Le 29/11/2016 à 21:42, Bertrand Fessard de Foucault a
écrit :
que le Président, par votre intermédiaire, me permette la suggestion de quelques lignes et éléments pour son annonce aux Français qu'il se présente à nouveau à leurs suffrages.
Françaises, Français, mes chers compatriotes,
nous avons vécu ensemble quatre ans et demi depuis qu'une majorité d'entre vous m'avez élu. C'est à vous que j'ai quotidiennement pensé et c'est pour vous que j'ai travaillé avec mes gouvernements, avec vos élus à l'Assemblée nationale, au Sénat et à tous les niveaux de notre vie collective. Vous m'avez vu et entendu directement ou selon nos médias. Je veux maintenant vous faire juge de ce qui a été fait, réussi, manqué, oublié et qui n'a pas été terminé. Qu'ai-je fait de notre patrimoine? qu'ai-je fait pour notre prospérité, notre dignité, la cohésion de notre société ? qu'ai-je apporté à notre législation ? qu'avons-nous fait, mes ministres et moi pour votre sécurité ? Nous devons en débattre : le réel, le présent avant que vous choisissiez l'éventuel et qui est appelé l'alternance. Oui, c'est un procès que je veux soutenir devant vous et vous avez le droit de me l'intenter. C'est bien davantage que de participer à une procédure pour que mes amis et les militants socialistes choisissent librement leur candidat, à la manière dont viennent de procéder nos adversaires, nous ayant imités avec cinq ans de retard.
C'est pour moi une question
d'honneur que de me présenter à votre jugement. C'est à vous et à personne
d'autre ni aux militants de ma chère famille politique socialiste - qui sont
d'abord des concitoyens - ni même à l'Histoire, que je souhaite expliquer mieux
que je ne l'ai fait au fur et à mesure, la politique et les résultats des
gouvernements que j'ai choisis successivement, toujours en votre nom. Pour moi,
la question n'est pas que soit choisi celle ou celui qui a le plus de chances
de l'emporter face à d'autres. Elle est de réfléchir ensemble sur ce que la
politique peut et doit faire de nous et de notre pays, sur la part que chacun
de nous doit prendre à l'action et et aux décisions. Nous n'avancerons pas sans
cette maturité et nous ne pouvons décider des cinq ans qui viennent sans avoir
évalué, les cinq, les dix ans que nous avons vécus.
Je sais les insuffisances de nos réponses aux grandes questions que l'époque a posées à la France, et à vos souhaits les plus concrets. Mais vous demandant un second mandat, je sais que vous ne me l'accorderez qu'en jugeant ce que j'ai fait du premier. Je ne vous présente pas - comme tout candidat - un programme. Je vous dis ce qu'à l'expérience, je ressens profondément. Ce qu'il faut construire et dont nous n'avions pas assez conscience avant ce que nous avons spontanément manifesté il y a dix-huit mois, un an, ce n'est pas l'alternance - une procédure - mais notre union nationale. Depuis dix ans, quinze ans, nous pensons chiffres et gestion, moi et mes prédécesseurs, et nous comparons des programmes et des expériences. Programmes de la droite contre la gauche puis de la gauche contre la droite. Expériences de l'étranger. Moitié d'entre nous contre une autre moitié, aussi d'entre nous. Nous avons eu tort. La réussite d'un pays, de notre pays ne se quantifie pas. Le chômage, la retraite, c'est bien plus que de l'argent ou du revenu. C'est notre savoir-faire, c'est l'estime que nous nous portons et que les autres nous portent, c'est la solidité du couple, de la famille que nous avons fondée. La fatigue et le bien-être quand on vieillit, l'emploi, la vocation que nous avons, le prix que nous valons, ce ne sont pas des chiffres. ce ne sont pas non plus des équations ou des programmes. Et un gouvernement, un président, ce ne sont pas des pédagogues, des maîtres. Ils sont, ils devraient être votre outil, en permanence écoutant votre souhait, votre conseil - oui, votre sagesse - et se réjouissant de votre élan.
Je sais les insuffisances de nos réponses aux grandes questions que l'époque a posées à la France, et à vos souhaits les plus concrets. Mais vous demandant un second mandat, je sais que vous ne me l'accorderez qu'en jugeant ce que j'ai fait du premier. Je ne vous présente pas - comme tout candidat - un programme. Je vous dis ce qu'à l'expérience, je ressens profondément. Ce qu'il faut construire et dont nous n'avions pas assez conscience avant ce que nous avons spontanément manifesté il y a dix-huit mois, un an, ce n'est pas l'alternance - une procédure - mais notre union nationale. Depuis dix ans, quinze ans, nous pensons chiffres et gestion, moi et mes prédécesseurs, et nous comparons des programmes et des expériences. Programmes de la droite contre la gauche puis de la gauche contre la droite. Expériences de l'étranger. Moitié d'entre nous contre une autre moitié, aussi d'entre nous. Nous avons eu tort. La réussite d'un pays, de notre pays ne se quantifie pas. Le chômage, la retraite, c'est bien plus que de l'argent ou du revenu. C'est notre savoir-faire, c'est l'estime que nous nous portons et que les autres nous portent, c'est la solidité du couple, de la famille que nous avons fondée. La fatigue et le bien-être quand on vieillit, l'emploi, la vocation que nous avons, le prix que nous valons, ce ne sont pas des chiffres. ce ne sont pas non plus des équations ou des programmes. Et un gouvernement, un président, ce ne sont pas des pédagogues, des maîtres. Ils sont, ils devraient être votre outil, en permanence écoutant votre souhait, votre conseil - oui, votre sagesse - et se réjouissant de votre élan.
Pas un programme, mais notre prise de conscience nationale. Pas une candidature ni des recettes, mais un jugement, le vôtre.
Chaleureusement, pensées, voeux.
Naturellement, si des directions ou des alternatives me sont suggérées, je travaillerais à les formuler aussi vite et bien que possible.
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