jeudi 14 avril 2016

en attendant le "dialogue citoyen" du Président avec...


Hollande à la télé : "Le quinquennat est déjà fini..."

Le chef de l'État va tenter de "renouer le dialogue" avec les Français, lors d'une émission télévisée jeudi soir. Mais personne ne croit au miracle.

Publié le 14/04/2016 à 06:23 - Modifié le 14/04/2016 à 06:40 | Le Point.fr

François Hollande se prête au jeu du "dialogue citoyen", à l'aube de la dernière année du quinquennat.
François Hollande se prête au jeu du "dialogue citoyen", à l'aube de la dernière année du quinquennat. © AFP/ STEPHANE DE SAKUTIN
À partir de 20 h 15, et pendant 90 minutes, François Hollande se prêtera jeudi à un Dialogue citoyen , nom d'une émission de télé où le chef de l'État tentera de "renouver avec les Français". A priori, aucune annonce spectaculaire n'est prévue. "Il faut souligner les bons points de notre action. On peut commencer, au bout de quatre ans, à faire le bilan de ce qui a été engagé et à lancer des perspectives pour l'année à venir. Nous attendons à la fois une baisse du chômage et une hausse du pouvoir d'achat", dit-on à l'Élysée.
Le problème, c'est que plus grand monde ne semble réceptif à un tel discours, à un an du premier tour de la présidentielle. Le chef de l'État s'enfonce chaque jour un peu plus dans des abîmes d'impopularité. Au point que, jusqu'au sein de son propre camp, certains tentent de s'organiser pour lui trouver un remplaçant dans le cadre d'une primaire à gauche. Ses plus proches amis doutent de l'avenir aussi, et aimeraient l'entendre dire un mot, le voir faire un geste en direction d'une candidature, pour pouvoir remobiliser les troupes qui peuvent encore l'être. "À ce stade, il se refuse à envoyer le moindre signe. Il refuse de s'enfermer dans quoi que ce soit", affirme le Premier ministre Manuel Valls en privé.

"Il faut qu'il assume"

Mais alors, une émission pour dire quoi ? "On ne perd jamais à discuter avec les gens", répond l'entourage de François Hollande. Le chef de l'État veut en réalité prouver qu'il "n'a pas peur de l'adversité". Le Premier ministre attend de son côté une affirmation du cap pris depuis longtemps par le pouvoir, mais difficilement lisible tout au long du quinquennat. De la social-démocratie au social-libéralisme ? De Jean-Marc Ayrault à Emmanuel Macron ? Du discours du Bourget contre "la finance folle" au soutien aux grandes entreprises pour relancer l'emploi ? "Il faut qu'il assume, qu'il porte notre discours, qu'il dise clairement dans quel sens on va", supplie Manuel Valls, conscient toutefois que François Hollande "ne veut pas assumer une rupture ni un changement de cap" : "Ça pourrait donner le sentiment d'une improvisation, d'un pilotage erratique."
L'ancienne ministre de la Culture, devenue frondeuse, Aurélie Filippetti ne se fait pour sa part aucune illusion sur la suite du quinquennat. "La réalité, c'est que c'est fini. C'est fini, déjà fini…", insiste-t-elle. Donc l'intérêt de l'émission est limité. "J'ai peur que ce soit comme Chirac en 2005", se souvient la députée de Moselle, référence à l'une des dernières grandes émissions de télévision du prédécesseur de Nicolas Sarkozy, au cours de laquelle il avait paru déconnecté de la jeunesse... Priorité revendiquée de l'actuel chef de l'État. "Hollande n'a plus aucun ressort, il ne maîtrise plus rien, il n'a plus de levier d'action", souffle Filippetti.
Les initiatives prises par les soutiens de François Hollande, du mouvement du ministre de l'Économie Macron à la réunion pour réveiller la gauche du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, en passant par "la belle alliance" du patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, peinent à redonner confiance aux déçus. "La seule question qu'il faut se poser c'est est-ce que ce quinquennat ne peut être qu'une parenthèse libérale et autoritaire dans l'histoire de la gauche ?" interroge Christian Paul, l'un des leaders de l'opposition interne au PS.

"À moins qu'il sauve de la mort l'Archevêque de Paris..."

