président
de la République peut-il à la fois vouloir remettre les 'chasses présidentielles'
et nommer un ministre d'Etat anti-chasse?" a demandé dans un communiqué
Pierre Charon, qui sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy était chargé des
chasses présidentielles et présidait le domaine de Chambord (Loir-et-Cher).
"Le double langage du
président de la République est particulièrement choquant pour ceux qui ont cru
aux promesses qu'il a faites à l'Assemblée générale des chasseurs le 14
mars", selon lui. Venu à cette Assemblée, le candidat Emmanuel Macron
avait alors affirmé sa volonté de relancer les chasses présidentielles,
remplacées par des battues de régulation depuis 2010.
"J'ai eu l'impression de commettre une forfaiture
terrible en disant que j'étais favorable à la réouverture des chasses
présidentielles, de manière encadrée, transparente", avait alors déclaré
l'ancien ministre de l'Économie et ancien secrétaire général adjoint de
l'Élysée.
La Fédération nationale des chasseurs a elle aussi parlé de
"provocation" et dit craindre d'avoir "le premier ministre de
l'Ecologie anti-chasse" mercredi, après la nomination de Nicolas Hulot.
à 18:08
Majorité ou opposition des socialistes à Macron ? «Débat stérile» pour Moscovici
Le commissaire européen Pierre
Moscovici invite jeudi les socialistes à ne pas "s'enfermer dans (la)
question totalement stérile" de savoir s'ils doivent s'inscrire dans la
majorité présidentielle ou l'opposition, appelant à une reconstruction du
"socialisme démocratique", dans une tribune publié par Le Monde.
"Au Parti socialiste, mon
parti, le débat fait rage entre les partisans d'une opposition résolue et les
tenants d'une participation à la majorité présidentielle. Certains précipitent
leur choix (...) au risque de se condamner à la marginalisation et de
décourager leurs électeurs", déplore Pierre Moscovici. "Aucune
de ces options n'est en fait ouverte, donc pertinente", souligne l'ancien
ministre du Budget.
"Le nouveau président, désireux de se constituer une
majorité qui lui est propre, ne souhaite en effet pas inclure le Parti
socialiste dans une coalition". En même temps "son projet comprendra
à l'évidence des propositions progressistes et pro-européennes, qu'il serait
absurde de refuser". "Plutôt que de s'enfermer dans cette question
totalement stérile, il faut être méthodique et travailler à une feuille de
route de court et moyen terme", recommande Pierre Moscovici.
à 18:00
Des agents du ministère du Travail mobilisés contre la baisse des effectifs
Environ 150 agents du ministère
du Travail ont manifesté jeudi devant leur direction régionale en
Ile-de-France, dans le cadre d'une journée d'action nationale contre des
suppressions de postes, notamment d'inspecteurs du travail, au lendemain de la
prise de fonction de leur nouvelle ministre Muriel Pénicaud.
Les agents, auxquels se sont
joints quelques travailleurs sans-papiers, se sont rassemblés dans le calme à
l'appel de l'intersyndicale du ministère du Travail
(CGT-SUD-FO-FSU-CFDT-Unsa-CNT) devant le siège de la Direccte d'Ile-de-France à
Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Des rassemblements et débrayages étaient
organisés dans d'autres Direccte (Directions régionales des entreprises, de la
concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) à travers la
France.
Le mouvement, décidé il y a plusieurs semaines, intervient
"par hasard" au lendemain de la prise de fonction de la nouvelle
ministre, mais "tombe finalement bien", a commenté Dominique Balmès,
de la CFDT. Il vise à dénoncer une réorganisation des services du ministère
annoncée début mai et qui prévoit "150 suppressions de postes d'ici à
2018", a expliqué Julien Boeldieu, représentant CGT.
à 17:51
Tous les ministres auditionnés par des magistrats avant leur nomination
Afin d'éviter de possibles conflits d'intérêts, les futurs
ministres ont tous été entendus par deux magistrats lundi ou mardi afin de
«vérifier leur situation», précise l'Élysée. C'est la première fois que les
membres du gouvernement s'attellent à un tel exercice.
» LIRE AUSSI - Tous les ministres auditionnés par des magistrats avant leur nomination
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à 17:50
Pour Lebranchu, «La fonction publique devient une variable d'ajustement»
Sans ministère à part entière,
"la fonction publique devient une variable d'ajustement budgétaire",
a estimé Marylise Lebranchu, ex-ministre PS de la fonction publique, de la
décentralisation et de la réforme de l'Etat.
"C'est un signe négatif
adressé à nos fonctionnaires. Rattacher ainsi la fonction publique aux comptes
publics (au sein du ministère de l'action et des comptes publics, ndlr) donne
l'impression que la fonction publique devient une variable d'ajustement
budgétaire", déclare Mme Lebranchu dans un entretien publié sur le site
internet d'Acteurs publics. "D'autant plus que cela correspond à la vision
du ministre en charge (Gérald Darmanin, NDLR), issu d'une droite dite dure, qui
voulait supprimer plusieurs centaines de milliers de postes d'agents
publics", ajoute-t-elle.
"C'est une vieille habitude que de présenter les
fonctionnaires seulement comme une variable d'ajustement. C'est pour eux un
manque de reconnaissance, cela les dévalorise", poursuit l'ancienne
ministre. "Les territoires ruraux votent davantage que les territoires
urbains pour le Front national justement parce que, dit-on, ils vivent un
abandon des services et des effectifs publics", souligne-t-elle.
à 17:22
Emmanuel Macron a réuni le Conseil de défense et de sécurité
Le président de la République a réuni le Conseil de défense
et de sécurité nationale ce jeudi, indique l'Elysée sur Twitter. "Le
Conseil a fait un tour d'horizon des dipositions prises pour protéger notre
pays et ses citoyens des projets terroristes et des attaques
cybernétiques", précise le texte.
"Le Conseil a également pris connaissance des conditions d'emploi des forces françaises engagées en opération à l'extérieur du territoire national", poursuit le communiqué qui indique par ailleurs que le président se rendra le 19 mai auprès des soldats déployés au Sahel.
"Le Conseil a également pris connaissance des conditions d'emploi des forces françaises engagées en opération à l'extérieur du territoire national", poursuit le communiqué qui indique par ailleurs que le président se rendra le 19 mai auprès des soldats déployés au Sahel.
à 17:15
Pas de ministère de la fonction publique : une «vision purement comptable», dénonce FO
Le syndicat UIAFP-FO a dénoncé
jeudi, à l'instar d'autres syndicats de la fonction publique la veille, une
"vision purement comptable" derrière le choix du gouvernement de ne
pas doter les services publics d'un ministère à part entière.
"Plus de 5 millions de
fonctionnaires et agents publics des trois versants de la Fonction publique
(Etat, territoriale et hospitalière) soit 20 % de l'emploi salarié, ont cherché
en vain leur ministère et le nom de leur ministre lors de la promulgation du
nouveau gouvernement", écrit l'Union interfédérale des agents de la
fonction publique FO (UIAFP-FO) dans un communiqué.
Relevant que "c'est le ministère de l'action et des
comptes publics qui sera désormais en charge de la fonction publique et de ses
agents", elle y voit une "vision purement comptable et budgétaire de
la fonction publique" qui "augure mal de la politique qui sera mise
en oeuvre demain".
à 17:14
Gouvernement : «Où est la mer ?», s'interroge le monde maritime
Les acteurs du monde maritime
ont fait part jeudi de leur "déception" au lendemain de l'annonce de
la composition du gouvernement d'Edouard Philippe dans lequel les mots
"mer" et "pêche" ont disparus des attributions
ministérielles.
