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Parti social-démocrate d'Autriche
Parti politique
Le Parti social-démocrate d'Autriche est un parti politique
autrichien de centre gauche. Il a été fondé par Victor Adler en 1889 sous le
nom de Parti ouvrier social-démocrate. Wikipédia
Création :
30 décembre 1888, Vienne,
Autriche
wikipédia à jour au 16 décembre 2017
Parti social-démocrate d'Autriche
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les articles homonymes, voir Parti social-démocrate.
Cet article est une ébauche
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Parti social-démocrate d'Autriche
(de) Sozialdemokratische Partei Österreichs |
|
Présentation
|
|
Président
fédéral
|
|
Fondation
|
|
Siège
|
Löwelstraße 18
A-1014 Vienne |
Secrétaire
général
|
|
Mouvement de
jeunesse
|
Sozialistische Jugend Österreich
|
Positionnement
|
|
Idéologie
|
|
Affiliation
européenne
|
|
Affiliation
internationale
|
|
Adhérents
|
205 000
|
Rouge
|
|
Site web
|
|
Présidents de groupe
|
|
Andreas Schieder
|
|
Reinhard Todt
|
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Représentation
|
|
Députés
|
52 / 183
|
Sénateurs
|
20 / 61
|
Député européens
|
5 / 18
|
Le siège du parti à Vienne.
Le Parti social-démocrate d'Autriche (en allemand : Sozialdemokratische
Partei Österreichs, abrégé en SPÖ) est un parti politique autrichien de centre
gauche. Il a été fondé par Victor
Adler en 1889
sous le nom de Parti ouvrier social-démocrate (en allemand : Sozialdemokratische
Arbeiterpartei, SDAP).Les autres figures emblématiques du parti avant 1914 sont Otto Bauer et Karl Renner.
En 1934, dans le cadre de la guerre civile autrichienne, il change de nom et devient le Parti socialiste d'Autriche (en allemand : Sozialistische Partei Österreichs, SPÖ). C'est en 1991, sous la présidence du chancelier Franz Vranitzky, que le parti adopte son nom actuel.
Sommaire
- 1 Sous la Deuxième République
- 2 Données historiques
- 3 Résultats électoraux
- 3.1 Élections au Conseil national
- 3.2 Élections européennes
- 3.3 Élections présidentielles
- 3.4 Élections régionales
- 4 Notes et références
- 5 Annexes
Sous la Deuxième République
Le SPÖ a participé au gouvernement fédéral de 1945 à 1966, sous la direction des chanceliers conservateurs (ÖVP) Leopold Figl, Julius Raab, Alfons Gorbach et Josef Klaus. Lors des législatives de 1966, l'ÖVP remporte la majorité absolue au Nationalrat (Conseil national), rejetant les socialistes dans l'opposition. Mais aux scrutin suivant, en 1970, le SPÖ obtient 48,4 % des voix et gouverne seul, sous la direction de Bruno Kreisky, jusqu'en 1983.Cette même année, le parti arrive en tête des législatives mais perd sa majorité absolue. Fred Sinowatz remplace alors Kreisky et forme une alliance avec le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ). En 1986, malgré son passé controversé dans la Wehrmacht et les attaques répétées de Sinowatz, le conservateur Kurt Waldheim est élu Président fédéral. Le chancelier démissionne et se voit remplacé par Franz Vranitzky, qui doit mettre fin à l'alliance avec les libéraux et convoquer des législatives anticipées à la suite de l'élection de l'ultra-nationaliste Jörg Haider à la tête du FPÖ. À l'issue de ce scrutin, Vranitzky reforme la grande coalition avec l'ÖVP. Celle-ci est maintenue après la démission de Vranitzky en 1997 et son remplacement de Viktor Klima.
En 1999, le SPÖ arrive, une nouvelle fois, en tête des élections législatives, mais l'ÖVP, dirigé par le vice-chancelier Wolfgang Schüssel et arrivé troisième, s'allie avec le FPÖ ultra-nationaliste d'Haider, qui a décroché la deuxième place. Le chancelier Klima est remplacé, l'année suivante, par Alfred Gusenbauer à la présidence du parti. Lors des législatives anticipées de 2002, le SPÖ, progressant de trois points et quatre sièges, se classe deuxième derrière l'ÖVP, qui reconduit cependant sa coalition avec les nationalistes, désormais très affaibli.