Les épisodes successifs de la crise des réfugiés, marquée par un discours de Manuel Valls à Munich, du débat sur la déchéance de nationalité et de la loi El Khomri, incomprise car mal expliquée, n'ont rien arrangé. "Dire que ce qui va rester de ce gouvernement sont des discours que même la droite n'a pas osé faire", souffle le député du Rhône Pierre-Alain Muet. "Hollande pense qu'il est le seul à pouvoir émerger du chaos qu'il a provoqué", n'en revient pas la sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann.
Le centriste François Bayrou, qui avait le premier prédit à François Hollande "Tu es mort", politiquement, c'était en décembre 2013, n'a pas changé d'avis, lequel plaisante : "Il n'a aucune issue. À moins qu'il y ait un tremblement de terre et qu'il sauve de la mort l'archevêque de Paris, c'est fichu pour Hollande." Émission de télé ou pas.

 

Les Français "n'attendent plus rien" de François Hollande

76 % des Français pensent que le président devrait renoncer à être candidat "pour permettre à la gauche de trouver un meilleur candidat que lui".

Source AFP
Publié le 14/04/2016 à 06:56 - Modifié le 14/04/2016 à 08:52 | Le Point.fr
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Ce jeudi, François Hollande lance la dernière partie de son quinquennat : celui du redressement en vue de l'élection présidentielle. Mais le chemin sera long. Les chiffres de plusieurs sondages ne vont pas lui redonner le sourire. Un premier indique que 71 % des personnes interrogées se disent pas intéressées par cette intervention. Elles ne sont que 29 % à être intéressées, dont seulement 8 % expriment « beaucoup » d'intérêt. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, près d'un sympathisant de gauche sur deux (48 % contre 52 %) ne s'y intéresse pas non plus. De mauvais augures alors que le chef de l'État compte sur cette émission pour « renouer le dialogue » avec les Français.

Trouver un meilleur candidat à gauche

Les Français n'attendent plus grand-chose de son action, 16 % d'entre eux estimant que lors de l'année qui lui reste, il « cherchera à réformer le pays ». Quatre-vingt-trois pour cent pensent qu'il se contentera de gérer les affaires courantes. Cinquante-trois pour cent pensent qu'il « ne prendra plus que des mesures électoralistes ». Le chômage est toujours la priorité numéro un, mais les Français ne font plus du tout confiance à François Hollande sur le sujet, remarque le sondage. Sept Français sur dix (69 %) affirment que même si le chômage venait à baisser régulièrement au cours des mois à venir, cela ne les inciterait pas à améliorer leur jugement à son égard. Cinquante-six pour cent des sympathisants de gauche amélioreraient néanmoins leur jugement.
Plus des trois quarts (76 %) pensent que François Hollande devrait annoncer renoncer à se présenter à l'élection présidentielle « pour permettre à la gauche de trouver un meilleur candidat que lui », à également une forte majorité - 66 % - pour les sympathisants de gauche.

Un bilan largement critiqué


Niveau bilan, le jugement est aussi marqué négativement. Un sondage Elabe pour BFM TV, révèle que 87 % des personnes interrogées jugent négatif le bilan du président de la République. Quarante-sept pour cent des répondants jugent le bilan du président de la République « très négatif » et 40 % « assez négatif », alors que, à l'inverse, 13 % (en baisse de 6 points) jugent son bilan positif, 12 % le jugeant « assez positif » et 1 % « très positif ». Les sympathisants de gauche sont 31 % à juger son bilan positivement, contre 69 % qui le jugent négatif. Parmi eux, les sympathisants socialistes sont les plus bienveillants, remarque le sondage, avec 37 % qui jugent le bilan positif, une majorité (63 %) le qualifiant toutefois de négatif. À droite et au centre, 97 % jugent son bilan négatif, tout comme les sympathisants du FN.
Les Français le trouvent avant tout sympathique (46 %, + 7 points depuis octobre 2015) et honnête (37 %, + 4). Trois Français sur dix le trouvent courageux (32 %, + 2), déterminé (30 %, + 1) et à la hauteur des événements (29 %, + 7). Ils ne sont plus qu'un sur quatre à répondre qu'il mène une politique de gauche (26 %, - 3 points) et un sur cinq à penser qu'il est à l'écoute des Français (20 %). À peine plus d'un Français sur dix le juge dynamique (13 %). Douze pour cent (- 4) le jugent capable de réformer le pays, un peu plus à gauche (23 %). Seuls 10 % estiment que François Hollande obtient des résultats.

