mardi 19 décembre 2017

les partis politiques autrichiens - le FPÖ



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Parti de la liberté d'Autriche

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Parti de la liberté d'Autriche
(de)
Freiheitliche Partei Österreichs
Image illustrative de l'article Parti de la liberté d'Autriche
Logotype officiel.
Présentation
Président
Fondation
7 avril 1956
Siège
Theobaldgasse 19/4A-1060 Vienne
Secrétaires généraux
Herbert Kickl
Harald Vilimsky
Vice-présidents
Mouvement de jeunesse
Ring Freiheitlicher Studenten
Journal
Neue Freie Zeitung'
Positionnement
Idéologie
Affiliation européenne
AEL (2010-2014)
MENL (depuis 2014)
Groupe au Parlement européen
Affiliation internationale
Adhérents
50 000 (2014)
Site web
Représentation
51 / 183
13 / 61
4 / 18
Le Parti de la liberté d'Autriche ou Parti libéral autrichien11 (en allemand : Freiheitliche Partei Österreichs, FPÖ) est un parti politique nationaliste autrichien fondé en 1955. Longtemps dirigé par Jörg Haider, il est présidé depuis 2005 par Heinz-Christian Strache. Le parti adhère en 2007 au groupe Identité, tradition, souveraineté au Parlement européen, disparu la même année. En juin 2015, il rejoint le groupe Europe des nations et des libertés.

Sommaire

Histoire

Origines

Le Parti de la liberté est fondé fin 1955, et était à ses débuts un parti aux visions relativement libérales. Il plonge ses racines dans le mouvement des nationalités du XIXe siècle et l'esprit de 1848. Il a ainsi attiré un éventail d’adhérents libéraux anticléricaux inquiets de l’isolement potentiel de l’Autriche catholique par rapport à l’Allemagne nationaliste. En 1980, l'aile européenne du FPÖ prend le contrôle du parti sous la direction de Norbert Steger. En 1983, celui-ci fait entrer le parti dans un gouvernement de coalition avec les sociaux-démocrates (SPÖ) du chancelier Fred Sinowatz. À la suite des premières élections législatives de 1986, le FPÖ fait son retour au gouvernement, toujours au côté du SPÖ, dans le premier cabinet de Franz Vranitzky.

Réorientation vers le nationalisme

Jörg Haider, le dirigeant du FPÖ qui a réorienté le parti vers l'extrême droite.
À la convention nationale du parti en 1986 à Innsbruck, Jörg Haider, soutenu par les tendances nationales allemande et autrichienne, évince Norbert Steger et prend la direction du FPÖ. Peu de temps après, le chancelier autrichien annonce de nouvelles élections et forme une coalition avec les conservateurs (ÖVP), reléguant le FPÖ dans l'opposition. De 1986 à 2001, Haider va imposer sa marque sur le parti qu'il va positionner de plus en plus vers la droite nationaliste et populiste, n'hésitant pas à relativiser ou à réinterpréter le passé nazi de son pays. En 1989, Haider devient gouverneur de Carinthie avec l'aide des sociaux-démocrates mais il doit démissionner dès 1991, après ses premières déclarations controversées sur le Troisième Reich, lequel aurait été plus efficace que le gouvernement de Vienne dans la politique de l'emploi. En 1993, l'aile européenne du FPÖ quitte le parti pour fonder le Forum libéral. La même année, le FPÖ résilie son adhésion à l'Internationale libérale, puis, en 1994, une coalition noire-bleue avec l'ÖVP est mise en place dans le Vorarlberg.

