Sauter
à la navigation Sauter
à la recherche
Le mouvement des
Gilets jaunes est apparu en France
en octobre 2018 et s'est étendu dans de moindres proportions à
d’autres
pays. Ce mouvement
social spontané trouve son origine dans la diffusion sur les
réseaux
sociaux d’appels à manifester.
La mobilisation a pour motivation de départ le rejet de l'augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Elle s'élargit rapidement à d’autres revendications fiscales et sociales (hausse du pouvoir d'achat des classes moyennes et populaires, maintien des services publics, taxation du kérosène et des fiouls maritimes, rétablissement de l'ISF…), ainsi que politiques (amélioration de la démocratie représentative, notamment par le référendum d'initiative citoyenne, démission du président Emmanuel Macron…).
À partir du 17 novembre 2018, le mouvement s'organise autour de blocages de routes et ronds-points et de manifestations nationales chaque samedi. Majoritairement soutenues par l’opinion publique, les protestations trouvent un fort écho dans les zones rurales et périurbaines, mais s’étendent aussi aux grandes villes, où des violences lors des manifestations hebdomadaires provoquent d’importants dégâts matériels et donnent lieu à de nombreuses arrestations. Lors de rassemblements locaux, dix personnes trouvent la mort accidentellement et plusieurs centaines d'autres sont blessées, plus ou moins grièvement, notamment chez les manifestants.
Initialement opposé à toute concession au mouvement, le pouvoir exécutif renonce finalement à la hausse de la TICPE, annonce quelques mesures et lance un « grand débat national ». La réponse du Gouvernement est cependant jugée insuffisante par de nombreux Gilets jaunes et la mobilisation se poursuit.
Pour les articles
homonymes, voir Gilets
jaunes.
Pour un article
plus général, voir Mouvement
des Gilets jaunes dans le monde.
Cet
article concerne un événement
récent ou en cours. Ces
informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des
développements récents ou changer à mesure que l’événement
progresse. Le titre lui-même peut être provisoire. N’hésitez
pas à l’améliorer en veillant à citer
vos sources.
La dernière modification de cette page a été faite le 3 février 2019 à 22:28.
La dernière modification de cette page a été faite le 3 février 2019 à 22:28.
Mouvement
des Gilets jaunes en France
Manifestants
devant l'hôtel
de ville de Belfort
(29 décembre 2018).
Informations
Date |
Depuis le 17
novembre
2018 (2 mois et 17 jours) |
---|
Caractéristiques
Organisateurs |
Mouvement peu structuré |
---|---|
Participants |
Pic à 287 710 personnes le 17 novembre 2018 (selon
le ministère
de l'Intérieur) |
Revendications |
Changement de politique
fiscale, amélioration du niveau de vie des classes
populaires et moyennes, référendum
d'initiative citoyenne, démission d’Emmanuel
Macron |
Types de manifestations |
Port de gilet
de haute visibilité, manifestations non-déclarées,
blocages d'axes routiers, opérations
péages gratuits |
Répression
Arrestations |
4 570 gardes à vue (au 17/12/2018) |
---|
Bilan humain
Morts |
11a |
---|---|
Blessés |
~ 1 850 chez les manifestants ~ 1 050 chez les forces de l’ordre (au 20/12/2018) |
La mobilisation a pour motivation de départ le rejet de l'augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Elle s'élargit rapidement à d’autres revendications fiscales et sociales (hausse du pouvoir d'achat des classes moyennes et populaires, maintien des services publics, taxation du kérosène et des fiouls maritimes, rétablissement de l'ISF…), ainsi que politiques (amélioration de la démocratie représentative, notamment par le référendum d'initiative citoyenne, démission du président Emmanuel Macron…).
À partir du 17 novembre 2018, le mouvement s'organise autour de blocages de routes et ronds-points et de manifestations nationales chaque samedi. Majoritairement soutenues par l’opinion publique, les protestations trouvent un fort écho dans les zones rurales et périurbaines, mais s’étendent aussi aux grandes villes, où des violences lors des manifestations hebdomadaires provoquent d’importants dégâts matériels et donnent lieu à de nombreuses arrestations. Lors de rassemblements locaux, dix personnes trouvent la mort accidentellement et plusieurs centaines d'autres sont blessées, plus ou moins grièvement, notamment chez les manifestants.
Initialement opposé à toute concession au mouvement, le pouvoir exécutif renonce finalement à la hausse de la TICPE, annonce quelques mesures et lance un « grand débat national ». La réponse du Gouvernement est cependant jugée insuffisante par de nombreux Gilets jaunes et la mobilisation se poursuit.
Sommaire
Contexte
Prix des carburants automobiles
Articles connexes : Prix
des carburants en France, Taxe
intérieure de consommation sur les produits énergétiques, Taxe
carbone en France et Émission
de dioxyde de carbone.
De l'analyse de l'évolution des prix à la pompe de l'essence depuis 1960, il ressort que le prix fin 2017 se situe à la moyenne des prix depuis 1960b,c. Cependant, la situation réelle est totalement différente compte tenu notamment du facteur de l'étalement urbain, qui incite les personnes habitant en zones périurbaines à prendre de plus en plus leurs voitures, a fortiori dans un couple où les deux travaillent et ont besoin chacun d'un véhicule6.
Alors qu’une composante carbone est introduite pour les combustibles fossiles au sein de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) en 2014d, le « prix à la pompe » des carburants augmente d'environ 23 % pour le gazole et de 15 % pour l'essence entre octobre 2017 et octobre 20189. La France se situe ainsi dans la moyenne haute de l’Union européenne, qui est la région du monde taxant le plus les carburants automobiles10,11.
En septembre 2018, le gouvernement Philippe annonce son intention d'augmenter la TICPE à hauteur de 11,5 %12,13. D'après la direction générale de l'Énergie et du Climat, cette hausse — prévue pour entrer en application le 1er janvier 2019 et qui s'inscrit dans une lignée de décisions similaires — coûtera aux automobilistes entre 207 et 538 euros à l’horizon 2022 (en fonction des véhicules et des trajets)12. En outre, les taxes sur les carburants (TICPE et TVA), qui constituent 60 % du prix des carburants, ne profitent que très partiellement au budget de la transition énergétique et la hausse des taxes annoncée par le gouvernement Philippe doit bénéficier quasi-exclusivement au budget général de l'État14,15,16.
Jusqu'au mouvement des Gilets jaunes, le Gouvernement ignore les avertissements de la Commission nationale du débat public, consécutifs au débat public sur la programmation pluriannuelle de l'énergie, sur l'acceptabilité de la hausse de la taxe carbone, qu’elle juge pénalisante pour « les plus dépendants et les plus captifs aux énergies fossiles » en l'absence de refonte de la fiscalité générale17.
Niveau de vie et fiscalité
Articles connexes : Précarité et Paupérisation.Depuis 2009, le niveau de vie médian par ménage est en stagnation : seuls les retraités, les professions intermédiaires et les professions supérieures sont au-dessus du revenu médian (1 700 euros)18.
Les médias soulignent que le « ras-le-bol fiscal » est plus global que la simple question du prix des carburants19,20,21. Le poids des prélèvements obligatoires (impôts, taxes et cotisations) a cru de manière quasi continue depuis la crise de 2008 pour passer de 41 % du PIB en 2009 à plus de 45 % en 2017. Cette hausse est principalement ressentie par les classes moyennes21. Selon le cabinet EY, le Gouvernement a mis en place huit impôts et taxes supplémentaires entre le début de la présidence d’Emmanuel Macron et fin 201819.
La forte médiatisation de l’arrestation du chef d'entreprise Carlos Ghosn pour raison fiscale au Japon, au tout du début du mouvement, a pu renforcer un sentiment d’iniquité22,23.
Sentiment de délaissement de certains territoires
Articles connexes : Urbanisation,
Périurbanisation,
Ségrégation
sociale, Désindustrialisation
et Chômage
en France.
Une enquête publiée en novembre 2017 par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie met en avant un sentiment de délaissement par les pouvoirs publics de certaines franges de la population. Trois personnes sur dix estiment vivre dans un territoire délaissé, un sentiment d’abandon qui est à la fois géographique et social. Les problèmes liés à l'emploi, aux transports et à l'accès aux soins sont centraux en la matière. Cette perception est plus forte dans les territoires situés en dehors des grandes aires urbaines24,25,26. Ainsi, la fronde contre la limite de vitesse à 80 km/heure pourrait être vue comme le premier avertissement adressé au Gouvernement par les territoires ruraux27.
Défiance vis-à-vis de la classe politique et des corps intermédiaires
Articles connexes : Abstention et Abstention électorale en France.À partir de la fin des années 2000, le taux d'abstention aux élections augmente de façon continue pour atteindre des niveaux records sous la Ve République28,29. L'étude annuelle OpinionWay-CEVIPOF publiée pendant le mouvement des Gilets jaunes fait état d'un niveau de défiance historique des Français vis-à-vis des acteurs politiques, des institutions politiques, des syndicats et des médias30,31. Le président de la République, Emmanuel Macron, élu en 2017, perd rapidement en popularité. Ses déclarations et les mesures économiques qu'il fait prendre le font paraître éloigné de la plupart des Français (notamment ceux qui habitent en zones rurales)32. De leur côté, les syndicats professionnels connaissent une érosion continue de leurs adhérents33,34. C'est ainsi que, fin 2018, certains Gilets jaunes ont la volonté de « renverser les élites », qu’elles soient politiques ou syndicales35,36,37. Certains analystes considèrent que le mouvement se situe dans le prolongement de la « disruption » opérée par Emmanuel Macron dans le champ politique français38,39.
Actions et manifestations
Utilisation du gilet jaune
À l'image du mouvement des Bonnets rouges, qui fut le signe de ralliement des opposants aux portiques écotaxe en 2013, le gilet de haute visibilité — dit « gilet jaune », bien que d'autres couleurs soient autorisées40 — est utilisé comme symbole. Obligatoire en France dans tous les véhicules (y compris dans les véhicules à deux ou trois roues à moteur ou quadricycles à moteur non carrossés), ce gilet est placé pour les partisans du mouvement au-dessus du tableau de bord ou sur la plage arrière afin d'être visible de l'extérieur du véhicule41,42.
Absence de structuration
À la différence des manifestations traditionnelles, coordonnées par des organisations syndicales, le mouvement des Gilets jaunes est lancé et se développe initialement uniquement via le web, au travers de médias sociaux (Facebook, Twitter, YouTube) ou de plateformes dédiées43. Les syndicats se disent sensibles au mouvement, mais n'y participent pas44.Si le mouvement n'est pas structuré à l'image d'un mouvement politique, syndical ou d'une association, les groupes Facebook et leurs administrateurs constituent des succédanés de structurese,46.
Les principales personnalités médiatisées au début du mouvement sont Éric Drouet, qui a lancé sur Facebook l'appel au rassemblement du 17 novembre 2018, Priscillia Ludosky, à l’origine de la pétition en ligne appelant à la baisse des prix du carburant, et Jacline Mouraud, dont la vidéo à l’adresse d’Emmanuel Macron est devenue virale47,48,49. Début décembre, après avoir appelé à « entrer » à l'Élysée, Éric Drouet fait l'objet d'une enquête pour « provocation à la commission d'un crime ou d'un délit » et « organisation d'une manifestation illicite »50 ; le mois suivant, il est interpellé pour la troisième fois et placé en garde à vue51,52,53,54.
Le 26 novembre 2018, un groupe de huit personnes issues de différentes régions où le mouvement est actif s'autoproclament « porte-paroles » afin de servir d'interlocuteur avec le Gouvernement55. De nombreux Gilets jaunes s'inquiètent alors du risque de récupération politique et d’un manque de représentativité de ces « porte-paroles »56. Le 30 novembre 2018, les huit représentants sont conviés pour une rencontre avec Édouard Philippe, mais seul un d’entre eux s’entretient avec le Premier ministre à Matignon ; la délégation des porte-paroles est alors considérée comme dissoute57.
Déroulement
Article détaillé : Déroulement du mouvement des Gilets jaunes en France.Les protestations s'organisent autour de blocages d’axes routiers et de ronds-points, notamment en régions, et de manifestations nationales organisées chaque samedi, appelées « actes », qui trouvent un plus grand écho médiatique que les autres actions.
Le mouvement commence le 17 novembre (premier « acte »), journée durant laquelle plus de 3 000 sites sont occupés en France selon le ministère de l'Intérieur58,59,60. La mobilisation se poursuit dans les semaines qui suivent, principalement en régions61. Pendant les fêtes de Noël et de Jour de l'an, le mouvement fléchit significativement62,63,64. Aux huitième et neuvième « actes », le nombre de manifestants s’accroît nettement, ce qui constitue une première depuis le début du mouvement65,66.
-
Manifestants autour d'un rond-point
à Vesoul
(Haute-Saône)
le 17 novembre 2018.
-
L'avenue
des Champs-Élysées (Paris)
au soir du 24 novembre 2018.
-
Tirs de gaz
lacrymogènes par les forces de l'ordre à Paris le 8 décembre
2018.
-
Gilets Jaunes à un rond-point de Voreppe
(Isère)
le 19 décembre 2018.
-
Gilets jaunes à Belfort
le 19 janvier 2019.
Violences
De Gilets jaunes et casseurs
À la suite de violences et affrontements avec les forces de l'ordre, un couvre-feu partiel est en vigueur sur l'île de La Réunion du 20 au 25 novembre 201867.