Sarkozy ne ferait pas mieux

Enfin, 65 % (+ 7 %) estiment que Nicolas Sarkozy n'aurait pas fait mieux que François Hollande s'il avait été réélu en 2012. Trente-cinq pour cent estiment qu'il n'aurait « certainement pas » fait mieux, et 30 % « probablement pas ». À l'inverse, 35 % (- 7 par rapport à avril 2014) estiment qu'il aurait fait mieux, dont 68 % des sympathisants de la droite et du centre, 90 % des sympathisants de gauche estimant le contraire.
L'enquête du Parisien a été réalisée les 7 et 8 avril par Internet auprès de 1 012 personnes de plus de 18 ans (méthode des quotas).
Sondage de BFM TV réalisé les 12 et 13 avril par Internet auprès d'un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population de plus de 18 ans (méthode des quotas).

Le bilan et l'héritage ? Les Causes de la situation actuelle ? (2) suite...
2-) le pourquoi de la situation actuelle et les raisons de celle-ci et les principaux responsables de cette situation actuelle...

- «Ainsi pour résumer seule une baisse des effectifs est à même de fournir des marges de manœuvres en matière de politique salariale»

En réponse décision prise en 2012 d'une augmentation sans précédent des effectif de la fonction publique à l'E. N et dans d'autre administrations et la suppression de la règle du non remplacement d'1 sur 2.

- «Si la réduction des niches ne suffisait pas à dégager des recettes attendues il pourrait être nécessaire d'augmenter le taux d'impôt à assiette large (TVA) c'est à dire la CSG ou la TVA»

décision prise par le Gvt fin juillet 2012 abrogation de la loi Sarkozy par une loi de finances rectificative puis... Le 5 novembre 2012 rétablissement en moins efficace et plus pénalisante (au lieu de n'augmenter que le taux de 19, 6 à 21 ils ont augmentés aussi celui intermédiaire de 7 à 10%) par Ayrault suite au rapport Gallois la loi Sarkozy est détricoté.
+ augmentation de 2 point de PIB des impôts (+de 40 Milliards) entre 2012 et 2014 pesant sur les entreprises l’économie et les particuliers...


- «S'agissant en premier lieu des dépenses les travaux conduits par la cours ont identifiés des risques de dépassement sur certaines dépenses de l'Etat» (les 60 000 fonctionnaires en + à l'éducation nationale et les autres, +100 000 fonctionnaires en + en 2013 (INSEE)

- «Tout écarts pris par rapport à cette trajectoire porteraient atteinte à la crédibilité de la France fraîchement restaurée en 2011»

-«Je répètes souvent cette phrase de Paul Valéry «la plus grande liberté nait de la plus grande rigueur», en tout cas en matière budgétaire ce peut être le cas et chacun doit en prendre conscience» D. Migaud CdC juin et juillet 2012 conférence de presse et devant le sénat...

En ont'ils tenus compte ?
La réponse est dans notre situation actuelle... Qui est bien la conséquence de la politique de Hollande...
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Par yoyo2a le 14/04/2016 à 16:39
Le bilan et l'héritage ? Les Causes de la situation actuelle ? (1)
Si vous prenez les 2 CONFÉRENCES DE PRESSE DE LA COURS DES COMPTES DE JUIN ET DE JUILLET 2012 (consultables sur le net) vous avez la réponse à 2 questions :

1-) SUR LE BILAN de Sarkozy durant son quinquennat ou du moins sur la gestion des la crise qui a occupée les 3/4 de celui-ci et l'héritage laissé à Hollande

2-) sur le pourquoi de la situation actuelle ou sur une grande partie des raisons de celle-ci directement imputable à la politique menée par Hollande et son Gvt depuis mai 2012

1-)bilan et héritage

-«L'amélioration du déficit repose pour l’essentiel sur un redressement des recettes fiscales qui confirme le rebond de 2010» (+1, 4% croissance et 165 000 emploies crées (INSEE 2010) et +1, 7% et 77000 emploies créés en 2011(INSEE)... )(+ de croissance = - de déficit car + de rentrée liées à la croissance)...

-«Un tel ralentissement des dépenses dans leur ensemble dont certaines composantes sont dynamique comme la charge de la dette constitue un résultat méritoire et qui n'a guère de précédent»

-«Les comptes 2011 se situes sur la trajectoire de redressement des comptes»D. Migaud CdC juin et juillet 2012.

