Le républicain a détaillé à la chaîne CBS
plusieurs points de son programme et livré un aperçu de la manière dont il voit
sa présidence.
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | 14.11.2016 à 01h17 •
Mis à jour le 14.11.2016 à 08h26
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- Il renoncera à son salaire de président
- Il lance un appel au calme, alors que des tensions traversent le pays
Il a également condamné des actes de violence et de harcèlement contre des minorités – musulmans, Noirs ou Hispaniques – qui, selon l’opposition démocrate et des associations, se seraient multipliés depuis le 8 novembre : « Je suis si triste d’entendre cela. Et je dis : arrêtez cela. Si cela peut aider, je le dis et je le dis face à la caméra : arrêtez cela. »
Lire aussi : Trump
se cherche une posture de transition
- Il reste ferme sur les armes à feu et l’avortement
Donald Trump va devoir nommer un juge à la Cour suprême car un siège est actuellement vacant. Mais il pourrait procéder au cours de son mandat à d’autres nominations en cas de mort ou de départ à la retraite d’autres magistrats. La Cour suprême, dont le pouvoir sur les questions de société est déterminant, pourrait ainsi prendre une coloration très conservatrice.
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- Il ne va pas remettre en cause le mariage homosexuel
- Il compte expulser jusqu’à 3 millions de clandestins
Le président élu revoit ainsi à la baisse un engagement qu’il a longtemps déclamé pendant sa campagne : il s’était d’abord engagé à expulser la totalité des 11 millions d’immigrés sans-papiers présents aux Etats-Unis, parfois depuis des décennies. Fin août, après des moments d’hésitation, il était revenu sur cette promesse en indiquant ne vouloir déporter que « les mauvais », c’est-à-dire les délinquants.
- Il veut un mur et « des clôtures » à la frontière mexicaine
Ce changement de position est peut-être dû au fait que le Mexique a catégoriquement refusé de financer ce mur de la discorde, malgré la promesse de Donald Trump de faire payer à Mexico les travaux. Le projet, tel qu’imaginé par le milliardaire jusqu’à présent, s’étalait sur 1 600 kilomètres le long de la frontière pour un coût de 8 milliards de dollars.
- Il se montre plus flexible sur « Obamacare »
Vos réactions (50) Réagir
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Elie Somot c-3d.fr 14/11/2016 - 14h18
Première urgence de Trump éteindre les incendies qu'il n'a pas cessé
d'allumer pendant sa campagne... Sa première réaction aux manifestations
"not my president" mettait en encore de l'huile se le feu en
dénonçant des manifestants sous emprise des media. D'une part, les étudiants
ont de l'énergie à revendre et encore des illusions sur les valeurs. D'autre
part, si le camp républicain maîtrise une partie de la presse, les démocrates
ont des média à leur disposition aux talents redoutables !
Fidelio 14/11/2016 - 13h46
Ce qu'il FAUT retenir... Cette formulation m'agace de plus en plus, et les
donneurs de leçon feraient bien de réfléchir à des événements récents. Ce que
l'on PEUT retenir... me semble une formule plus acceptable, et plus modeste, un
mot qui devrait avoir un peu plus d'écho auprès des journalistes. D'autre part,
Trump n'est pas président, il est président-élu. Une information inexacte n'est
tout simplement pas une information.
Birdie 14/11/2016 - 12h25
il semble que la France ignore ce qu'est le système américain. il ne dispose
pas comme chez nous de pouvoirs illimités ,notamment en terme militaire. Le
congrès et le sénat ont des pouvoirs étendus, contrairement à la France ! ici
le président peut déclarer la guerre sans la justifier devant la représentation
nationale! Quant à ses décisions de politique étrangère, elle est exposée dans
" le rapport secret de la CIA" traduit par alexandre Adler. Donc pas
de surprise.
Jean-Raison 14/11/2016 - 13h43
Vous avez raison Birdie, quel affreux système que celui de la Vème
République ! Qu'attendons-nous pour retourner au parlementarisme de la IIIème,
afin d'assister à la débandade du gouvernement au moment de déclarer la guerre,
et que tout cela se termine avec les plein pouvoirs (réels, pas les
"pouvoirs illimités" fantasmés par les opposants à la Vème) et une
humiliation militaire à la clé ? 1940 nous manque tellement !
Gordon Pym 14/11/2016 - 12h08
Les américains se réapproprient leur souveraineté.
Franz K. 14/11/2016 - 14h16
en partant en bateau avec un capitaine soûl, en temps de grand orage, tout
comme Arthur Gordon Pym !
mdut 14/11/2016 - 11h54
Votre titre est affligeant. Trump n'est pas président des États-Unis ! Il le
sera le 20 janvier prochain. Jusque là, c'est B. Obama qui est président.
Alors, pourquoi présenter une inexactitude au lecteur ?
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