Lors de l'« acte II », sur l'avenue des Champs-Élysées, à Paris, des barricades sont montées puis incendiées, des abribus cassés et des vitrines de commerces brisées68. Le samedi suivant, des casseurs vandalisent l'arc de triomphe de l'Étoile69,70. La situation se calme durant l’« acte IV », avec en particulier des Gilets jaunes s'opposant à des casseurs71,72. Lors de l’« acte VIII », la destruction avec un engin de chantier de la porte de la cour de l'hôtel de Rothelin-Charolais conduit à l’évacuation du secrétaire d’État et porte-parole du Gouvernement, Benjamin Griveaux73,74.
Dès le 7 décembre, de façon à éviter la présence de casseurs et en l'absence de service d'ordre organisé par les manifestants, des responsables syndicaux de la CGT et de FO proposent aux Gilets jaunes de mettre à leur disposition leur service d'ordre ; en l'absence de coordination du mouvement, ces appels ne reçoivent guère d'écho75. À Paris, un service d'ordre est finalement mis en place par les manifestants le 12 janvier suivant76.
D'agents des forces de l'ordre
Articles connexes : Violence policière et Kettling.Selon France 2, les violences intervenant envers des manifestants et journalistes sont d’un niveau inédit en France, avec « des blessures hors du commun pour des manifestations »77. Plusieurs Gilets jaunes perdent ainsi un œil ou une main78,79. Au 21 janvier 2019, Checknews de Libération dénombre 109 blessés graves parmi les Gilets jaunes et journalistes, dont 78 à la suite de tirs de lanceurs de balle de défense79. La blessure à l’œil de Jérôme Rodrigues, un des chefs de fil du mouvement, est particulièrement médiatisée80.
De nombreux manifestants sont blessés en raison de l'utilisation d'armes proscrites ailleurs en Europe pour ce type d'intervention et parfois considérées comme des armes de guerre : lanceurs de balle de défense (Flash-Ball) et grenades de désencerclement (notamment des grenades GLI-F4)81. Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, considère que les lanceurs de balle de défense présentent une dangerosité « pour l'intégrité » des manifestants82. Des médias se font l'écho de tirs tendus à hauteur d'homme83,84. La Gendarmerie mobile justifie l’utilisation de ces armes par la volonté de défendre l'intégrité physique des forces de l'ordre77.
Dans un rapport publié le 14 décembre 2018, Amnesty International dénonce un « usage excessif de la force » contre des manifestants pacifiques, des fouilles et arrestations abusives (notamment sur des street medics), ainsi que les conditions « inhumain[es] » de l'interpellation le 3 décembre à Mantes-la-Jolie de 148 lycéens, agenouillés et menottés pendant plusieurs heures85,86,87,88.
Début février 2019, l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a ouvert 116 enquêtes après des plaintes de manifestants89. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, réfute toute violence policière90.
Nombre de participants
Chaque samedi, le ministère de l’Intérieur publie des chiffres du nombre de manifestants. Des élus, organisations syndicales et journalistes dénoncent régulièrement une sous-évaluation volontaire de ces chiffres par le Gouvernement91,92. Thomas Ehrhard, maître de conférences à l'université Panthéon-Assas, souligne la fragilité de ces calculs, qui utilisent une « méthode de projection »93.À partir de l'acte VII, un collectif de Gilets jaunes, Le Nombre jaune, recense le nombre de manifestants en recoupant plusieurs sources. Ses chiffres sont selon lui a minima en raison d’un « manque d’informations et de référents locaux »94. Le différentiel avec les chiffres du ministère de l’Intérieur est similaire à celui constaté lors des précédentes manifestations en France entre les chiffres donnés par le Gouvernement et ceux des syndicats ou d’autres groupes94.
Nombre de manifestants
chaque samedi
|
17/11 (acte I) |
24/11 (acte II) |
1/12 (acte III) |
8/12 (acte IV) |
15/12 (acte V) |
22/12 (acte VI) |
29/12 (acte VII) |
5/01 (acte VIII) |
12/01 (acte IX) |
19/01 (acte X) |
26/01 (acte XI) |
2/02 (acte XII) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ministère de l'Intérieur
|
287 710
|
166 000 |
136 000 |
136 000 |
66 000 |
33 600 |
32 000 |
50 000 |
84 000 |
84 000 |
69 000 |
58 600
|
Collectif Le Nombre jaune
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
NC
|
68 11095
|
123 44096
|
159 16097
|
147 37098
|
123 15099
|
115 950100
|
Revendications
Le mouvement des Gilets jaunes n'étant ni structuré, ni centralisé, ses revendications traduisent des aspirations très diverses. Des slogans sont souvent inscrits au dos des gilets jaunes, mais aussi sur des pancartes ou tags101.Les revendications ne concernent pas uniquement le prix des carburants. Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, « le mouvement des Gilets jaunes est la cristallisation d'un mécontentement massif des Français sur le pouvoir d'achat, dont le révélateur est le carburant »102.
Prix des carburants
La protestation s'insurge contre une hausse jugée excessive des prix des carburants à la pompe, notamment en raison de l’augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), qui comprend depuis 2014 une composante carbone, et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui dépend de la TICPE103,104, afin d'amoindrir l'effet de la forte augmentation du prix du pétrole.Ce mouvement protestataire à l'égard du prix des carburants concerne essentiellement des particuliers, car un certain nombre de professions et d'activités bénéficient d'exonérations partielles ou totales de la TICPE105.
Démocratie directe et participative
Article connexe : Référendum
d'initiative citoyenne.
Des membres du mouvement demandent sur Internet et lors des manifestations la mise en place d’une « démocratie directe »106,107.
Dans une tribune publiée le 2 décembre 2018, un collectif nommé « Gilets jaunes libres » propose notamment au Gouvernement l'ouverture d'États généraux de la fiscalité, l'organisation fréquente de référendums sur les grandes orientations sociales et sociétales et l'adoption du scrutin proportionnel pour les élections législatives108.
Au mois de décembre 2018, l'instauration d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) apparaît comme la principale revendication du mouvement109. Un tel système vise à permettre de légiférer sans passer par le Parlement110,111. Des Gilets jaunes citent les outils de démocratie directe en Suisse en exemple112. L'historien Sylvain Boulouque indique que la revendication « apparaît timidement aux lendemains de la manifestation du 24 novembre » et devient « quasiment virale à partir du 2 décembre » sur les pages des réseaux sociaux des Gilets jaunes113.
Autres revendications
Une revendication récurrente des manifestants est la démission du président de la République, Emmanuel Macron, une proposition qui est soutenue par la moitié des Français répondant à un sondage YouGov réalisé début décembre 2018114,115,116.Des revendications portent également sur des mesures défavorables aux automobilistes (prix des péages, du contrôle technique des véhicules, limitation de la vitesse à 80 km/h sur des routes secondaires, multiplication de radars sophistiqués), et parfois sur la hausse de la CSG, les retraites, l'éducation, la culture ou encore la santé102,117,118,119,120.
Au fil des semaines, une partie du mouvement s’étend à la question de l’immigration121,122. Une partie des Gilets jaunes s'oppose notamment au Pacte mondial sur les migrations, signé par l’exécutif français pendant le mouvement123,124.
Le 29 novembre 2018, une délégation de huit Gilets jaunes, désignés dans l'urgence et à titre provisoire par des animateurs du mouvement, communique 42 revendications, dans plusieurs domaines (transports, pouvoir d'achat, impôts, retraites et aides sociales, travail, démocratie et institutions, services publics et de proximité, entreprises, santé, logement, immigration). Ils proposent notamment la mise en place d'une taxe sur le fioul maritime et le kérosène, l'augmentation du SMIC à 1 300 euros et l'abandon de l'impôt retenu à la source125,126,127.
Réponses de l'exécutif
Mesures de maintien de l'ordre
Le mouvement est marqué par une très importante mobilisation des forces de l'ordre les samedis (jusqu’à 89 000 agents, lors de l’acte IV). Des véhicules blindés de la Gendarmerie sont également présents, une mesure exceptionnelle en France métropolitaine128,129.
Le Gouvernement annonce une loi pour lutter contre les casseurs permettant notamment de sanctionner les organisateurs de manifestations non déclarées et l’instauration d'un fichier pour interdire la présence de manifestants radicaux dans les cortèges130. Les mesures envisagées dans ce projet de loi posent des questions d'ordre juridique, notamment vis-à-vis du droit de manifester131. La commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatović, exprime ses inquiétudes vis-à-vis du projet de loi132.
Opposition initiale à toute revendication
Dans un premier temps, le 14 novembre 2018, le Gouvernement réaffirme qu'il ne reviendra pas sur la hausse prévue des taxes sur les carburants, et annonce la revalorisation de la prime à la conversionf et l'augmentation du nombre de bénéficiaires du chèque énergieg et du système d’indemnités kilométriquesh,133,134,135. Le 18 décembre suivant, l'exécutif affirme qu’il renonce à une partie de ces mesures, puis annonce le même jour son souhait de toutes les maintenir136,137.Emmanuel Macron s'exprime le 27 novembre 2018, lors de la présentation de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Il annonce plusieurs mesures s'inscrivant dans le cadre de la transition énergétique et ne fait pas de concession aux Gilets jaunes en matière de taxes138. Ce même jour, alors même que l'exécutif avait précédemment exprimé son refus d'entamer toute négociation, le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, reçoit deux représentants des Gilets jaunes ; à l'issue de la réunion, ces derniers ne se montrent pas convaincus et le ministre indique que les revendications exprimées « vont très au-delà des questions de la transition écologique »139,140. Édouard Philippe convie huit des porte-paroles à Matignon le 30 novembre, mais seul un d’entre eux accepte finalement de s'entretenir avec le Premier ministre141,142.
Recul sur les taxes sur les carburants
Le 4 décembre 2018, alors que le mouvement se poursuit et que les représentants des Gilets jaunes refusent de le rencontrer, Édouard Philippe revient sur la position du Gouvernement, décrétant un moratoire de six mois sur la hausse annoncée des taxes sur les carburants143. Cette annonce est jugée insuffisante par les Gilets jaunes et l'opposition au Gouvernement144,145,146. Le lendemain, la présidence de la République annonce que la hausse des taxes ne figurera pas dans le projet de loi de finances pour 2019147.
Allocution d’Emmanuel Macron du 10 décembre 2018
Lors d'une allocution prononcée le 10 décembre 2018 et vue par 23 millions de personnes, Emmanuel Macron annonce l'augmentation du revenu148 d'un travailleur au SMIC de 100 euros par mois dès 2019 « sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur », le retour à la défiscalisation des heures supplémentaires, l'annulation de la hausse de la CSG pour les retraites de moins de 2 000 euros par mois et une défiscalisation de la prime de fin d'année dans les entreprisesi,152,153. Il s'oppose au rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), une demande de certains Gilets jaunes154,k.Plusieurs médias relèvent que la hausse du revenu des travailleurs au SMIC reposera en grande partie (80 %) sur la mise en œuvre dès 2019 de sa promesse de hausse de la prime d'activité alors que celle-ci était prévue sur les trois années à venir156,157. L'augmentation de la prime d'activité ne donne pas de droits supplémentaires, ni sur la retraite, ni sur l'assurance-chômage158. Par ailleurs, aucune annonce en faveur du pouvoir d'achat des agents de la fonction publique n’est faite159.
Les annonces d'Emmanuel Macron sont traduites dans la loi du 24 décembre 2018 portant mesures d'urgence économiques et sociales. Évaluées à 10,3 milliards d'euros, ces mesures doivent être financées à hauteur de quatre milliards par un plan d’économies, avec notamment une taxe sur les « géants du Web », la diminution de dépenses publiques, une réduction de la baisse de l'impôt sur les sociétés et la limitation de la niche Copé160. Pour le reliquat de 6,3 milliards d'euros, il est décidé de laisser filer le déficit budgétaire de 2,8 % à 3,2 %, soit au-delà du seuil des 3 % prévus par les critères de convergence européens161.
Grand débat national
Articles détaillés : Grand débat national et Lettre aux Français.Face à la crise, l'exécutif lance un « grand débat national », qui doit se dérouler de la mi-décembre 2018 à la mi-mars 2019. Cette consultation entend faire remonter les souhaits des Français autour de quatre grands thèmes (transition écologique, fiscalité, services publics et débat démocratique), le Gouvernement excluant notamment l’immigration, la peine de mort, l’interruption volontaire de grossesse et le mariage homosexuel de la consultation162,163. Dans sa Lettre aux Français, Emmanuel Macron inclut cependant la question migratoire dans ce débat164.
Profil des manifestants
Milieu social et motivations
Sa spontanéité, l'absence d'encadrement partisan, de structure et de revendications claires ont fait que le mouvement a été analysé comme une jacquerie fiscale moderne, c'est-à-dire un mouvement de colère populaire dû à une fiscalité jugée injuste ou mal répartie165,166.
Beaucoup de manifestants, qui représentent principalement les classes moyennes, expriment le sentiment de mépris dont ils estiment faire l’objet de la part des élites urbaines167. La Süddeutsche Zeitung y voit ainsi « la rébellion d’une classe moyenne qui se sent marginalisée socialement et géographiquement par les personnes les mieux rémunérées des grandes villes »168.
