Mardi 29 Décembre
2015
Prier…plus que la
confiance, l’appel, le cri… à l’heure de
notre mort, amen ! ressentie parfois
si proche de maintenant. L’amour
mutuel : il nous sauve. Il n’est durablement possible, il n’atteint sa
perfection pour chacun et vis-à-vis de chacun qu’en Dieu, implicitement ou
explicitement. Jean l’évangéliste met sur le chemin sans tout en dire [1]. En
celui qui garde sa parole (celle du
Christ), l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà
comment nous savons que nous sommes en Lui. Est-il
besoin de « savoir » ?de quel amour s’agit-il ? l’amour de
Dieu, l’amour du frère au sens du prochain, sans doute : celui qui
déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère, est dans
les ténèbres jusqu’à maintenant. Mais
l’amour plus particulier, total. Nos aimés de cœur, de sang ? et alors les
autres que nous, et non les autres qu’eux… Sans doute l’amour est un et est-il
le fruit et le moyen de notre union à Dieu, c’est-à-dire de notre pleine
existence, de notre éternité aussi. L’apparition de Syméon et ses dires au
Temple sont plus limpides : l’inspiration du Saint-Esprit, la prière de
louyange et de reconnaissance, la lucidité surnaturelle faisant embrassant d’un
seul regard toute l’histoire humaine, toiute celle du salut, et immédiatement
celle de l’enfant et de sa mère. Sous l’action de l’Esprit Saint, Syméon
vint au Temple… reçut l’enfant dans ses bras et il bénit Dieu… mes yeux ont vu
le salut que tu préparais à la face des peuples… Il sera un signe de
contradiction – et toi, (la Vierge Marie)
eton âme sera traversée d’un glaive. Au
fond, les deux textes ont pour enseignement analogue : la lumière qui
se révèle aux nations et dans laquelle
nous devons marcher comme Jésus lui-même a marché.
La prière, ma
prière celle de tant d’autres peut alors commencé sans un mot ni même une
pensée. Alors aussi le sérieux de la prière, la vérité de l’espérance font cette
lumière : il sera un signe de
contradiction… quelle est cette
contradiction dans ma vie, quel est le chemin pour vivre et avancer dans cette
confiance et cette espérance, dans cette « imitation » du Christ, tel
qu’il nous est donné de Le connaître par l’incarnation du Fils de Dieu. La
rédemption, Son œuvre, mais notre adhésion à Lui, telle qu’elle nous est
inspirée, est la nôtre. En être pris. Ce matin, brouillard, gris nuageux et
fond lumineux.
Ce
jeu de miroirs, le Jardin
d’acclimatation à Paris, le musée de
Grevin, il en suffit de deux face à face pour que vienne l’infini par
répétition. C’est en réalité le fini absolu. Donc, le quinquennat de FH
réplique celui de NS : même croyance que le FN peut se dissoudre dans une
politique gouvernementale pratiquant ses réclamations et ses thèses. Discours
de Grenoble en 2010, déchéance de nationalité en 2015. Même centrage sur la
seule personne présidentielle laquelle fait loi : toutes les tentatives de
NS pour mettre la justice au pas sont reprises, quoique d’une autre manière,
par FH avec l’état d’urgence mettant hors jeu les procédures sauvegardant les
libertés publiques. Surtout la mithridatisation : les Français invités au
système FN par NS cautionnant avec l’autorité morale de sa fonction présidentielle,
et maintenant les militants de gauche incités quotidiennement à considérer
comme banales ces mesures : état d’urgence et déchéance de nationalité.
Avec ce raffinement, qui était l’apanage et la trouvaille de la droite depuis
des décennies (la gauche-caviar, la gauche n’existe pas), d’isoler la pensée,
les personnalités de gauche d’un tout-venant favorable au contraire à ces
diverses décisions et mesures : réflexe sécuritaire et ignorance du sujet
dan ses aspects juridiques. C’est ce que remarque Libération datée de ce jour, tandis que Le Figaro fait mine de s’interroger sur le jeu
présidentiel pour trouver une majorité (qu’en d’autres temps, on eut dit
réactionnaire). Et de même que NS en 2008, FH va acheter les voix à la marge
pour sa réforme constitutionnelle. Les « frondeurs » de 2013
existent-ils encore : iront-ils au-delà de l’abstention ? laquelle
puisqu’il n’y a pas de quorum équivaut au soutien.
Même
continuité, une Europe version Bruxelles où la Commission n’est plus qu’un
flic, mais un flic qui défait tout ce qui avait encore tendance à maintenir des
habitudes et vertus européennes. Hier, la Commission fait retarder de trois
mois chez nous l’interdiction des sacs (dits improprement « sacs
plastiques » au lieu que ce soient des sacs en matière plastique).
Aujourd’hui, quatre intervention. Très lourde pour l’image e bien plus que la
Commission, tout le fonctionnement européen : Bruxelles intervient dans la
géographie des productions viti-vinicoles et augmenteraient de plus de 5.000 hectares la
superficie permise pour nous et déborderait les appellations par la permission
de nouvelles localisations.
On
peut également juger un gouvernement à ce qu’il ne fait pas : les banques…
renflouées à plusieurs reprises depuis l’été de 2008 (la B.N.P. trois mois avant
la crise américaine), qui ont « renoué » avec des bénéfices
considérables depuis sept ans maintenant et qui fonctionnent cumulativement
avec une spéculation qui ne cessera qu’avec la fin des paradis fiscaux et donc
des privilèges de fait de la City (privilèges dont la pérennité dirige le
gouvernement anglais depuis Thatcher et postulent de n’être pas dans l’euro) et
avec le moratoire des dettes souveraines. Et qui se font la trésorerie du jour
le jour avec les « frais ». Les voici qui vont augmenter sous
prétexte d’investissements pour rendre infalsifiables ou inviolables les cartes
bancaires. Loin de nationaliser temporairement le crédit, le gouvernement
laisse faire, lui-même peccamineux puisqu’en taxant le gazole il empoche la
baisse du pétrole à son profit.
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