Attention, changement de cap ! Ancien directeur général de l’enseignement scolaire sous Sarkozy, le nouveau patron de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, connaît dans le détail les rouages de la rue de Grenelle. Directeur de l’Essec, l'une des principales écoles de commerce, chroniqueur au Point, auteur de l’École de la vie (Odile Jacob), ce libéral a vigoureusement combattu les réformes menées sous le quinquennat Hollande, en particulier la refonte des programmes menées par Michel Lussault.
À l'automne 2016, quand nous l'avions invité à débattre avec celui-ci aux États généraux du christianisme de Strasbourg, sur le thème « Peut-on réformer l’école ? » La rencontre avait d'ailleurs été difficile à monter en raison de la tension qui s'était installée entre les « pédagogistes » incarnés par Lussault et leurs adversaires, dont Blanquer était devenu le principal porte-voix.
Son principe cardinal : l'autonomie comme clé de la
réussite.
C'est donc une nette alternance idéologique qui s'installe dans
la politique éducative, bien au-delà des mesures symboliques déjà promises mais
encore très superficielles, comme le rétablissement des classes bilangue.
Blanquer fait partie de ceux qui veulent tirer les leçons du déclin de la
France dans les grands classements internationaux, contre ceux qui continuent à
défendre un « modèle français »
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