En 2004 et pour la première fois depuis 1965, le candidat social-démocrate à l'élection présidentielle, Heinz Fischer, remporte l'élection présidentielle en battant Benita Ferrero-Waldner, candidate de l'ÖVP, par 52,4 % des voix.
Aux élections législatives de 2006, le SPÖ recueille 35,3 % des voix et redevient le premier parti d'Autriche. La reconduction de l'alliance entre l'ÖVP et le Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ, scission du FPÖ menée par Haider en 2005) étant mathématiquement impossible, les sociaux-démocrates et les conservateurs forment, après 99 jours de négociation, une nouvelle grande coalition, sous la direction d'Alfred Gusenbauer.
L'alliance SPÖ-ÖVP (qui dispose de 134 sièges sur 183 au Conseil national) éclate finalement le 7 juillet 2008, à la suite des dissensions sur la politique européenne (« C'est fini » déclare ainsi le vice-chancelier et ministre des Finances, Wilhelm Molterer, président de l'ÖVP). Des élections anticipées sont alors convoquées le 28 septembre 2008.
Le 8 août précédent, le populaire ministre des Transports, de l'Innovation et de la Technologie, Werner Faymann, est élu président du SPÖ et tête de liste des sociaux-démocrates pour le scrutin à venir. Le 28 septembre, le parti arrive en tête mais subit de lourdes pertes (29,26 % et 57 députés). Le 9 octobre suivant, Faymann est désigné comme candidat à la chancellerie par le Président Heinz Fischer et chargé de former un nouveau gouvernement.
Actuellement, il est au pouvoir dans quatre des neuf Länder autrichiens (en coalition avec le Parti populaire autrichien dans trois d'entre eux) et participe au pouvoir dans trois autres. Il gouverne la capitale fédérale, Vienne, depuis 1945.
À la suite des élections régionales de 2015, le SPÖ brise une ligne rouge établie 30 ans plus tôt lors de la dernière coalition entre les deux partis, en s'alliant localement avec le parti d'extrême droite FPÖ afin d'obtenir une majorité. Dans la ville d'Oberwart, les élus SPÖ et FPÖ siègent ainsi dans le même groupe2. En 2017, le SPÖ envisage d'étendre cette alliance avec le FPÖ au niveau national3.
Le 9 mai 2016, Faymann démissionne de la chancellerie et de la présidence du parti. Le bourgmestre de Vienne Michael Häupl lui succède provisoirement dans cette responsabilité.
Données historiques
Depuis 1945, tous ses présidents sont devenus chanceliers, à l'exception de Adolf Schärf (1945-1957) et Bruno Pittermann (1957-1966), qui occupèrent le poste de vice-chancelier de 1945 à 1966. Le mandat le plus long (17 ans), fut celui de Bruno Kreisky (1966-1983) et le plus court (3 ans) celui de Viktor Klima (1997-2000).Le SPÖ a participé à vingt-trois gouvernements fédéraux sur vingt-six, et en a dirigé douze. Il a occupé la chancellerie pendant trente ans consécutifs (1970-2000), un record inégalé en Autriche. Par ailleurs et hormis Alfred Gusenbauer, tous les chanceliers sociaux-démocrates ont participé aux gouvernements de leurs prédécesseurs :
- Bruno Kreisky, ministre des Affaires étrangères de 1959 à 1966 (gouvernements de Julius Raab, Alfons Gorbach et Josef Klaus) ;
- Fred Sinowatz, ministre de l'Enseignement de 1971 à 1983, vice-chancelier de 1981 à 1983 (gouvernements de Bruno Kreisky) ;
- Franz Vranitzky, ministre des Finances de 1984 à 1986 (gouvernement de Fred Sinowatz) ;
- Viktor Klima, ministre l'Économie publique de 1992 à 1996, puis ministre des Finances de 1996 à 1997 (gouvernements de Franz Vranitzky) ;
- Werner Faymann, ministre des Transports de 2007 à 2008 (gouvernement Gusenbauer).
