Monsieur le Secrétaire général,
je rame dans mon village - faute que la mairie le fasse - pour la tenue d'une réunion : le "grand débat national". C'est ce soir, je vous en rendrai compte en même temps qu'aux organismes mis en place à Paris.
Mais quelle contradiction ! et qui peut faire douter de l'efficience de l'exercice et de la sincérité de sa proposition, quand il est constaté que
Le Parlement a définitivement adopté dans la nuit de lundi à mardi le projet de réforme de la justice, vanté par le gouvernement comme "équilibré", mais contesté par les oppositions et les professionnels de la justice. Par 31 voix contre 11, avec les seuls suffrages des élus LREM et MoDem, les députés ont adopté peu avant 1h du matin la réforme vantée comme "ample et ambitieuse" par la ministre de la Justice Nicole Belloubet.
Et d'autre part, quand nos institutions se prêtent au brocard :
"
La grande braderie " : pourquoi la loi Blanquer a laissé de
côté les vrais sujets ? Ce commentaire d'un porte-parole d'un
syndicat d'enseignants résume le sentiment de beaucoup de membres de
la communauté éducative. "Les députés n'ont-ils pas mieux à
faire?", s'est demandé le 12 février dans Le
Monde Jean-Rémi Girard, le président
du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC). Il déplorait
que les députés aient passé du temps à débattre de la présence
de drapeaux français et européen dans chaque salle de classe
Enfin,
l'unanimité convenue des défilés contre l'antisémitisme ne
couvre-t-elle pas une instrumentation commode pour tous d'une grande
cause ? Il en est une qui la dépasse, et peut seule la poursuivre et
la défendre vraiment dans l'esprit de tous les Français et de tous
les habitants de notre pays, la cause démocratique. Celle-ci ne se
porte pas bien.
Voeux
de bonne journée, en vous remerciant pour votre attention et - s'il
vous plaît - celle du Président.
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