lundi 17 août 2015

Inquiétude & Certitudes - lundi 17 août 2015


Lundi 17 Août 2015

Prier…  tant de fois délivrés par Dieu, ils s’obstinent dans leur idée. Et lui regarde leur détresse quand il entend leurs cris [1]. L’inconduite collective et personnelle par cécité, les faux dieux, nos vies quotidiennes, les châtiments divins ? des circonstances ? ils ne renonçaient en rien à leurs pratiques ni à leur conduite obstinée… la main du Seigneur était contre eux, pour leur malheur comme il le leur avait dit, comme il en avait fait serment. Ils furent dans une grande détresse… les textes d’époque très durs mais assortis de toutes les marques de la compassion divine car le Seigneur se laissait émouvoir quand ils gémissaient sous la violence de leurs oppresseurs. L’institution des « juges » à creuser en version contemporaine. Ni la monarchie, ni l’élection, ni l’adoption et une compétence d’attribution. Droit constitutionnel et Ecriture sainte, BOSSUET. Paganisme et cécité selon l’Ancienne Alliance, échangisme et troc avec Dieu selon le Nouveau : les disciples, qu’est-ce que nous aurons, nous qui T’avons suivi ? Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? Avoir… Jésus ne répond ni par l’avoir, ce va être le conseil de ne plus rien avoir, ni aussitôt par l’être. L’interlocuteur : jeune ? riche assurément aussi bien matériellement que moralement : tout cela, je l’ai observé… demeure dans le registre de l’avoir : que me manque-t-il encore ?  Alors la réponse alliant l’avoir et l’être : si tu veux être parfait… tu auras un trésor… condition : vends… donne y compris ta volonté propre :  suis-moi. Le seul refus d’une vocation dans l’évangile, une vocation aussi nette : viens, vocation et appel dépouillés car Matthieu au contraire d’autres ne note pas que Jésus le regarda et l’aima. C’est le dialogue le plus achevé et pratique pour une existence humaine en Dieu. L’interrogation initiale était : que dois-je faire de bon ? et Jésus répondait : pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Dieu comme un bien, mais le bien absolu, l’absolu du bien, de l’avoir. Ce n’est pas le faire humain, c’est la totalité divine. La vie éternelle, demandait le quidam. Entrer dans la vie, répond Jésus. La vie éternelle a un commencement… on y entre, et on y entre « ici-bas ». Le seuil, la « perfection », c’est la dépossession de soi, mais selon la grâce particulière de l’appel à ce choix : viens, suis-moi.
Actualité et toutes époques, rôle décisif des femmes dans la société et pour son progrès, ces deux militantes et organisatrices de lutte en Mauritanie que j’entreprends, avec d’autres, de présenter ensemble à l’Académie Nobel, ces saintes commémorées aujourd’hui : les écoles, les ouvroirs, les accueils de vocation. – Le discours d’animation et de discernement : la pauvreté du nôtre en France et en Europe. Celui du pape actuel, ainsi sur l’écologie, l’environnement tels que nous les définissons en bien petites dimensions de l’action et de la pensée, et ainsi que le pape François les pense et nous les recommande Laudato si, et son discours sur la relation avec la ville, l’esclavage, les endémies. Pourquoi la qualité et donc la vérité, parce que c’est une pensée méditée, priée et qui a ses références. Les nôtres sont la démagogie, le train pris en route et surtout fruit du génie politique de distraire de l’essentiel et de l’urgent. FH, incapable de gérer sous quelque dogmatique ou idéologie que ce soit, droite ou gauche, croit rester dans l’Histoire par le « sommet » de Paris, d’où sa prochaine réélection, et aussi l’entrée d’un « vert » dans le gouvernement remanié parce que le ministre dédié censément à l’essentiel : l’emploi, préfère « sa » mairie de Dijon, après le chanoine KIR et Robert POUJADE, qui – eux – avaient chacun fait quelque chose et l’avaient réussi. Les rapports franco-soviétiques malgré la « guerre froide » et le premier ministère de l’Environnement, sans compter l’exemple d’une grande intégrité politique et d’une bonne plume.