Pour Vincent Tiberj, professeur à l’IEP de Bordeaux, les Gilets jaunes « incarnent ce que le sociologue Olivier Schwartz appelle les « petits moyens » : ils travaillent, paient des impôts et gagnent trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre »169. La thématique du chômage est ainsi absente des protestations170,171.
Mouvement rural et périurbain
La contestation concerne essentiellement les zones rurales et périurbaines. Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer la surreprésentation dans le mouvement de personnes habitant dans ces territaire : proportion élevée d'ouvriers et employés, forte exposition aux taxes, utilisation contrainte de la voiture en raison de l'absence de transports publics171. Le démographe Hervé Le Bras fait apparaître une forte mobilisation dans la « diagonale du vide », qui va de la Meuse aux Landes172.En revanche, le mouvement rencontre un faible écho dans des territoires urbains comme la Seine-Saint-Denis173. Des personnes habitant certaines banlieues défavorisées restent en effet à l'écart du mouvement, ne se retrouvant pas dans certaines revendications, s'inquiétant de l'implication de groupes d'extrême droite, craignant une répression policière et gardant un souvenir amer des émeutes de 2005174,175,176.
Mobilisation des femmes
La participation des femmes aux protestations est jugée importante : elle est estimée à quelque 45 % du nombre de manifestants, et de nombreuses figures du mouvement sont des femmes177,178,179. Selon Le Figaro et Les Inrocks, cette forte mobilisation est la marque d'un malaise social profond, les femmes étant particulièrement concernées par les questions liées au niveau de vie179,180. L'absence des féministes dans le mouvement est cependant remarquée181. À partir du dimanche 6 janvier 2019, à la suite d'un appel pour une « marche pour les femmes », des femmes se regroupent et manifestent dans plusieurs villes afin de donner une image plus « pacifique » du mouvement182,183,184.Orientations politiques
Une enquête d'opinion réalisée par Elabe fin novembre 2018 fait état d'une « sur-représentation des électeurs de Marine Le Pen chez les Français se définissant comme Gilets jaunes », 42 % de ses électeurs lors de l'élection présidentielle de 2017 se définissant comme tels (contre respectivement 20 % et 5 % chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et d'Emmanuel Macron)185. Les autres études confirment que les sympathisants RN et FI sont plus enclins à soutenir le mouvement que ceux des autres partis186,187.Se référant aux programmes des candidats à la présidentielle de 2017, Les Décodeurs du quotidien Le Monde estiment que les revendications du mouvement — dont ils précisent qu’« [elles] ne sont pas officielles, le mouvement étant caractérisé par son horizontalité »l — sont « très proches de la gauche radicale »m, « compatibles avec l’extrême droite »n et « très éloignées des programmes libéraux d’Emmanuel Macron ou de François Fillon »188.
Sylvain Boulouque indique que le « nouveau serment du Jeu de paume », prononcé par des figures des Gilets jaunes le 13 décembre 2018, « représente un étonnant syncrétisme entre les programmes du Front national [FN, devenu aujourd'hui le Rassemblement national], de La France insoumise et de l'UPR »113.
Rejet des médias
Si les manifestants ont des sensibilités politiques très variées, leurs discours comportent pour beaucoup une rhétorique anti-médias, ce qui les conduit à s'informer notamment sur les réseaux sociaux. Selon les journalistes, la défiance du mouvement vis-à-vis des médias atteint des proportions inédites.
Les Gilets jaunes estiment en particulier que la couverture médiatique de leur mouvement ne correspond pas à la réalité de la situation. Ils reprochent notamment aux médias de se montrer favorables au pouvoir en place et de projeter une image déformée du mouvement en mettant en avant les casseurs189. Arrêt sur images relève que « malgré un nombre de blessés considérablement plus important par les forces de l'ordre, la focale médiatique se fixe davantage sur les violences commises par les manifestants » à l'égard des journalistes190.
Dans ce contexte, des manifestants agressent des journalistes ou bloquent les centres d'impression de journaux191,192,193,194. Plusieurs rédactions prennent des mesures pour assurer la sécurité des journalistes, notamment avec la présence de gardes du corps pendant les reportages195,196. D'après les journalistes qui couvrent habituellement les manifestations, les agressions contre les journalistes ont débuté il y a une dizaine d'années et sont croissantes avec le temps. Selon le directeur de la chaîne de télévision France Info, les violences contre les journalistes sont le fait de minorités, et beaucoup de journalistes de France Info ont été bien accueillis en région197. Les Gilets jaunes se montrent souvent bienveillants à l'égard de RT France et de certains journalistes tels que Rémy Buisine, producteur de live pour Brut198.
Perception du mouvement
Opinion publique
L’historien Stéphane Sirot indique, à la mi-décembre 2018 : « On a rarement mesuré un soutien aussi massif de l’opinion publique à un mouvement social. Souvent en France, il y a une certaine bienveillance, une courte majorité de soutien aux mouvements sociaux de salariés, mais qu’il frise les 75 %, c’est tout à fait singulier. C’est peut-être parce qu’on est face à un soutien qu’on pourrait qualifier d’identification. Alors que lors des mouvements sociaux on observe souvent un soutien de bienveillance, qui relève de ce que l’on appelle la « grève par procuration »199.
Tableau récapitulatif
des sondages sur la position des Français vis-à-vis du mouvement
|
2018
|
2019
|
||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Question
|
Sondeur
|
Avant le 17 nov.
|
17-23 nov.
|
24-30 nov.
|
1-7 déc.
|
8-14 déc.
|
15-31 déc.
|
1-11 jan.
|
12-18 jan.
|
19-31 janv.
|
Trouve le mouvement justifié
|
Odoxa
|
78 %200 ;
74 %201
|
77 %202
|
84 %203
|
77 %204
|
|
|
|
||
YouGov
|
|
83 %205
|
|
74 %206
|
|
|||||
Approuve le mouvement
|
BVA
|
65 %207
|
|
71 %207
|
|
|
||||
Soutien/sympathie à l'égard de la mobilisation
|
Elabe
|
73 %208
|
70 %209
|
75 %210
|
72 %211
|
73 %212
|
70 %213
|
60 %214
|
67 %215
|
|
Ifop
|
71 %216 ;
69 %217
|
66 %218
|
71 %219
|
72 %220
|
68 %221
|
|
|
|
||
YouGov
|
67 %222
|
|
70 %205
|
|
62 %206
|
|
||||
Soutien au mouvement
|
OpinionWay
|
65 %223
|
64 %224
|
66 %225
|
68 % ; 68 %226
|
66 %227 ;
59 %228
|
64 %229 ;
61 %230
|
59 %231;
57 %232
|
56 %233
|
56 %234
|
Harris
|
72 %235
|
|
|
72 %235
|
|
|
|
|
|
|
Souhaite la poursuite du mouvement
|
BVA
|
|
59 %236
|
|
|
|||||
Elabe
|
|
69 %210
|
63 %211
|
52 %212
|
54 %213
|
51 %214
|
54 %215
|
|
||
Odoxa
|
66 %202
|
|
|
54 %237
|
|
55 %238
|
51 %239
|
|
||
OpinionWay
|
|
45 %227
|
49 %230
|
|
|
|||||
Se reconnait dans le mode d'action
|
BVA
|
46 %236
|
|
|
|
|||||
Approuve que certains recourent à la violence
|
Harris
|
|
15 %235
|
|
Classe politique
Rapidement, le mouvement est soutenu par des dirigeants de partis politiques comme Marine Le Pen (Rassemblement national), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et Laurent Wauquiez (Les Républicains)241,242,243. Libération évoque une tentative de récupération politique du mouvement par des partis politiques, tout en affirmant que l'initiative est partie de « l'Internet vrai » et non de la « fachosphère »244.
Les Gilets jaunes divisent notamment à gauche245. Si certains d'entre eux affichent leur compréhension ou soutien au mouvement, la plupart ne cautionnent pas le blocage des routes246. Daniel Cohn-Bendit, ancien meneur de Mai 68, voit derrière la mobilisation une « tentation totalitaire », établissant un parallèle entre le port du gilet jaune et celui de l'étoile jaune pendant la Seconde Guerre mondiale247.
Le 21 novembre 2018, en soutien au mouvement, le député non-inscrit Jean Lassalle porte un gilet jaune à l'Assemblée nationale, entraînant une suspension de la séance et une retenue sur ses indemnités parlementaires248,249. Jean-Hugues Ratenon, élu FI pour La Réunion, brandit cinq jours plus tard un gilet jaune à la tribune ; sa prise de parole est arrêtée par une suspension de séance250,251. Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique et solidaire sous la présidence Macron, déclare le 22 novembre : « Les gens savent que le kérosène des avions n'est pas taxé, que le fioul lourd des cargos n'est pas taxé. Pas besoin d'être un Gilet jaune pour s'en indigner »252.
Pour dénouer la crise, fin novembre, le Rassemblement national et la France insoumise réclament la dissolution de l’Assemblée nationale, tandis que Les Républicains demandent à Emmanuel Macron de soumettre à référendum le plan de transition écologique qu'il a présenté le 27 novembre précédent253. La France insoumise, le Parti communiste français et le Parti socialiste déposent contre le Gouvernement une motion de censure, qui est largement rejetée par l’Assemblée nationale le 13 décembre254,255.
En marge du mouvement, des députés, en particulier ceux de LREM, sont pris à partie, dans des proportions inédites sous la Ve République selon l'historien Christophe Bellon256.
Syndicats professionnels
Les principaux syndicats professionnels de salariés refusent de s'associer directement à la contestation. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, affirme vouloir éviter toute récupération politique257. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, déclare avant le début du mouvement : « Ces blocages, tout le monde a compris qu’ils sont récupérés politiquement par l’extrême droite. »258.Cependant, des initiatives locales de la part de responsables de la CGT, comme dans les Pyrénées-Orientales, sont en contradiction avec les directives confédérales259. Le 19 novembre 2018, plusieurs syndicats, dont le FNTR, appellent le Gouvernement soit à entamer un processus de négociation avec les Gilets jaunes, soit à faire respecter la liberté de circulation des opérateurs économiques. Ils ajoutent qu'ils interviendront pour préserver les intérêts des transporteurs et la sécurité de leurs personnels si le Gouvernement n'agit pas260. Dans le même temps, FO Transport exprime son souhait d'organiser des actions pour le pouvoir d'achat en solidarité avec les Gilets jaunes261.
Actes antisémites et racistes
L'historien Vincent Duclert publie le 24 décembre 2018 une tribune dans Le Monde où il regrette le manque d'indignation quant aux premières violences antisémites au sein du mouvement et l'explique car « s’en inquiéter il y a quinze jours n’était guère raisonnable pour l’opinion. Il ne fallait pas que le mouvement des « gilets jaunes », populaire chez les Français, puisse pâtir d’une exposition de ce sujet »262,263.Traitement médiatique
Le sujet est souvent le plus traité par les médias françaiso,264,265. De la mi-novembre 2018 à la mi-janvier 2019, ce sont près de 645 000 mentions du mouvement que l'institut recense en tenant compte de la plupart des médias français266,267. Déplorant la visibilité que des chaînes d'information en continu donnent au mouvement, le président de la République française ironise sur « Jojo avec un gilet jaune [ayant] le même statut qu'un ministre »268.[pertinence contestée]Le traitement médiatique du mouvement par certains médias est critiqué par l'association Acrimed. Elle relève le parti pris supposé du quotidien Le Parisien, avec ses nombreuses unes et articles jugés anti-Gilets jaunes269. La chaîne de télévision BFM TV est, elle, accusée de vouloir construire un « climat anxiogène » fait de « peur ». Beaucoup d'éditorialistes de différents médias (Yves Calvi sur RTL, Bernard-Henri Lévy au Point, Gérard Leclerc sur CNews) sont décrits comme partisans du Gouvernement et de la police, qui « condamn[ent] par avance » les manifestations et attribuent « l'entière responsabilité des violences » aux Gilets jaunes270,271. Frédéric Lemaire, membre d'Acrimed, dénonce une « couverture médiatique quasi-nulle » d'un rapport d'Amnesty International sur la violence excessive de forces de l'ordre, contrairement aux violences commises par les manifestants, qui sont « scrutées, commentées, dénoncées à longueur de journées »p,273.
Théories autour du mouvement
Théories du complot
La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en. (janvier 2019)Le démographe Emmanuel Todd envisage que les actes de vandalisme commis le 1er décembre 2018 dans l'arc de triomphe de l'Étoile soient le fait d'« agents provocateurs » au service des autorités274. L'essayiste Jean-Claude Michéa affirme pour sa part que les Black bloc et les antifas sont au service de l'« État macronien » et visent à discréditer les Gilets jaunes par leurs violences275.
Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch, estime que « si l'on ne peut affirmer catégoriquement que le complotisme est réellement plus présent dans ce mouvement que dans d'autres, on ne connaît pas, en revanche, de figure marquante du complotisme francophone qui n'ait pas revêtu le gilet jaune »276. Samuel Laurent, responsable des Décodeurs, insiste sur l'extrême porosité des Gilets jaunes face « à des informations qui les confortent »277.
Après la fusillade du 11 décembre 2018 à Strasbourg, plusieurs figures des Gilets jaunes déclarent sur Facebook que l'attentat a été organisé par le Gouvernement pour « détourner l'attention »278. La rumeur prend rapidement de l'ampleur, plus rapidement que lors des précédents attentats selon la journaliste à France Inter Sonia Devillers279,280.