"Nouveau gouvernement: où
est la mer et son économie ?", s'interroge dans un tweet le Cluster
maritime français (CMF), organisation professionnelle du secteur de la mer.
"Pour les acteurs de l'économie maritime, le moins que l'on puisse dire
est que le premier sentiment qui domine est la déception", résume dans un
communiqué Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du CMF, qui rassemble
près de 350 entreprises du monde maritime.
Le nouveau gouvernement "ne comprend aucun ministre ou
secrétaire d'État en charge des questions maritimes et de la pêche. La mer
n'apparait dans aucune attribution ministérielle !", se désole également
sur sa page internet Alain Cadec, président de la commission Pêche du Parlement
européen. "C'est un signal désastreux envoyé à un secteur dynamique et
pourvoyeur d'emplois : la mer tombe à l'eau !"
à 16:31
L'entourage de Macron confirme l'entretien téléphonique avec Poutine
L'entourage d'Emmanuel Macron confirme l'entretien
téléphonique avec Vladimir Poutine. Le président russe «a félicité son
homologue pour son élection et la composition du gouvernement», a-t-on déclaré
de même source.
«Les deux présidents sont convenus de poursuivre le dialogue sur les crises régionales (Ukraine, Syrie) et les relations bilatérales (sécurité, économie, culture)», précise-t-on dans l'entourage du président.
«Les deux présidents sont convenus de poursuivre le dialogue sur les crises régionales (Ukraine, Syrie) et les relations bilatérales (sécurité, économie, culture)», précise-t-on dans l'entourage du président.
à 15:58
L'Élysée choisira les journalistes amenés à couvrir un déplacement présidentiel
La décision passe mal. Plusieurs journalistes ont protesté
contre la choix de l'Elysée de contacter individuellement certains de leurs
confrères pour accompagner le déplacement que le nouveau chef de l'État fera
vendredi au Mali, sans laisser le choix aux rédactions. «Curieuse
conception. L'Élysee choisit les journalistes qui accompagnent Emmanuel Macron
en voyage. Les rédactions n'ont plus leur mot à dire», s'étonne ainsi Cyril
Graziani, reporter au service politique de France Inter.
«Vous savez comme moi que la présence de 50 journalistes, d'une dizaine de caméras, nuit un peu au dialogue direct et à l'échange que peut avoir le président de la République avec les Français», a éludé le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, lors de son premier point presse. Il a aussi invoqué «un délai très court» pour organiser ce déplacement sur la base militaire française de Gao, dans le nord du Mali.
Un conseiller du président, contacté par Marianne, a fourni par la suite de plus amples explications : « Nous voulons ouvrir l'accès à des journalistes spécialisés, en fonction des domaines abordés : économie, social, défense, diplomatie, sport... L'idée est de permettre à plusieurs journalistes de chaque rédaction d'avoir un regard sur la présidence, au lieu de s'enfermer dans un tête-à-tête avec quelques journalistes politiques. »
«Vous savez comme moi que la présence de 50 journalistes, d'une dizaine de caméras, nuit un peu au dialogue direct et à l'échange que peut avoir le président de la République avec les Français», a éludé le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, lors de son premier point presse. Il a aussi invoqué «un délai très court» pour organiser ce déplacement sur la base militaire française de Gao, dans le nord du Mali.
Un conseiller du président, contacté par Marianne, a fourni par la suite de plus amples explications : « Nous voulons ouvrir l'accès à des journalistes spécialisés, en fonction des domaines abordés : économie, social, défense, diplomatie, sport... L'idée est de permettre à plusieurs journalistes de chaque rédaction d'avoir un regard sur la présidence, au lieu de s'enfermer dans un tête-à-tête avec quelques journalistes politiques. »
à 15:29
Daniel Vaillant se ravise après avoir renoncé
après trois mandats, le député PS Daniel Vaillant briguera
bien sa succession dans la 17e circonscription de Paris, après y avoir renoncé
la veille."Je pense qu'il est de mon devoir de laisser une chance au
rassemblement de l'emporter sur les divisions, déjà très présentes dans cette
circonscription", avait-il indiqué. Finalement, le député sortant croit
savoir que "La République en marche ne prévoit aucun candidat sur la 17e
circonscription".
Élu depuis 2002 dans cette circonscription, Daniel Vaillant n'avait pas obtenu l'investiture PS, dévolue à Colombe Brossel, adjointe d'Anne Hidalgo en charge de la Sécurité.
Élu depuis 2002 dans cette circonscription, Daniel Vaillant n'avait pas obtenu l'investiture PS, dévolue à Colombe Brossel, adjointe d'Anne Hidalgo en charge de la Sécurité.
à 14:19
Premier coup de fil entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont pour la première
fois entretenus ce matin au téléphone, fait savoir le Kremlin. Le communiqué ne
précise pas qui est à l'origine du coup de téléphone. La présidence de
République française n'a pour l'heure pas confirmé cette information.
«Vladimir Poutine a félicité Emmanuel Macron pour sa prise officielle de fonctions et pour la formation d'un nouveau gouvernement», indique le Kremlin. «Les deux parties ont exprimé leur volonté de développer les relations russo-françaises traditionnellement amicales dans les domaines politique, économique et culturel.»
«Vladimir Poutine a félicité Emmanuel Macron pour sa prise officielle de fonctions et pour la formation d'un nouveau gouvernement», indique le Kremlin. «Les deux parties ont exprimé leur volonté de développer les relations russo-françaises traditionnellement amicales dans les domaines politique, économique et culturel.»
à 14:16
«J'avais la place !» : les regrets de François Hollande
Il a renoncé en décembre à se présenter. Aujourd'hui,
François Hollande nourrit des regrets. «J'avais la place !», a confié selon L'Obs le
président sortant devant quelques proches samedi dernier, à la veille de
la passation de pouvoir. Au passage, François Hollande n'a pas été
amène avec son successeur, jugeant le fonctionnement d'En marche ! «peu
démocratique».
à 13:59
Une fédération CGT se paie d'entrée la nouvelle ministre du Travail
La nouvelle ministre du
Travail, Muriel Pénicaud, est «dans la droite ligne des politiques
antisociales» en ayant organisé comme DRH du groupe Danone «la casse des
emplois et des conditions de travail», a dénoncé jeudi la fédération CGT de
l'agroalimentaire.
En lui attribuant mercredi ce portefeuille, «le couple
Macron-Philippe se donne un atout fort, au service du maître du jeu, le grand
patronat», écrit dans un communiqué la Fédération nationale agroalimentaire
et forestière (Fnaf-CGT).
à 13:45
Christophe Castaner : «Un ministre ne pose pas de conditions»
Comme un journaliste lui demandait si Nicolas Hulot a posé
des conditions à sa nomination, le porte-parole du gouvernement, Christophe
Castaner, a répondu lors de son compte-rendu du premier Conseil des ministres:
«un ministre ne pose pas de conditions, ni au premier ministre ni au président
de la République.»
Nicolas Hulot «doit appliquer la feuille de route» édictée par le président, Emmanuel Macron, a-t-il souligné. «Sur le sujet du nucléaire, vous connaissez la position du président élu», a poursuivi le porte-parole et secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement. «Mettre en oeuvre la loi de transition énergétique, aller vers un mix énergétique et faire diminuer avec un calendrier responsable la part du nucléaire dans notre production énergétique.»