Présidents fédéraux
Présidents depuis
19454
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Nom
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Dates
|
Remarques
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Résultats électoraux
Article détaillé : Résultats électoraux du SPÖ.
Élections au Conseil national
En gras, les
gouvernements dirigés par le SPÖ
|
|||||
Année
|
Voix
|
%
|
Mandats
|
Rang
|
Gouvernement
|
1 434 898
|
44,6
|
76 / 165
|
2e
|
||
1 623 524
|
38,7
|
67 / 165
|
2e
|
||
1 818 517
|
42,1
|
73 / 165
|
1er
|
||
1 873 295
|
43,0
|
74 / 165
|
2e
|
||
1 953 935
|
44,8
|
78 / 165
|
1er
|
||
1 960 685
|
44,0
|
76 / 165
|
2e
|
||
1 928 985
|
42,6
|
74 / 165
|
2e
|
Opposition
|
|
2 221 981
|
48,4
|
81 / 165
|
1er
|
||
2 280 168
|
50,0
|
93 / 183
|
1er
|
||
2 326 201
|
50,4
|
93 / 183
|
1er
|
||
2 413 226
|
51,0
|
95 / 183
|
1er
|
||
2 312 529
|
47,6
|
90 / 183
|
1er
|
||
2 092 024
|
43,1
|
80 / 183
|
1er
|
||
2 012 787
|
42,8
|
80 / 183
|
1er
|
||
1 617 804
|
34,9
|
65 / 183
|
1er
|
||
1 843 474
|
38,1
|
71 / 183
|
1er
|
||
1 532 448
|
33,2
|
65 / 183
|
1er
|
Opposition
|
|
1 792 499
|
36,5
|
69 / 183
|
2e
|
Opposition
|
|
1 663 986
|
35,3
|
68 / 183
|
1er
|
||
1 430 206
|
29,3
|
57 / 183
|
1er
|
||
1 258 605
|
26,8
|
52 / 183
|
1er
|
||
1 353 032
|
26,9
|
52 / 183
|
2e
|
Opposition
|
Élections européennes
Année
|
Voix
|
%
|
Mandats
|
Rang
|
Groupe
|
1 105 910
|
29,2
|
6 / 21
|
2e
|
||
888 338
|
31,7
|
7 / 21
|
1er
|
||
833 517
|
33,3
|
7 / 18
|
1er
|
||
680 041
|
23,7
|
4 / 17
|
2e
|
||
680 180
|
24,1
|
5 / 18
|
2e
|
Élections présidentielles
Année
|
Candidat
|
1er tour
|
2e tour
|
||
%
|
Rang
|
%
|
Rang
|
||
39,2
|
2e
|
59,1
|
élu
|
||
51,1
|
élu
|
|
|||
55,4
|
élu
|
|
|||
50,7
|
élu
|
|
|||
52,8
|
élu
|
|
|||
51,7
|
élu
|
|
|
||
79,9
|
élu
|
|
|||
43,7
|
2e
|
46,1
|
2e
|
||
40,7
|
1er
|
41,1
|
2e
|
||
Pas de candidat
|
|||||
52,4
|
élu
|
|
|||
79,3
|
élu
|
|
|||
11,3
|
4e
|
|
Élections régionales
Article détaillé : Résultats du SPÖ aux régionales.
Notes et références
- (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » [archive], sur parties-and-elections.eu.
- Myriam Detruy, « Les habitants du Burgenland en rangs serrés derrière Hofer » [archive], Le Figaro, samedi 21 / dimanche 22 mai 2016, pages 2-3.
- « Les socialistes autrichiens prêts à s’associer avec l’extrême droite » [archive], sur Euractiv.fr.
- (de) « Die bisherigen SPÖ-Vorsitzenden » [archive], sur derstandard.at/, 9 mai 2016 (consulté le 11 mai 2016).
Annexes
Articles connexes
La dernière modification de cette page a été faite le 16
décembre 2017 à 19:47.
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