Kiosques de gare. Paris-Match, en costume de bains chacun… " vacances en amoureux, Nicolas et Carla "… la une. Valeurs actuelles, la une : " Sarkozy, la confession ". Voilà un homme qui a pratiqué pendant cinq ans tous les recels et abus que sa fonction lui permettait, ou plutôt que la tolérance générale, l’immunité totale et viagère, rétrospective même accordée de fait par l’opinion publique et par certains textes, et que l’on continue dans des médias – rappelant par leur financement l’époque des maîtres de forges dans nos années 30 - a présenter comme un modèle, un sauveur, un monarque. Un bon journalisme, pour Valeurs actuelles, serait de retravailler la définition d’une droite de conviction et de construction avec les deux sens possibles du beau mot : la bourse de valeurs, les valeurs en équité, en évaluation des personnes et des sujets. Quant à Match, dont j’ai pu acquérir la plupart des numéros depuis le début des années 50 jusqu’à la fin des années 80, des unes s’imposaient : ce port du nord-est chinois aux fonctions mystérieuses, la crise du porc français, nos nageurs…

Précisément, la question agricole, et sa version porcine : la réunion chez Le Foll est un leurre, aucune mesure de soutien des cours et absence des deux principaux acheteurs et à la réunion et à la cotation demain. Probable démarchage direct des éleveurs. Péroraison après la prestation des journalistes, des « politiques » : les marchés agricoles et non plus les réglementations,  le dogme d’une supériorité allemande dès qu’il s’agit d’industrie, or le porc et le lait sont des industries, non plus de l’agriculture. Que la France et son sommet de Paris sur le climat ne soit pas capable de montrer – ce que fait très bien le pape François – l’universalité du concept d’écologie et d’environnement, que les très lointaines et pâles successeurs de Robert Schuman et même de Jacques Delors ne soient plus capable d’imposer la discussion et la mise à jour de l’ensemble des filières agricoles européennes entre les Etats-membres et vis-à-vis des pays tiers, que les gouvernants français ne sachent pas ramener les Européens à une culture politique simple : il y a les membres de l’Union et les tiers. Si la distinction ne se fait plus, à quoi sert l’Union sinon à imposer à ses membres les vues et intérêts des tiers. Qu’ainsi nous en soyons là est la véritable cause de notre déclin politique et de notre désarmement, de notre récession économiques : des dirigeants sans prise sur les intérêts, même nationaux : ces deux « gros acheteurs principaux » que Le Foll n’amène pas a quia, des gouvernants sans prestige ni savoir-faire en multilatéral à Bruxelles. Tandis que dans le secret absolu se négocie ce traité transatlantique permettant à l’Amérique d’être chez elle chez nous, jusques dans les niveaux les plus quotidiens et les plus communs de notre vie collective : les appels d’offre communaux… sans que nous soyons jamais chez nous chez elle. Ainsi va se clore une pétition énoncée par Dillon sous Kennedy dès qu’il apparut que le Marché commun à Six fonctionnait bien. La riposte avait été le début des « rounds » de désarmement commercial et douanier et l’entrisme d’une Grande-Bretagne jouant sur les deux tableaux, dehors ou dedans, selon les domaines. 

Véritable guerre entre séparatistes – qui ont constamment initiative et avantage – et Kiev… l’enjeu, priver l’Ukraine de toutes côtes. Ou nous devions accompagner la Russie vers la démocratie et ne pas accentuer son humiliation et son complexe d’encerclement comme en 1917-1922 (le bouclier anti-missiles, l’entrée dans l’OTAN des pays baltes) ou nous devions garantir l’Ukraine. Nous n’avons fait ni l’un ni l’autre. Dix morts aujourd’hui et les casernes ukrainiennes impunément détruites dans la banlieue est de Mariapol.


[1] - Juges II 11 à 19 ; psaume CVI ; évangile selon saint Matthieu XIX 16 à 22

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