D'autres théories ont trait à l'organisation du mouvement des Gilets jaunes, comme celle de l'éditorialiste Jean-Michel Aphatie, qui « pense depuis le début qu’il y a une organisation souterraine, cachée, [qu’]il y a des tireurs de ficelles »281,282.
Fausses informations
Le mouvement des Gilets jaunes s'accompagne de fausses informations (fake news), notamment concernant la présence supposée de « mercenaires » anti-Gilets jaunes sur le territoire, et la rumeur de la disparition de la Constitution française. Des vidéos et des clichés sont parfois détournés dans un but de propagande283,284. Ces fausses informations sont surtout répandues sur des groupes de discussion rassemblant des Gilets jaunes285,286.Des militants, élus et ministres LREM diffusent également des fausses informations, notamment celle qui voudrait que le mouvement des Gilets jaunes trouve son origine aux États-Unis peu après l’élection d'Emmanuel Macron. Cette fausse information a été relayée notamment par les députés Émilie Chalas, Aurore Bergé, Coralie Dubost et Naïma Moutchou, rapporteuse de la loi contre la manipulation de l’information287,288,289,290.
Soupçons d'ingérence
En Russie, même si le Kremlin déclare ne pas voir d'influence des États-Unis dans le mouvement des Gilets jaunes, plusieurs médias comparent ce mouvement aux Révolutions de couleur et affirment qu'il a été organisé par les États-Unis afin de punir Emmanuel Macron de s'être prononcé en faveur d'une armée européenne291,292,275.Le Times du 8 décembre 2018 publie des extraits de note des services de renseignements français concernant des comptes de réseaux sociaux qui auraient amplifié le mouvement293. Selon le journal, des centaines de comptes seraient alimentés par la Russie, qui dément294,295. Le secrétaire d’État Mounir Mahjoubi dénonce ainsi une ingérence de « forces étrangères » sur les réseaux sociaux296. Mais selon une déclaration d'un cadre des services de renseignement français rapportée par Le Journal du dimanche le 16 décembre 2018, l'implication de la Russie n'est pas établie, ni par la DGSE ni par la DGSI297.
Dans un entretien avec l'hebdomadaire Le Point, le président français, Emmanuel Macron, affirme que les Gilets jaunes ont été « conseillés » par une puissance étrangère. Il cite les médias russes RT et Sputnik pour leur influence supposée sur le développement du mouvement298.
Conséquences
Bilan humain
Onze personnes meurent lors des manifestations, dont dix à la suite d'un choc avec un véhicule. Le 17 novembre 2018, au Pont-de-Beauvoisin (Savoie), une conductrice d'un 4x4, arrêtée à un barrage de manifestants à un rond-point, redémarre son véhicule et renverse une manifestante de 63 ans, Chantal Mazet[pertinence contestée], qui est tuée299 ; au vu des images d'une caméra de vidéosurveillance, le parquet déclare qu'il est « impossible de qualifier l’acte d’involontaire »q,300. Entre le 19 novembre et le 21 décembre, sept conducteurs meurent après avoir percuté des véhiculesr,s,t,u,v,w. Le 2 décembre, à Marseille, une femme de 80 ans, Zineb Redouane[pertinence contestée], meurt à l'hôpital « d'un choc opératoire », après avoir reçu dans le visage des éléments d'une grenade lacrymogène alors qu'elle fermait les volets de son appartement309,310. Les 13 et 20 décembre, deux Gilets jaunes trouvent la mort après avoir été renversés par un camion311,312. Par ailleurs, plusieurs automobilistes forcent des barrages, renversant des manifestants ou des membres des forces de l'ordre313,314,315.
Le 20 décembre 2018, un bilan établi par le ministère de l'Intérieur fait état de 2 891 blessés, dont 1 843 civils et 1 048 chez les forces de l'ordre316. Le sociologue Fabien Jobard indique que le bilan humain « dépasse tout ce que l’on a pu connaître en métropole depuis Mai 68, lorsque le niveau de violence et l’armement des manifestants étaient autrement plus élevés, et le niveau de protection des policiers, au regard de ce qu’il est aujourd’hui, tout simplement ridicule »317. La commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatović, s'inquiète publiquement du grand nombre de blessés318.
Le journaliste David Dufresne dénombre, au 30 janvier 2019, 1 décès et 251 personnes blessées : 160 blessées à la tête, 18 éborgnées et 4 ayant eu une main arrachée en raison de l'emploi par les forces de l'ordre de LBD, de grenades de désencerclement et de grenades offensives319.
Poursuites judiciaires
Pour la période du 17 novembre au 17 décembre 2018, le ministère de l’Intérieur mentionne le nombre de 4 570 gardes à vue (dont 1 567 à Paris), avec 823 classements sans suite et 216 incarcérations, dont 56 débouchent sur une peine de prison ferme320. Il s'agit d'un record pour un mouvement social en France321. Le sociologue Fabien Jobard indique que le nombre d'environ 1 500 gardes à vue en une journée, atteint le 8 décembre, constitue « un record, bien au-delà de ce que l’on a vu à l’occasion de sommets internationaux tels que, dernièrement, le G20 de Hambourg, pourtant marqué par des destructions et, plus rarement, des pillages »317.Impacts économiques
Le 18 décembre 2018, l'INSEE faitl’hypothèse que le mouvement « pourrait ôter 0,1 point à la croissance du PIB au quatrième trimestre 2018, via les secteurs d’activité sans doute principalement touchés : commerce, hébergement, restauration, transports »322. La Banque de France revoit, quant à elle, la croissance du dernier trimestre 2018 à 0,2 % au lieu de 0,4 %323. À la mi-décembre, le ministère de l’Économie mentionne une baisse de chiffre d'affaires de 40 % pour les « petits commerçants » et de 15 % pour la grande distributionx. Le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution évalue le manque à gagner total à un milliard d'euros325. Plusieurs enseignes et syndicats annoncent un fort report des ventes vers l'e-commerce, notamment vers Amazon et Rakuten France, qui a vu ses ventes bondir de 50 % le samedi 1er décembre et de 63 % le samedi suivant325. Le mouvement a également des conséquences sur l'industrie et l'agriculture326. Début janvier 2019, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, indique avoir « débloqué » 32 millions d’euros pour payer les salaires des quelque 58 000 personnes ayant connu une période de chômage partiel depuis le début de la crise327.Lors des rassemblements à Paris, en particulier entre le 24 novembre et le 8 décembre 2018, plusieurs enseignes, restaurants et automobiles sont la cible de violences. Du mobilier urbain est également dégradé et des barricades sont dressées328. Le préjudice est estimé à plusieurs centaines de milliers d'eurosy,330. Selon le groupe Vinci Autoroutes, les dégâts s’élèvent à la mi-décembre 2018 à « plusieurs dizaines de millions d'euros » sur l'ensemble du réseau français331. Entre le début du mouvement et janvier 2019, plus de 60 % des radars automatiques de contrôle routier sont masqués, dégradés ou détruits332,333.
Selon l'Union française des industries pétrolières (UFIP), sur le mois de décembre, la crise des Gilets jaunes a conduit à une baisse de 9 % de la consommation de carburant délivré par les stations-service françaises ; pour Francis Duseux, président de l'UFIP, c'est une première en quarante années334.
En matière culturelle
Des musées, théâtres et autres lieux culturels sont préventivement fermés en raison des manifestations, des concerts ou festivals de musique sont également reportés ou annulés335. Pour assurer la pleine disponibilité des forces de l’ordre pour les manifestations des Gilets jaunes, le ministère de l’Intérieur fait reporter plusieurs matchs du championnat de France de football336.Aspects politiques
Baisse de popularité de l’exécutif
Lors du mouvement, qui reçoit l’appui d'une large majorité de l’opinion publique, les sondages indiquent une baisse à des niveaux records de la cote de popularité du président de la République, Emmanuel Macron, et du Premier ministre, Édouard Philippe337,338,339,340. Le président Macron, qui cristallise les tensions des manifestants, voit son son image se dégrader, aussi bien en raison de sa politique et de sa gestion du conflit que de sa personnalité341,342. Alors qu’il est perçu comme faisant partie d'une élite déconnectée du quotidien de beaucoup de Français, le président français voit sa capacité à réformer la France d’ici à la fin de son quinquennat remise en cause à l'international343,344,345,346,347.
Positions de dirigeants étrangers
La crise conduit plusieurs chefs d’État étrangers à s'exprimer. Aux États-Unis, le président Donald Trump indique dans un tweet que « les émeutes dans cette France socialiste sont provoquées par des taxes d'extrême gauche sur le carburant », se sert du mouvement pour maintenir la pression commerciale exercée sur l’Union européenne, et critique l'accord de Paris sur le climatz,350,351,352. Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, explique le mouvement des Gilets jaunes en France de la sorte : « Les Français n'ont pas aimé de devoir payer de leur poche les changements dans la politique énergétique de leur pays »353. Le chef de l'Autorité judiciaire iranienne, Sadeq Larijani, déclare que « si ces manifestations n'avaient pas eu lieu en Occident, l'ONU et de nombreux autres ministères des Affaires étrangères s'en seraient déjà mêlés »354. Le 7 janvier 2019, le Gouvernement italien (M5S-Lega), conduit par Giuseppe Conte, annonce son soutien au mouvement français355.Projets électoraux
Article connexe : Élections européennes de 2019 en France.En décembre 2018, la possibilité d'une évolution du mouvement en une organisation politique susceptible de se présenter aux élections européennes de 2019 est envisagée356. Un membre déclaré du mouvement, Hayk Shahinyan, annonce ainsi son souhait de conduire une liste « Gilets jaunes » aux européennes357. Le chanteur Francis Lalanne dit vouloir se présenter sur une liste de ce scrutin358. De son côté, l’ancien ministre Bernard Tapie affirme vouloir aider les Gilets jaunes en leur offrant « un espace d'organisation et d'expression à travers La Provence », journal dont il est propriétaire, « pour leur permettre de proposer une offre politique alternative »359.
Selon un sondage Ipsos, commandé par le parti de la majorité présidentielle et réalisé début décembre 2018, une liste liée au mouvement des Gilets jaunes arriverait en quatrième position des élections européennes de 2019, avec 12 % des voix360. Les sondeurs indiquent qu'une telle liste réduirait avant tout les intentions de vote en faveur du Rassemblement national et de La France insoumise, dont de nombreux sympathisants soutiennent les Gilets jaunes361,362. Le Rassemblement national, la France insoumise, le Parti communiste français et Les Patriotes déclarent souhaiter la présence de Gilets jaunes sur leurs listes aux élections européennes363,364,365,366.
En janvier et février 2019, plusieurs listes de Gilets jaunes sont annoncées vue des élections européennes367.
Débat sur le référendum d'initiative citoyenne
Article connexe : Référendum
d'initiative citoyenne.
Le 16 décembre 2018, alors que le référendum d'initiative citoyenne (RIC) émerge comme la principale revendication du mouvement, le Premier ministre, Édouard Philippe, déclare : « Le référendum peut être un bon instrument dans une démocratie, mais pas sur n'importe quel sujet ni dans n'importe quelles conditions. C'est un bon sujet du débat que nous allons organiser partout en France370. » Peu après, le groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale annonce son souhait de déposer en février 2019 une proposition de loi visant à instaurer le RIC371.
Manifestations similaires
Dans le reste du monde
Article détaillé : Mouvement des Gilets jaunes dans le monde.Les contestations contre les taxes sur les carburants et contre la vie chère gagnent d’autres pays, en Europe et dans le reste du monde372.
En réaction aux Gilets jaunes
Cortège manifestation des Foulards Rouges à Paris le 27 janvier 2019Les « Gilets orange » regroupent des militants dont les revendications se rapprochent de celles du mouvement des Gilets jaunes, en particulier au niveau des prix du carburant373, et les « Gilets rouges » des militants de la CGT solidaires des Gilets jaunes374. Le mouvement des « Stylos rouges » rassemble sur les réseaux sociaux plusieurs dizaines de miliers de membres de l'Éducation nationale française375,376. Les « Gyros bleus » (policiers) appellent à un mouvement non déclaré pour dénoncer la fatigue engendrée par leur métier377.
Sur les réseaux sociaux, déplorant les violences, plusieurs mouvements critiquent le mode d’action des Gilets jaunes, notamment les « Foulards rouges » et les « Gilets bleus »378,379. Une manifestation organisée par les Foulards rouges le 27 janvier 2019 à Paris rassemble 10 500 personnes d’après la préfecture de police, un chiffre surévalué selon les médias nationaux380,381,382.
Dans le passé
La France a connu d'autres manifestations et révoltes spontanées qui sont parfois comparées au mouvement des Gilets jaunes. La Révolution française est régulièrement évoquée383,384,385. Les révoltes viticoles, comme celle de 1907, sont aussi mentionnées386. Le mouvement des Gilets jaunes est également parfois comparé à celui des Bonnets rouges, qui conduit en 2013 à la suppression des portiques écotaxe. Toutefois, selon la géopolitologue Béatrice Giblin, cette comparaison avec les Bonnets rouges est peu pertinente dans la mesure où ce mouvement « avait été pris en main par des vrais leaders, comme le maire de Carhaix, ou les grands patrons de Bretagne »387.En s’opposant à l'augmentation des taxes et impôts, le mouvement des Gilets jaunes peut également évoquer les jacqueries de l'Ancien Régime et le poujadisme des années 1950aa,388,389. Sont également cités les mouvements de protestation massifs étant intervenus à partir du deuxième choc pétrolier contre la hausse des prix à la pompe et plus généralement contre le coût de la vie, et ayant entraîné un blocage du pays ou de certains secteurs d'activité390,391.
Dans le monde arabe, un parallèle est parfois établi entre le mouvement des Gilets jaunes et le printemps arabe392. Samir Aita, ancien directeur du Monde diplomatique, indique ainsi que les deux révoltes trouvent leur origine dans le fait que les campagnes ont été délaissées au profit des centres urbains393. Des éditorialistes sont toutefois plus sceptiques : dans le quotidien L'Orient-Le Jour, Anthony Samrani affirme qu'il n'y a ici « pas de dictateur à faire tomber, pas non plus d'État policier ou de moukhabarate [services secrets] prompts à vous faire disparaître à la moindre critique »392. Des parallèles sont également faits avec la révolution ukrainienne de 2014394.
Activités artistiques autour du mouvement
Films et documentaires
En janvier 2019, le réalisateur et député François Ruffin annonce la réalisation d'un film documentaire sur le mouvement, J'veux du soleil, coréalisé avec Gilles Perret. Sa sortie est prévue pour avril 2019397.Humour
Une vidéo de l'humoriste Anne-Sophie Bajon, connue sous le pseudonyme Labajon, dans le rôle de l'avocate d'Emmanuel Macron portant un gilet jaune, est vue plusieurs millions de fois sur les réseaux sociaux, ce qui fait d’elle une des coqueluches du mouvement398,399. La danseuse Nadia Vadori-Gauthier improvise une chorégraphie en pleine rue lors des manifestations avec pour fond les fumées des différents gaz et feux de voitures400. Le 15 décembre 2018, en marge de la manifestation sur les Champs-Élysées, Deborah De Robertis organise un happening lors duquel cinq femmes se présentent seins nus face aux gendarmes, avec un costume évoquant Marianne401. Enfin, Les Gentils, Les Méchants, une reprise de Michel Fugain sur un rond point obtient une grande popularité402,403,404.Graffitis
À Paris, rue d’Aubervilliers (19e arrondissement), début janvier 2019, l’artiste urbain Pascal Boyart peint une fresque inspirée de La Liberté guidant le peuple de Delacroix représentant une Marianne guidant des Gilets jaunes405.Notes et références
Notes
-
↑ En effet, en euros constants 2017, le prix de l'essence à la pompe, qui était de l'ordre d'1,60 € en 1960, est descendu puis monté jusqu'à près d'1,80 € en 1979-1980, puis redescendu avant de remonter assez régulièrement jusqu'au-dessus d'1,60 € au début des années 2010, avant de redescendre jusque vers 1,40 € en 20172,3,4.
-
↑ Jusqu'alors d'un montant de 1 000 € pour les ménages imposables et 2 000 € pour les ménages non imposables, elle devrait passer à 4 000 € pour les 20 % de Français les plus modestes et pour les ménages non-imposables qui habitent à une distance supérieure à 30 km de leur lieu de travail.
-
↑ Le chèque énergie s'est substitué en 2018 aux tarifs sociaux de l'énergie. Il devrait bénéficier à 2,2 millions de personnes supplémentaires.
-
↑ Le système d’indemnités kilométriques serait élargi aux gros rouleurs, à partir de soixante kilomètres par jour, pour les petites cylindrées (4 CV), qui « consomment peu ou ne polluent pas ». L’État laisserait ces aides à la charge des collectivités et des entreprises.
-
↑ À la suite de l’appel présidentiel à un « effort national de solidarité », la Fédération bancaire française s'engage à ce que les banques n’augmentent pas leurs tarifs en 2019149 et plusieurs grandes entreprises annoncent leur intention de verser une prime volontaire de fin d'année150,151.
-
↑ Le comité se penchera également sur le prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux de 30 % sur les revenus du capital, plus connu sous le nom de flat tax
-
↑ Un comité d'évaluation des réformes sur la fiscalité du capital, dont celle de l'ISF, est toutefois installé le 20 décembre 2018. Ce comité doit remettre un rapport en septembre 2019, avant le dépôt du projet de loi de finances 2020j,155.
-
↑ L'article prend en compte les revendications communiquées par la délégation de huit Gilets jaunes le 29 novembre 2018, ainsi qu'une autre liste de doléances assez similaire, établie la semaine précédente selon la même méthode de consultation en ligne, et « d’autres demandes entendues lors des manifestations et des publications partagées sur les réseaux sociaux ».
-
↑ « […] les deux tiers sont compatibles avec le programme de Jean-Luc Mélenchon. Elles se rapprochent aussi du candidat socialiste Benoît Hamon, désormais chef de file de Génération.s. Les plus sociales, sur le smic et les retraites par exemple, sont directement inspirées des idées de Philippe Poutou ou Nathalie Arthaud »
-
↑ « près de la moitié des propositions sont partagées par Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen, en particulier sur la défense des services de proximité (commerces, poste, école) ou la renationalisation des infrastructures (autoroutes, aéroports) »
-
↑ Exception faite notamment de l'attaque du marché de Noël de Strasbourg et des fêtes de Noël. Voir [1] [archive].
-
↑ Cédric Mathiot de Libération reconnaît que le rapport « a été peu mentionné dans la presse », tout en affirmant que son journal a déjà écrit « largement » sur les violences policières272. Pour Lemaire, les différents articles de Libération ne semblent pas être à la « hauteur de l'ampleur nouvelle de la brutalité de la répression policière »273.
-
↑ Elle est mise en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner [avec arme par destination] ».
-
↑ Le 10 décembre, à Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), une voiture percute un camion à l'arrêt au niveau d'un barrage des Gilets jaunes : la conductrice de la voiture, âgée de 25 ans, meurt sur le coup304.
-
↑ Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux, estime que la remise en état de l'arc de triomphe, vandalisé le 1er décembre, ne devrait pas dépasser le million d’euros tout en indiquant que certaines œuvres d’art dégradées ne pourront être restaurées329.
-
↑ Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, demande alors à Donald Trump de ne pas prendre parti dans la politique intérieure française348,349.
-
↑
Cependant, selon Alexis Spire, sociologue au CNRS,
le mouvement se distingue du poujadisme : « Les Gilets
jaunes n’appellent pas à attaquer les dépôts de carburant pour
faire le plein gratuitement. C’est plutôt le constat que l’argent
public est mal utilisé. Que l’argent ne va pas là où il devrait
aller : dans le maintien de la petite gare, du centre de Trésor
public, du bureau de poste, de la gendarmerie »169.
Références
-
↑ Pauline Moullot, « Y a-t-il vraiment eu dix morts depuis le début du mouvement des gilets jaunes ? » [archive], sur Libération, 4 janvier 2019.
-
↑ « Carburants : paye-t-on vraiment plus cher qu'il y a 40 ans ? » [archive], sur le site de la chaîne de télévision France Info, 6 novembre 2018 (consulté le 29 novembre 2018).
-
↑ « Prix du carburant: l'essence plus chère en 2018 ou en 1980 ? » [archive], sur le site du quotidien France-Soir, 9 novembre 2018 (consulté le 29 novembre 2018).
-
↑ Cabinet Lamy Environnement, « La taxe carbone : une taxe qui va enfin compter! » [archive], sur apc-climat.fr, février 2018 (consulté le 22 novembre 2018).
-
↑ dépêche AFP, « Prix à la pompe : la part du brut, la part des taxes » [archive], sur le site du magazine Le Point, 16 novembre 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ « Structuration des prix de l'essence et du gazole en France » [archive], sur le site de la fondation d’entreprise Alcen pour la connaissance des énergies, 17 juillet 2018 (consulté le 27 novembre 2018).
-
↑ Adrien Sénécat, « Prix du carburant : la France n’est pas championne d’Europe des taxes » [archive], Les décodeurs, sur le site du quotidien Le Monde, 7 novembre 2018 (consulté le 1er décembre 2018).
-
↑ a et b « Carburants : les taxes ne sont presque pas affectées à la transition énergétique », Le Figaro, 6 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 3 décembre 2018).
-
↑ Feuerstein, « Budget 2019 : le prix du gazole va quasiment rejoindre celui de l'essence » [archive], sur lesechos.fr, 24 septembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Structuration des prix de l'essence et du gazole en France » [archive], sur le site de la fondation d’entreprise Alcen pour la connaissance des énergies, 17 juillet 2018 (consulté le 27 novembre 2018).
-
↑ « Carburants : les taxes ne sont presque pas affectées à la transition énergétique », Figaro, 6 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 3 décembre 2018).
-
↑ Rémi Duchemin, « Hausse des carburants : quelle part revient vraiment à la transition écologique ? » [archive], sur le site de la chaîne de radio Europe 1, 5 novembre 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ Arthur Nazaret, « Taxe carbone : le gouvernement avait été plusieurs fois averti du risque de grogne » [archive], sur lejdd.fr, 15 décembre 2018 (consulté le 16 décembre 2018).
-
↑ Dominique Albertini, Les «gilets jaunes» carburent au ras-le-bol fiscal [archive], liberation.fr, 14 novembre 2018.
-
↑ a et b "Gilets jaunes" : la poudrière du ras-le-bol fiscal [archive], latribune.fr, 3 décembre 2018.
-
↑ Feignies. Et dire que Carlos Ghosn est venu se pavaner devant nous, salariés de MCA. [archive], La Voix du Nord, Alice Bonvoisin, 21 novembre 2018.
-
↑ « Loin des métropoles, le sentiment d’être délaissé par les pouvoirs publics » [archive], sur http://www.vie-publique.fr/ [archive], 14 novembre 2017 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ Angélique Négroni, « La fronde anti-80 km/h, mouvement précurseur des «gilets jaunes» » [archive], sur Le Figaro, 16 novembre 2018.
-
↑ « Législatives : abstention record à 51,29% - Les Echos » [archive], sur Les Échos, 11 juin 2017 (consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ « Election présidentielle 2017 : votes blancs, nuls et abstention records au second tour », L'Obs, 7 mai 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ Manon Aublanc, « «Gilets jaunes»: La presse étrangère raille Emmanuel Macron », 20 minutes, 22 novembre 2018 (lire en ligne [archive])
-
↑ « Syndicats : une lente érosion générale » [archive], sur https://www.francetvinfo.fr [archive], 24 mai 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ Wladimir Garcin, « Les Français de moins en moins syndiqués » [archive], sur http://www.lefigaro.fr/ [archive], 9 octobre 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ Henri Vernet, «Certains Gilets jaunes ont la volonté de renverser les élites» [archive], sur http://www.leparisien.fr/ [archive], 22 novembre 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ Chloé Vincent, « Les « gilets jaunes » demandent la dissolution de l'Assemblée nationale » [archive], sur https://www.ledauphine.com/ [archive], 12 novembre 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ Jannick Alimi, « Les députés d’En Marche, cibles de Gilets jaunes radicalisés » [archive], sur http://www.leparisien.fr/ [archive], 22 novembre 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
-
↑ « Pascal Perrineau : "Macron et les 'gilets jaunes' appartiennent au nouveau monde" » [archive], sur europe1.fr, 23 novembre 2018 (consulté le 6 janvier 2019).
-
↑ « Gilets jaunes : pour la presse, « la raison est impuissante » face à l'émotion » [archive], sur lepoint.fr, 13 novembre 2018 (consulté le 6 janvier 2019).
-
↑ « Gilet et triangle de sécurité » [archive], sur Le portail des ministères économiques et financiers (consulté le 29 août 2018).
-
↑ « Article R416-19 du Code de la Route » [archive], sur https://www.legifrance.gouv.fr/ [archive] (consulté le 15 novembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes. Écartés de la grogne, les syndicats tentent une approche » [archive], sur Le Telegramme, 29 novembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ Comarmond, « Les syndicats bousculés par le phénomène des « gilets jaunes » » [archive], sur lesechos.fr, 14 novembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ (en-US) Elian Peltier et Adam Satariano, « After Yellow Vests Come Off, Activists in France Use Facebook to Protest and Plan », The New York Times, 14 décembre 2018 (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive], consulté le 2 janvier 2019).
-
↑ Vincent Glad, « Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modérateurs Facebook » [archive], Libération, 30 novembre 2018 (consulté le 29 décembre 2018).
-
↑ Alexis Feertchak, « « Gilets jaunes » : des figures émergent, de prochaines actions déjà envisagées », Le Figaro, 19 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes : la pétition de Priscillia Ludosky dépasse le million de signatures » [archive], sur leparisien.fr, 29 novembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ Delphine Bancaud, « « Gilets jaunes »: Qui sont les figures de proue du mouvement? », 20 minutes, 20 novembre 2018 (lire en ligne [archive]).
-
↑ « Appel à entrer à l'Élysée: Éric Drouet visé par une enquête » [archive], sur LExpress.fr, 7 décembre 2018 (consulté le 7 décembre 2018).
-
↑ « Qui a choisi les huit porte-parole des gilets jaunes ? Que veulent-ils ? » [archive], sur le site du quotidien Libération (consulté le 27 novembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes : la réunion à Matignon vire au grand n'importe quoi » [archive], sur ladepeche.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes : 2 000 rassemblements et 124 000 manifestants en France » [archive], Le Parisien, 17 novembre 2018.
-
↑ « Gilets jaunes : 287 710 manifestants, un mort et 409 blessés » [archive], Libération, 17 novembre 2018.
-
↑ « Gilets jaunes – Le ministre de l'Intérieur indique que le pics de manifestants s'est élevé à 282 710 manifestants, atteint vers 17 heures » [archive], sur France Info (consulté le 20 novembre 2018).
-
↑ Klervi Le Cozic, Alexandre Seba, Isabelle Boidanghein et Marc Leras, « Réveillon du Nouvel An : en régions, les Gilets jaunes sur le pont » [archive], sur Le Parisien, 30 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ « «Gilets jaunes» : 50 000 manifestants à travers la France, selon Christophe Castaner » [archive], sur Le Figaro, 5 janvier 2019 (ISSN 0182-5852, consulté le 6 janvier 2019).
-
↑ « Direct. "Gilets jaunes" : fort regain de mobilisation pour le 9e samedi d'action, au moins 92 000 manifestants en France » [archive], sur France TV Info, 13 janvier 2019 (consulté le 13 janvier 2019).
-
↑ JDD, « Manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Elysées : 103 interpellations et 24 blessés, dont 5 policiers » [archive], sur lejdd.fr (consulté le 11 décembre 2018)
-
↑ « Gilets jaunes: Les images des dégâts à l'intérieur de l'Arc de Triomphe » [archive], sur Huffington Post (France), 2 décembre 2018.
-
↑ « Paris : l’Arc de Triomphe tagué par des Gilets jaunes », Le Parisien, 1er décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 1er décembre 2018).
-
↑ « "Gilets jaunes" : un acte IV plus calme à Paris » [archive], sur Franceinfo, 8 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « En direct - «Gilets jaunes» : 1385 interpellations et 974 gardes à vue en France » [archive], sur Le Figaro, 8 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Récit de l’évacuation de Benjamin Griveaux après l’irruption de manifestants dans son ministère » [archive], sur Le Monde, 5 janvier 2019 (consulté le 8 janvier 2019).
-
↑ « Benjamin Griveaux évacué après une intrusion dans son ministère : "Ils ont attaqué la maison France" » [archive], sur LCI, 5 janvier 2019 (consulté le 5 janvier 2019).
-
↑ « "Gilets jaunes" : la CGT et FO prêts à mobiliser leur service d'ordre samedi » [archive], sur Europe 1, 7 décembre 2018
-
↑ « "Gilets jaunes" : un service d'ordre pour éviter casse et "violences policières" » [archive], sur Europe 1, 12 janvier 2019
-
↑ a et b Vidéo. Viser au Flash-Ball un manifestant qui se tient les bras levés, "c'est une faute" affirme un colonel de gendarmerie [archive], France 2, envoyé spécial, 14 décembre 2018.
-
↑ JDD, « Des Gilets jaunes et des lycéens gravement blessés par des tirs de flash-ball » [archive], sur lejdd.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Violences policières : « On est dans le mensonge d’Etat » » [archive], sur lemonde.fr, 16 janvier 2019 (consulté le 17 janvier 2019)
-
↑ « Gilets jaunes : usage excessif de la force par la police » [archive], sur Amnesty France, 17 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ « Blocage des gilets jaunes : Plusieurs élus dénoncent une manipulation des chiffres de la part du gouvernement » [archive], sur www.20minutes.fr (consulté le 18 novembre 2018).
-
↑ (en) « Le Nombre Jaune - Compteur de MANUfestations » [archive], sur www.facebook.com (consulté le 3 février 2019)
-
↑ « Pancartes, tags, slogans : ce que disent les mots des «gilets jaunes» » [archive], sur FIGARO, 25 novembre 2018 (consulté le 17 janvier 2019)
-
↑ Kocila Makdeche, « Qui sont les internautes à l'origine de l'appel aux blocages contre la hausse du prix du carburant ? » [archive], sur francetvinfo.fr, 28 octobre 2018, publié le 25 octobre 2018.
-
↑ « Prix carbone : Nicolas Hulot corrige la trajectoire à la hausse » [archive], sur Actu environnement, 20 septembre 2017 (consulté le 22 septembre 2017).
-
↑ « Exonération, réduction et franchise de la taxe intérieure de consommation (TIC) » [archive], sur Direction générale des douanes et droits indirects, 29 mai 2013 (consulté le 23 mars 2017).
-
↑ « Démocratie directe, représentativité… Le casse-tête du dialogue entre les «gilets jaunes» et le gouvernement » [archive], sur www.20minutes.fr (consulté le 4 décembre 2018).
-
↑ « Social - Les Gilets jaunes et la démocratie directe », La Voix du Nord, 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 4 décembre 2018).
-
↑ Le JDD, « Exclusif. Des Gilets jaunes lancent un appel : "Nous voulons être les porte-parole d'une colère constructive" », lejdd.fr, 2 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 1er décembre 2018).
-
↑ Le JDD, « Gilets jaunes : comment le Référendum d’initiative citoyenne est devenu leur revendication n°1 » [archive], sur lejdd.fr (consulté le 19 décembre 2018).
-
↑ « Pourquoi le "RIC" est devenu la revendication numéro un des gilets jaunes » [archive], sur Le Huffington Post, 6 décembre 2018 (consulté le 7 décembre 2018).
-
↑ Béatrice Colin, « Gilets jaunes »: Sur les réseaux sociaux, le référendum d’initiative populaire a la cote… contrairement à Macron » [archive], sur 20minutes.fr, 8 décembre 2018 (consulté le 8 décembre 2018).
-
↑ Rédaction, « Gilets jaunes. Pour en finir avec les blocages et les violences, il faut instaurer la démocratie directe en France [Tribune libre] » [archive], 6 décembre 2018 (consulté le 7 décembre 2018).
-
↑ a et b Sylvain Boulouque, « TRIBUNE. De Le Pen à Ruffin en passant par Chouard, le RIC ou la confusion des genres » [archive], sur nouvelobs.com, 20 décembre 2018 (consulté le 23 décembre 2018).
-
↑ Thomas Romanacce, « La moitié des Français souhaitent la démission d'Emmanuel Macron » [archive], sur Capital.fr, 5 décembre 2018 (consulté le 28 décembre 2018).
-
↑ « Des débats, des couacs et beaucoup de "Macron démission" : notre semaine sur les pages Facebook des Gilets jaunes » [archive], sur LCI (consulté le 28 décembre 2018)
-
↑ « «Macron démission», «colère», «peuple» : ce que les slogans des «gilets jaunes» racontent du mouvement » [archive], sur Le Figaro, 7 décembre 2018 (consulté le 28 décembre 2018).
-
↑ Pascal Charrier, Mobilisation des gilets jaunes : « C’est un ras-le-bol général » [archive], La Croix, 13 novembre 2018.
-
↑ « Chez les Gilets jaunes, la question de l’immigration surgit après celle de l’impôt » [archive], sur L'Opinion, 6 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ Stéphane Bussard, « Le pacte migratoire de l'ONU sème la discorde », Le Temps, 5 décembre 2018 (ISSN 1423-3967, lire en ligne [archive], consulté le 6 décembre 2018).
-
↑ « "Chaos total", "remplacement des peuples" : trois questions sur le pacte de Marrakech, qui affole certains "gilets jaunes" » [archive], sur Franceinfo, 4 décembre 2018 (consulté le 6 décembre 2018).
-
↑ « Qui sont les huit "porte-parole » des gilets jaunes, et comment ils ont été nommés" par Alexandra Saviana, dans Marianne (magazine) le 26/11/2018 [2] [archive].
-
↑ « Franceinfo - Actualités en temps réel et info en direct » [archive], sur Franceinfo (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Zéro SDF, retraites, salaire maximum… Découvrez la liste des revendications des "gilets jaunes" » [archive], sur MSN (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Samedi noir: des blindés et 89 000 forces de l'ordre à Paris » [archive], sur LExpress.fr, 6 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « FOCUS - "Gilets jaunes": quels sont les blindés déployés à Paris ? » [archive], sur FIGARO, 8 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ François-Xavier Bourmaud et Marcelo Wesfreid, « Gilets jaunes : Édouard Philippe durcit le ton contre les casseurs » [archive], sur Le Figaro, 8 janvier 2019.
-
↑ « Le projet de loi « anticasseurs » d’Edouard Philippe est-il juridiquement tenable ? » [archive], sur lemonde.fr, 8 janvier 2019 (consulté le 21 janvier 2019)
-
↑ « Paquet solidarité climatique : quatre mesures concrètes pour les foyers modestes » [archive], 19 septembre 2017 (consulté le 23 janvier 2018).
-
↑ « Avec sa « superprime », l’exécutif tente de déminer » [archive], sur Le Monde, 14 novembre 2018 (consulté le 16 novembre 2018).
-
↑ « Super-prime de 4 000 euros : les salariés non imposables qui roulent beaucoup seront aussi éligibles » [archive], sur BFM TV, 14 novembre 2018 (consulté le 16 novembre 2018).
-
↑ « Un seul Gilet jaune à Matignon : Philippe évoque un débat «intéressant» » [archive], sur leparisien.fr, 30 novembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ JDD, « Gilets jaunes : Edouard Philippe annonce un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants » [archive], sur lejdd.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Les annonces du gouvernement n'apaisent pas la colère des «gilets jaunes» » [archive], sur Figaro, 4 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ RMC, « La réunion entre les représentants des « gilets jaunes » et Edouard Philippe annulée » [archive] (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Le rendez-vous impossible des "gilets jaunes", Matignon "crépusculaire", le moratoire de Philippe » [archive], sur L'Obs (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ BFMTV, « L'Élysée annonce que la taxe carbone est « supprimée » pour 2019 » [archive], sur BFMTV (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Les annonces de Macron : smic, prime de fin d’année, heures supplémentaires défiscalisées… » [archive], sur Le Monde, 10 décembre 2018.
-
↑ Les banques s'engagent à ne pas augmenter leurs tarifs en 2019 [archive], Reuters, 11 décembre 2018.
-
↑ Prime de fin d’année : Orange, Altice, Iliad, LVMH… les entreprises qui ont déjà dit oui [archive], Le Parisien, 11 décembre 2018.
-
↑ Prime défiscalisée: les grandes entreprises qui vont la verser et celles qui y songent [archive], BFM TV, 11 décembre 2018.
-
↑ « «Gilets jaunes»: L’allocution d’Emmanuel Macron regardée par 23 millions de Français, un record » [archive], sur www.20minutes.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Annonces, excuses et débat national : ce qu’il faut retenir du discours d’Emmanuel Macron » [archive], sur Europe 1, 11 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes : Smic, CSG, ISF… les annonces d'Emmanuel Macron » [archive], sur www.ledauphine.com (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Réforme ISF: un rapport d'ici septembre 2019 » [archive], sur http://www.lefigaro.fr/ [archive], 20 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ « Macron: 100€ de plus pour le Smic? Pourquoi c'est faux » [archive], sur FranceSoir, 11 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « La fausse reculade de Macron pour étouffer les gilets jaunes » [archive], sur Marianne, 12 décembre 2018 (consulté le 13 décembre 2018).
-
↑ « Fonctionnaires : ni prime exceptionnelle ni augmentation du point d’indice » [archive], sur leparisien.fr (consulté le 29 décembre 2018).
-
↑ Boris Cassel, Delphine Denuit, Sébastien Lernould, « Pouvoir d’achat : ce que vont coûter exactement les mesures de Macron » [archive], sur le site du Parisien [archive], 17 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ Pierre Zéau, « Le Parlement adopte un projet de budget 2019 bouleversé par les «gilets jaunes» » [archive], sur le site du Figaro [archive], 24 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ « Dans sa lettre aux Français, Macron suggère de fixer des « quotas » d’immigration », Le Monde, 14 janvier 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 14 janvier 2019).
-
↑ « Des jacqueries paysannes aux gilets jaunes : l'héritage des révoltes rurales » [archive], sur lalsace.fr, 16 novembre 2018.
-
↑ Chantal Jouanno citée par Pierre Bonte-Joseph, « Pour Chantal Jouanno, le gouvernement doit dire ce qu'il fera des conclusions du grand débat » [archive], sur Public Sénat, 21 décembre 2018.
-
↑ « Gilets jaunes : Le ressentiment est gigantesque, prévient Christophe Guilluy » [archive], sur leparisien.fr, 17 novembre 2018.
-
↑ Robin Kord, « Les Gilets jaunes : la presse étrangère accable Emmanuel Macron », Le Parisien, 22 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ a et b Aline Gérard, « Les Gilets jaunes, un mouvement «inédit dans l’histoire française» », Le Parisien, 24 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes : la manifestation de samedi autorisée au Champ-de-Mars à Paris » [archive], sur lefigaro.fr, 22 novembre 2018.