Retour au gouvernement

En 1999, Haider est réélu gouverneur de Carinthie avec la majorité absolue des suffrages. Aux élections législatives d'octobre 1999, le FPÖ obtient 27 % des suffrages, juste derrière les sociaux-démocrates. Il devance alors de 400 voix le parti conservateur ÖVP, conduit par le ministre des Affaires étrangères Wolfgang Schüssel. Les tractations pour mener une coalition débouchent sur une coalition inédite entre la FPÖ et l'ÖVP permettant à Wolfgang Schüssel de prendre la chancellerie. Le seul moyen d'obtenir une majorité parlementaire était une union de deux des trois principaux partis politiques autrichiens, mais le SPÖ refusa de s'associer au FPÖ, et l'ÖVP écarta l'idée d'une nouvelle grande-coalition avec les sociaux-démocrates.
Susanne Riess-Passer, principale figure du FPÖ à participer au gouvernement de coalition avec l'ÖVP.
La mise en place de la coalition noire-bleue provoque des critiques en Europe, où les 14 membres de l'Union européenne décident de mettre l'Autriche sous « surveillance » afin de vérifier que le pays respecte toujours les droits démocratiques les plus élémentaires. Les dirigeants européens se rendent rapidement compte que leurs critiques sont contreproductives, puisque renforçant le soutien de la population au gouvernement. Dès l'été 2000, il est officiellement constaté que l'Autriche demeure une démocratie et les contacts reprennent d'autant plus facilement que Haider ne fait pas partie du gouvernement et a renoncé à la présidence du parti en février 2000 pour se consacrer à la Carinthie.
Au sein du gouvernement, plusieurs membres du FPÖ émergent, comme Susanne Riess-Passer, vice-chancelière, et Karl-Heinz Grasser, ministre des Finances âgé de 31 ans. Ces deux personnalités dont la carrière dépendait de Haider entrent en conflit avec celui-ci à mesure que les résultats des élections locales sont de plus en plus mauvais pour le FPÖ. Haider en rejette la responsabilité sur le gouvernement, mais ses ministres font corps autour du chancelier. Aux élections de novembre 2002, l'ÖVP remporte une victoire historique avec 42 % des suffrages, tandis que le FPÖ s'effondre à 10 % des voix (- 17 points). Bien que perdant sept sièges, la coalition demeure majoritaire, et est reconduite en février 2003. Aux élections régionales de septembre 2003, le FPÖ est devancé par les écologistes.
Le parti se trouve donc en grande difficulté quand se profile en 2004 l'élection du gouverneur de Carinthie. Mais contre toute attente, Haider obtient la majorité relative des voix, avec 42,5 % des suffrages. L'ÖVP refusant de se joindre à lui, il trouve un allié inattendu chez les sociaux-démocrates pour retrouver son poste de gouverneur. Aux élections européennes de 2004, le FPÖ n'atteint que 6 % des voix et un seul élu. Le 4 avril 2005, Haider fait sécession et fonde un nouveau parti, l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ). Souhaitant continuer l'alliance avec l'ÖVP du chancelier Wolfgang Schüssel, il laisse le FPÖ aux partisans d'un retour de ce parti dans l'opposition. Ursula Haubner, ministre des Affaires sociales, élue avec 79 % des voix en 2004, démissionne du parti pour rejoindre le BZÖ. Les six ministres FPÖ passent au BZÖ.

L'après-Haider

Heinz-Christian Strache, le premier dirigeant du FPÖ de l'après-Haider.
Lors d'un congrès à Salzbourg en avril 2005, le FPÖ porte à la présidence Heinz-Christian Strache. Âgé de 35 ans, Strache, chef du FPÖ de la capitale, Vienne, et considéré comme un représentant de l'aile la plus dure de la droite, a obtenu 90,1 % des voix des 431 délégués présents. Il parle d'Haider comme d'un « Michael Jackson de la politique intérieure qui a tellement changé que ses proches ne le reconnaissent plus ». Il déclare aussi que « Vienne ne doit pas devenir Istanbul » et que « l'Union européenne n'est pas [leur] patrie ». Le 6 mars 2006, le FPÖ lance une campagne intitulée « Stoppt den EU-Wahnsinn! » (« Non à la folie de l'Europe ! ») pour un référendum contre l'Union européenne, contre l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne et contre l'immigration musulmane. L'objectif est d'obtenir pour cette demande populaire, lancée sous le slogan « Österreich bleib Frei! » (« Autriche, reste libre ! »), la signature de 100 000 Autrichiens, ce qui obligera le Parlement à en débattre. Selon un sondage, 80 % des Autrichiens sont opposés à l'adhésion de la Turquie12. Contrairement à son prédécesseur, Strache apporte également son soutien à Israël13.
Aux élections législatives de 2006, le parti obtient 11,2 % des voix et 21 sièges, soit un meilleur résultat qu'en 2002, avant la scission. Mais la constitution d'une grande coalition droite-gauche, qui aboutit en janvier 2007, le rejette cependant définitivement dans l'opposition. Lors des législatives anticipées de 2008, le FPÖ réalise 18 % tandis que le BZÖ fait 11 %, ce qui fait un total de 29 % pour l'extrême droite autrichienne. En décembre 2009, le BZÖ de Carinthie, refusant l'évolution du parti vers la droite libérale, annonce son départ de l'alliance nationale, fusionne avec le FPÖ local et annonce l'affiliation au FPÖ du nouvel ensemble, Die Freiheitlichen in Kärnten14,15. Pour Strache, le « troisième camp » de la politique autrichienne est dès lors réunifié.
Lors de l'élection présidentielle de 2010, la candidate du parti, Barbara Rosenkranz, rassemble 15,24 % des voix. En octobre de la même année, lors des élections municipales à Vienne, le FPÖ obtient un score historique avec 27 % des voix, ce qui prive la gauche de la majorité absolue. Le parti est donc la deuxième force politique à Vienne. Aux élections législatives de septembre 2013, le FPÖ améliore son score de 2008 de 3 points en obtenant 20,5 % des voix. En Styrie, il arrive première devant ses deux rivaux politiques, le Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ) et l'ÖVP16.
À la suite des élections régionales de 2015 au Burgenland, le parti de gauche SPÖ brise une ligne rouge établie 30 ans plus tôt lors de la rupture de la dernière coalition au niveau national entre le SPÖ et le FPÖ, en s'alliant dans cet État fédéré avec le FPÖ afin de le diriger17.
Norbert Hofer, candidat du FPÖ, arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2016 avec 35,1 % des suffrages18. Il s'agit du meilleur score réalisé par le parti au niveau fédéral depuis sa fondation19. Les candidats du SPÖ et du ÖVP sont quant à eux éliminés, et Norbert Hofer affronte au second tour le candidat indépendant soutenu par les écologistes, Alexander Van der Bellen, qui l'emporte avec 50,3 % des voix. Mais ce scrutin est ensuite annulé en raison d'irrégularités par la Cour constitutionnelle autrichienne, ce qui conduit à l'organisation d'un nouveau second tour20 pour le 2 octobre 201621, reporté au 4 décembre pour cause d'un problème d'impression des bulletins. Cette fois ci, en ne réalisant que 46,2 %, Norbert Hofer perd largement contre Alexander Van der Bellen.

