dimanche 22 janvier 2017
courriel à l'Elysée - tandis que le Président est au Chili et qu'a lieu le premier tour de la primaire de la gauche, dite Belle Alliance Populaire
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
oui, la circulaire signée Dominique Ceaux, pas mauvaise mais banale et erga omnes, m'a déçu puis scandalisé après cinq ans de mes tentatives et propositions.
Voici les dernières car je ne vois plus quoi vous confier pour le Président que je ne l'ai déjà fait.
1° pour la liberté et la démocratie, il faut légaliser la contestation de l'offre, c'est-à-dire le vote blanc. Et l'assortir d'un quorum de participation.
2° pour la fidélité, le Président doit encourager "le petit reste" incarné par les sept qui ont donné jeudi au troisième de la primaires de la gauche un exemple d'entente, de concorde et de jeu collectif - il en est d'ailleurs sorti d'excellentes analyses et la proposition-phare du revenu universel (déjà étudiée d'ailleurs et animée par Jacques Nikonoff, dès 2002 place du Colonel-Fabien avec des encartés, des sympathisants, des syndicalistes et des inclassables... ma catégorie de naissance) : c'est d'ailleurs cette proposition qui me fait voter pour Benoît Hamon, quoique je n'ai aucune sympathie a priori et n'apprécie pas son parcours d'aparatchik. Si le Président déclare une inclination, elle ne peut être que celle-là. C'est ce "petit reste" qu'aujourd'hui et dimanche prochain vont dénombrer, et à partir de quoi va commencer la reconstruction. Une pénitence spectaculaire et méritoire sera que le Président y participe, sans rang particulier qu'adhérent et citoyen.
3° pour la relation des Français avec leurs institutions, les institutions fondées et pratiquées par le général de Gaulle qui en a consacré la portée éminemment démocratique par sa démission le 27 Avril 1969, et qui ont été dévoyées depuis 1997 et 2002 et de plus en plus, le Président doit nous exposer en détail les difficultés d'exercice du pouvoir aujourd'hui, et pourquoi il a choisi de l'exercer solitairement et presque tout le temps sans consultation ouverte.
Franchise à son extrême, mais n'empêchant pas au contraire mes voeux chaleureux : vous, le Président.
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