Couriellé le mercredi 18 Août 2021, à 17 heures 25, au secrétaire
général de l’Elysée -
Monsieur le Secrétaire général,
permettez-moi de faire suite à mon courriel du vendredi 13.
Que Joe Biden se discrédite, pas seulement pour les conditions du départ de ses troupes, mais surtout pour son mépris explicite envers les Afghans - qui nous rappelle celui du président Roosevelt, à notre égard, lors du désastre de Juin 1940 - est l'affaire des Etats-Unis. Le probable débarquement chinois à Taïwan confirmera la solidité de la stratégie et de la morale américaines.
Il nous importe de les raviver en payant d'exemple - au moins, en compagnie confiante et étroite, de nos amis allemands. Une noria de nos avions de transports aériens entre Kaboul et nous : nos terrains respectifs d'entraînement et de manoeuvres militaires pourraient être rapidement équipés pour des accueils provisoires, jusqu'à des répartition des réfugiés et patriotes afghans, en famille, à travers l'Europe, selon leurs propres choix et les possibilités.
Tant que l'aéroport de Kaboul reste "sous contrôle", faisons-le ! Le Président, à très juste titre, a prononcé deux fois le grand mot d'honneur. Ce fut le premier argument du général de Gaulle le 18 Juin.
Soyons présents à l'appel des hommes, et à celui des circonstances.
Avec nous, Angela Merkel, terminera son grand moment de vie commune avec les Allemands, les Européens, l'Histoire : c'est elle, qui, prenant ses fonctions à la chancellerie, qualifia de honte Guantanamo. C'est elle qui vient de qualifier à l'identique l'horreur à l'aéroport de Kaboul.
Ne soyons pas en reste. Allons-y avec elle.
Jamais soumis à enquête - entre nous, Français - le lâchage de nos harkis continue d'être notre péché. N'en commettons plus d'autre.
Très attentivement et avec déférence.
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