Ligne politique

Le FPÖ est généralement considéré comme un parti populiste et nationaliste.
  • Économie : Le parti suit une ligne économique libérale. Il soutient, entre autres, la réduction des impôts et de l'intervention de l'État dans l'économie.
  • Islam : Le parti réclame un référendum sur l'interdiction du voile islamique et des minarets22, proche de celle ayant eu lieu en Suisse en 2009.
  • Immigration : Le FPÖ souhaite l'interdiction de l'immigration en provenance de pays musulmans ainsi que la mise en place d'un « contrat d'intégration » pour les étrangers vivant en Autriche23,24.
Gaël Brustier et David Djaïz estiment que « depuis 2010, et l'élection municipale de Vienne, le FPÖ désormais dirigé par Heinz-Christian Strache se présente comme le « soziale Heimatpartei », son pangermanisme et sa défense de l'identité (politique) autrichienne se conjuguent à la mise en avant de la défense du Mittelstand (en) germanique-autrichien, la dénonciation de l'immigration et de l'islamisation du pays »25.
Alors que le parti avait été créé dans les années 1950 sur fond d'antisoviétisme, il se rapproche au début du XXIe siècle du nationalisme russe incarné par Vladimir Poutine, établissant le 19 décembre 2016 un accord d'amitié avec le parti Russie unie26.

Présidents

Résultats électoraux

Élections au Conseil national

Année
Voix
 %
Mandats
Rang
Gouvernement
283 749
6,5
6 / 165
3e
Opposition
336 110
7,7
8 / 165
3e
Opposition
313 895
7,0
8 / 165
3e
Opposition
242 570
5,4
6 / 165
3e
Opposition
253 425
5,5
6 / 165
3e
Opposition
248 473
5,5
10 / 183
3e
Opposition
249 444
5,4
10 / 183
3e
Opposition
286 743
6,1
11 / 183
3e
Opposition
241 789
5,0
12 / 183
3e
472 205
9,7
18 / 183
3e
Opposition
782 648
16,6
33 / 183
3e
Opposition
1 042 332
22,5
42 / 183
3e
Opposition
1 060 175
21,9
41 / 183
3e
Opposition
1 244 087
26,9
52 / 183
2e
491 328
10,0
18 / 183
3e
Schüssel II (2002-2005) puis opposition
519 598
11,0
21 / 183
4e
Opposition
857 028
17,5
34 / 183
3e
Opposition
962 313
20,5
40 / 183
3e
Opposition
1 311 116
26,0
51 / 183
3e

Élections européennes

Année
 %
Mandats
Rang
Groupe
27,5
6 / 21
3e
23,4
5 / 21
3e
6,3
1 / 18
5e
NI - ITS (2007)
12,7
2 / 17
4e
19,7
4 / 18
3e
NI (2014-2015) - ENL (2015)

Élections présidentielles

Année
Candidat
1er tour
2e tour
%
Rang
%
Rang
48,9
2e

Pas de candidat
Pas de candidat
Pas de candidat
Pas de candidat
16,9
2e

1,2
4e

16,4
3e

Pas de candidat
Pas de candidat
15,2
2e

35,1
1er
49,65n 2 ; 46,2
2d
  1. Soutenu également par l'ÖVP.
  2. Premier second tour annulé du fait d’irrégularités dans les votes par correspondance.

Élections régionales

Article détaillé : Résultats du FPÖ aux régionales.

