wikipédia à jour au 3 avril 2018
TF1
TF1
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Slogan
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« Partageons des ondes
positives »
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Statut
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Généraliste nationale privée
(chaîne publique jusqu'en 1987) |
Siège social
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Tour TF1, 1 quai du Point du Jour, 92100 Boulogne-Billancourt
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Ancien nom
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Radio-PTT Vision (1935-1937)
Radiodiffusion nationale Télévision (1937-1939) Fernsehsender Paris (1943-1944) RDF Télévision française (1944-1949) RTF Télévision (1949-1964) Première chaîne de l'ORTF (1964-1975) |
Chaîne sœur
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Site web
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Diffusion
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Diffusion
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Chronologie
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TF1 est la première chaîne de France et même d'Europe en terme d'audience. Elle a cependant vu sa part d'audience divisée par plus de deux en quarante ans à cause de la multiplication des chaînes concurrentes. Depuis sa privatisation, la chaîne est la cible de nombreuses critiques, tant sur le contenu de ses programmes que sur son traitement de l'actualité ou sa supposée orientation à droite.
TF1 est diffusée sur la TNT, le satellite, le câble, la télévision IP et le Web. La chaîne est également disponible dans certains pays limitrophes.
Sommaire
- 1 Historique de la chaîne
- 2 Identité visuelle
- 3 Organisation
- 4 Programmes
- 5 Présentateurs et animateurs
- 6 Audiences
- 7 Controverses
- 7.1 Contentieux judiciaires et monétisation de la chaîne gratuite
- 7.2 Contenu des émissions
- 7.3 Traitement de l’actualité
- 7.4 Orientation de droite
- 7.5 Philosophie d'entreprise
- 8 Diffusion
- 9 Notes et références
- 10 Voir aussi
Historique de la chaîne
Première chaîne publique (1935-1987)
De Radio-PTT Vision à la fin de l'ORTF (1935-1974)
Articles détaillés : Radio-PTT
Vision, Radiodiffusion nationale Télévision,
Fernsehsender Paris, RDF Télévision française, RTF Télévision et Première chaîne de l'ORTF.
Après quatre ans d'expérimentations, la première émission télévisée publique
française est diffusée le 26 avril 1935 sur la toute nouvelle chaîne Radio-PTT
Vision1,2,3.
Unique chaîne de télévision en France pendant 29 ans,
la première chaîne a souvent changé de nom : elle devient Radiodiffusion nationale Télévision
en 1937, Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) sous l'Occupation
en 1943, RDF Télévision française à la Libération de Paris en 1944 et RTF Télévision en 1949. Après la création d'une seconde chaîne de télévision en 1964, elle est
renommée première chaîne de la RTF avant de devenir la première chaîne de l'ORTF quelques mois
plus tard.Élu en mai 1974, le président de la République française Valéry Giscard d'Estaing considère l'Office de radiodiffusion-télévision française comme une organisation tentaculaire et ingouvernable. Ainsi, le 31 décembre 1974, l'ORTF est démantelé en sept sociétés par la loi no 74-696 du 7 août 1974 : trois sociétés nationales de programmes de télévision — Télévision française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3) —, une société nationale de programmes de radio — Radio France — et trois établissements publics — Télédiffusion de France (TDF), Société française de production (SFP) et Institut national de l'audiovisuel (INA) — voient le jour3,4,5.
Télévision française 1 (1975-1986)
La société nationale de programmes Télévision française 1 (TF1) est créée le 1er janvier 19756. Le sociologue Jean Cazeneuve, ancien président du comité des programmes de l'ORTF, est nommé président de la nouvelle première chaîne7. Il prend le journaliste Claude Villedieu comme directeur de cabinet et fait appel à l'ancien directeur général de la troisième chaîne couleur de l'ORTF, Jean-Louis Guillaud, pour occuper les mêmes fonctions et construire la grille des programmes. Ce dernier amène avec lui l'essentiel de son ancienne équipe, dont Éliane Victor, Christian Bernadac qui créé la nouvelle rédaction de la première chaîne, et Christophe Izard qui prend la direction de l'unité jeunesse[réf. nécessaire]. C'est Jean-Louis Guillaud qui donne son nom à la chaîne8 en se rappelant de la dénomination utilisée par l'Union européenne de radio-télévision (UER)[réf. nécessaire].TF1 débute sa diffusion le 6 janvier 19756 à 10 h 30. La speakerine Denise Fabre annonce la naissance de la chaîne à 12 h 30 et Danièle Gilbert présente la nouvelle émission de la mi-journée intitulée Midi Première9. Le soir-même dans son émission Première, Georges de Caunes présente aux téléspectateurs la nouvelle grille des programmes et les visages de la chaîne qui se veut populaire et familiale10,11,12. La chaîne ne diffuse alors que 60 heures de programmes par semaine13. TF1 se lance dans une course à l'audience avec ses deux concurrentes car ses revenus dépendent de la publicité et de la redevance audiovisuelle, toutes deux en partie liées à ses résultats3.
À partir du 1er septembre 1975, TF1 diffuse ses émissions de l'après-midi en couleur dans toute la France en utilisant le réseau de diffusion de France Régions 3 (FR3). L'accord entre les deux sociétés nationales de programmes prévoit en contrepartie que la première chaîne fasse travailler les centres régionaux de production de FR3. Le 20 décembre 1975, Jean-Claude Bourret annonce en ouverture du journal télévisé TF1 Actualités le passage de la chaîne à la couleur en région parisienne grâce à la duplication du signal sur un nouveau quatrième réseau UHF à 625 lignes. Huit ans après la deuxième chaîne de l'ORTF (devenue Antenne 2), TF1 passe enfin à la couleur et fête l'événement en tirant un feu d'artifice à 20 h du sommet de la Tour Eiffel. Le choix technique de la duplication a été jugé bien moins coûteux que la conversion par un conseil interministériel et permet de maintenir un signal en noir et blanc à 819 lignes jusqu'à la disparition des récepteurs les plus anciens fixée à 198314,15. Les régions passent progressivement à la couleur jusqu'à l'extinction du dernier émetteur en noir et blanc à 819 lignes installé au sommet de la Tour Eiffel le 19 juillet 19833,16,17. En 1978, Jean-Louis Guillaud succède à Jean Cazeneuve au poste de PDG de TF118.
Avec l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand en mai 1981, le gouvernement de gauche décide de nommer de nouveaux présidents à la tête des sociétés nationales de programmes de télévision. Jacques Boutet devient le nouveau PDG de TF1 le 23 juillet 198119. La programmation prend alors un tournant plus culturel : de nouvelles têtes proches de la gauche apparaissent à l'écran comme Christine Ockrent, Michel Polac et Frédéric Mitterrand, tandis que d'autres jugées proches de la droite sont écartées comme Danièle Gilbert et Jean-Pierre Elkabbach20. Mais ce changement d'orientation est boudé par le public populaire et familial de la chaîne, ce qui entraîne une brusque chute de l'audience et sa rétrogradation à la seconde place derrière Antenne 2[réf. nécessaire].
La loi no 82-652 du 29 juillet 1982 abolit le monopole d'État de la programmation — la communication audiovisuelle est désormais considérée comme libre — et crée la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) qui est chargée de réguler le secteur de l'audiovisuel21,22. En septembre 1982, Jacques Boutet est remplacé par Michel May à la présidence de TF123 qui est alors dans un mauvais état financier. Mais ce dernier ne parvient pas à redresser les comptes et finit par démissionner en juin 1983. Le 14 juillet, Hervé Bourges est nommé PDG de TF124 avec l'intention d'en refaire « une grande chaîne populaire ». Il met à l'antenne des présentateurs vedettes tels que Patrick Sabatier, Patrick Sébastien, Stéphane Collaro et même Bernard Tapie pour le divertissement, et Claude Sérillon, Bruno Masure et Yves Mourousi pour l'information. Les choix et la méthode d'Hervé Bourges ne font pas l'unanimité — la culture a laissé la place à des programmes jugés plus racoleurs —, mais l'audience de TF1 se redresse, gagnant 4 millions de téléspectateurs en un an25,26.
Première chaîne privée (depuis 1987)
Article connexe : Groupe TF1.