Les résultats de 2010 et de 2011 étaient biens supérieurs à ceux de 2012, 2013, 2014 et 2015 malgré une conjoncture bien +défavorable... Taux d'intérêts beaucoup + hauts alourdissant le remboursement de la dette, prix du pétrole à 108$ en décembre 2011 contre 27$ en février 2016, un € 20% + haut par rapport au $, une politique monétaire irresponsable menée par la BCE à partir du mois d’avril 2011 (avec une hausse des taux décidée sous l’impulsion de J-Claude Trichet) et qui a impacté l’ensemble de la zone euro alors que depuis 2014 sous l'impulsion de Draghi la BCE mène une politique bien +favorable sur l'investissement et le rachat des dettes souveraines...

Tout cela tord le coup à tous ceux qui croient encore que la situation ne serait pas meilleure si NS était resté puisque elle était déjà meilleurs dans de bien pires conditions en 2010 et 2011...
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Par GANDALFLEBLANC le 14/04/2016 à 16:26
Les primaires
Le problème avec les primaires, c'est qu'on peut encore se retrouver avec un Président bidon. Si on prend le cas de FH, il a gagné les Primaires avec ~ 30%, c'est sûrement parce qu'il n'y avait pas mieux et avec ce petit 30% qui représente peu d'électeurs, on se retrouve avec le pire Président de la Ve. Et ça peut recommencer, parce qu'à gauche, ce n'est pas terrible.
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Par maxence le 14/04/2016 à 16:15
Hollande, vous avez dit Hollande, qui c'est ?
N'est ce pas celui qui a ete nomme a cause d'un accident de braguette et qui mis la France en a peine 4 ans dans une mer-- noire ?
il est inexistant, inaudible, transparent et menteur, a oublier, a zapper ! Meme un plus mauvais fera mieux que lui !
il ne fait que de la petite politique politicaille type 4 em republique, avec combines et compagnie ! La France merite mieux, bien mieux !
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Par arzul le 14/04/2016 à 15:27
Qui sont les 24% qui le soutiennent, encore... ?
Facile. Celles et ceux qu'il protège, qu'il gâte de ses cadeaux généreux. Les fonctionnaires, les régimes spéciaux, les non fonctionnaires statutaires mais très très protégés quand même, les intermittents du spectacle notamment (merci à sa concubine). Le compte y est !
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Par salta le 14/04/2016 à 15:26
Si, une grande majorité
N'attend qu'il s'en aille, se" tire ailleurs, dégage, se barre, s'exile, s'expatrie se carapate, mette les voiles "islamiques ou pas... "s'extériorise, évacue les lieux, déménage.
Et qu'on puisse enfin à passer à autre chose que ce lamentable spectacle qu'on subit malgré nous...
N'est-ce pas ?
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Par helpme le 14/04/2016 à 15:19
Réfléchir avant d'agir
Les français n'ont que le reflet de ceux qu'ils choisissent lors des élections, et ne peuvent en conséquence ne s'en prendre qu'à eux-mêmes
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Par pépé54 le 14/04/2016 à 15:19
Malgré le pilonnage incessant des socialistes et des médias
Depuis 5 ans, je pense et beaucoup de Français pensent encore que Sarkozy à fait bien mieux que Hollande dans des circonstances autrement plus difficiles

Je pense aussi qu'il aurait fait beaucoup mieux que Hollande, notamment dans le domaine du chômage (c'est pas très difficile) comme dans le domaine économique, mais aussi en ce qui concerne la politique étrangère de la France.

Faire moins bien que Hollande serait un E
Commit qui n'est pas donné à tout le monde !
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Par LYCA le 14/04/2016 à 15:18
Les médias...
engagés (dans la manipulation de masse) biberonnés par les subventions sont boudés... Les français les plus ordinaires savent que pour connaître la vérité il faut consulter internet. Et cela déjà, est un changement significatif. Les journaux télévisés qui font assaut de balivernes à dormir debout sont également délaissé.
IL faut du temps pour ouvrir les yeux d'un peuple ! Il me semble que cela est fait. En parallèle, le peuple a compris que tout est permis, et en fait sa règle avec les dérives que cela implique.
Noue ne sommes plus dans un pays civilisé.
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Par hoelpie2 le 14/04/2016 à 15:16
Hollande
"Sympathique, honnête, courageux, déterminé"... Comment peut-on être assez sourd, aveugle, innocent pour utiliser ces qualificatifs à l'égard de ce pitre inconséquent, de ce politique malhonnête et incompétent, de ce "président" insignifiant et indésirable.
Je ne regarde jamais la 2 mais ce soir je suis encore plus heureux de ne pas la regarder pour me "venger" de lui au figuré !
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