Notes et références

  1. Sonia Van Gilder Cooke, « Austria — Europe's Right Wing: A Nation-by-Nation Guide to Political Parties and Extremist Groups » [archive], 29 juillet 2011 (consulté le 16 février 2012).
  2. Andreas Meyer-Feist, « Austrian villagers quash plans for Buddhist temple » [archive], DW, 14 février 2012 (consulté le 16 février 2012).
  3. Freedom Party leader may face hate speech charges [archive]. The Local (Austria edition). Published 19 October 2016. Retrieved 24 September 2017.
  4. Blaise Cauquelin, « l'extrême droite près du pouvoir en Autriche » [archive], 30 novembre 2016 (consulté le 9 décembre 2016).
  5. Martin Dolezal, Swen Hutter et Bruno Wüest, Political Conflict in Western Europe, Cambridge University Press, 2012 (ISBN 978-1-107-02438-0, lire en ligne [archive]), « Exploring the new cleavage in across arenas and public debates: designs and methods », p. 52.
  6. Hans-Jürgen Bieling, Asymmetric Crisis in Europe and Possible Futures: Critical Political Economy and Post-Keynesian Perspectives, Routledge, 2015 (ISBN 978-1-317-65298-4, lire en ligne [archive]), « Uneven development and 'European crisis constitutionalism', or the reasons for and conditions of a 'passive revolution in trouble' », p. 110.
  7. Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » [archive], sur www.parties-and-elections.eu.
  8. (en) Emily Turner-Graham, « “Austria First”: H.C. Strache, Austrian identity and the current politics of Austria’s Freedom Party », Studies in Language and Capitalism,‎ 2008, p. 181-198.
  9. (en) « Austria's Freedom Party sees vote rise », BBC News,‎ 25 mai 2014 (lire en ligne [archive]).
  10. (de) Anton Pelinka, Jörg Haiders "Freiheitliche" – ein nicht nur österreichisches Problem, Königshausen & Neumann, 2000 (lire en ligne [archive]), p. 233.
  11. Traduction adoptée par l’encyclopédie Universalis [archive] et par l’encyclopédie Larousse [archive].
  12. Stéphane Kovacs, « La croisade de l'extrême droite autrichienne contre l'adhésion turque » [archive], sur Le Figaro, 7 mars 2006 (consulté le 28 avril 2016).
  13. La-Croix.com, « En Autriche, une extrême droite devenue normale »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur La Croix (consulté le 16 octobre 2017).
  14. (de) « Viereinhalb Jahre nach Spaltung » [archive], sur orf.at (consulté le 28 avril 2016).
  15. (de) Saskia Jungnikl et Lukas Kapeller, « FPÖ und Kärntner BZÖ fusionieren » [archive], sur derstandard.at, 16 décembre 2009 (consulté le 28 avril 2016).
  16. (de) « Nationalratswahl: FPÖ legt deutlich zu » [archive], sur salzburg.orf.at, 29 septembre 2013 (consulté le 28 avril 2016).
  17. (de) « SPÖ-FPÖ-Koalition nun fix - news.ORF.at », news.ORF.at,‎ 5 juin 2015 (lire en ligne [archive]).
  18. Blaise Gauquelin, « Autriche : les raisons de la poussée de l’extrême droite », Le Monde.fr,‎ 25 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]).
  19. (en) « Austria's Norbert Hofer: the far-right's 'soft' face » [archive], sur France 24, 25 avril 2016 (consulté le 26 avril 2016).
  20. « L’élection présidentielle autrichienne invalidée » [archive], sur Le Monde, 1er juillet 2016 (consulté le 1er juillet 2016).
  21. « Le nouveau scrutin de la présidentielle en Autriche se tiendra le 2 octobre » [archive], sur LExpress.fr, 5 juillet 2016 (consulté le 5 juillet 2016).
  22. Sylvia Westall, « En Autriche, le FPÖ à l'assaut de "Vienne la Rouge" » [archive], Reuters, 10 octobre 2010 (consulté le 11 octobre 2010).
  23. « Autriche : les mosquées font polémique » [archive], AFP, 22 août 2010 (consulté le 11 octobre 2010).
  24. « Autriche, L'immigration » [archive], sur bibliomonde.com (consulté le 28 avril 2016).
  25. Gaël Brustier et David Djaïz, « Vers un nouveau monde : les monstres sont dans l'isoloir (1/3) » [archive], sur lefigaro.fr, 9 décembre 2016 (consulté le 11 décembre 2016).
  26. « L’extrême droite autrichienne s’allie à Russie unie, le parti de Vladimir Poutine » [archive], lemonde.fr, 20 décembre 2016.

Voir aussi

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Parti de la liberté d'Autriche.

Bibliographie

  • Lionel Baland, Jörg Haider le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche, Collection « Politica », Éditions des Cimes, Paris, 2012. (ISBN 979-10-91058-02-5)
  • