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Affaire Penelope Fillon
Cet article ou cette section est lié à une affaire judiciaire en cours. Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas
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judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité
n’a pas été légalement et définitivement établie.
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aussi : François
Fillon et sa femme accusés de détournement de fonds publics.
Penelope Fillon en 2007.
L'affaire Penelope Fillon, ou « Penelopegate »1,2,
est une affaire politique et judiciaire intervenant durant la campagne pour l'élection présidentielle
française de 2017 où François Fillon est candidat après sa victoire lors
de la primaire française
de la droite et du centre de 2016.L'affaire commence quand Le Canard enchaîné publie le 25 janvier 2017 que Penelope Fillon aurait été rémunérée comme attachée parlementaire et comme collaboratrice de la Revue des deux Mondes sans traces d'un travail réel3,4,5. Les observateurs médiatiques notent sa distance jusqu'alors affichée avec la vie politique de son mari, puis exhument un entretien de 2007 où Penelope Fillon dit n'avoir « jamais été son assistante ni quoi que ce soit de ce genre-là ». Concernant le travail pour la revue, ils relèvent la pauvreté de sa production écrite, « deux ou trois notes de lecture ». Le parquet national financier ouvre une enquête préliminaire pour les chefs de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.
L'affaire, qui rencontre un grand écho médiatique, choque l'opinion publique et suscite de nombreuses questions sur la candidature de François Fillon6,7,8. Des voix à droite, comme Georges Fenech ou Henri Guaino, réclament le retrait de la campagne de François Fillon jugeant que « la situation est intenable ».
Sommaire
- 1 Éléments de l'affaire
- 2 Enquête préliminaire du parquet national financier
- 3 Conséquences
- 4 Réactions
- 5 Analyses
- 6 Articles connexes
- 7 Notes et références
Éléments de l'affaire
Collaboratrice parlementaire
François Fillon en 2015.
Le 25 janvier 2017, Le Canard enchaîné affirme que Penelope
Fillon a été rémunérée environ 500 000 euros
bruts en huit ans pour un emploi d'assistante parlementaire de son mari,
de 1998 à 2002, puis de son suppléant, Marc
Joulaud, de 2002 à 20074,3.
Dans son article, Le Canard enchaîné dit qu’il n’a pas trouvé trace du
travail de Penelope Fillon.Jeanne Robinson-Behre, ancienne collaboratrice de Marc Joulaud, dit ne la connaître que comme femme de ministre et n'avoir jamais travaillé avec elle9. Penelope Fillon, reprenant des cours en littérature anglaise, déclare en 2007 n'avoir été, jusque-là, qu'une mère pour ses enfants10, n'avoir aucun rôle auprès de son époux : « je n'ai jamais été l'assistante de mon mari » et être « peu à l'aise dans les allées du pouvoir »11. En octobre 2016, elle déclare ne pas s'être impliquée auparavant dans la vie politique de son mari12,13. Les enquêteurs ont constaté que Penelope Fillon n'avait jamais eu de badge pour se déplacer dans l'Assemblée nationale, ni de boîte mail à son nom. Par contre, un contrat de travail a été trouvé. Mais Penelope Fillon ne se souvient pas d'avoir signé un quelconque contrat14.
Le 26 janvier, sur TF1, François Fillon répond « oui absolument » à la question de Gilles Bouleau pour savoir si Penelope Fillon a accompli « un travail à temps complet d'assistante parlementaire ». Il indique que sa femme travaillait avec lui depuis toujours : « Depuis 1981, depuis ma première élection, elle m'a toujours accompagné dans ma vie publique ». Il précise : « [ma femme] a corrigé mes discours, [...] reçu d'innombrables personnes qui voulaient me voir et que je ne pouvais pas voir, [...] représenté dans des manifestations et des associations [et fait] la synthèse de la presse ». François Fillon ajoute que sa femme lui « faisait remonter les demandes des gens, les évolutions de notre société ». Elle l'aurait fait « bénévolement pendant des années » mais : « en 1997 j'ai un collaborateur parlementaire qui est parti, je l'ai remplacé par Penelope »15. Il explique qu'il a mis fin à la collaboration avec sa femme en 2013, ayant « compris qu'au fond l'opinion publique avait évolué sur ces sujets-là ». La presse relève qu'en avril 2013, il s'opposait à un projet de loi sur la transparence de la vie publique initié par le gouvernement après l'affaire Cahuzac, qui visait à obliger les parlementaires à publier le nom de leurs collaborateurs16.
