vendredi 3 février 2017

écrit à Madame et à Monsieur François Fillon


Le 03/02/2017 à 14:26, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à Madame et à Monsieur François Fillon - francois.fillon@fillon2017.fr:

Bien chère Madame,

ma femme, notre fille et moi en profonde sympathie et communion avec vous. Admirant votre stoïcité : dignité personnelle, amour pour votre époux, alors que tout donne à penser que vous n'avez rien su de la combinaison faite à votre nom et qui le perd aujourd'hui. Cette combinaison ne vous atteint pas.

Cher Monsieur le Premier ministre,

je compatis à votre souffrance, sinon à votre martyre, à votre déception et honte de vous-même vis-à-vis des vôtres, surtout de votre femme - admirable et pas atteinte - et vis-à-vis de vos militants et électeurs, jusques-là si confiants et heureux de vous.

Souhait que
1° vous demandiez pardon à votre épouse
2° vous demandiez pardon à vos militants, vos soutiens et vos électeurs potentiels
3° vous demandiez pardon aux Français
4° vous vous engagiez à rembourser intégralement ces "trop-perçus" et ces abus d'autorité morale, de confiance
5° vous nous assuriez qu'ainsi blessé, ainsi repentant, vous acceptiez d'être une leçon pour la politique en France et que, ne renonçant pas (sauf mise en examen), vous nous laissiez prévoir une présidence de très haute morale, et aussi de communion avec les Français

Faites cela, cher Monsieur le Premier ministre, sans attendre un quelconque verdict. Spontanément, au plus vite.

Je vous le dis pour notre pays : le mal est fait, aucun autre ne sera élu à votre place, ni ne réparera. Tout vous incombe y compris l'éventuelle élection.  Je vous le dis aussi parce que de toutes façons, je n'aurai pas voté pour vous, Emmanuel Macron est un danger subtil mais grand pour notre démocratie et ne conviendra pas. Je choisis 1° d'obtenir un mandat populaire pour soutenir, quel que soit l'élu, dont vous, un exercice autre de la présidence de notre République, en portant suggestions, conseils de tant d'entre nous, jamais écoutés, sorte de fonction tribunicienne qu'a refusée avec constance François Hollande, préférant ce qui l'a perdu et nous a menés bas : la solitude, et 2° d'aider à la refondation socialiste que je crois Benoît Hamon autorisé à entreprendre. Une gauche de gouvernement n'est pas une gauche de timidité. Quant à la droite, vous savez mieux que quiconque qu'elle risque depuis des années ses lettres de noblesse, c'est-à-dire qu'elle n'a pas maintenir, enrichir et faire honorer par les Français le legs du général de Gaulle. Je crois que vous avez la limité " la casse" étant à Matignon, je crois aussi que vous avez compris les intuitions du fidèle et vrai Philippe Séguin.

Voeux et pensées. Hoc sit quod dicitur.

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