-
↑ « José Espinosa en porte-parole des Gilets jaunes à Montreuil », Le Parisien, 20 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ Louise Couvelaire, « Les banlieues hésitent à rejoindre le mouvement des « gilets jaunes » », Le Monde, 5 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 29 janvier 2019)
-
↑ BFMTV, « Gilets jaunes: les banlieues, grandes absentes du mouvement? » [archive], sur BFMTV (consulté le 29 janvier 2019)
-
↑ Tiphaine LE LIBOUX, « Face aux "gilets jaunes", les hésitations de la banlieue » [archive], sur Orange Actualités, 17 décembre 2018 (consulté le 29 janvier 2019)
-
↑ « Pourquoi autant de femmes en gilets jaunes ? » [archive], sur TV5MONDE, 5 décembre 2018 (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ « Femmes Gilets jaunes : un rassemblement pas (encore ?) féministe » [archive], sur LCI (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ a et b « Pourquoi la place des femmes dans le mouvement des gilets jaunes fait-elle tant polémique ? » [archive], sur Les Inrocks (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ « Ces femmes «gilets jaunes» qui ont investi les ronds-points » [archive], sur FIGARO, 12 décembre 2018 (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ Causeur.fr et Anne Zelensky, « Gilets jaunes: le combat féministe que les féministes de gauche ignorent » [archive], sur Causeur, 12 janvier 2019 (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ « Pacifiques, des femmes gilets jaunes manifestent dans plusieurs villes » [archive], sur Libération.fr, 13 janvier 2019 (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ « «Gilets jaunes»: des marches de femmes pour donner une autre image du mouvement » [archive], sur FIGARO, 6 janvier 2019 (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ « Des centaines de femmes gilets jaunes mobilisées ce dimanche » [archive], sur Le Dauphiné libéré, 20 janvier 2019 (consulté le 27 janvier 2019)
-
↑ « Ce que révèlent les sondages sur l’identité des «gilets jaunes» » [archive], sur Slate.fr, 4 décembre 2018 (consulté le 12 décembre 2018).
-
↑ Jérémie Baruch, Pierre Breteau, Mathilde Damgé, Anne-Aël Durand et Maxime Vaudano, « Sur un axe de Mélenchon à Le Pen, où se situent les revendications des « gilets jaunes » ? » [archive], Le Monde, 4 décembre 2018 (consulté le 4 décembre 2018).
-
↑ « Face aux médias, la défiance des «gilets jaunes» » [archive], sur FIGARO, 29 novembre 2018 (consulté le 5 décembre 2018).
-
↑ Tony Le Pennec, « Journalistes violentés : deux poids deux mesures sur les plateaux » [archive], sur arretsurimages.net, 17 janvier 2019 (consulté le 20 janvier 2019).
-
↑ Hervé Gardette, Aude Lancelin, Sylvain Bourmeau et Brice Couturier, « Le Club : Où s'arrête la critique des médias, où commence la haine ? » [archive], France Culture, 30 novembre 2018 (consulté le 8 décembre 2018).
-
↑ Chloé Leprince, « La feuille d'impôt, le rond-point et Facebook : huit sociologues décryptent les gilets jaunes » [archive], France Culture, 29 novembre 2018 (consulté le 8 décembre 2018).
-
↑ « « Gilets jaunes » : la violence contre des journalistes « prend une ampleur inédite » », Le Monde, 26 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 21 janvier 2019)
-
↑ Alexandre Piquard et Alexandre Berteau, « La chaîne RT surfe sur le mouvement des « gilets jaunes » » [archive], sur lemonde.fr (consulté le 6 janvier 2019).
-
↑ « «Gilets jaunes»: «On a rarement mesuré un tel soutien de l’opinion à un mouvement social » [archive], sur 20minutes.fr, 14 décembre 2018 (consulté le 15 décembre 2018).
-
↑ a et b « Mobilisation des gilets jaunes à Paris : Le soutien des Français s’amplifie » [archive], sur Odoxa (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « «Gilets jaunes» : les Français entre soutien et inquiétude » [archive], sur Le Figaro, 6 décembre 2018 (consulté le 7 décembre 2018).
-
↑ a et b https://d25d2506sfb94s.cloudfront.net/cumulus_uploads/document/pcq624lqbb/Résultats%20YouGov%20pour%20LeHuffPost%20(Baromètre)%20201%20As_Sent%20051218.pdf [archive] Sondage YouGov des 28-29 novembre 2018.
-
↑ a et b « Sondage exclusif - Avant l'acte IX, le soutien aux gilets jaunes reste (très) majoritaire » [archive], sur Le Huffington Post, 11 janvier 2019 (consulté le 11 janvier 2019).
-
↑ a et b « L'approbation de la mobilisation des Gilets jaunes reste forte (72%, -3) » [archive], sur elabe.fr, 5 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ a et b « Gilets jaunes : l‘approbation de la mobilisation reste élevée mais en léger recul » [archive], sur ELABE, 19 décembre 2018 (consulté le 20 décembre 2018).
-
↑ « Le regard des Français sur le mouvement des « gilets jaunes » après les annonces d'Emmanuel Macron - Balises d’opinion #51 » [archive], sur IFOP (consulté le 17 décembre 2018).
-
↑ Barthélémy Philippe, « Deux tiers des Français soutiennent les “gilets jaunes”, sondage exclusif YouGov-Capital » [archive], sur Capital.fr, 15 novembre 2018 (consulté le 11 janvier 2019) : « 14-15 novembre 2018 ».
-
↑ a et b « Sondage OpinionWay-LCI : une majorité de Français d'accord avec les mesures annoncées par Emmanuel Macron » [archive], sur LCI (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « La réaction des Français aux vœux d’Emmanuel Macron » [archive], sur www.opinion-way.com, 2 janvier 2019 (consulté le 3 janvier 2019) : « 19-20 décembre 2018 ».
-
↑ a et b « Sondage - 60% des Français pas convaincus par les voeux d’Emmanuel Macron, 50% veulent que les Gilets jaunes s'arrêtent » [archive], sur LCI (consulté le 1er janvier 2019).
-
↑ « OpinionWay pour LCI - Le baromètre LCI de l'action politique - Janvier 2019 - 21/01/2019 » [archive], sur opinion-way.com, 21 janvier 2019 (consulté le 23 janvier 2019) : « 2-3 janvier 2019 »
-
↑ « OpinionWay pour LCI - Le baromètre LCI de l'action politique - Janvier 2019 - 21/01/2019 » [archive], sur opinion-way.com, 21 janvier 2019 (consulté le 23 janvier 2019) : « 9-11 janvier 2019 »
-
↑ « OpinionWay pour LCI - Le baromètre LCI de l'action politique - Janvier 2019 - 21/01/2019 » [archive], sur opinion-way.com, 21 janvier 2019 (consulté le 23 janvier 2019) : « Sur Lci samedi 19 janvier 2019 »
-
↑ « OpinionWay pour LCI - Le Figaro - RTL - Les Français et le grand débat national - Janvier 2019 - 23/01/2019 » [archive], sur opinion-way.com, 23 janvier 2019 (consulté le 23 janvier 2019) : « 21-22 janvier 2019 »
-
↑ a b et c « Les "Gilets Jaunes" : quelle perception de la part des Français au lendemain de la manifestation du 1er décembre sur les Champs-Élysées ? », France, 3 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 3 décembre 2018).
-
↑ « E. Macron a pleinement réussi sur la forme comme sur le fond même si cela ne suffit pas (encore) à convaincre et rassurer une majorité de Français » [archive], sur Odoxa (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Perspectives 2019 : les Français attendent désormais des résultats sur le front du pouvoir d’achat » [archive], sur Odoxa (consulté le 3 janvier 2019).
-
↑ « Sondage : l’image du grand débat national s’améliore, le soutien aux gilets jaunes s’effrite » [archive], sur SudOuest.fr (consulté le 17 janvier 2019)
-
↑ France Inter - Gilets Jaunes, y aller ou pas ? [archive] - 16 novembre 2018 - par Maxence Lambrecq.
-
↑ Les Echos - Le Pen et la France des justes en dessous [archive] - Fabien Clairefond - 21 novembre 2018.
-
↑ Tristan Berteloot, « Gilets jaunes : un mouvement aux coutures opaques » [archive], sur liberation.fr, 12 novembre 2018.
-
↑ « Gilets jaunes : arrêtons avec la théorie du complot de l’extrême droite » [archive], sur Libération, 9 novembre 2018 (consulté le 17 novembre 2018).
-
↑ « Politique : l'actualité des partis et élections sur Le Parisien » [archive], sur leparisien.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ Louis Bichot, Site du Figaro.fr, « Wauquiez, Le Pen, Mélenchon… Qui sera (ou pas) aux côtés des gilets jaunes samedi ? » [archive], 14 novembre 2018.
-
↑ Geoffroy Clavel, « Gilets jaunes : Cohn-Bendit redoute la "tentation totalitaire" » [archive], sur huffingtonpost.fr [archive] (consulté le 10 décembre 2018).
-
↑ RT France, « Gilets Jaunes : Ces hommes et ces femmes sont éminemment respectables selon Jean Lassalle » [archive], 21 novembre 2018 (consulté le 21 novembre 2018).
-
↑ « Gilet jaune à l'Assemblée : 1 500 euros de sanction pour Jean Lassalle » [archive], sur BFM TV (consulté le 22 novembre 2018).
-
↑ « L'Insoumis Jean-Hugues Ratenon brandit un gilet jaune à la tribune de l'Assemblée » [archive], sur Le Figaro, 26 novembre 2018 (consulté le 28 novembre 2018).
-
↑ « Le député de La France insoumise Jean-Hugues Ratenon brandit un gilet jaune à la tribune de l'Assemblée » [archive], sur France Info, 26 novembre 2018 (consulté le 28 novembre 2018).
-
↑ Gaël Vaillant, « Taxer le kérosène des avions ? Le gouvernement s'en remet à un débat » [archive], sur Le Journal du dimanche, 25 novembre 2018 (consulté le 27 novembre 2018).
-
↑ « «Gilets jaunes»: Référendum, dissolution de l'Assemblée… Comment l'opposition met la pression sur le gouvernement » [archive], sur www.20minutes.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « La multiplication des violences contre les députés n’a pas d’équivalent sous la Ve République » [archive], sur lemonde.fr, 9 janvier 2019 (consulté le 26 janvier 2019).
-
↑ « Jean-Claude Zaparty, de la CGT 66 : Nous, on veut bien être récupérés par les gilets jaunes » [archive], L'Indépendant, 22 novembre 2018.
-
↑ « Mouvement des « gilets jaunes » : Les Organisations Professionnelles appellent le Gouvernement à prendre ses responsabilités » [archive], sur www.fntr.fr (consulté le 21 novembre 2018).
-
↑ « Un premier syndicat appelle à rallier les gilets jaunes » [archive], sur BFM TV (consulté le 21 novembre 2018).
-
↑ « Remise officielle du rapport de la mission présidée par Vincent Duclert sur la recherche et l'enseignement des génocides et des crimes de masse » [archive], sur Ministère de l'Éducation, 30 novembre 2018.
-
↑ Vincent Duclert, « Gilets jaunes » : « En matière d’antisémitisme, tout est à craindre et les stratégies d’occultation sont un leurre » [archive], sur Le Monde, 24 décembre 2018
-
↑ V. J., « Comment ça, les médias ne parlent pas assez des « gilets jaunes » ? » [archive], sur 20 minutes, 20 novembre 2018 (consulté le 5 janvier 2019).
-
↑ « Gilets jaunes : les médias en font-ils trop ? » [archive], sur France Culture, 24 novembre 2018 (consulté le 5 janvier 2019).
-
↑ « BFMTV, le média qui a le plus parlé des « gilets jaunes » » [archive], sur L'Obs, 16 janvier 2019 (consulté le 18 janvier 2019).
-
↑ « Quel média a le plus couvert le mouvement des Gilets jaunes ? » [archive], sur RT France, 16 janvier 2019 (consulté le 18 janvier 2019).
-
↑ Pauline Perrenot, « Gilets jaunes : Hé oh, Le Parisien, on se calme ? » [archive], sur Acrimed, 21 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ Pauline Perrenot, Frédéric Lemaire et Bruno Dastillung, « Manifestation des gilets jaunes : les éditocrates sont-ils « raisonnables » ? » [archive], sur Acrimed, 8 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ Frédéric Lemaire et Lucile Dumont, « Gilets jaunes : BFM-TV et CNews préparent le « siège » de Paris » [archive], sur Acrimed, 19 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ Cédric Mathiot, « Gilets jaunes : pourquoi les médias n'ont-ils pas relayé le rapport d'Amnesty condamnant les violences policières ? » [archive], sur Check News, 17 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ a et b Frédéric Lemaire, « Gilets jaunes : voile médiatique sur les violences policières » [archive], sur Acrimed, 28 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ Emmanuel Todd insinue que l’Arc de Triomphe a été vandalisé par des « agents provocateurs » [archive], Conspiracy Watch, 3 décembre 2018.
-
↑ a et b Haoues Seniguer, Gilets jaunes et violence : à chacun sa causalité diabolique ! [archive], Conspiracy Watch, 7 décembre 2018.
-
↑ Mahler, « Les Gilets jaunes sont-ils complotistes ? » [archive], sur Le Point, 5 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Samuel Laurent : gilets jaunes et complotisme » [archive], sur France Inter (consulté le 12 décembre 2018).
-
↑ « La revue de presse du mardi 11 décembre 2018 du 11 décembre 2018 » [archive], sur France Inter (consulté le 12 décembre 2018).
-
↑ « Strasbourg : des groupes Facebook de "gilets jaunes" submergés par des théories complotistes » [archive], sur L'Obs (consulté le 12 décembre 2018)
-
↑ « France 5 présente l’addition aux Gilets jaunes » [archive], sur Télérama.fr (consulté le 28 décembre 2018).
-
↑ Paméla Rougerie avec Aurélie Sipos, Gilets jaunes : les «mercenaires de Macron» et autres intox qui pullulent sur Facebook [archive], Le Parisien, 5 décembre 2018.