Privatisation (1986-1987)
De 1984 à 1986, le paysage audiovisuel français évolue fortement avec le lancement de trois nouvelles chaînes de télévision privées : Canal+ (Havas), La Cinq (Fininvest) et TV6 (Publicis/Gaumont/NRJ). En mars 1986, le tout nouveau gouvernement Jacques Chirac décide de privatiser l'une des trois chaînes publiques. Le 14 mai, le ministre de la Communication, François Léotard, annonce à l'Assemblée nationale que le choix s'est posé sur la chaîne TF1 alors qu'au départ il était plutôt question de FR3. La première chaîne apparaît plus apte à faire face à la concurrence mais est aussi considérée comme plus à gauche par la majorité de droite27,28. Le lendemain, le Premier ministre Jacques Chirac justifie son choix devant l'Assemblée nationale29. Le prix est fixé à 4,5 milliards de francs, dont 3 milliards à la charge de l'actionnaire principal30. Une loi est votée le 30 septembre pour permettre de vendre 50 % du capital de la chaîne à un groupe privé tandis que les 50 % restant seront proposés aux salariés et au public31.Plusieurs entreprises se montrent intéressés par TF1 : le groupe italien Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Hachette de Jean-Luc Lagardère, les groupes de presse respectifs de Robert Hersant, Daniel Filipacchi et Robert Maxwell, ainsi que l'homme d'affaires Bernard Tapie31. Robert Hersant et Silvio Berlusconi s'étant vus attribuer La Cinq, Filipacchi ayant abandonné, il ne reste plus en avril 1987 que deux candidats à la reprise : d'un côté, un consortium mené par le groupe Bouygues rejoint notamment par Robert Maxwell et Bernard Tapie, de l'autre le groupe Hachette qui se retrouve seul depuis le départ de son partenaire Havas mais reste le favori du gouvernement. Hachette tente de s'associer avec la BNP mais Bouygues dénonce un conflit d'intérêts car c'est cette banque qui lui a fait l'audit de TF1 pour lui donner un prix d'achat. La BNP doit se retirer pour ne pas risquer l'annulation de toute la procédure de privatisation. Les auditions des deux groupes repreneurs par la CNCL sont diffusées en direct sur TF1 et chacun d'eux expose aux membres de la commission son projet où il est beaucoup question du « mieux-disant culturel » prôné par le ministre de la Communication François Léotard31,32,33,34,35.
Le 6 avril 1987, la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL) choisit à la surprise générale le consortium mené par le groupe Bouygues — composé des groupes de Robert Maxwell et de Bernard Tapie, des Éditions mondiales, du magazine Le Point, de la GMF et de plusieurs banques. Le 16 avril, Francis Bouygues remet un chèque de 3 milliards de francs au ministre des finances Édouard Balladur21,31,36,37,38. Le nouveau groupe TF1 obtient une concession de dix ans pour la diffusion de sa chaîne sur le premier réseau national hertzien36,39 et se dote d'une régie publicitaire intitulée TF1 Publicité. Il entre en bourse le 24 juillet 1987 au cours de 165 francs l'action40. La chaîne TF1 n'est alors financée plus que par la publicité télévisée36.
L'ère Patrick Le Lay / Étienne Mougeotte (1987-2007)
À la suite du rachat de la chaîne, Francis Bouygues en devient le président-directeur général et Patrick Le Lay le vice-président. Mais les salariés de la chaîne subissent ce changement de statut de leur employeur avec suspicion : nombre de journalistes usent de leur clause de conscience pour la quitter, et la plupart des animateurs-vedettes de TF1 tels que Patrick Sabatier, Patrick Sébastien, Stéphane Collaro et Philippe Bouvard partent sur La Cinq à la rentrée 1987. En 1988, Francis Bouygues confie la présidence du groupe à Patrick Le Lay tandis que la direction des programmes est confiée au vice-président Étienne Mougeotte, qui avait pourtant travaillé sur le rachat de TF1 pour le concurrent Hachette34. Le 2 février 1990, TF1 dévoile son nouveau logo bleu-blanc-rouge, encore utilisé aujourd'hui41.Au cours des années 1980 et 1990, de nouveaux programmes de divertissement sont mis à l'antenne tels que Club Dorothée de Dorothée, Sacrée Soirée de Jean-Pierre Foucault, Ciel, mon mardi ! de Christophe Dechavanne et Ushuaïa de Nicolas Hulot, tous devenus cultes. Outre les jeux télévisés comme Le Juste Prix, La Roue de la fortune et Une famille en or, la chaîne fait également la part belle aux reality show (télévérité) comme Perdu de vue et Témoin numéro 1 animé par Jacques Pradel et Sans aucun doute de Julien Courbet. Enfin, elle lance de nombreux programmes de fiction : Navarro, Julie Lescaut, Les Cordier, juge et flic, Une famille formidable et Hélène et les Garçons accompagneront les téléspectateurs pendant des années. L'information est quant à elle incarnée par de nouveaux visages : Patrick Poivre d'Arvor, Jean-Pierre Pernaut et Claire Chazal25,42. TF1 redevient la première chaîne de France en termes d'audience avec plus de 40 % de part de marché[réf. nécessaire].
En juillet 1996, le CSA renouvelle la concession de diffusion TF1 pour une durée de cinq ans43. Toutefois, les programmes de la chaîne ne respectant pas vraiment l'esprit du « mieux disant culturel » annoncé lors de la privatisation, l'association « Changez la Une » et le syndicat national des journalistes (SNJ) déposent en vain un recours devant le Conseil d'État contre l'absence d'appel à candidatures lors du renouvellement de la concession44,45. Par la suite, la concession est renouvelée à chaque fois automatiquement sans provoquer de remous46.
De la fin des années 1990 au début des années 2000, TF1 lance de nouveaux jeux télévisés (Le Bigdil, Qui veut gagner des millions ?, Attention à la marche !) et des programmes d'information (Sept à huit). La chaîne se met également à la téléréalité avec Star Academy et Koh-Lanta. Elle continue aussi à diffuser des fictions de qualité comme la mini-sérieLe Comte de Monte-Cristo réalisée par Josée Dayan47. Cependant, les audiences de la première chaîne baissent année après année48.
Le 31 mars 2005, la Télévision numérique terrestre (TNT) est lancée en France. Les Français reçoivent désormais 14 chaînes au lieu de sept précédemment49. Comme les autres chaînes historiques, TF1 subit de plein fouet l'éparpillement des téléspectateurs et voit son audience chuter de plus de 7 points en seulement 5 ans. En 2008, elle passe sous la barre des 30 % de part de marché pour la première fois de son histoire. Cela a évidement des répercussions sur le chiffre d'affaires qui plonge et la chaîne se voit obligée de lancer son premier avertissement sur ses résultats en 200948,50.
L'ère Nonce Paolini (2008-2016)
Le 31 juillet 2008, Nonce Paolini succède à Patrick Le Lay au poste de président directeur général du groupe TF151. Il remet en cause toute la philosophie d'entreprise en mettant fin à la politique de surenchère de la chaîne. Il se débarrasse de tous les gros salaires en coulisses tels que Takis Candilis, Charles Villeneuve, Robert Namias ou Jean-Claude Dassier et se sépare des animateurs vedettes à l'antenne. Le départ le plus emblématique est celui de Patrick Poivre d'Arvor, brutalement débarqué de la présentation du journal de 20 heures après 21 ans de service52,53.Nonce Paolini réduit également les investissements sur les programmes, cherchant plutôt la rentabilité. Le coût de grille est passé de 1 milliard d’euros pour TF1 seule en 2007 à 956 millions pour les quatre chaînes gratuites du groupe en 201554. TF1 renouvelle quand même une bonne partie de sa grille avec le lancement de nouvelles émissions dans la téléréalité (Secret Story), les concours (The Voice : La Plus Belle Voix, Danse avec les stars, MasterChef), les jeux télévisés (Les Douze Coups de midi) et la fiction (Profilage, Falco). Mais la chaîne se repose surtout sur les séries américaines moins chères que des productions originales. TF1 perd la culture de l'événement et se différencie de moins en moins de ses concurrentes de la TNT. Ainsi son audience continue de baisser et passe pour la première fois sous la barre des 25 % en 201052,53,55.
Si TF1 a perdu de sa superbe sous la direction de Nonce Paolini, elle reste la première chaîne européenne et se trouve désormais au centre d'un groupe puissant qui rassemble plusieurs chaînes et a su mettre en place une stratégie de diversification56.
L'ère Paolini reste marquée par une reduction des effectifs (dont de nombreux présentateurs vedette) et des dépenses, mettant fin à ce qui a été considéré comme l'âge d'or des années 1990-200057.
L'ère Gilles Pélisson (depuis 2016)
Le 19 février 2016, Gilles Pélisson devient le nouveau président directeur général du groupe TF158.Le 6 septembre 2017, TF1 débute la commercialisation spécifique de ses espaces publicitaires en Belgique via la régie publicitaire Transfer. C'est le second décrochage publicitaire de la chaîne après celui existant en Suisse depuis plusieurs années. Les deux grands groupes de télévision belges francophones RTL Group et RTBF craignent de voir leur chiffre d'affaires baisser de façon significative59,60.
Identité visuelle
Habillage
Le premier logo de TF1 de 1975 à 1984, l'habillage d'antenne ainsi que les génériques d'émissions sont l'œuvre de Catherine Chaillet qui avait auparavant habillé la troisième chaîne de l'ORTF dont l'indicatif d'ouverture d'antenne rappelle fortement celui de TF1 de 1975 à 197661. Pour célébrer son passage à la couleur en 1976, TF1 se dote de nouveaux indicatifs d'ouverture62 et de fermeture plus colorés créés par l'agence californienne Robert Abel and Associates (en) et dont la musique très rythmée est composée par Vladimir Cosma[réf. insuffisante]. Les Tifins, petits animaux créés par Catherine Chaillet et qui avaient la forme des trois lettres du logo TF1, font leur apparition en janvier 1977 comme interlude diffusé avant le journal télévisé TF1 Actualités ou les émissions jeunesse jusqu'en décembre 198163,64.L'identité visuelle de TF1 est modifiée en janvier 1985 afin de moderniser l'image de la chaîne qui s'essouffle face à la concurrence. Il s'agit de montrer le nouveau visage de la Une. Tout en gardant la typographie créée par Catherine Chaillet, le nouveau logo perd ses couleurs au profit de lamelles bleues en 3D destinées à lui donner de la profondeur. L'idée est que TF1 prenne appui sur ses fondations établies en 1975 tout en s'inscrivant dans son époque avec une touche de modernité. L'ouverture d'antenne de la chaîne change également le 1er janvier 1986. Réalisée par David Niles, elle est composée d'animations faisant la part belle à des figures géométriques en 3D mettant en avant ce que propose la chaîne : du cinéma, du divertissement, du sport, de l'information et de la culture, le tout sur une musique synthétique accompagnant cette idée d'un TF1 souhaitant reprendre son statut de numéro 165. C'est Bruno Masure qui présente en exclusivité ce nouveau générique à la fin du journal de 20h du 31 décembre 198566. Le 6 janvier 1987, une dernière modification est apportée au logo historique de TF1 en plaçant celui-ci devant un triangle jaune67 afin de dynamiser encore l'antenne et valoriser ainsi la chaîne avant sa privatisation.
Le 6 avril 1987, à la suite de la privatisation, l'habillage d'antenne est pris en charge par TF1 Publicité Production. Le 1er juillet 1989, la chaîne adopte un nouvel habillage d'antenne de transition dans lequel son logo historique cède la place à une simple mention de TF1 en police Futura Light. Le 2 février 1990, TF1 dévoile son nouveau logo bleu-blanc-rouge, encore utilisé aujourd'hui41 et créé par l'agence britannique Lambie-Nairn (en).
Le 31 décembre 1999, TF1 met à l'antenne un nouvel habillage confié à l'agence View68. Il s'agit d'un habillage à onglet dans lequel le logo apparaît. Les jingles pubs mettent en scène les trois lettres P.U.B avec en bruitage des voix féminines et Noël 2003 et 2004 avec en bruitage des voix enfants. Les jingles de transition mettent en scène des flèches. Au départ, ces jingles avaient un fond noir. Durant les étés 2001 et 2002, ces derniers sont dotés d'un fond de couleur variable (bleu, orange, rose...). À partir de mi-2003, ils passent à un fond blanc.
Le 10 juillet 2006, TF1 dévoile un nouvel habillage réalisé par l'agence américaine Aerodrome Pictures et adapté par l'agence française Naked. Les bandes annoncent sont basées sur un mur de projecteurs, des jeux de lumières et des mouvements de caméra. Les jingles pub conservent le même concept que précédemment avec des saynètes axées autour des 3 lettres P.U.B69. À partir du 17 novembre 2008, la chaîne incruste son logo en blanc transparent sur tous ses programmes pour lutter contre le piratage70. Le 19 avril 2010, la chaîne fait évoluer en douceur son habillage, notamment sur la profondeur de champ, pour pouvoir le conserver quelques années supplémentaires71.
Le 28 septembre 2013, la chaîne met à l'antenne un nouvel habillage réalisé par l'agence Naked. Les bandes-annonces fonctionnent sur un système d'animation de lamelles avec une nouvelle typographie (Avant Garde) utilisée en plusieurs graisses. De nouveaux jingles pub ont été développés dans la même ligne que les précédents. Le logo de la chaîne est également modifié avec l'ajout d'un fondu entre le bleu et le rouge72,73.
Logos
Ancien logo du 6 janvier 1975 au 2 septembre
1984.
Ancien logo du 3 septembre 1984 au 4 janvier
1987.
Ancien logo du 5 janvier 1987 au 2 février 1990
avant le journal de 20 heures.
Ancien logo du 2 février 1990 après le journal de
20 heures au 10 juillet 2006.
Ancien logo du 10 juillet 2006 au 28 septembre
2013.
Logo actuel depuis le 28 septembre 2013.
Autres logos de la chaîne TF1
Slogans
- 1981 : « TF1, la puissance de l'information, les moyens de la réflexion »
- 1984 : « TF1, pour être à la Une »74
- 1985 : « Bleu émotion, rouge passion, la Une a des couleurs »
- 1986 : « Vous aimez la Une, la Une vous aime ! »75
- 1986 : « Prenez des couleurs sur la Une ! »
- 1987 : « Pour mieux vous informer et vous distraire, il n'y en a qu'une, c'est la Une ! » / Version courte : « Il n'y en a qu'une ! C'est la Une »76,77
- 1987 : « La rentrée sur TF1 c'est tout un programme »
- 1989-1990 : « TF1, c'est tout un programme »78
- 1990 : « TF1 et mon cœur fait boum ! »76,79
- 1992 : « La vie bat son plein sur TF1 »80
- 1997 : « Ça va mieux, vous êtes sur TF1 »76
- 2007 : « On a tous TF1 en commun »81
- 2009 : « On se retrouve sur TF1 »82
- 2011 : « On se retrouve tous sur TF1 »83
- 2014 : « TF1, partageons des ondes positives »84
Organisation
Direction
De sa création le 1er janvier 1975 à sa privatisation le 6 avril 1987, TF1 est dirigée par un président-directeur général (PDG). Depuis que la chaîne est privée, elle est dirigée par le PDG du groupe TF1, parfois assisté d'un vice-président ou d'un directeur général. Jusqu'aux années 2010, les différentes directions (programmes, information, sports...) concernaient seulement la chaîne TF1, mais à la suite de l'extension du groupe TF1, leur périmètre a été étendue à toutes les chaînes du groupe (TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films et LCI).Présidents-directeurs généraux
- Jean Cazeneuve : 1er janvier 1975 - 19777 ;
- Jean-Louis Guillaud : 1978 - 23 juillet 198118 ;
- Jacques Boutet : 23 juillet 1981 - 31 août 198285 ;
- Michel May : 31 août 1982 - 19 juillet 198323 ;
- Hervé Bourges : 19 juillet 1983 - 6 avril 198786 ;
- PDG du Groupe TF1 depuis le 6 avril 1987.
Autres dirigeants de la chaîne TF1
Capital
De sa création le 1er janvier 1975 à sa privatisation le 6 avril 1987, la société nationale de programme Télévision Française 1 (TF1) était une société nationale publique d'État détenue à 100 % par l'État français.Depuis sa privatisation le 6 avril 1987, la société Télévision Française 1 (TF1) est une société anonyme détenue à 100 % par le groupe TF1. Ce dernier, côté à la bourse Euronext Paris, est une filiale du groupe industriel français Bouygues, propriétaire de 43,9 % de son capital. Outre les 7,3 % détenus par les salariés de l'entreprise, le reste du capital (51,2 %) est flottant103.
Données financières
Le budget de la société nationale de programme TF1 était de 1,18 milliards de francs en 1979 et de 2,5 milliards de franc en 1986 avec un résultat déficitaire de 85 millions cette même année104. Son financement était assuré pour 40 % par une part de la redevance audiovisuelle et pour 60 % par les revenus de la publicité de marque diffusée sur son antenne par la Régie française de publicité.Depuis sa privatisation le 6 avril 1987, TF1 ne perçoit plus la redevance et n'est plus financée que par la publicité commercialisée par sa régie TF1 Publicité. Le coût du spot publicitaire de trente secondes sur TF1 varie selon l'audience, c'est-à-dire selon les horaires et les programmes. En 2014, il est d'environ 40 000 € pour un programme d'avant-soirée, et entre 100 000 et 150 000 € pour une série télévisée ou un film à succès en première partie de soirée105. Lors des évènements très suivis comme les compétitions sportives, le prix peut s'envoler : par exemple, le spot lors de la demi-finale des Bleus de l'Euro 2016 coûtait 225 000 €106.
Sièges
Le premier siège de Télévision Française 1 (TF1), ainsi qu'une partie de ses studios, étaient situés au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le 7e arrondissement de Paris, siège historique de la télévision française depuis les années 1940107,108,109. Toutefois, pour mieux assurer l'indépendance des établissements et des sociétés créés par la loi du 7 août 1974, le gouvernement avait insisté pour que les sièges sociaux des sociétés soient nettement individualisés. C'est ainsi que TF1 avait abandonné une partie de ses activités à la Maison de la Radio pour installer son siège administratif dans des locaux plus modernes et spacieux au pied de la Tour Montparnasse au 17 rue de l'Arrivée dans le 15e arrondissement de Paris, les studios de télévision demeurant rue Cognacq-Jay[réf. nécessaire].Le siège actuel de TF1 est situé depuis 1992 dans la Tour TF1 au 1 quai du Point du Jour à Boulogne-Billancourt, au sud-ouest de Paris, le long de la Seine. Construite par le groupe Bouygues, propriétaire de TF1, la tour compte 14 étages110.