à 13:15
La photo de famille du gouvernement Philippe I
Sur Twitter, le présidence de la République a partagé la
nouvelle photo de famille du gouvernement Philippe I prise, à l'issue du
premier Conseil des ministres, dans les escaliers du palais de l'Élysée.
à 13:01
Pas d'état de grâce pour Macron et Philippe
Emmanuel Macron obtient la
confiance de 45% des Français, quelques jours après son arrivée à l'Élysée et
son premier ministre Édouard Philippe de seulement 36%, selon le premier
baromètre Elabe consacré au nouvel exécutif diffusé jeudi. 9% sont sans
opinion, selon cette enquête pour Les
Échos et Radio classique. La cote de confiance d'Emmanuel Macron est
nettement moins élevée que celles de ses prédécesseurs au lendemain de leur
investiture : François Hollande était crédité de 58% en mai 2012 et Nicolas
Sarkozy de 59% en juin 2007.
La confiance dans le nouveau
chef du gouvernement est encore plus limitée, avec 36% de réponses positives et
43% des Français interrogés qui ne font pas confiance à Édouard Philippe pour
affronter les problèmes de la France. 21% sont toutefois sans opinion, compte
tenu de sa faible notoriété. En 2012, Jean-Marc Ayrault était crédité de 56% de
confiance à son arrivée à Matignon et François Fillon de 50% en juin 2007.
Enquête réalisée en ligne les 16 et 17 mai auprès de 999
personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4
à 3,1 points.
à 12:57
Législatives : les ministres doivent "soutenir les candidats de la majorité présidentielle"
Le porte-parole du gouvernement
Christophe Castaner a déclaré mercredi que tous les membre du gouvernement, y
compris les deux ministres Les Républicains Bruno Le Maire et Gérald Darmanin,
devaient "soutenir les candidats de la majorité présidentielle" lors
des élections législatives.
"Cela n'a pas été abordé en Conseil des ministres mais
bien évidemment, chacune et chacun d'entre nous doit soutenir les candidats de
la majorité présidentielle", a déclaré M. Castaner. "Les ministres
sont des militants de la majorité présidentielle, ils ne sont plus les
militants de tel ou tel parti politique", a poursuivi le porte-parole lors
du compte-rendu du premier Conseil des ministres du quinquennat.
à 12:45
Conseil de défense en début d'après-midi
A l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du
gouvernement, Christophe Castaner, a annoncé qu'un Conseil de défense allait se
tenir à 14h30 à l'Élysée. Sylvie Goulard est la nouvelle ministre des Armées.
Cette eurodéputée succède à Jean-Yves Le Drian, qui devient ministre de
l'Europe et des Affaires étrangères.
Lire le portrait de Sylvie Goulard
Lire le portrait de Sylvie Goulard
à 12:41
"Ministres expérimentaux" : des lapsus émaillent le discours du porte-parole du gouvernement
A l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du
gouvernement, Christophe Castaner, a commis deux lapsus lors de son
intervention. Il a d'abord évoqué le présence de "ministres
expérimentaux" au lieu de "ministres expérimentés".
"Les Français ont choisi l'espoir et le renouvellement de la vie politique", a-t-il aussi déclaré devant les journalistes. Mais en poursuivant, au lieu de dire que "nous étions les dépositaires de cette espérance profonde", Christophe Castaner a utilisé le terme de "despositaire", mélange entre "dépositaire" et "despote".
"Les Français ont choisi l'espoir et le renouvellement de la vie politique", a-t-il aussi déclaré devant les journalistes. Mais en poursuivant, au lieu de dire que "nous étions les dépositaires de cette espérance profonde", Christophe Castaner a utilisé le terme de "despositaire", mélange entre "dépositaire" et "despote".
à 12:36
A l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement explique la méthode Macron
Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner a
évoqué les paroles tenues par le président de la République lors du premier
Conseil des ministres qui se tenait depuis 11h. Emmanuel Macron a parlé de la
"typicité d'un gouvernement inédit composé de femmes et d'hommes issus
d'horizons divers choisis pour leur compétence". "Le président a
rappelé que nous ne sommes pas cantonné à des étiquettes", précise M.
Castaner.Le président a aussi déclaré dans le salon Murat du Palais de l'Elysée
qu'"il était extrêmement heureux", "les Français ayant choisi
l'espoir et le renouvellement de la vie politique". "Nous étions les
dépositaires de cette espérance profonde", a-t-il lancé, précisant que
cela allait avec la "responsabilité de réinstaurer l'autorité de
l'État".
Sans le citer, le porte-parole du Gouvernement a évoqué Nicolas Hulot en parlant de la nécessité de "refonder les solidarités" et de répondre à l'"enjeu de la responsabilité écologique". Responsabilité européenne très appuyée en écho à Jean-Yves Le Drian, dont le ministère s'intitule "Europe et Affaires étrangères".
Christophe Castaner est revenu sur la méthode de la présidence Macron. "Le président fixe la stratégie, donne le cap, garantit l'équilibre des institutions", "le premier ministre arbitre", a explique le porte-parole du gouvernement, résumant : "Le long terme à l'Elysée, les arbitrages à Matignon". Sera rédigée une circulaire sur la place des cabinets ministériels, qui n'ont pas à se substituer à la direction des administrations centrales, qui feront l'objet d'un renouvellement dans les semaines qui viennent, en totalité pour les postes sont nommés en conseil des ministres.
Emmanuel Macron a "fixé la feuille de route du gouvernement à long terme" car "le gouvernement a vocation à durer".
Sur les politiques prioritaires, Christophe Castaner a cité celle réforme du droit du travail, de la préparation de la rentrée, de la préparation budgétaire et enfin de la loi de moralisation de la vie politique, présentée en conseil des ministres avant les élections législatives.
Sans le citer, le porte-parole du Gouvernement a évoqué Nicolas Hulot en parlant de la nécessité de "refonder les solidarités" et de répondre à l'"enjeu de la responsabilité écologique". Responsabilité européenne très appuyée en écho à Jean-Yves Le Drian, dont le ministère s'intitule "Europe et Affaires étrangères".
Christophe Castaner est revenu sur la méthode de la présidence Macron. "Le président fixe la stratégie, donne le cap, garantit l'équilibre des institutions", "le premier ministre arbitre", a explique le porte-parole du gouvernement, résumant : "Le long terme à l'Elysée, les arbitrages à Matignon". Sera rédigée une circulaire sur la place des cabinets ministériels, qui n'ont pas à se substituer à la direction des administrations centrales, qui feront l'objet d'un renouvellement dans les semaines qui viennent, en totalité pour les postes sont nommés en conseil des ministres.
Emmanuel Macron a "fixé la feuille de route du gouvernement à long terme" car "le gouvernement a vocation à durer".
Sur les politiques prioritaires, Christophe Castaner a cité celle réforme du droit du travail, de la préparation de la rentrée, de la préparation budgétaire et enfin de la loi de moralisation de la vie politique, présentée en conseil des ministres avant les élections législatives.
à 12:11
"En marche n'est pas le parti unique de la démocratie française" (Baroin)
François Baroin et Alain Juppé sont présents à Pessac dans
le Bordelais pour la campagne des élections législatives et réagir à la
nomination de ministres de droite dans le gouvernement Philippe. "Ces
élections législatives, il faut les gagner sur la base de nos idées et de notre
projet qui a été revu tout récemment", lance le maire de Bordeaux au cours
d'une conférence de presse commune. L'ancien premier ministre précise :
"Après on verra ce qui se passe, nos parlementaires prendront leur
responsabilité", tout en ajoutant qu'il ne souhaite "pas
d'obstruction systématique".François Baroin évoque quant à lui une
"bataille de la clarté", même s'il précise que "nous ne sommes
pas dans un affrontement". "Ce n'est parce que les partis de
gouvernement ont échoué qu'il n'y a plus de gauche et de droite", explique
l'ancien ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy. "Trois seulement sont
membres du gouvernement", tempère-t-il en écho à la nomination de
ministres de droite dans le nouveau gouvernement. "Il n'y a pas de
coalition, mais des décisions personnelles", se justifie-t-il, lançant :
"En marche n'est pas le parti unique de la démocratie française".
"Il y a quatre blocs qui structurent la vie politique française",
décrit-il en évoquant le premier tour de l'élection présidentielle.
à 11:59
Courte vidéo du Conseil des ministres
Dans sa communication, Emmanuel Macron souhaite être discret
pour assurer la solennité de ce premier Conseil des ministres. Une rapide vidéo
de 30 secondes permet néanmoins de voir les membres du gouvernement assis dans
la salon Murat du Palais de l'Elysée. La sortie des ministres ou la photo de
famille ne donneront pas lieu à des images. A la droite du président, le
ministre de l'Intérieur, Gérard Colomb, puis le ministre de l'Europe et des
Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. A sa gauche, le Garde des Sceaux,
François Bayrou. En face du président, le premier ministre Edouard Philippe. Le
ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.
à 11:56
Cambadélis dénonce un gouvernement "pour faire passer les lois de droite au canon"
Le premier secrétaire du PS
Jean-Christophe Cambadélis dresse aujourd'hui un véritable réquisitoire contre
le premier gouvernement du quinquennat d'Emmanuel Macron, estimant que son
objectif est de "bâillonner l'Assemblée pour faire passer les lois de
droite au canon".
"Le gouvernement a une
apparence, mais il a surtout une réalité, tenter de donner à Édouard Philippe,
premier ministre de droite, une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
L'objectif est de bâillonner l'Assemblée pour faire passer les lois de droite
au canon", déclare M. Cambadélis au cours d'une conférence de presse au
siège du PS.
"Il n'y a pas de ministre
socialiste au gouvernement. Il y a une colonne vertébrale de droite et des
ministres d'En Marche qui ont quitté le Parti socialiste ou ont été exclus. En
choisissant de confier Bercy à Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, le premier
ministre Édouard Philippe aura l'assurance de pouvoir mener une politique
économique de droite et en même temps de droite.
"Ce gouvernement de droite pour la droite ne peut
inspirer la confiance à un moment où le pays a besoin de gauche", a estimé
le patron du PS, appelant une nouvelle fois les Français à élire de
"nombreux députés de gauche".
à 11:40
ZAPPING - Les Républicains regrettent la «prise d'otage» de Le Maire et Darmanin
François Baroin et Roger Karouchi ont ce matin qualifié de
"prise d'otage" l'entrée de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin au
gouvernement. Les Républicains refusent pourtant toujours de parler de leur
exclusion du parti.
à 11:32
"Les membres de la société civile dans les cabinets ministériels depuis des lustres" (Lienemann)
"Les personnes qu'on
propose comme étant de la société civile je les connais dans les cabinets
ministériels ou dans la haute administration depuis des lustres", déclare
aujourd'hui sur Public Sénat et Radio Sud la sénatrice PS Marie-Noëlle
Lienemann, qui reconnaît toutefois que Françoise Nyssen à la Culture ou Nicolas
Hulot à la Transition écologique sont bien issus de la société civile.
Elle qualifie également de
"ministre alibi" la nouvelle ministre du Travail Muriel Pénicaud qui
aura pour mission de réformer le code du travail. "Vous aurez pu mettre
tout le ketchup autour pour essayer de faire passer parce que c'est plus
agréable que si c'était tout sec, mais la réalité, c'est que c'est un ministre
alibi parce que sa marge de manoeuvre politique tend vers zéro",
précise-t-elle. "Pour être franche, j'espère qu'elle ne pourra pas"
faire la nouvelle loi travail promise par Emmanuel Macron, ajoute-t-elle.
Pour Mme Lienemann, "ce n'est pas parce que vous avez
travaillé comme conseiller à la formation professionnelle chez Martine Aubry en
1990 que vous avez une vertu de gauche toute votre vie".
à 11:23
Mort du frère de François Hollande à Antibes
Selon Nice-Matin, "Philippe Hollande, frère aîné de l'ancien président de la République, s'est éteint à l'âge de 64 ans dans la nuit de mercredi à jeudi, au centre hospitalier d'Antibes Juan-les-Pins où il avait été admis"."Ce frère très discret, qui menait une carrière de jazzman expérimental bien loin de la politique, se trouvait dans un état préoccupant, bien que la nature de sa maladie ne soit pas connue", ajoute le quotidien niçois qui révèle que "deux jours après avoir quitté l'Elysée, François Hollande s'était rendu en tout discrétion à son chevet mardi soir lors d'une visite privée".
Philippe Hollande habitait à Cannes, dans la même résidence que son père Georges Hollande, âgé de 94 ans, explique Nice-Matin.
à 11:16
Laurent Berger a une "appréciation très positive" de la ministre du Travail
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, déclare
aujourd'hui avoir une "appréciation très positive" de la nouvelle
ministre du Travail et a posé des "conditions" à un élargissement des
accords d'entreprise. "C'est une femme que j'apprécie. Je pense qu'elle a
une vision et pense qu'il faut articuler le développement économique avec de la
justice sociale", explique-t-il sur RMC/BFMTV à propos de Muriel
Pénicaud.Précisant que Mme Pénicaud était une femme "très connue dans le
champ social", il rappelle qu'elle a coécrit un rapport
"remarquable" sur le stress au travail, qui a "servi de base à
la négociation de 2013 sur la qualité de vie au travail".
A propos de la réforme du code du travail voulue par
Emmanuel Macron, "ce qui se joue, c'est une articulation intelligente
entre un code du travail qui soit un socle de droits importants".
"Importants, pourquoi ? Parce que tous ceux qui ne voudraient pas négocier
se référeraient à ce code, ce qui est le cas aujourd'hui. Donc il faut un code
du travail qui ne soit pas abaissé, contrairement à ce que veulent
certains", ajoute-t-il. Le secrétaire général de la CFDT a mis l'accent sur
le rôle des branches et sur la "liberté de négociation dans les
entreprises, à une seule condition, c'est que le fait syndical (y) soit reconnu
beaucoup plus fortement". Interrogé sur un élargissement des accords
d'entreprise, il se dit prêt à discuter. Il estime notamment qu'on "peut
aller (dans les entreprises) vers un système qui serait une codétermination à
la française", avec "une place des représentants du personnel
accrue", qui leur permettrait d'avoir "plus de poids, plus de prise
sur la réalité du travail".
à 11:08
Pas d'image de la photo de famille et de la sortie du Conseil des ministres
Les portes de la Cour de l'Elysée seront fermées à la presse
dans trois quarts d'heure. La photo de famille qui aura finalement lieu dans le
vestibule du Palais devant la sculpture d'Arman "Hommage à la révolution
française" tout comme la sortie des membres du gouvernement du Conseil des
ministres ne donneront pas lieu à des images.
à 11:03
Arrivée écologique de Nicolas Hulot
Le ministre d'État qui succède à Ségolène Royal est arrivé
au Conseil des ministres dans une Renault Fluence Z.E. électrique.