Le 1er février, Le Canard enchaîné publie un nouvel article chiffrant à 831 440 euros brut la somme perçue par Penelope Fillon, contrairement au 500 000 estimés une semaine avant, ajoutant un emploi d'assistante parlementaire entre 1988 et 1990. Le journal précise également que deux des enfants du couple auraient perçu 84 000 euros brut, pour des emplois d'assistants parlementaires quand François Fillon était sénateur, entre 2005 et 200717. Contrairement à ce que François Fillon avait affirmé sur TF1 le 26 janvier, il n'a pu rémunérer « deux de [ses] enfants qui étaient avocats », ces derniers n'ayant pas encore prêté le serment des avocats à l'époque de son passage au Sénat18.
Le 2 février, France 2 diffuse dans Envoyé spécial une enquête sur Penelope Fillon. Une vidéo datant de mai 2007 est retrouvée par l'émission : un entretien de Mme Fillon au Sunday Telegraph où elle déclare qu'elle n'a « jamais été son assistante ni quoi que ce soit de ce genre-là » et qu'elle ne s'est « pas occupée de sa communication non plus »19,20.
Une pétition demandant à Penelope Fillon de rendre ces 800 000 euros21 est lancée sur le site Change.org par Christophe Grébert. Elle obtient en quelques jours plus de 390 000 signatures22.
Une pétition pour soutenir François Fillon et sa famille est lancée sur le site Change.org par Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, le 3 février 201723.
Conseiller littéraire à la Revue des deux Mondes
Toujours selon le Canard enchaîné, Penelope Fillon aurait été rémunérée comme « conseiller littéraire » de la Revue des deux Mondes de mai 2012 à décembre 2013 à près de 5 000 euros mensuels en brut (environ 100 000 euros en tout). Le directeur de la revue à l'époque des faits, Michel Crépu24, indique qu'elle n'a rédigé que deux ou trois notes de lecture pour la rédaction25 et précise ne pas avoir été informé de la création de ce poste26. Le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de la revue et directeur de la publication, est un proche de François Fillon27. Sous la direction de Michel Crépu, la revue voyait son chiffre d’affaires baisser d'année en année. Marc Ladreit de Lacharrière affirme qu'il a confié à Penelope Fillon une mission de « réflexion stratégique informelle »28.Enquête préliminaire du parquet national financier
Le 25 janvier 2017, soit le même jour ou l’enquête du Canard Enchainé est publiée, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet national financier pour des chefs de détournement de fonds publics (pour le premier volet de l'affaire), abus de biens sociaux (pour le second volet) et recel de ces délits29,30. Le 27 janvier, l'OCLCIFF auditionne Michel Crépu et Christine Kelly, journaliste et auteur de François Fillon, le secret et l’ambition en 2007 et de François Fillon, les coulisses d'une ascension en 201731, puis, le 30 janvier, Marc Ladreit de Lacharrière et le couple Fillon séparément32, et le 1er février, Marc Joulaud33.Le 2 février, le parquet national financier a également demandé aux policiers, en charge de l'enquête, d’étendre leurs investigations à Marie et Charles Fillon, les enfants du couple, qui eux aussi ont été rétribués pour un emploi auprès de François Fillon, alors qu'ils étaient étudiants34.
Éliane Houlette, directrice du parquet national financier, a reçu le 3 février les avocats de la famille Fillon et leur a indiqué son intention d'aller vite mais sans s'engager sur un calendrier35.
Conséquences
À la suite des révélations sur l'affaire, les intentions de vote pour M. Fillon à l'élection présidentielle diminuent de cinq à six points au 1er février par rapport au mois précédent, se situant désormais environ au même pourcentage qu'Emmanuel Macron36, voir en-dessous. Alors que trois quarts des sympathisants du parti Les Républicains avaient pour intention de voter pour François Fillon le mois précédent, ils ne sont plus que 62 % dans cette optique (17 % comptant voter pour Marine Le Pen et 14 % pour Emmanuel Macron). Ils seraient également 53 % à déclarer pouvoir changer d'avis, contre seulement 36 % trois semaines auparavant37.Réactions
Les Républicains
Bernard Accoyer confirme avoir souvent vu Penelope
Fillon y compris à l'Assemblée nationale.
Le 25 janvier 2017, Bernard Accoyer monte en première ligne pour
défendre François Fillon et Penelope
Fillon, à la suite de l'ouverture d'une enquête préliminaire
par le parquet national financier pour des « chefs de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces
délits »38,39.