Premier siège de TF1 au 13-15 rue Cognacq-Jay à Paris.
Programmes
Article détaillé : Liste des programmes diffusés sur
TF1.
Voir la catégorie : Émission diffusée sur TF1.
Chaque jour, TF1 diffuse deux sessions d'information : le Journal de 13 heures et le Journal de 20 heures. L'information
est également présente à travers plusieurs magazines tels que 7 sur 7
(1981-1997), Reportages (depuis 1987), Le Droit de savoir (1990-2008), Combien ça coûte ? (1991-2010) et Sept
à huit (depuis 2000). Certains magazines sont spécialisés dans le
sport, comme Téléfoot (depuis 1977) et Automoto (depuis 1975), ou la
littérature, comme Vol de nuit (1999-2008).
La chaîne diffuse également des magazines de service, de société ou de
découverte tels que 30 millions d'amis (1976-2003), Téléshopping
(depuis 1987), Sans aucun doute (1994-2009), Ushuaïa
Nature (1998-2014) et 50
minutes inside (depuis 2006).Une bonne partie de la programmation de la chaîne est consacrée aux divertissements tels que les émissions Sacrée Soirée (1987-1994), Ciel, mon mardi ! (1988-2001), Vidéo Gag (1990-2008), Les Enfants de la télé (1996-2016), La Méthode Cauet (2003-2008), Les 100 plus grands... (2003-2012), C'est Canteloup (depuis 2011) ou Vendredi tout est permis (depuis 2011). De nombreux jeux télévisés sont diffusés que ce soit le temps de midi comme Le Juste Prix (1987-2001/2009-2015), Attention à la marche ! (2001-2010) et Les Douze Coups de midi (depuis 2010), en avant-soirée comme La Roue de la fortune (1987-1997/2006-2012), Une famille en or (1990-1999/2007-2014), Le Bigdil (1998-2004), Le Maillon faible (2001-2007) et Money Drop (2011-2017), ou en première partie de soirée comme Qui veut gagner des millions ? (2000-2016) et Le Grand Concours des animateurs (depuis 2003), The Wall (depuis 2017).
La chaîne diffuse des programmes jugés polémiques par de nombreux Français. Dans les années 1990, la télévérité est incarnée par des émissions telles que Perdu de vue (1990-1997) et Témoin numéro 1 (1993-1996). Depuis les années 2000, la téléréalité a pris sa place avec des émissions de vie en communauté comme Koh-Lanta (depuis 2001) et Secret Story (2007-2014), ou de séduction comme L'Île de la tentation (2002-2008), des télé-crochets comme Star Academy (2001-2008) et The Voice : La Plus Belle Voix (depuis 2012), et des compétitions telles que MasterChef (2010-2015) et Danse avec les stars (depuis 2011).
TF1 est également très présente dans la fiction avec la diffusion de films (Ciné Dimanche), de téléfilms, de séries et de feuilletons télévisées français ou étrangers. Elle produit des séries et des feuilletons français comme Navarro (1989-2007), Une famille formidable (depuis 1992), Les Cordier, juge et flic (1992-2005), Julie Lescaut (1992-2014), Une femme d'honneur (1996-2008), Joséphine, ange gardien (depuis 1997), Section de recherches (depuis 2006), Camping Paradis (depuis 2006), RIS police scientifique (2006-2014), Profilage (depuis 2009) ou Clem (depuis 2010). En parallèle, de plus en plus de mini-séries françaises sont mises à l'antenne. TF1 diffuse également des séries et feuilletons étrangers tels Les Feux de l'Amour (depuis 1989), Alerte à Malibu (1991-2005), Walker, Texas Ranger (1995-2001), Alerte Cobra (1997-2006), Sept à la maison (1999-2008), New York, unité spéciale (depuis 2000), Les Experts (2001-2016), Monk (2003-2010), Las Vegas (2005-2010), Esprits criminels (depuis 2006), Grey's Anatomy (depuis 2006), Dr House (2007-2013), Mentalist (2010-2015), Person of Interest (2013-2016) et The Blacklist (depuis 2014). De nombreuses séries d'animation à destination des jeunes sont diffusés dans les créneaux spécifiques Club Dorothée (1987-1997) et Tfou (depuis 2007).
TF1 retransmet de nombreux événements en direct ou en différé comme le spectacle des Enfoirés, la cérémonie des NRJ Music Awards ou l'élection de Miss France, mais aussi des compétitions sportives, dans leur intégralité ou en association avec d'autres chaînes. Elle diffuse surtout des grands événements sportifs internationaux de football comme la Coupe du monde et le Championnat d'Europe et les matchs de l'Équipe de France. Elle propose parfois du rugby à XV et de la Formule 1.
Présentateurs et animateurs
Article détaillé : Présentateurs et présentatrices
sur TF1.
Voir la catégorie : Animateur sur TF1.
Animateurs actuels
- Nikos Aliagas (depuis 2001)
- Julien Arnaud (depuis 2006)
- Arthur (1992-1993/depuis 1996)
- Alexandre Devoise (depuis 2014)
- Marc-Emmanuel Dufour (depuis 2009)
- Christophe Beaugrand (depuis 2009)
- Laurence Boccolini (depuis 2001)
- Gilles Bouleau (depuis 2011)
- Louis Bodin (depuis 2010)
- Denis Brogniart (depuis 1999)
- Frédéric Calenge (depuis 2008)
- Nicolas Canteloup (depuis 2011)
- Vincent Cerutti (depuis 2010)
- Audrey Crespo-Mara (depuis 1999)
- Christophe Dechavanne (1987-1997/depuis 1999)
- Anne-Claire Coudray (depuis 2012)
- Valérie Damidot (depuis 2017)
- Évelyne Dhéliat (depuis 1975)
- Elsa Fayer (2002-2003/depuis 2010)
- Karine Ferri (depuis 2012)
- Jean-Pierre Foucault (depuis 1987)
- Christophe Jakubyszyn (depuis 2012)
- Christian Jeanpierre (depuis 1988)
- Marion Jollès Grosjean (depuis 2005)
- Jacques Legros (depuis 1997)
- Adrien Lemaître (depuis 2007)
- Bixente Lizarazu (depuis 2009)
- Grégoire Margotton (depuis 2016)
- Laurent Mariotte (depuis 1998)
- François-Xavier Ménage (depuis 2017)
- Charlotte Namura (depuis 2015)
- Marie-Ange Nardi (depuis 2008)
- Christophe Ono-dit-Biot (depuis 2015)
- Jean-Pierre Pernaut (depuis 1975)
- François-Xavier Pietri (depuis 2010)
- Jean-Luc Reichmann (depuis 2001)
- Harry Roselmack (depuis 2006)
- Carole Rousseau (depuis 1997)
- Tatiana Silva (depuis 2017)
- Alessandra Sublet (depuis 2015)
Journalistes
Articles connexes : Liste des
présentateurs du Journal de 13 heures de TF1 et Liste des
présentateurs du Journal de 20 heures de TF1.
- Julien Arnaud (depuis 2006)
- Marie-Laure Augry (1975-1991)
- Dominique Baudis (1976-1980)
- Jean-Pierre Berthet (1975-2006)
- Gilles Bouleau (depuis 2012)
- Jean-Claude Bourret (1975-1987)
- Dominique Bromberger (1975-1995)
- Francine Buchi (1983-2008)
- Claire Chazal (1991-2015)
- Anne-Claire Coudray (depuis 2012)
- Audrey Crespo-Mara (depuis 2015)
- Marie-France Cubadda (1986-1987)
- Jean-Loup Demigneux (1975-1995)
- Michel Denisot (1975-1984)
- Alain Denvers (1975-1987)
- Patrice Drevet (1984-1986)
- Laurence Ferrari (2002-2006/2008-2012)
- Roger Gicquel (1975-1980)
- Thomas Hugues (1994-2006)
- Ladislas de Hoyos (1975-1991)
- Françoise Kramer (1983-1984)
- Anne-Sophie Lapix (2006-2008)
- Jean Lefèvre (1982-1992)
- Jacques Legros (depuis 1998)
- Bruno Masure (1975-1990)
- Yves Mourousi (1975-1988)
- Jean-Claude Narcy (1975-2011)
- Christine Ockrent (1987-1988)
- Jean Offredo (1983-1999)
- Jean-Pierre Pernaut (depuis 1975)
- Claude Pierrard (1975-1978)
- Patrick Poivre d'Arvor (1987-2008)
- Joseph Poli (1979-1988)
- Harry Roselmack (2005-2011)
- Béatrice Schönberg (1995-1997)
- Pierre-Luc Séguillon (1983-1987)
- Claude Sérillon (1984-1985)
- Anne Sinclair (1984-1998)
Audiences
France
Audiences des quatre principales chaînes françaises de 1996
à 2017.