Arrivée aussi écologique pour Gérard Colomb puisque le ministre de l'Intérieur
est arrivé à pied.
à 10:52
Conseil des ministres : les voitures défilent dans la Cour de l'Élysée
Proche d'Emmanuel Macron, le secrétaire d'Etat aux relations
avec le Parlement, Christophe Castaner, a ouvert le bal. Les 22 ministres et
secrétaires d'État sont attendus dans le salon Murat du Palais de l'Elysée. De
nombreux membres du gouvernement sont inconnus du grand public.
à 10:48
Dans l'Est, Baroin fait campagne, comme si de rien n'était
En campagne pour les législatives dans la région Grand Est,
le sénateur maire de Troyes n'a pu faire totalement abstraction de la
nomination de deux ministres LR au gouvernement.
Lire le reportage de Jean-Baptiste Garat, notre envoyé spécial à Nancy et à Metz
Lire le reportage de Jean-Baptiste Garat, notre envoyé spécial à Nancy et à Metz
à 10:42
Le Conseil des ministres doit débuter à 11h
Le premier Conseil des ministres présidé par Emmanuel Macron
doit commencer dans quelques dizaines de minutes. Il rassemblera la nouvelle
équipe gouvernementale. A son issue, ils devraient réaliser la traditionnelle
photo de famille.
Vraisemblablement la photo de famille du gouvernement aura lieu dans la cour
de l'Elysee- et plus côté jardin comme c'est la tradition
-- Marcelo Wesfreid (@mwesfreid) 18 mai 2017
à 10:32
Le nouveau gouvernement, "un gratin de restes", selon Florian Philippot (FN)
"C'est recyclage et recasage, c'est ce qu'on appelle un
peu, de manière culinaire, un gratin de restes. Vous avez des restes et vous
essayez d'accommoder un nouveau plat", estime aujourd'hui sur LCI le
vice-président du Front national, Florian Philippot, qui précise : "Sauf
que ça fait pas un nouveau plat"."Je ne pense pas que c'est tout à
fait au niveau de ce qu'attend le pays", lance le numéro 2 du FN.
"Arrive au gouvernement déjà un Premier ministre, un Républicain, M.
Edouard Philippe, qui travaillait avec M. Juppé, qui avait travaillé avec
Rocard avant, donc c'est quand même pas le renouveau", précise-t-il.
"Reviennent Bruno Le Maire, M. Bayrou, 25 ans après le retour, M. Le Drian
qui reste, je suis désolé c'est vraiment l'UMPS dans toute sa splendeur",
poursuit-il avant de conclure : "Et on sait déjà quelle politique ils vont
mener et on sait très bien malheureusement que cette politique ne marche
pas".
à 10:25
Un gouvernement qui "tient beaucoup de promesses" d'Emmanuel Macron (Lemoyne)
Le sénateur LR Jean-Baptiste Lemoyne, seul parlementaire de
son parti à se prononcer ouvertement en faveur d'Emmanuel Macron avant le
premier tour de la présidentielle, estime aujourd'hui que le gouvernement
d'Édouard Philippe "tient beaucoup de promesses" faites par le
président de la République."Promesse d'un renouvellement, promesse de
nouveaux visages, promesse de la société civile, avec onze des 22 ministres qui
ont des expériences qui ne sont pas forcément politiques, avec de très beaux
profils" comme Jean-Michel Blanquer à l'Éducation ou Muriel Pénicaud au
Travail, décalre l'élu de l'Yonne sur LCP/Sud Radio. "Toutes ces personnalités
ont en commun le fait de vouloir regarder ensemble dans la même direction pour
redresser le pays", a-t-il dit.Il estime aussi qu'Emmanuel Macron a
"fait le choix de tourner la page du quinquennat de François Hollande, et
aussi de tourner la page de 20 à 30 années où gauche/droite se sont succédé pas
forcément avec bonheur".
à 10:17
Rencontre avec le nouvel exécutif : "Il ne faut pas que ça traîne trop" (Jean-Claude Mailly)
"Il faut qu'on rencontre assez rapidement et le
président de la République et le premier ministre et la ministre du
Travail" Muriel Pénicaud, "bien sûr", a déclaré le secrétaire
général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, sur France 2.
Emmanuel Macron "avait laissé entendre qu'il pourrait
nous recevoir avant l'investiture (...) Il a préféré attendre l'investiture,
c'est son choix, mais il ne faut pas que ça traîne trop, il faudrait qu'on le
voit rapidement parce qu'il y a un cap à définir", a-t-il poursuivi. Et
d'expliquer : "La première question que je lui poserai, c'est quelle est
sa conception du dialogue social". "Est-ce que c'est pour la forme ou
est-ce que c'est une vraie concertation, parce qu'il a eu des phrases un peu
ambiguës pendant la campagne", a-t-il précisé avant d'ajouter : "Une
phrase "m'a choqué, quand il a dit qu'il y a plus d'intelligence au niveau
de l'entreprise qu'au niveau confédéral (...) Vous imaginez, ce que je ne fais
pas, ce que je pourrais dire 'il y a plus d'intelligence au niveau d'un
conseiller municipal que d'un président de la République'. C'est la même
chose".
à 09:59
"Moi, j'étais une prise de guerre", affirme Frédéric Mitterrand
Évoquant la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy, son
ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand a déclaré au micro de Cnews
: "Ce n'est pas la même chose parce que moi j'étais une prise de
guerre". "J'étais une opération de séduction vers l'autre bord",
ajoute-t-il avant de préciser : "il n'y a pas d'opération politique en
choisissant Mme Nyssen, il y a juste un désir d'aller vers la culture".
à 09:54
"Pas d'augmentation d'impôts pour les plus faibles", selon Gérald Darmanin
Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald
Darmanin assure aujourd'hui qu'il "n'y aura pas d'augmentation d'impôts
pour les plus faibles" mais refuse de s'engager sur d'éventuelles baisses.
Il précise aussi que le prélèvement à la source "ne se fera pas" s'il
se révèle être une "source de complexité pour les entreprises".
"La situation est compliquée", indique M. Darmanin sur Cnews. "On a beaucoup de dépenses publiques et il y a un gros déficit. On doit rassurer nos partenaires européens, et protéger les plus faibles en relançant notre économie", a-t-il avancé. "Ce ne doit pas être la purge mais on va essayer d'être non démagogue sur la baisse des impôts", poursuit-il.
Sur la CSG, un prélèvement qu'Emmanuel Macron a prévu d'augmenter, M. Darmanin estime qu'il s'agit d'un "bon impôt" car "il est proportionnel". "Dans le projet du président de la République, il permet un meilleur pouvoir d'achat pour les salariés car il permet de supprimer un certain nombre de cotisations", a-t-il déclaré. Par ailleurs, "les retraités seront protégés", ajoute-t-il. Celui qui "espère" pouvoir dans le gouvernement "incarner le gaullisme social" soucieux "du respect des grands comptes publics et en même temps de la protection des plus faibles", s'est aussi dit "très heureux de mettre en place la suppression de la taxe d'habitation".
à 09:47
Le gouvernement suivra "le projet présidentiel", selon Richard Ferrand
Le nouveau gouvernement suivra "la ligne sur laquelle
le président" Emmanuel Macron a été élu, assure le ministre de la Cohésion
des territoires, Richard Ferrand, interrogé sur d'éventuelles divergences avec
les ministres chargés de l'Economie, venus des Républicains. "Il y a un projet
présidentiel qui est celui qu'a porté Emmanuel Macron et un gouvernement qui
est là pour le mettre en oeuvre dans le cadre de pratiques et de visages
renouvelés, et il est clair que la ligne, c'est la base sur laquelle le
président est élu", a affirmé Richard Ferrand sur Europe 1.
Le ministre répondait à une question sur la ligne économique du gouvernement et sur de possibles divergences entre Emmanuel Macron et les deux ministres venus de LR, Bruno Le Maire nommé à l'Economie et Gérald Darmanin aux Comptes publics, notamment sur la hausse de la CSG défendue par le chef de l'Etat. "Nous avons tous une culture qui fait que le seul juge, c'est le suffrage universel. Un homme public quel qu'il soit s'incline devant le suffrage universel", a ajouté Richard Ferrand, député PS sortant et l'un des plus proches soutiens d'Emmanuel Macron pendant sa campagne.
Le ministre répondait à une question sur la ligne économique du gouvernement et sur de possibles divergences entre Emmanuel Macron et les deux ministres venus de LR, Bruno Le Maire nommé à l'Economie et Gérald Darmanin aux Comptes publics, notamment sur la hausse de la CSG défendue par le chef de l'Etat. "Nous avons tous une culture qui fait que le seul juge, c'est le suffrage universel. Un homme public quel qu'il soit s'incline devant le suffrage universel", a ajouté Richard Ferrand, député PS sortant et l'un des plus proches soutiens d'Emmanuel Macron pendant sa campagne.
Selon le ministre, le gouvernement formé mercredi et
associant des ministres venus de la société civile, de la gauche, de la droite
et du centre, n'est pas "handicapé" par le manque d'expérience et
"tient ses promesses de renouvellement, de dépassement des clivages, de
parité, d'efficacité par des recours à des compétences et par l'alliage entre
expérience et nouveauté".
à 09:35
Les ordonnances, "pas une mauvaise idée, mais ne pas en abuser" (Jacques Mézard)
"Les trois quinquennats que nous avons vécus ont laissé
un champ de ruines politique", a déclaré Jacques Mézard, le nouveau
ministre de l'Agriculture, au micro de Jean-Michel Aphatie sur France Info.A
propos des ordonnances qu'Emmanuel Macron souhaite utiliser pour réformer le droit du travail d'ici la fin de
l'été, le sénateur du Cantal, membre du Parti radical de gauche, a estimé
qu'il ne fallait pas "en user et en abuser", mais que ce n'était
"pas une mauvaise idée". "Il faut arriver à faire bouger les
lignes", s'est-il justifié.
à 09:29
Bruno Le Maire aura face à lui un candidat LR, annonce Bernard Accoyer
Bruno Le Maire, qui a été nommé ministre de l'Économie dans le gouvernement Philippe
aura face à lui un candidat Les Républicains, a annoncé Bernard Accoyer au
micro de France Info, qui s'est justifié : "Il y aura quelqu'un qui
défendra notre programme".
à 09:24
De la présidentielle aux législatives : des reports de voix en faveur de Macron
Selon Harris Interactive, l'estimation du report des voix du
premier tour de l'élection présidentielle lors des élections législatives
traduit la dynamique de La République en marche, portée par la victoire
d'Emmanuel Macron.
à 09:18
Sur son affiche de campagne, Valls reprend la charte graphique de En marche!
L'ancien premier ministre s'inspire notamment de la police
et des couleurs du mouvement d'Emmanuel Macron. Il s'arroge aussi l'étiquette
«majorité présidentielle», tandis que La République en marche a refusé de
l'investir.
Lire notre article
Lire notre article
à 09:13
"On n'imagine pas que Notre-Dame-des-Landes se fasse avec Nicolas Hulot" (Pascal Canfin)
Directeur du WWF France et ancien ministre du Développement,
Pascal Canfin a déclaré sur France Inter que "Nicolas Hulot avait posé,
pour condition, d'être ministre d'État, pour peser sur les sujets".
"Si Emmanuel Macron imagine que Nicolas Hulot est un trophée, il sera le
premier à se le prendre sur la tête", a-t-il mis en garde, précisant que
"le premier contrat de Nicolas Hulot, c'est avec les Français".
"Nicolas Hulot va nommer un médiateur pour trouver une alternative à Notre-Dame-des-Landes", a expliqué l'ancien député européen, qui lâche : "On n'imagine pas une seconde que Notre-Dame-des-Landes se fasse avec Nicolas Hulot au gouvernement".
Sur France inter aussi, le premier ministre Édouard Philippe a déclaré que "le médiateur étudierait toutes les options".
à 08:55
Edouard Philippe : "C'est un gouvernement bâti pour durer"
"Ce n'est pas un exercice facile de former un gouvernement", a commencé le premier ministre Edouard Philippe qui a confirmé qu'il n'y aurait pas de cumul avec des mandats dans des exécutifs locaux et que les ministres candidats aux législatives qui perdraient leur élection quitteraient le gouvernement, par tradition républicaine.
Le programme économique sera-t-il infléchi avec l'arrivée de
deux ministres de droite à Bercy ? « Les chose sont claires, c'est
Emmanuel Macron qui a gagné la présidentielle. Le coeur, c'est son
programme », a répondu l'élu du Havre qui veut « engager de
nouveau la France sur le chemin du progrès ».
Développer les énergies renouvelables et diminuer le nucléaire ? « Il ne faut pas faire table rase du passé », précise l'ancien directeur des affaires publiques du groupe Areva, qui ajoute : « J'ai été assez fier de travailler chez Areva, je ne m'en excuse pas ». « Nous aborderons la question des énergies renouvelables avec pragmatisme », précise-t-il.
Concernant la moralisation de la vie publique, « c'est
un texte que nous proposerons rapidement », explique-t-il, ajoutant :
« Le sujet, c'est comment rétablir le lien de confiance entre les Français
et le personnel politique ». « L'impératif de transparence absolue ne
m'a jamais enchanté à titre personnel, je n'aime pas beaucoup parler de ma vie
privée », a-t-il néanmoins estimé.
à 08:42
Jean-Baptiste Lemoyne, invité du Talk
Le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne, soutien d'Emmanuel
Macron, est l'invité du Talk du Figaro à midi.
à 08:12
Selon Gérald Darmanin le prélèvement à la source pourrait ne pas être appliqué
Le nouveau ministre des Comptes publics du gouvernement
Philippe a annoncé sur Cnews que le prélèvement à la source ne sera pas
appliqué «s'il représente une source de complexité pour les entreprises».
à 08:03
Ministres de droite : François Baroin dénonce des "prises d'otage"
"Un gouvernement se juge à ses actes", lance François
Baroin au micro de RTL, qui précise qu'il s'agit d'"un gouvernement
provisoire de quatre semaines pour obtenir une majorité présidentielle".
Le chef de file LR pour les élections législatives ajoute que les ministres issus de la droite - Bruno Le Maire et Gérald Darmanin - "deviennent des acteurs d'un projet qu'ils ont combattu". "C'est très malin de mettre les deux prises d'otage à Bercy", lâche le président de l'Association des maires de France. Sont-ils exclus ? "Ils sont partis", déclare simplement l'ancien ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy.
François Baroin a reconnu qu'"il y avait des gens de grande qualité". Il a notamment rendu un hommage appuyé au nouveau ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, qui dirigeait l'ESSEC Business School.
"Ce n'est pas en mettant un premier ministre de droite qu'on aura une politique de droite", explique le sénateur-maire de Troyes, qui précise qu'"il y aura des perdants, près de 15 millions" avec la hausse de la CSG, notamment pour les retraités et les fonctionnaires. "Il n'y a pas de parti unique dans une démocratie", poursuit-il avant de conclure : "Ce n'est pas une coalition, ce sont des ralliements personnels".
Le chef de file LR pour les élections législatives ajoute que les ministres issus de la droite - Bruno Le Maire et Gérald Darmanin - "deviennent des acteurs d'un projet qu'ils ont combattu". "C'est très malin de mettre les deux prises d'otage à Bercy", lâche le président de l'Association des maires de France. Sont-ils exclus ? "Ils sont partis", déclare simplement l'ancien ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy.
François Baroin a reconnu qu'"il y avait des gens de grande qualité". Il a notamment rendu un hommage appuyé au nouveau ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, qui dirigeait l'ESSEC Business School.
"Ce n'est pas en mettant un premier ministre de droite qu'on aura une politique de droite", explique le sénateur-maire de Troyes, qui précise qu'"il y aura des perdants, près de 15 millions" avec la hausse de la CSG, notamment pour les retraités et les fonctionnaires. "Il n'y a pas de parti unique dans une démocratie", poursuit-il avant de conclure : "Ce n'est pas une coalition, ce sont des ralliements personnels".
à 07:39
Six Français sur dix satisfaits du nouveau gouvernement
Un peu plus de six Français sur dix (61%) se disent
satisfaits de la composition du premier gouvernement de la présidence
d'Emmanuel Macron, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié aujourd'hui.
Selon cette enquête réalisée mercredi après la nomination du nouveau gouvernement, 65% des personnes interrogées estiment que l'équipe conduite par le premier ministre Edouard Philippe incarne un "renouvellement", contre 33% qui sont d'un avis contraire et 2% qui ne se prononcent pas.
Les sondés sont 54% à tabler sur l'efficacité de ce gouvernement de 22 ministres et secrétaires d'Etat, contre 45% qui n'y croient pas (1% ne se prononcent pas).
Une petite majorité (52%) estime toutefois que l'équipe gouvernementale ne durera pas "tout le quinquennat", contre 47% qui pensent qu'elle est partie pour durer.
Sondage réalisé par internet le 17 mai auprès d'un échantillon de 937 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
à 07:35
Météo : y aura-t-il une photo de famille du nouveau gouvernement ?
Après le Conseil des ministres qui débute à 11h, la nouvelle
équipe gouvernementale devrait faire une photo de famille, comme le veut la
tradition. Néanmoins, la météo pourrait être plus récalcitrante.
"Aujourd'hui à Paris les températures matinales seront particulièrement douces", explique la Chaîne Météo, qui précise que le ciel sera "de très nuageux à couvert", qu'il n'y aura "pas de précipitations en matinée", mais qu'il y aura de la "pluie l'après-midi" et qu'un "doute subsiste sur l'évolution du système orageux".
"Aujourd'hui à Paris les températures matinales seront particulièrement douces", explique la Chaîne Météo, qui précise que le ciel sera "de très nuageux à couvert", qu'il n'y aura "pas de précipitations en matinée", mais qu'il y aura de la "pluie l'après-midi" et qu'un "doute subsiste sur l'évolution du système orageux".
à 07:29
Programme de la journée : premier Conseil des ministres et Marine Le Pen peut-être candidate aux législatives
Emmanuel Macron préside
aujourd'hui à 11h son premier Conseil des ministres, l'occasion de fixer le cap
de son quinquennat face à un gouvernement qu'il veut "collégial",
"collectif" et à l'image de la recomposition politique lancée pour
les législatives. Le nouveau président "fixera à cette occasion les
grandes orientations de son quinquennat et la feuille de route du
gouvernement", mais aussi "la méthode de l'action gouvernementale qui
doit reposer sur deux piliers : la collégialité, et l'action collective",
explique-t-on à l'Elysée. Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner
devrait ensuite connaître son baptême du feu face à la presse avec son premier
compte-rendu du Conseil.
Marine Le Pen doit annoncer aujourd'hui si elle est
candidate ou non aux législatives dans son fief d'Hénin-Beaumont
(Pas-de-Calais), au moment où le Front national est en plein trouble, après sa
performance à la présidentielle, jugée décevante par certains en interne. Des
informations contradictoires circulaient dans son entourage sur un éventuel
déplacement sur place dans la journée, avant une intervention au 20 heures de
TF1.
à 07:17
Législatives : la République en marche en tête des intentions de vote
Trente-deux pour cent des
Français sont prêts à voter pour le mouvement d'Emmanuel Macron et le MoDem aux
élections législatives, 19% pour Les Républicains et l'UDI, 19% pour le Front
national, 15% pour La France insoumise et 6% pour le Parti socialiste, selon un
sondage Harris Interactive publié aujourd'hui.
Selon cette enquête réalisée
pour France télévisions, La République en marche (REM) et le MoDem progressent
de trois points par rapport à un sondage du 11 mai, tandis que Les Républicains
et l'UDI reculent d'un point, tout comme le Front national. La France insoumise
progresse quant à elle d'un point et le Parti socialiste et le Parti radical de
gauche en perdent un. Europe Ecologie-Les Verts est stable, à 3%, tout comme
Debout la France, à 3%.
Le sondage a été réalisé en ligne du 15 au 17 mai auprès
d'un échantillon de 5015 personnes représentatif de la population française
âgée de 18 ans et plus comprenant un échantillon de 4598 inscrits sur les
listes électorales.
à 07:06
À la radio, à la TV
Ce matin, le nouveau premier ministre, Édouard Philippe,
sera sur France Inter. Voici le programme :
FRANCE INTER
08H20 - Édouard Philippe, premier ministre
RTLFRANCE INTER
08H20 - Édouard Philippe, premier ministre
07H45 - François Baroin, chef de la campagne des Républicains pour les législatives
PUBLIC SENAT/SUD RADIO
08H00 - Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l'Yonne
FRANCEINFO (radio)
08H30 - Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains
LCP
08H30 - Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, ancienne ministre
09H00 - Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, ancien ministre
CNEWS
09H00 - Corinne Narassiguin, porte-parole du PS
FRANCEINFO (tv)
09H20 - Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques
Bonne écoute !
à 07:04
C'était hier : un nouveau gouvernement
Deux solutions pour ceux qui
n'ont pas suivi l'actualité hier.
1) Retrouver notre suivi en direct de la journée de mercredi (clic, clic, clic)
2) Lire le résumé de la journée, c'est ici :
Ce mercredi a été rythmé par l'annonce des membres du gouvernement d'Edouard Philippe. Dix-huit ministres dont trois ministres d'État ont été nommés, ainsi que quatre secrétaires d'État. Le gouvernement, composé au total de vingt-deux membres, est paritaire : onze hommes, onze femmes.
La liste des ministres1) Retrouver notre suivi en direct de la journée de mercredi (clic, clic, clic)
2) Lire le résumé de la journée, c'est ici :
Ce mercredi a été rythmé par l'annonce des membres du gouvernement d'Edouard Philippe. Dix-huit ministres dont trois ministres d'État ont été nommés, ainsi que quatre secrétaires d'État. Le gouvernement, composé au total de vingt-deux membres, est paritaire : onze hommes, onze femmes.
- Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de l'Intérieur
- Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire
- François Bayrou, ministre d'État, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
- Sylvie Goulard, ministre des Armées
- Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
- Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires
- Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé
- Françoise Nyssen, ministre de la Culture
- Bruno Le Maire, ministre de l'Économie
- Muriel Pénicaud, ministre du Travail
- Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale
- Jacques Mézard, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
- Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des comptes publics
- Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, et de l'Innovation
- Annick Girardin, ministre des Outre-mers
- Laura Flessel, ministre des Sports
- Élisabeth Borne, ministre auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique chargée des Transports
- Marielle de Sarnez, ministre auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée Affaires européennes.
» Gouvernement Édouard Philippe : qui sont les ministres de Macron
Les ministres battus aux législatives devront démissionner
Comme sous Sarkozy et sous Hollande, les ministres battus aux législatives devront démissionner de leur poste. Cela concerne : Marielle de Sarnez, Bruno Le Maire, Richard Ferrand, Annick Girardin, Christophe Castaner et Mounir Mahjoubi. Edouard Philippe (maire du Havre), Jean-Yves Le Drian (président du conseil régional de Bretagne) et François Bayrou (maire de Pau) vont quant à eux devoir démissionner des exécutifs locaux qu'ils dirigent, a annoncé l'Élysée.
» Les ministres battus aux législatives devront démissionner du gouvernement
Philippe, Darmanin et Le Maire ne font plus partie des Républicains
Devenus membre du gouvernements Edouard Philippe (premier ministre), Bruno Le Maire (ministre de l'Économie) et Gérald Darmanin (ministre de l'Action et des comptes publics) ont été exclus du parti Les Républicains. Au Figaro, l'entourage de Bernard Accoyer, son secrétaire général, précise que le parti investira très rapidement un nouveau candidat dans la circonscription de Bruno Le Maire. «La France mérite mieux que les exclusions", a répondu Bruno Le Maire dans une video postée sur Facebook. « Je préfère toujours mon pays à mon parti », a pour sa part répliqué Gérald Darmanin.
» Mis au ban de LR, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin répliquent
La totalité des candidats de La République en marche dévoilée
La République en marche n'investira aucun candidat dans 55 des 577 circonscriptions en vue des élections législatives, a indiqué mercredi le parti d'Emmanuel Macron qui a publié une liste définitive de 522 noms. Plusieurs ténors de droite et de gauche n'auront ainsi aucun adversaire de La République en marche à affronter, notamment Bruno Le Maire, Franck Riester, Benoist Apparu, Stéphane Le Foll, Myriam El Khomri et Marisol Touraine.
» La République en marche n'investira pas de candidat dans 55 circonscriptions
Macron reçoit Tusk
Le président a reçu le président du Conseil européen à Paris. Il a réaffirmé devant la presse sa "volonté de réformer l'Union européenne et d'une «Europe protège davantage, moins bureaucratique et plus politique". "Je veux apporter tout mon concours au travail européen, et je compte beaucoup sur le travail de Donald Tusk pour réenclencher le processus européen", a-t-il ajouté.
à 07:01
Bonjour
Il est presque 7 heures. Nous nous retrouvons pour un
nouveau suivi en direct de l'actualité politique. Au lendemain de l'annonce du
nouveau gouvernement, nous suivrons, entre autres, le premier conseil des
ministres du quinquennat et la traditionnelle photo de famille (si le temps le permet). Bienvenue.
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"Le président russe a félicité son homologue
français lors d'un entretien téléphonique". -- Les nouvelles publiées de
telle sort ne mentionnent jamais, en quelle langue a-t-il eu parlé le Président
de France avec son homologue Usan (= Américain), Allemand ou Russe? De telles
rencontres sans explication inclus la visite de Sarkozy chez Bush fils en 2007,
la réunion multilatérale de Hollande, Merkel et Poutine, et dernièrement le
contact de Macron avec Poutine. La seule mention de compétence linguistique a
été le rapport de Hollande chez Élisabeth II où ils s’étaient parlé sans interprète.
Le parler humain n'est qu'un moyen imparfait de s'entendre et il vaudrait mieux
le remplacer par la langue beaucoup plus précise des mathématiques.
Plein soutien à ce nouveau gouvernement.
Il est temps de moderniser la vie politique et de
montrer des nouvelles têtes. Cambadelis, Lienemann, Lebranchu, Frédéric
Mitterrand doivent prendre une juste retraite. Certains sont là depuis les
années 70. Soit 40 ans de carrière. Que connaissent-ils de la vraie vie. Il est
temps de faire parler des vrais gens qui sont au contact de la vie ordinaire.
L 'apparatchik socialiste Lebranchu ( qui a
supprimé le jour de carence dans la fonction publique, faisant ainsi redémarrer
à la hausse les congés maladie) confond gestion de la Fonction publique et
aménagement du territoire.
Il n'y a pas que la mer et la fonction publique
qui manque, je n'ai pas vu le tourisme le commerce le commerce extérieur ou
encore l'industrie
Les journalistes se réveillent bien tard... .:)
Il faudrait un Ministre du Moi pour s'occuper de
tous ceux et toutes celles qui pense qu'il n'ont pas de ministère attitré les
représentant.
Mince, on a perdu la mer! Pourtant, depuis le
temps que l'on entend dire que "la France est dans la mer..."
En tous cas, cet oubli est étonnant de la part d'un Président dont on n'aurait pas été étonnés de l'entendre nous affirmer que la France est une île.
En tous cas, cet oubli est étonnant de la part d'un Président dont on n'aurait pas été étonnés de l'entendre nous affirmer que la France est une île.
Pour l'expert militaire Philippe Migault, la
réponse ne laisse pas de place au doute. Analyse.:
La diplomatie française est déjà extrêmement
tournée vers la défense et les interventions extérieures. Je rappelle qu'en
2013 nous Français étions prêts à aller frapper en Syrie. Si nous ne l'avons
pas fait, c'est parce que les Américains nous ont laissés seuls en première
ligne. Je rappelle également que la diplomatie française est à l'origine de la
guerre en Libye et que concrètement nous sommes en guerre en permanence. De ce
point de vue là, il n'y aura pas de changement majeur.
On peut sans aucun doute parier sur Sylvie Goulard pour essayer, notamment avec son homologue allemande Ursula von der Leyen, d'initier un certain nombre de chantiers de ce type. Il s'agira néanmoins certainement d'un affichage politique. Vous savez, il n'y a que la France qui veuille de cette Europe de la défense. Les Allemands et les autres alliés de la France au sein de l'OTAN n'en veulent pas. Nous pourrons toujours – comme le disait le Général de Gaulle –sautiller comme des cabris en criant «l'Europe, l'Europe, l'Europe», l'Europe de la défense, il n'y a que nous qui souhaitons la faire. Ce sera donc certainement un chantier, mais un chantier vite abandonné.
Les armées se battent sur les budgets que l'on veut bien leur allouer mais sur les orientations politiques de leur gouvernement, on ne les entend jamais
On peut sans aucun doute parier sur Sylvie Goulard pour essayer, notamment avec son homologue allemande Ursula von der Leyen, d'initier un certain nombre de chantiers de ce type. Il s'agira néanmoins certainement d'un affichage politique. Vous savez, il n'y a que la France qui veuille de cette Europe de la défense. Les Allemands et les autres alliés de la France au sein de l'OTAN n'en veulent pas. Nous pourrons toujours – comme le disait le Général de Gaulle –sautiller comme des cabris en criant «l'Europe, l'Europe, l'Europe», l'Europe de la défense, il n'y a que nous qui souhaitons la faire. Ce sera donc certainement un chantier, mais un chantier vite abandonné.
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Les électeurs de l'Eure vont commencer par virer
Le Maire comme les Bordelais avaient viré Juppé en 2007.
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