Concernant les doutes sur l'emploi
fictif de Penelope Fillon, il déclare l'avoir vue participer aux travaux de
François Fillon « dans de multiples circonstances, y
compris à l'Assemblée nationale »40.
Cet argumentaire n'est pas celui repris par les porte-paroles de François
Fillon, Bruno Retailleau et Florence Portelli, qui pour
leur part ont déclaré que Penelope Fillon travaillait comme collaboratrice parlementaire dans la
Sarthe et que sa présence à Paris était rare41.Le 2 février, le député sarkozyste Georges Fenech membre des Républicains estime que « le résultat de la primaire est caduc » et « la situation est très compromise à droite »42,43. La député alsacienne Arlette Grosskost elle aussi membre des Républicains et soutien d'Alain Juppé lors de la primaire, affirme qu'elle a toujours été contre le népotisme et ajoute : « On est très mal. Moi, j'ai un tas de SMS qui arrivent ou de mails de la part de militants de base qui me disent “mais qu'est-ce qu'on fait” ? Que voulez vous que je réponde ?44. » Par contre, Alain Juppé exclut d'être un recours en cas de retrait de la course présidentielle de François Fillon, mis en difficulté par l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse45.
Invité le 2 février par France Info, le sarkozyste Éric Ciotti déclare — « en suivant le vieil adage populaire, à qui profite le crime ? » — être sur la piste de la taupe du Penelopegate. Selon lui, « il n’y a qu’un lieu où tous les éléments qui sortent, contrats, chiffres, sont recensés, c’est à Bercy », le pouvoir ayant la capacité d'en disposer. Pour l'élu, l'affaire profite à Emmanuel Macron, très proche du président de la république François Hollande et du secrétaire général de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet déjà impliqué en 2014 dans une tentative de diffamation contre Fillon. Le député ajoute que les méthodes utilisées, avec la diffusion de révélations par la journaliste Élise Lucet dans l'émission Envoyé spécial, sont les mêmes qui avaient réussi à déstabiliser la campagne de Nicolas Sarkozy, en septembre 2016, grâce à l'affaire Bygmalion46.
Le 4 février, les fillonistes considèrent que François Fillon est le seul «dénominateur commun» pour la présidentielle et que tous ceux qui s'estimaient être un plan B ont fait le constat qu'il n'y en avait pas. Ils affirment entre autres que les juppéistes ne veulent pas entendre parler de François Baroin et que les quadras (Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse) ne laisseront pas l'un des leurs partir seul à la présidentielle. Le candidat et son équipe ont même été « surpris des retours positifs » de la vidéo postée le 3 février 2017 dans laquelle François Fillon expliquait qu'il « tiendrait bon »47.
Candidats à l'élection présidentielle
Henri Guaino, député des Républicains également candidat à la présidentielle, considère que l'affaire est un « naufrage » et que François Fillon doit renoncer à être candidat48. Il déclare par la suite que ce dernier « ne tiendra pas jusqu'au premier tour » et que la droite peut « perdre » l'élection49.À la suite des accusations de complot par François Fillon, Benoît Hamon indique : « Je ne vois pas où se situe le complot. À ma connaissance, l'employeur c'est bien François Fillon, l'employée c'est madame Fillon. Où se situe le complot, je ne vois pas bien »50.
Marine Le Pen, candidate du Front national, déclare qu'« une relation de confiance est rompue » et qu'il appartient à François Fillon ou à sa famille politique « de tirer les conséquences »51. Elle trouve « totalement stupide » la promesse faite par François Fillon de se retirer s'il devait être mis en examen52,53. Plusieurs observateurs relèvent que Marine Le Pen fait dans le même temps l'objet d'accusations de multiples emplois fictifs au Parlement européen, mais que seul François Fillon est au centre des attentions en raison de sa campagne menée sur l'irréprochabilité, et de son image de « candidat de l'honnêteté »54,55.
Emmanuel Macron a appelé au calme face à l'affaire et refusé de « céder à l'halali ». Suspecté d'avoir utilisé l'argent de Bercy durant son mandat de Ministre des Finances pour faire sa campagne et lancer son mouvement En marche !. Il affirme n'avoir rien à se reprocher et que les 120 000 euros dépensés lui ont servi à « recevoir [ses] homologues, des entrepreneurs, des femmes et des hommes de la vie française » dans le cadre de son rôle de ministre56,57. Selon Le Monde, Macron aurait pu cibler « des interlocuteurs plus susceptibles de l'aider à préparer sa future campagne présidentielle qu'à alimenter ses activités de ministre » et dépensé 80 % du budget annuel de fonctionnement de son ministère en huit mois, mais il est peu probable qu'il soit poursuivi57.
Jean-Luc Mélenchon, candidat à gauche et opposant politique de Fillon, dénonce « la mentalité particulière d'une caste » et propose de faire « dégager » la classe dirigeante par la création d'une assemblée constituante destinée à changer « la règle du jeu politique de fond en comble »58.
François Bayrou, qui n'a pas encore pris de décision quant à son destin présidentiel, déclare devant le Grand Jury que Fillon « n'a pas d'autre solution » que de se retirer59.
Association
Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous, soutient François Fillon car il est « présumé innocent » et permettra les « changements sociétaux » auxquels nous croyons60.Analyses
Universitaire
L'historien Jean Garrigues réagit à la terminologie utilisée par François Fillon pour se défendre : « attaques mijotées dans les arrière-cuisine des officines ». Il indique que le terme officine a pour origine le milieu pharmaceutique et a pris un sens de « cabinet secret, de complot qui renvoie au monde du secret ». Ce type de défense est souvent utilisé par les hommes politiques impliqués dans un scandale et qui se défendent par la thèse du complot61.Journalistes
Pour l'éditorialiste politique Alain Duhamel : « Peut-on demander des sacrifices aux Français lorsque l'on accorde des privilèges à sa famille comme à l'époque de Louis XIV ? ». Si la primaire de la droite a été exemplaire, son vainqueur ne l'est plus et risque, en maintenant sa candidature, de faire disparaître du deuxième tour des élections présidentielles sa famille politique62. La journaliste Catherine Nay qualifie François Fillon de « Tartuffe ». Selon elle, il a profité d'un système légal : « Disons qu'il abusait, en douce, de cette légalité. Et qu'il ne dédaignait pas ces petits arrangements qu'il avait dénoncés jadis ! »63.La journaliste Élisabeth Lévy se dit moins choquée que beaucoup de gens, en expliquant qu'elle a « de l'indulgence pour la nature humaine et que tous les procureurs qui rivalisent dans l'indignation ne sont sans doute pas plus vertueux que celui sur lequel ils s'acharnent ». Elle est convaincue que « Fillon est sincère et qu'il ne comprend pas pourquoi on l'enquiquine pour des pratiques absolument généralisées64 ».
Le Monde note l'évolution de la perception de Penelope Fillon depuis le début de l'affaire portant son nom. Au début perçue comme complice dû à son silence et sa discrétion, elle a peu à peu obtenu le statut de victime après la mise en scène de l'amour liant le couple lors du meeting de son mari à Paris le 29 janvier, puis l'émission Envoyé spécial diffusé le 3 février, durant laquelle les spectateurs sont touchés par la sincérité apparente de la femme. Ils viennent à se demander si elle pouvait être au courant d'avoir détourné de l'argent public, si tel est le cas65.
Médias étrangers
Pour le magazine américain Foreign Policy, la corruption des élites politiques en France a pour origine les « fondements de la Ve République. Le président, par principe, n’a pas à répondre de ses actes face au Parlement : il règne et ses ministres gouvernent à peine »66. Le quotidien italien Libero qualifie Le Canard enchaîné de « bijou du journalisme d’investigation »67.Articles connexes
- Liste d'affaires politico-financières françaises
- Élection présidentielle française de 2017
- Emploi fictif
Notes et références
- « Affaire Penelope Fillon : "La séquence des boules puantes est ouverte", s’énerve François Fillon » [archive], sur 20 minutes, 25 janvier 2017.
- http://www.20minutes.fr/politique/2002575-20170125-penelopegate-justice-ouvre-enquete-preliminaire-francois-fillon-defend [archive] modèle
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titre
» manquant, sur 20 minutes. - « L’épouse de François Fillon a perçu 500 000 euros comme attachée parlementaire », Le Monde.fr, 24 janvier 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
- « Selon le Canard enchaîné, Mme Fillon aurait été rémunérée comme attachée parlementaire », Le Figaro, 24 janvier2017 (lire en ligne [archive])
- « Révélations : L’épouse de François Fillon aurait bénéficié d’un emploi fictif, selon le Canard enchaîné » [archive], sur 20 minutes, 24 janvier 2017.
- « Sondage : 69% des Français pour le retrait de Fillon » [archive], sur Le Figaro, 2 février 2017.
- « La candidature de François Fillon est "très compromise", estime le député LR, Georges Fenech » [archive], sur francetvinfo.fr, 1er février 2017.
- « Affaire Fillon : ces élus de droite qui ont lâché leur candidat » [archive], sur francetvinfo.fr, 2 février 2017.
- « Penelope Fillon a-t-elle bénéficié d'un emploi fictif auprès de son mari ? », Le Point.fr, 24 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- « Quand Penelope Fillon, censée bosser pour François depuis 10 ans, voulait… "se remettre au travail" » [archive], sur Marianne, 27 janvier 2017 (consulté le 27 janvier 2017)
- «Je n'ai jamais été l'assistante de mon mari», déclarait Penelope Fillon en 2007 [archive] Le Figaro 2 février 2017
- « L’épouse de François Fillon a perçu 500 000 euros comme attachée parlementaire » [archive], sur Le Monde, 25 janvier 2017
- Bertrand Lhote, « Pénélope Fillon bat la campagne en Côte-d’Or » [archive] sur Le Bien public, 21 octobre 2016
- Affaire Penelope Fillon: ce que l'on sait de l'enquête [archive], BFMTV, 3 février 2017
- « REPLAY - JT 20h (TF1) : L’intégralité de l’interview de François Fillon » [archive], sur programme-television.org, 27 janvier 2017
- « Quand François Filllon critiquait la loi obligeant à publier le nom de ses collaborateurs parlementaires » [archive], sur Huffington Post, 26 janvier 2017
- « Penelope Fillon a perçu plus de 900.000 euros au total » [archive], sur BFMTV.com, 31 janvier 2017.
- Luc Peillon et Aurélie Delmas, « Non, les enfants de François Fillon n'étaient pas avocats quand il était sénateur » [archive], sur Libération.fr, 27 janvier 2017.
- AFP, « Fillon: 5,4 millions de téléspectateurs devant «Envoyé spécial» », Libération.fr, 3 février 2017 (lire en ligne [archive])
- « Envoyé spécial du jeudi 2 février » (vidéo), Franceinfo, 26 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- "Mme Fillon, rendez-nous ces 800.000 euros" : La pétition sur le point de dépasser les 400.000 signatures [archive], LCI, 3 février 2017.
- Mme Fillon, rendez-nous ces 800.000 euros [archive] Change.org, 3 février 2017
- Le "Fillon, tiens bon !" de Frigide Barjot [1] [archive], lefigaro.fr, 4 février 2017
- « Marc Ladreit de Lacharrière s’explique sur l’embauche de Penelope Fillon à la « Revue des deux mondes » », Le Monde.fr, 26 janvier 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
- « Mme Fillon payée comme attachée parlementaire pendant 8 ans », Vosges Matin, 24 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- Antoine Oury Les notes de lecture de Penelope Fillon : 3474 caractères et une faute [archive] Actualitté27 janvier 2017
- « La Revue des deux mondes, qui emploie Penelope Fillon et invite Eric Zemmour » [archive], sur lexpress.fr, 25 janvier 2017
- « Marc Ladreit de Lacharrière s’explique sur l’embauche de Penelope Fillon à la « Revue des deux mondes » [archive], sur lemonde.fr, 27 janvier 2017.
- Etienne Baldit, « Penelope Fillon : le parquet national financier ouvre une enquête » [archive] sur Le Lab (Europe 1), 25 janvier 2017
- « Penelope Fillon: la justice ouvre une enquête, son mari dénonce des "boules puantes" », LExpress.fr, 26 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- « Penelopegate: Christine Kelly et Michel Crépu auditionnés ce vendredi » [archive], sur lexpress.fr, 21 janvier 2017
- Magazine Marianne, « Soupçons d'emploi fictif: Penelope et François Fillon devant les enquêteurs », Marianne, 30 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- « Audition de Marc Joulaud à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières » [archive], sur francetvinfo.fr, 1er février 2017.
- François Fillon veut « tenir bon », l’enquête pourrait durer [archive] Le Monde, 5 février 2017
- Penelope Fillon : l'enquête partie pour durer plus longtemps que prévu [archive] JDD, 4 février 2017
- « Dans la tourmente de l’affaire Penelope Fillon, François Fillon dégringole dans les intentions de vote », Le Monde.fr, 1er février 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
- BVA, Présidentielle : intentions de vote, vague 9, février 2016, 4 février 2017, 21 p. (lire en ligne [archive] [PDF]), p. 5
- Étienne Baldit, « Penelope Fillon : le parquet national financier ouvre une enquête » [archive] sur Le Lab (Europe 1), 25 janvier 2017
- « Penelope Fillon: la justice ouvre une enquête, son mari dénonce des "boules puantes" », LExpress.fr, 26 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- http://www.lepoint.fr/politique/accoyer-a-vu-souvent-penelope-fillon-participer-a-des-travaux-25-01-2017-2099949_20.php [archive]
- « L’argumentaire bancal et contradictoire des porte-flingue de François Fillon sur l’emploi fictif présumé de son épouse Pénélope » [archive], sur Le Lab Politique - Europe 1, 25 janvier 2017 (consulté le 4 février 2017)
- Affaire Penelope Fillon : sanction à venir pour Georges Fenech [archive] RTL, 2 février 2017
- A droite, qui ne soutient plus ouvertement François Fillon? [archive] JDD, 4 février 2017
- Affaire Fillon : "On est très mal", lance Arlette Grosskost [archive], francebleu.fr
- « Affaire Penelope : Juppé exclut «définitivement» d'être un recours en cas de retrait de Fillon », leparisien.fr, 27 janvier 2017 (lire en ligne [archive])
- « Affaire Fillon : Éric Ciotti aurait trouvé la taupe » [archive], sur valeursactuelles.com, 2 février 2017
- « Les soutiens de François Fillon ne voient pas de plan B » [archive], sur Le Figaro, 4 février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- Affaire Fillon :« C'est un naufrage » estime Henri Gaino [archive] Sud Ouest, 2 février 2017
- « Henri Guaino : "François Fillon ne peut plus faire campagne pour défendre son programme" », France Inter, 5 février 2017 (lire en ligne [archive])
- Affaire Penelope Fillon: Benoît Hamon ne voit pas "où se situe le complot" [archive] BFMTV, 1 février 2017
- « Affaire Fillon : pour Marine Le Pen, "une relation de confiance est rompue" » [archive], 1er février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- « Assistants parlementaires : si elle est mise en examen, Le Pen resterait candidate » [archive], sur Europe1, 2 février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- « Contrairement à François Fillon, Marine Le Pen n'abandonnera pas si elle était mise en examen » [archive], sur Huffington Post, 2 février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- « Affaires Fillon, Le Pen : une campagne présidentielle dénaturée » [archive], sur Le Monde, 3 février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- « Pourquoi l'affaire Fillon fait-elle plus de bruit que l'affaire Le Pen ? » [archive], sur LCI, 3 février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- « Affaire Fillon: Macron appelle au "calme" et constate "une forte demande de transparence" » [archive], sur BFM TV, 1er février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- Maxime Vaudano, « Emmanuel Macron peut-il être inquiété dans l’affaire des « frais de bouche » ? », Le Monde.fr, 3 février 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
- « Affaire Fillon : Mélenchon dénonce "la mentalité particulière d'une caste" » [archive], sur LCI, 3 février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- [2] [archive], rtl.fr, 5 février 2017
- Affaire Penelope Fillon: Les sympathisants de la Manif continuent de soutenir François Fillon [archive] 20 Minutes, 4 février 2017
- Estelle Gross Affaire Penelope - Fillon accuse des "officines" : "Le reflet de sa déconnexion" [archive] L'Obs, 4 février 2017
- « "La question est de savoir si Fillon peut maintenir sa candidature sans entraîner un naufrage", s'interroge Alain Duhamel » [archive], sur RTL, 1er février 2017 (consulté le 4 février 2017)
- Catherine Nay François Fillon imperturbable, Les Républicains pétrifiés [archive] Europe 1, 4 février 2017
- Alexandre Devecchio, « Élisabeth Lévy : Les Territoires perdus de la République sont les enfants des cités-HLM » [archive], sur lefigaro.fr, 4 février 2017
- Violaine Morin, « La perception de Penelope Fillon après une semaine de scandale, de complice à victime », Le Monde.fr, 3 février 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
- Vu des États-Unis. Pourquoi la France est si corrompue [archive] Courrier International 2 février 2017
- « Vu d’Italie. Penelopegate : “Le Canard enchaîné”, honneur de la presse française » [archive], sur Courrier International, 1er février 2017
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