·
TF1
Depuis sa privatisation en 1987, TF1 est la chaîne de télévision la plus
regardée en France, se plaçant devant les chaînes publiques France 2 et France 3 et
l'autre grande chaîne privée M6. Malgré une perte de près de vingt-cinq points en une trentaine
d'années et un écart de plus en plus réduit avec ses concurrentes
« historiques », la chaîne est parvenue à conserver sa première
place.Les troisième et quatrième années de son existence, en 1977 et 1978, la chaîne publique TF1 réalise son plus haut historique avec une part d'audience moyenne annuelle de 50,4 %. Elle baisse ensuite année après année, perdant plus de douze points en seulement cinq ans, et atteint 37,9 % en 1983. Elle rétrograde alors à la seconde place des chaînes les plus regardées de France, s'étant fait doublée par Antenne 2. Si l'audience repart à la hausse, il faut attendre 1987, année de sa privatisation, pour qu'elle retrouve la première place.
En 1988, TF1 réalise son plus haut historique en tant que chaîne privée avec une part d'audience moyenne annuelle de 44,8 %. Ensuite, elle ne cesse de baisser année après année, perdant plus de douze points en dix-sept ans pour atteindre 32,3 % en 2005. Par la suite, la baisse s'accélère avec la concurrence des nouvelles chaînes de la TNT : la chaîne perd de nouveau douze points en seulement onze ans et atteint son plus bas historique, 20,4 % en 2016. En trente ans, la chaîne a ainsi plus que divisé par deux sa part d'audience, passant sous la barre des 40 % en 1994, des 30 % en 2008 et des 20 % en 2017.
Audiences générales
Audiences annuelles
en part de marché de 1975 à 1985111
|
||||||||||
1975
|
1976
|
1977
|
1978
|
1979
|
1980
|
1981
|
1982
|
1983
|
1984
|
1985
|
|
45,4 %
|
50,4 %*
|
50,4 %*
|
46,8 %
|
47,3 %
|
46,3 %
|
42,3 %
|
37,9 %
|
39,1 %
|
38,6 %
|
Audiences
mensuelles et annuelles en part de marché depuis 1986111
|
|||||||||||||
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Moyenne annuelle
|
1986
|
|
|
|
|
|
|
|
|
38,4 %112
|
|
|
|
38,2 %
|
1987
|
|
|
|
|
|
42,5 %112
|
|
|
44,0 %112
|
|
|
|
42,1 %
|
1988
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
44,8 %
|
1989
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
41,0 %
|
1990
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
41,9 %
|
1991
|
|
|
43,0 %113
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
42,1 %
|
1992
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
41,0 %
|
1993
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
41,0 %
|
1994
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
39,5 %
|
1995
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
37,3 %
|
1996
|
|
|
|
|
36,3 %
|
35,6 %
|
33,1 %
|
35,6 %
|
35,0 %
|
35,1 %
|
33,7 %
|
34,0 %
|
35,4 %
|
1997
|
34,6 %
|
35,6 %
|
34,5 %
|
34,9 %
|
35,3 %
|
35,7 %
|
32,8 %
|
35,8 %
|
34,8 %
|
34,9 %
|
34,2 %
|
37,0 %
|
35,0 %
|
1998
|
34,1 %
|
34,0 %
|
35,2 %
|
35,6 %
|
35,2 %
|
34,8 %
|
34,7 %
|
36,4 %
|
37,2 %
|
36,1 %
|
35,2 %
|
35,3 %
|
35,3 %
|
1999
|
34,9 %
|
36,5 %
|
35,6 %
|
35,9 %
|
34,2 %
|
35,1 %
|
33,0 %
|
34,7 %
|
34,7 %
|
36,1 %
|
35,2 %
|
35,2 %
|
35,1 %
|
2000
|
33,9 %
|
33,9 %
|
32,6 %
|
33,4 %
|
34,4 %
|
34,1 %
|
33,2 %
|
33,5 %
|
31,8 %
|
33,8 %
|
33,2 %
|
33,0 %
|
33,4 %
|
2001
|
33,8 %
|
33,3 %
|
33,6 %
|
32,5 %
|
31,8 %
|
31,8 %
|
31,3 %
|
33,7 %
|
33,6 %
|
32,0 %
|
32,0 %
|
32,8 %
|
32,7 %
|
2002
|
33,5 %
|
31,9 %
|
31,9 %
|
31,1 %
|
31,9 %
|
34,5 %
|
31,2 %
|
34,2 %
|
32,4 %
|
33,2 %
|
33,2 %
|
32,9 %
|
32,7 %
|
2003
|
31,9 %
|
31,3 %
|
31,8 %
|
30,5 %
|
31,1 %
|
31,6 %
|
31,1 %
|
31,3 %
|
31,4 %
|
32,4 %
|
30,8 %
|
32,2 %
|
31,5 %
|
2004
|
32,7 %
|
31,8 %
|
31,8 %
|
32,5 %
|
33,0 %
|
32,2 %
|
31,1 %
|
30,1 %
|
32,0 %
|
32,0 %
|
31,1 %
|
31,4 %
|
31,8 %
|
2005
|
32,2 %
|
32,1 %
|
32,7 %
|
31,4 %
|
31,7 %
|
31,2 %
|
32,6 %
|
34,5 %
|
33,4 %
|
33,4 %
|
31,5 %
|
31,9 %
|
32,3 %
|
2006
|
32,0 %
|
30,2 %
|
31,5 %
|
31,9 %
|
31,2 %
|
32,8 %
|
33,8 %
|
32,8 %
|
31,3 %
|
31,7 %
|
30,2 %
|
30,7 %
|
31,6 %
|
2007
|
30,7 %
|
31,0 %
|
31,0 %
|
30,3 %
|
31,4 %
|
30,5 %
|
30,2 %
|
31,6 %
|
31,8 %
|
31,8 %
|
29,3 %
|
28,9 %
|
30,7 %
|
2008
|
28,0 %
|
27,5 %
|
28,0 %
|
27,2 %
|
27,2 %
|
27,5 %
|
27,1 %
|
27,7 %
|
28,0 %
|
26,2 %
|
26,1 %
|
26,2 %
|
27,2 %
|
2009
|
26,7 %
|
26,2 %
|
26,7 %
|
26,3 %
|
25,5 %
|
25,9 %
|
25,7 %
|
26,7 %
|
26,6 %
|
26,2 %
|
25,8 %
|
24,8 %
|
26,1 %
|
2010
|
25,1 %
|
25,1 %
|
25,1 %
|
24,3 %
|
24,0 %
|
25,1 %
|
23,9 %
|
24,0 %
|
24,1 %
|
24,7 %
|
24,3 %
|
24,6 %
|
24,5 %
|
2011
|
24,1 %
|
23,9 %
|
24,5 %
|
23,2 %
|
23,6 %
|
23,3 %
|
22,8 %
|
23,4 %
|
24,1 %
|
24,5 %
|
23,0 %
|
23,3 %
|
23,7 %
|
2012
|
22,3 %
|
22,6 %
|
23,6 %
|
22,6 %
|
22,9 %
|
22,2 %
|
21,8 %
|
21,3 %
|
23,0 %
|
23,4 %
|
23,3 %
|
23,1 %
|
22,7 %
|
2013
|
23,3 %
|
23,2 %
|
23,9 %
|
22,6 %
|
22,2 %
|
21,9 %
|
21,4 %
|
22,2 %
|
23,4 %
|
23,6 %
|
23,3 %
|
22,6 %
|
22,8 %
|
2014
|
22,6 %
|
22,5 %
|
23,3 %
|
22,8 %
|
22,1 %
|
24,6 %
|
23,7 %
|
22,5 %
|
22,7 %
|
23,0 %
|
22,5 %
|
23,0 %
|
22,9 %
|
2015
|
21,8 %
|
21,8 %
|
21,9 %
|
21,3 %
|
21,0 %
|
21,4 %
|
20,4 %
|
20,0 %
|
21,3 %
|
22,4 %
|
21,7 %
|
21,0 %
|
21,4 %
|
2016
|
20,6 %
|
21,4 %
|
21,7 %
|
20,2 %
|
20,3 %
|
20,4 %
|
18,9 %
|
18,6 %**
|
20,4 %
|
20,3 %
|
20,4 %
|
20,7 %
|
20,4 %
|
2017
|
19,7 %
|
19,3 %
|
21,0 %
|
19,4 %
|
20,2 %
|
19,7 %
|
18,8 %
|
19,7 %
|
20,3 %
|
20,3 %
|
20,4 %
|
20,8 %
|
20,0 %**
|
2018
|
19,8 %
|
19,3 %
|
20,3 %114
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19,8 %
|
·
* : Maximum
historique.
·
** : Minimum
historique.
·
Meilleur score mensuel de l'année.
·
Moins bon score mensuel de l'année.
Records d'audiences
Le 12 juillet 1998, TF1 réalise un record d'audience historique en diffusant la finale de la Coupe du monde de football de 1998 opposant la France au Brésil, suivie par 20,6 millions de téléspectateurs soit 75,6 % de part d'audience. Ce record est battu deux ans plus tard, le 2 juillet 2000, avec la finale France-Italie du Championnat d'Europe de football 2000 qui attire 21,4 millions de téléspectateurs soit 77,5 % de part de marché. Il est de nouveau battu six ans plus tard, le 9 juillet 2006, avec la diffusion de la finale France-Italie de la Coupe du monde de football de 2006 qui est suivie par 22,1 millions de téléspectateurs soit 80,3 % de part d'audience115,116. Il s'agit également de la meilleure audience d'un programme télévisé en France, toutes chaînes confondues117. Mais des experts estiment que la demi-finale de la Coupe du monde de football de 1982 entre la France et l'Allemagne est l'événement le plus vu de l'histoire de la télévision française, notamment la séance de tirs au buts perdu par les joueurs français qui aurait été vu par 32,1 millions de leurs compatriotes118.TF1 occupe la plupart des places du Top 100 établi par Médiamétrie chaque année. Depuis de nombreuses années, elle réalise souvent plus de 90 des 100 meilleures audiences de l'année dont la meilleure audience, se plaçant largement devant ses concurrentes119,120,121,122. La chaîne parvient même à faire les 100 meilleures audiences de l'année 2007123.
Les 5 meilleures
audiences de la chaîne
|
||||
Date
|
Programme
|
Genre
|
Téléspectateurs
|
Part de marché
|
5 juillet 2006
|
Sport
|
22 220 000
|
||
9 juillet 2006
|
Coupe du monde de football de 2006
(Finale : France - Italie)
|
Sport
|
22 143 700
|
|
2 juillet 2000
|
Championnat d'Europe de
football 2000 (Finale : France - Italie)
|
Sport
|
21 441 000
|
|
12 juillet 1998
|
Coupe du monde de football de 1998
(Finale : France - Brésil)
|
Sport
|
20 577 000
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27 juin 2006
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Coupe du monde de football de 2006
(Huitième de finale : Espagne - France)
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Sport
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19 565 000
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Liste des records d'audiences annuels
Belgique
Avec une part d'audience moyenne annuelle de 15,5 % en 2015, TF1 est la troisième chaîne belge francophone la plus regardée, derrière RTL-TVI (19,0 %) et La Une (15,7 %).
Audiences annuelles
en part de marché en Belgique143
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1997
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1998
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1999
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2000
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2001
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2002
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2003
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2004
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2005
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2006
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2007
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2008
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2009
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2010
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2011
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2012
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2013
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2014
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2015
|
2016
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16,5 %
|
17,4 %
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16,7 %
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16,9 %
|
16,6 %
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16,6 %
|
16,3 %
|
15,7 %
|
16,4 %
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17,5 %
|
17,1 %
|
17,1 %
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16,5 %
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16,6 %
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17,0 %
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17,0 %
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16,1 %
|
15,15 %
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15,5 %
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15,4 %
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Suisse
Avec une part d'audience moyenne de 11 % de part de marché en 2016, TF1 est la deuxième chaîne suisse francophone la plus regardée, derrière RTS Un (19 %).
Audiences annuelles
en part de marché en Suisse144
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1997
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1998
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1999
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2000
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2001
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2002
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2003
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2004
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2005
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2006
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2007
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2008
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2009
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2010
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2011
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2012
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2013
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2014
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2015
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2016
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15 %
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15 %
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15 %
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16 %
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16 %
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17 %
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17 %
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17 %
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17 %
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17 %
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15 %
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14 %
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13 %
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13 %
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13 %
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13 %
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12 %
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12 %
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12 %
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12 %
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Controverses
Contentieux judiciaires et monétisation de la chaîne gratuite
Le 27 février 2018, un porte parole de Canal+ confirme que Canal+ a porté plainte contre TF1 pour un différend concernant le renouvellement de son contrat de diffusion des chaînes gratuites de TF1. En effet, d'après BFM business « TF1 réclame à Canal une vingtaine de millions d'euros par an, soit quasiment dix fois plus que jusqu'à présent ». L'affaire a été portée devant le tribunal de commerce de Paris145.À la suite de cette plainte, le groupe Canal décide de suspendre les chaines du groupe TF1 (TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI) le 1er mars 2018 à 23 h 10, rendant ainsi impossible l'accès à ces chaines depuis leur décodeur. Mais la chaîne fait son retour sur Canal+ le 7 mars 2018 à 23 h pour les abonnés satellite, ainsi que sur TNT Sat.
D'autres sociétés comme Orange et Free sont dans la même difficulté :
- Pour Stéphane Richard d'Orange, « Nous ne voulons pas priver nos clients de TF1 » mais « Orange est opposé au principe d’une rémunération pour distribuer des contenus gratuits »146. Toutefois, les deux sociétés cherchent à trouver un accord juste et équitable147.
- Free veut suivre la même offre que Canal+148. Toutefois, le contrat avec Free court jusqu'au 31 mars 2018149.
D'autres sociétés se sont accordées plus rapidement : Bouygues Telecom et TF1 en partageant le même actionnaire. L'entente entre SFR et TF1 tient à la rémunération des chaines dites gratuites et des contenus « à valeur ajoutée » (Replay) de TF1 par SFR, en échange de la contrepartie entre Bouygues Telecom et le groupe Altice, qui gère les chaînes BFM TV et RMC Découverte151.
Contenu des émissions
Depuis sa privatisation en 1987, la nature des programmes de TF1 suscite de nombreuses réactions de désapprobation. Les jeux, la téléréalité et les nombreuses séries, le plus souvent d'origine américaine, sont souvent en ligne de mire dans ces critiques, la chaîne privée faisant le choix de délaisser les émissions à caractère culturel qui font statistiquement moins d'audience.Émissions pour la jeunesse
L’animatrice Dorothée a été décriée pour le caractère « bêtifiant » de certaines de ses émissions. Ainsi, dès 1987, les programmes pour la jeunesse du Club Dorothée sont montrés du doigt pour la part trop faible faite à la dimension éducative au profit de dessins animés souvent considérés comme violents voire ambigus, en particulier de nombreux dessins animés japonais qualifiés de « japoniaiseries », jugés dangereux pour l'évolution mentale des enfants152,153.
De la télévérité à la téléréalité
Dans les années 1990, l'arrivée des reality shows (télévérité) comme Perdu de vue, Témoin numéro 1, et Tout est possible continue de donner une mauvaise image de la chaîne en dépit de fortes audiences154,155,156. Le 4 septembre 1996, le journaliste de Libération Pierre Marcelle qualifie Jacques Pradel d'« affectueux parasite », au « ton doucereux de cocker charognard». Considérant que l'émission Perdu de vue est une « exploitation mercantile de l’intime », une « émission d'inspiration policière et attentatoire » à la liberté individuelle, et que l'animateur « exploite son filon avec une perverse efficacité »157. À la rentrée 1996, Étienne Mougeotte, alors vice-président de la chaîne, invente le concept de « Quête de sens »158,159 qui mène à un grand nettoyage l'année suivante. Tous les programmes polémiques disparaissent : Club Dorothée160, Perdu de vue161, Témoin numéro 1162 et Tout est possible163. De nouvelles émissions symbolisant la « nouvelle Une » apparaissent : Public présenté par Michel Field164 et Le Monde de Léa par Paul Amar165. Mais en 2001, à la suite du succès de Loft story sur M6, TF1 signe un accord d'exclusivité avec Endemol pour avoir l'exclusivité de leurs émissions de télé-réalité166 comme Star Academy, Fear Factor ou L'Île de la tentation167.
Affaire Roswell
Lors de la première émission de L'Odyssée de l'étrange le 21 juin 1995 sur TF1, Jacques Pradel annonce la sortie d'un film prouvant l'existence de l'extraterrestre de Roswell montrant des images publiées ensuite par le magazine VSD. La chaîne Arte décide de dénoncer ce qu'elle considère comme un canular, en diffusant le 29 août 1995 une soirée intitulée Extraterrestres, la preuve où elle programme un contre-document « pseudo-russe » réalisé par Jean-Teddy Filippe montrant lui aussi la dissection d'une chose venue de l'espace, suivi d'un débat animé par Michel Polac168. Après avoir commercialisé une cassette VHS sous le titre L'extra-terrestre de Roswell, TF1 diffuse le 23 octobre 1995 de larges extraits du film présenté par Ray Santilli comme la dissection de l'extra-terrestre de Roswell. Le film a été vendu à 27 pays pour une somme totale estimée à 30 millions de francs169,170. À la suite de cette diffusion, l'émission a été décriée dans la presse171. En 2005, Santilli avoua que le film était un faux, l'extraterrestre ayant été fabriqué par John Humphreys172.
Traitement de l’actualité
La rédaction de TF1 cherche à couvrir tous les domaines de l'actualité, y compris en reprenant des aspects locaux qui sortent de l'évènementiel. Depuis sa privatisation, il a fréquemment été reproché à la chaîne un traitement superficiel de l'information, qui privilégierait l'actualité de proximité et le sensationnalisme à l'ouverture internationale et au traitement de fond173. Le Journal de 13 heures présenté par Jean-Pierre Pernaut est l'emblème de toutes ces critiques, accusé de verser dans le populisme, la démagogie, le conservatisme voire le poujadisme en préférant parler des « petits artisans » que de l'actualité internationale174,175. Ainsi les bureaux des correspondants à l'étranger ont été fermés les uns derrière les autres : Moscou en 2010, Rome en 2012 et Londres en 2016176. À l'inverse, la chaîne est plus rarement accusée de parisianisme que ses consœurs, une situation qui reste l'une des tendances lourdes de l’audiovisuel français.Sur un aspect déontologique, la chaîne fait montre d'une politique éditoriale visant à faire du journal télévisé un vecteur d’autopromotion de programmes dont elle a l’exclusivité (football ou téléréalité) afin d’en garantir l’audience, par exemple les veilles et lendemains de finales de Star Academy ou de Miss France, quand l'animateur Jean-Pierre Pernaut n'hésite pas à ouvrir son journal avec ces « informations ».
Toutefois, le 27 octobre 2010, le Journal de 20 heures présenté par Laurence Ferrari remporte le 1er prix des Media Tenor TV Global Awards récompensant « l'importance accordée à l'économie, à l'environnement, et à la place des femmes dans le traitement de l'information ». Le journal reçoit également le 2e prix des Global Media Peace Awards pour sa couverture à l'international177.
Les journaux de TF1 ont été accusés à plusieurs reprises de diffuser de fausses informations, soit par simple erreur, soit par manque de transparence, soit avec une volonté de truquer un reportage :
- Le 16 septembre 1991, le journal de 20h montre Patrick Poivre d'Arvor et Régis Faucon interroger en tête-à-tête le leader cubain Fidel Castro. Le mois suivant, Télérama révèle que les images de Fidel Castro sont en fait issues d'une conférence de presse donnée par ce dernier, parmi lesquelles ont été intercalées des images de PPDA posant des questions en fonction des réponses afin de donner l'illusion d'un entretien personnalisé178
- Le 1er octobre 2008, dans un reportage sur la chute des prix des maisons et des appartements à Rennes, le client visitant un bien qui est interviewé s'avère être un agent immobilier179.
- Le 8 août 2008, en pleine course au sensationnel, la journaliste Florence Schaal s'empresse d'annoncer abruptement en direct lors du Journal de 20 heures et sans vérification préalable le décès d'un enfant de deux ans et demi, qui venait en réalité d'être retrouvé sain et sauf. Mise à pied par la chaîne, elle fut licenciée pour faute grave le mois suivant180.
- Le 27 juillet 2009, les journaux de 20h de TF1 et France 2 diffusent un reportage montrant les techniques d'investigation des experts scientifiques de la gendarmerie sur les incendies criminels en Corse. Mais les journalistes ne précisent pas que les scènes sont en réalité des reconstitutions répétées plusieurs fois181.
- Le 23 juin 2011, un sujet sur le contrat de responsabilité parentale (CRP), dispositif mis en place de la loi contre l'absentéisme scolaire, contient un faux témoignage : une attachée de presse du président du conseil général des Alpes-Maritimes Éric Ciotti — porteur de la loi — se fait passer pour une mère de famille à l'initiative de la journaliste du reportage réalisé par un sous-traitant182. Lors de la présentation d'excuses, le présentateur Jean-Pierre Pernaut indique que « c’est la première fois dans l’histoire de nos journaux » alors qu'il y a eu des précédents183.
- En 2014, Médiapart révèle que la mairie de Cannet dirigée par Michèle Tabarot truquait des reportages de TF1 avec l'aide de la police municipale184.
Orientation de droite
TF1 est souvent accusée d'être une chaîne plutôt orientée politiquement à droite. Les observateurs dénoncent aussi bien le choix de ses programmes — séries télévisées accusées de véhiculer une idéologie réactionnaire185, omniprésence de la police dans les séries ou les émissions de reportages —, les informations qu'elle traite dans ses journaux — beaucoup de sujets populistes sur l'insécurité ou l'immigration — et les liens de connivence entre les dirigeants/propriétaires de la chaîne et certains hommes politique de droite — amitié de Martin Bouygues et Nicolas Sarkozy. Mais le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) n'a jamais rien trouvé à redire sur une prétendue position partisane de la chaîne et ses liens avec le pouvoir n'auraient jamais été réellement récompensés186. Toutefois, en mars 2017, la chaîne a été rappelée à l'ordre par le CSA pour des propos tenus par Jean-Pierre Pernaut dans son journal de 13 heures au sujet des centres pour migrants, propos jugés susceptibles d'« encourager un comportement discriminatoire »187.De plus, la chaîne est souvent accusée d'être de partis pris pour la droite lors des élections présidentielles :
- Lors de la campagne présidentielle de 1995, TF1 est accusée de soutenir le candidat RPR Édouard Balladur, alors Premier ministre188.
- Lors de la campagne présidentielle de 2002, TF1 est accusée d'avoir contribué aux résultats du premier tour, favorables à la droite et à l'extrême droite, en diffusant de très nombreux témoignages sur l'insécurité en France (54 sujets sur ce thème dans les trois semaines qui précédent l'élection contre seulement 10 sujets dans les trois semaines qui suivent). Le point d'orgue est l'affaire Paul Voise : l'agression d'un retraité deux jours avant l'élection est très fortement médiatisée, notamment par la chaîne privée189,190.
- Lors de la campagne présidentielle de 2007, le candidat François Bayrou (Modem) accuse à plusieurs reprises TF1 et sa présentatrice Claire Chazal de favoriser un second tour entre Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS)191. Martin Bouygues, propriétaire de TF1, est alors un ami proche de Nicolas Sarkozy : il a été son témoin de mariage avec Cécilia et est le parrain de leur fils Louis192. En mai 2007, Laurent Solly, directeur adjoint de la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy, est recruté par TF1 pour devenir directeur général adjoint. Étonnement, c'est Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy qui annonce le premier cette embauche193.
En avril 2009, TF1 licencie Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable de son pôle innovation Web, en raison des critiques que ce dernier avait émises contre le projet de loi HADOPI dans un courriel privé adressé à sa députée Françoise de Panafieu (UMP) et portées à la connaissance de TF1 par le gouvernement de droite en place197,198. Le cas fait un certain bruit199, notamment sur le web200. En juin 2012, le conseil de prud'hommes condamne TF1 à verser 27 000 € d'indemnités à Jérôme Bourreau-Guggenheim pour — licenciement sans cause réelle et sérieuse —201.
Philosophie d'entreprise
Article connexe : Temps de cerveau humain disponible.
En 2004, dans le livre Les dirigeants face au changement, Patrick
Le Lay, alors président-directeur général du groupe TF1,
explique le métier de la chaîne TF1 par la formule « Ce
que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ».
Cette phrase, qui s'avère être un raccourci d'un propos plus développé,
provoque de vives critiques que ce soit chez les politiques de gauche, les associations de téléspectateurs, les
journalistes et éditorialistes. Quelques jours plus tard, Patrick Le Lay
exprime son regret d'avoir utilisé cette expression trop « caricaturale
et étroite » lors d'une conversation téléphonique privée. Mais
cette formule va devenir un symbole pour tous les opposants à la chaîne privée,
même des années après le départ de Patrick Le Lay de la direction202,203,204.Diffusion
TF1 est diffusée en France sur la télévision numérique terrestre, le câble, le satellite, la télévision IP et en streaming. La chaîne peut également être reçue dans certains pays limitrophes : l'Andorre, le Luxembourg, Monaco, la Belgique et la Suisse. Ces deux derniers pays possèdent leur propre fenêtres publicitaires.La chaîne émet en français depuis le 6 janvier 1975 d'abord en noir et blanc puis progressivement en couleur à partir du 20 décembre 1975. Elle diffuse ses premiers programmes en 16/9 en 2006205 avant de généraliser ce format à toute l'antenne le 30 octobre 2008206, date à laquelle la chaîne devient disponible en haute définition (MPEG-4) sur de nombreux supports207. À l'occasion de la Coupe du monde de football de 2010, TF1 a diffusé cinq matchs en 3D au format stéréoscopique chez certains opérateurs208.