-
↑ Samuel Laurent, « Gilets jaunes » : « Constitution disparue » et complotisme débridé sur les réseaux sociaux [archive], Le Monde, les Décodeurs, 3 décembre 2018.
-
↑ « Gilets jaunes : les «fake news» qui circulent » [archive], sur www.cnews.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ RMC, « Toutes ces « fake news » qui agitent les réseaux sociaux des « gilets jaunes » » [archive], sur RMC (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes : quand des députés LREM cèdent à la théorie du complot » [archive], sur Libération.fr, 6 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « Un gilet jaune a-t-il fait un salut nazi sur les Champs-Elysées ? » [archive], sur Libération.fr, 26 novembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ En Russie, les médias voient la main de Trump derrière les "gilets jaunes" [archive], L'Obs avec AFP, 4 décembre 2018.
-
↑ Isabelle Mandraud, Les « gilets jaunes » vus de Moscou : une « révolution de couleur » fomentée par les États-Unis [archive], Le Monde, 3 décembre 2018.
-
↑ (en) Rhys Blakely, « Russian accounts fuel French outrage online », The Times, 8 décembre 2018 (ISSN 0140-0460, lire en ligne [archive], consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « « Gilets jaunes » : soupçons de manipulation sur les réseaux sociaux » [archive], sur Le Monde, 9 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « «Gilets jaunes»: La Russie dément toute ingérence en France visant à amplifier la contestation » [archive], sur www.20minutes.fr (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ Le JDD, « Gilets jaunes : "À ce jour, on n’a pas établi l'implication de la Russie dans ce mouvement" » [archive], sur lejdd.fr, 16 décembre 2018 (consulté le 18 décembre 2018).
-
↑ Emmanuel Berretta, « Macron : « Éric Drouet est un produit médiatique » » [archive], sur Le Point, 1er février 2019 (consulté le 3 février 2019)
-
↑ « La conductrice qui a renversé la gilet jaune en Savoie mise en examen », Le Huffington Post, 18 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ « Mort d'une gilet jaune en Savoie: la conductrice a volontairement redémarré », France Soir, 20 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ « Drôme : un motard percuté par un camion près d'un barrage des Gilets jaunes succombe à ses blessures » [archive], sur LCI, 20 novembre 2018.
-
↑ Gilets jaunes : un mort à la suite de l'embouteillage sur la RN113 à hauteur de Raphèle-lès-Arles [archive], La Provence, 2 décembre 2018.
-
↑ « Charente: un accident sur un barrage tenu par des gilets jaunes fait un mort » [archive], sur bfmtv.fr, 10 décembre 2018.
-
↑ « Une femme tuée dans un accident en marge d'une manifestation des gilets jaunes dans l'Aisne » [archive], sur France Bleu, 15 décembre 2018 (consulté le 15 décembre 2018).
-
↑ « Gilets jaunes : deux accidents mortels en marge de barrages, 8 morts depuis le début du mouvement » [archive], sur LCI (consulté le 15 décembre 2018).
-
↑ « L'action des gilets jaunes est à l'origine de l'accident mortel survenu ce mercredi sur l'autoroute à Lamain » [archive], sur www.notele.be (consulté le 25 janvier 2019)
-
↑ « Accident sur l'A8 à Tournai: circulation rétablie, une instruction contre X a été ouverte pour entrave à la circulation » [archive], sur RTBF Info, 19 décembre 2018 (consulté le 25 janvier 2019)
-
↑ « Marseille: décès d'une femme blessée par une grenade lacrymogène » [archive], sur lefigaro.fr, 3 décembre 2018.
-
↑ « «Gilet jaune» en Dordogne: Un manifestant traîné sur le capot d’une voiture sur près de 400 mètres », 20 minutes, 19 novembre 2018 (lire en ligne [archive]).
-
↑ « Elle a percuté un gilet jaune : « J'étais aussi déterminée que lui » », Le Courrier de l'Ouest, 20 novembre 2018 (lire en ligne [archive]).
-
↑ « « Trop d'accidents » : début de doute chez les gilets jaunes? », L'Express, 19 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ a et b « Face aux “gilets jaunes”, l’action répressive est d’une ampleur considérable » [archive], sur lemonde.fr, 20 décembre 2018 (consulté le 23 décembre 2018).
-
↑ « Allô place Beauvau ? C'est pour un bilan (provisoire) » [archive], sur Mediapart, 25 janvier 2019 (consulté le 30 janvier 2018)
-
↑ Caroline Piquet, « Gilets jaunes : 216 personnes écrouées le premier mois de mobilisation » [archive], sur leparisien.fr, 3 janvier 2019.
-
↑ Guillaume Jacquot, « Gilets jaunes : Quel impact sur l’économie française ? » [archive], sur Public-Sénat, 10 décembre 2018.
-
↑ Marie-Pierre Gröndahl, « "Gilets jaunes" : l'économie flanche » [archive], sur Paris Match, 11 décembre 2018.
-
↑ a et b « Un indice révèle l'impact des gilets jaunes sur l'activité économique » [archive], sur Le Huffington Post, 14 décembre 2018 (consulté le 8 janvier 2019).
-
↑ « Gilets jaunes : 58 000 salariés au chômage partiel selon la ministre du Travail » [archive], sur La voix du Nord, 6 janvier 2019.
-
↑ « Diaporama - Diaporama - D'importants dégâts sur les Champs-Élysées » [archive], sur RTL.fr (consulté le 30 novembre 2018).
-
↑ Claire Bommelaer, « Arc de Triomphe : les dégâts se chiffrent à «plusieurs centaines de milliers d'euros» », Le Figaro, 2 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 3 décembre 2018).
-
↑ « Dégâts sur les Champs-Elysées: « Ce sont les Parisiens qui vont payer la facture » » [archive], sur BFM TV (consulté le 30 novembre 2018).
-
↑ Angélique Négroni, « Près de la moitié des radars hors service depuis le mouvement des «gilets jaunes» » [archive], sur Le Figaro, 10 décembre 2018.
-
↑ « Gilets jaunes : voici la liste des musées fermés et des événements annulés ce samedi à Paris », Telerama.fr, 6 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 22 janvier 2019).
-
↑ « Le championnat de Ligue 1, victime collatérale de la mobilisation des « gilets jaunes » », Le Monde.fr, 6 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 20 décembre 2018).
-
↑ Clémence Bauduin, « Emmanuel Macron encore moins populaire que François Hollande, selon notre sondage » [archive], sur RTL, 23 novembre 2018.
-
↑ Sophie Leroy, « Baisse de popularité brutale et inédite d'Emmanuel Macron… », L’Écho, 23 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ « La cote de popularité d'Emmanuel Macron baisse de quatre points », La Dépêche, 18 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ Charles Sapin, « Sondage : de plus en plus de Français soutiennent le mouvement des «gilets jaunes» », Le Figaro, 22 novembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ BFMTV, « Gilets jaunes: quelles revendications pour la suite du mouvement? » [archive], sur BFMTV (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « « Gilets jaunes » : Paris demande à Trump de ne pas se mêler de politique intérieure française », Le Monde, 9 décembre 2018 (lire en ligne [archive], consulté le 9 décembre 2018).
-
↑ « La France demande à Trump de ne pas se mêler de politique intérieure française », Le Figaro, 9 décembre 2018 (lire en ligne [archive]).
-
↑ Gilets Jaunes : Trump attaque de nouveau l’accord de Paris sur le climat [archive], leparisien.fr, 8 décembre 2018.
-
↑ « L'Iran appelle ses ressortissants à être prudents. » [archive], sur le figaro, 10 décembre 2018.
-
↑ Site huffington post article "Le gilet jaune Hayk Shahinyan annonce une liste aux européennes" [archive], publié le 10 décembre 2018.
-
↑ Site FranceTv Info, article "Francis Lalanne rejoint les gilets jaunes pour présenter une liste aux élections européennes [archive], publié le 18 décembre 2018.
-
↑ Site du Journal du Dimanche, article "Sondage Une liste Gilets jaunes aux européennes affaiblirait Le Pen et Mélenchon" [archive], publié le 9 décembre 2018.
-
↑ Cyrielle Cabot, « Européennes 2019 : des gilets jaunes sur les listes des partis politiques ? » [archive], sur BFM TV, 26 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ « Européennes : Ian Brossat (PCF) veut des « gilets jaunes » sur sa liste » [archive], sur Le Figaro, 17 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ « Européennes : Florian Philippot veut conduire une « liste hybride mi-Patriotes mi-« gilets jaunes » » » [archive], sur 20 minutes, 27 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ « Élections européennes : « Des « gilets jaunes », il y en a sur la liste de La France insoumise », assure sa tête de liste » [archive], sur France Info, 18 décembre 2018 (consulté le 4 janvier 2019).
-
↑ Zoé Lauwereys, « Qu’est-ce que le RIC, ce référendum que réclament les Gilets jaunes ? », Le Parisien, 10 décembre 2018 (lire en ligne [archive])
-
↑ « « Gilets jaunes » : La France insoumise va déposer une proposition de loi sur sur le référendum d'initiative citoyenne » [archive], sur 20 minutes, 17 décembre 2018 (consulté le 19 décembre 2018).
-
↑ « Quand "gilets bleus" et "foulards rouges" se partagent l'opposition aux "gilets jaunes" » [archive], sur France Inter.fr (consulté le 28 décembre 2018)
-
↑ Hakima Bounemoura, « Gilets jaunes, verts, orange, bleus, foulard rouge... Comment s'y retrouver ? » [archive], sur 20 minutes, 6 décembre 2018 (consulté le 28 janvier 2019).
-
↑ « Pourquoi les "gyros bleus", ces policiers en colère prêts à manifester jeudi, préfèrent rester anonymes » [archive], sur Franceinfo, 20 décembre 2018 (consulté le 17 janvier 2019)
-
↑ «Gilets jaunes»: Face au risque de violence, les «foulards rouges» «tranquillement enfermés à la maison» [archive], sur 20Minutes.fr (consulté le 28 décembre 2018).
-
↑ « Au lendemain de l’acte XI des « gilets jaunes », quelque 10 000 « foulards rouges » ont défilé à Paris », Le monde, 27 janvier 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 30 janvier 2019)
-
↑ « Foulards rouges : pour la «police» et le «dialogue» » [archive], sur Libération.fr, 27 janvier 2019 (consulté le 30 janvier 2019)
-
↑ Luc Peillon, « Les foulards rouges étaient-ils vraiment 10 500 ? Pourquoi les médias n'ont pas compté, comme annoncé ? » [archive], sur Libération, 28 janvier 2019 (consulté le 28 janvier 2019).
-
↑ Bernard Gorce, « Les gilets jaunes, expression d’une colère populaire » [archive], sur la-croix.com, 15 novembre 2018.
-
↑ Jean-Pierre Corlay, « Le conflit des pêches françaises en 1980 : essai de socio-géographie halieutique », Norois, no 121, 1984, p. 155-169 (lire en ligne [archive], consulté le 21 novembre 2018).
-
↑ « Carburants en France: des grognes récurrentes contre la hausse des prix » [archive], sur prixdubaril.com (consulté le 25 novembre 2018).
-
↑ a et b « Gilets jaunes: quand le monde arabe ironise sur le mvt social en france » [archive], sur jeuneafrique.
-
↑ Guyenne, « "Tout péter" ou "se calmer" ? Sur Facebook, les "gilets jaunes" partagés sur la mobilisation de samedi » [archive], sur France Inter, 6 décembre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
-
↑ « François Ruffin prépare J'veux du soleil, un film sur les « gilets jaunes » » [archive], sur Culturebox, 10 janvier 2019 (consulté le 10 janvier 2019).
-
↑ « « Gilets jaunes » : le rire opportuniste et très tendancieux de La Bajon » [archive], sur Le Figaro, 31 décembre 2018 (consulté le 6 janvier 2019).
-
↑ « La Bajon, nouvelle «Coluche» des Gilets jaunes ? » [archive], sur leparisien.fr, 2018-12-31cet18:47:54+01:00 (consulté le 6 janvier 2019).
-
↑ Madame Figaro, « En pleine manifestation des gilets jaunes, une danseuse improvise une chorégraphie » [archive], sur Madame Figaro, 4 décembre 2018 (consulté le 6 janvier 2019).
-
↑ « «Les Gentils, les Méchants» : Marguerite, «dépassée par le buzz» de sa chanson sur les Gilets jaunes » [archive], sur Le Parisien, 3 janvier 2019 (consulté le 10 janvier 2019).
-
↑ « "Gilets jaunes" : une artiste fait le buzz avec son clip tourné sur un rond-point » [archive], sur Europe 1, 4 janvier 2019 (consulté le 10 janvier 2019).
-
↑ « "Les Gentils, les Méchants": la chanson qui cartonne chez les Gilets jaunes (vidéo) » [archive], sur France soir, 3 janvier 2019 (consulté le 10 janvier 2019).
-
↑
« fresque
aux gilets jaunes » [archive],
sur le parisien.
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :-
Mouvement des Gilets jaunes en France, sur Wikimedia Commons
-
Mouvement des Gilets jaunes en France, sur Wikiquote
-
Mouvement
des Gilets jaunes en France, sur Wikinews
Bibliographie
-
François-Bernard
Huyghe (collab. Xavier Desmaison et Damien Liccia), Dans la
tête des Gilets jaunes, VA éd., 2019.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire