jeudi 19 novembre 2020

lettre à l'avocat de Jonathan Daval

 


ma femme et moi avons suivi, pour sa généralité et selon la télévision, « l’affaire Alexia Daval ». A l’époque, il nous est apparu, en voyant les « photos de famille » que Jonathan éprouvait un réel chagrin de la disparition de sa femme, avant que sa propre culpabilité soit cherchée puis établie, et surtout que – visage et petite taille, relativement à tous les membres de sa belle-famille – il était et demeure un souffre-douleur.


La probabilité est qu’il a été acculé au crime par l’ambiance de la famille et sans doute par les railleries et pires, de sa femme dans leur intimité. L’humiliation et la mésestime pour vie conjugale. Etait-ce tenable ?


A entendre les récits de ce qu’il s’est passé hier mercredi, à l’audience, il semble que l’on en arrive au lynchage et à pousser le prévenu au suicide. Les interrogatoires et témoignages des proches sont une dictée de haine. Et – dans cette dramatique affaire comme dans presque toutes – je ne vois pas en quoi l’assouvissement réclamé d’une soif de vengeance serait une aide au deuil.


Sans doute, et vous le savez bien mieux que moi, l’important est le jury. Mais pour l’Histoire et pour les tiers, la beauté de la conduite et l’honneur ne sont pas du côté de la famille. Je crois même – et ma femme aussi – qu’elle s’est mise, à juste titre, sur la défensive. Le refus est clair d’un examen psychologique approfondi de tous les participants et de l’ensemble qu’ils avaient formé./.


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