Hertzien
TF1 était diffusée en noir et blanc sur le premier réseau analogique terrestre de TéléDiffusion de France (TDF) en 819 lignes norme E sur la bande III VHF depuis son lancement le 6 janvier 1975 jusqu'au 19 juillet 1983 qui marque l'arrêt du dernier émetteur exploitant cette norme à Paris sur la Tour Eiffel. Le 20 décembre 1975 marque le début de la télédiffusion en couleur de TF1 qui voit son signal dupliqué sur un nouveau quatrième réseau analogiqueN 2 UHF SÉCAM IIIB norme L en 625 lignes couleur composé de 112 émetteurs et 3 161 réémetteurs en France métropolitaine14,15,3,16,209. La diffusion analogique de la chaîne se termine le 30 novembre 2011, date de l'arrêt de la télévision analogique en France.TF1 est diffusée en clair sur le multiplex R6 (SMR6) de la télévision numérique terrestre (TNT) au standard MPEG-2 (SDTV) du 31 mars 2005 au 5 avril 2016210 et au standard MPEG-4 (HDTV) depuis le 30 octobre 2008211. La chaîne n'est pas diffusée sur la TNT en France d'outre-mer à cause de coûts de diffusion trop importants par rapport au marché publicitaire local. Certains programmes sont cependant repris par des chaînes privées locales212.
Dans la principauté d'Andorre, TF1 est diffusée sur la télévision numérique terrestre par Andorra Telecom (en) depuis le 25 septembre 2007.
Câble
TF1 est diffusée sur le réseau câblé de SFR. En France d'outre-mer, la chaîne est disponible sur les réseaux de SFR Caraïbe et Zeop.Dans les autres pays francophones, elle est diffusée sur les réseaux câblés belge (Telenet Group, VOO et Orange Belgique ), luxembourgeois (Telenet Group), monégasque (MC Cable) et suisse (Naxoo, UPC Suisse).
TF1 fut diffusée sur les deux premiers réseaux câblés expérimentaux de Metz et Bitche dès 1979, puis sur les petites régies de télédistribution de villes à population non négligeable. En tant que chaîne publique, les réseaux câblés français France Telecom Câble, Lyonnaise Câble et CGV avaient l'obligation de diffuser TF1 sur leurs réseaux dès la mise en œuvre du plan câble à la fin de 1985[réf. nécessaire].
Satellite
TF1 est diffusée en clair (free to air) sur le satellite Eutelsat 5 West A et en contrôle d'accès sur les satellites Astra 1 et Hot Bird 13213. La chaîne est disponible dans les bouquets Canal, Fransat, TNT Sat et Bis Télévisions, et les offres satellites de La TV d'Orange et de SFR TV. En France d'outre-mer, elle est présente dans les offres de Canalsat Caraïbes, Canalsat Calédonie, Canalsat Réunion, Parabole Maurice, Parabole Réunion et Tahiti Nui Satellite.Dans les autres pays francophones, elle est diffusée par les opérateurs belge et luxembourgeois (TéléSAT) et suisse (Canalsat Suisse).
À partir d'août 1991, la chaîne est diffusée sur les satellites Télécom 1B, puis Télécom 1C et enfin Télécom 2B. À partir de décembre 1996, elle est disponible dans le tout nouveau bouquet satellite TPS dont elle était co-actionnaire. À la suite de la fusion de TPS avec son concurrent début 2007, la chaîne apparaît dans le bouquet Canalsat.
Internet
TF1 est diffusée en streaming sur MYTF1, le portail web du groupe214. Elle est également disponible via la télévision IP depuis le 5 janvier 2007215 sur la Freebox TV, La TV d'Orange, le Bouquet TV de SFR, la Bbox et la Wibox. En France d'outre-mer, la chaîne est accessible dans les offres de Mediaserv, SFR Caraïbe et Zeop.Dans les autres pays francophones, elle est diffusée par les opérateurs belge (Proximus TV, Orange Belgique), luxembourgeois (POST Luxembourg, Orange Belgique) et suisse (Swisscom TV).
Fenêtres publicitaires belge et suisse
Une version spécifique de la chaîne est diffusée respectivement en Belgique et Suisse. Si les programmes sont les mêmes que la version française, les spots publicitaires sont exclusifs au marché de la communauté française de Belgique59,60 et de la Suisse romande216.Notes et références
Notes
- TF1 HD ne dispose de son logo HD que depuis le 30 octobre 2008 bien que la version HD ait été lancée en mars 2006 sur TPS puis sur Canalsat en janvier 2007
- Le quatrième réseau analogique hertzien de TéléDiffusion de France devient le premier réseau à l'extinction du réseau 819 lignes en 1983. En 1986, TF1 payait 500 millions de francs par an à TDF pour sa diffusion sur ce réseau.
Références
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- « Victoire aux prud'hommes du salarié de TF1 licencié pour un courriel anti-Hadopi » [archive], sur le site du Monde, 1er juin 2012 (consulté le 21 novembre 2017).
- « Le Lay : "nous vendons du temps de cerveau" » [archive], sur le site du Nouvel Observateur, 11 juillet 2004 (consulté le 22 novembre 2017).
- Henri Maler, « Patrick Le Lay, pour TF1, vend du Coca light à Télérama » [archive], sur le site d'Acrimed, 8 septembre 2004 (consulté le 22 novembre 2017).
- Rémi Sulmont et Loïc Farge, « Yann Barthès devrait présenter une émission intitulée "Temps de cerveaux disponible" sur TF1 » [archive], sur le site de RTL, 13 mai 2016 (consulté le 22 novembre 2017).
- « TF1 va diffuser toutes ces émissions en HD et 16/9 » [archive], sur le site de Jean-Marc Morandini, 26 juin 2007 (consulté le 19 novembre 2017).
- « Les chaînes TF1 et LCI passent au format 16/9 dés le 30 octobre » [archive], sur telesatellite.com, 14 octobre 2008 (consulté le 19 novembre 2017).
- Daniel Pascoal, « TNT HD gratuite : lancement le jeudi 30 octobre 2008 » [archive], sur CNET, 29 octobre 2008 (consulté le 19 novembre 2017).
- Nil Sanyas, « Foot : TF1 3D sera disponible chez Free, Orange et Bbox » [archive], sur NextInpact, 8 juin 2010 (consulté le 19 novembre 2017).
- « Carte des quatre réseaux TDF d'émetteurs français diffusant les programmes de télévision en 1976 » [archive], sur schoop.free.fr (consulté le 19 novembre 2017).
- Romain Heuillard, « TNT, MPEG-4 et écran noir : la date et les modalités annoncées » [archive], sur Clubic, 21 mai 2015 (consulté le 23 avril 2017).
- Daniel Pascoal, « TNT HD gratuite : lancement le jeudi 30 octobre 2008 » [archive], sur CNET, 29 octobre 2008 (consulté le 23 avril 2017).
- Chloé Woitier, « La "TNT au rabais" des territoires d'outre-mer » [archive], sur le site du Monde, 1er décembre 2010 (consulté le 23 avril 2017).
- « Diffusion de TF1 par satellite » [archive], sur kingofsat.fr (consulté le 19 novembre 2017).
- TF1 en direct [archive]
- Jérôme Bouteiller, « TF1 et M6 disponibles sur les bouquets ADSL » [archive], sur le site de Clubic, 4 janvier 2007 (consulté le 18 novembre 2017).
- « Pubs suisses interdites sur TF1 pendant la Coupe du monde » [archive], sur le site de la Tribune de Genève, 16 mai 2014 (consulté le 19 novembre 2017)
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Péan et Christophe Nick, TF1, un pouvoir, Paris, Fayard, 1997, 695 p. (ISBN 978-2213598192, notice BnF no FRBNF36696392).
- Bertrand Lambert, TF1, une expérience, Lulu, 2006.
- Patrick Le Bel, Madame, monsieur, bonsoir : les dessous du premier JT de France, Paris, Éditions du Panama, 2007, 168 p. (ISBN 978-2-7557-0327-6, notice BnF no FRBNF41190779).
- Aude Dassonville et Jamal Henni, TF1 : coulisses, secrets et guerres internes, Paris, Flammarion, coll. « Flammarion enquête », 2016, 263 p. (ISBN 978-2-08-130508-3, notice BnF no FRBNF45035242).
Archivage et accès aux sources
- Les programmes diffusés par la chaîne de télévision TF1 sont conservés à l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et sont consultables dans les centres de l'Inathèque :
- Du 6 janvier 1975 au 31 décembre 1994, ces programmes font l'objet d'un archivage partiel : seules les émissions produites ou coproduites par TF1 sont conservées par l'INA pour répondre aux besoins des professionnels de l'audiovisuel en matière d'archives.
- À partir du 1er janvier 1995, l'intégralité des programmes diffusés par TF1 sont collectés par l'INA au titre du dépôt légal et mis à disposition à des fins de recherche.
- Des documents écrits en lien avec les programmes de la chaîne TF1 sont conservés par l'INA : monographies éditées, collections de périodiques spécialisés, fonds d'archives écrites versés par des professionnels de l'audiovisuel ou des institutions, documents diffuseurs et de programmation (bulletin de presse, avant programme, programme définitif, rapport de chef de chaîne).
- Les contenus publiés en ligne (pages Web, vidéos, tweets...) par la chaîne de télévision TF1 sont archivés par l'INA depuis le 13 décembre 1996 et consultables dans les centres de l'Inathèque.
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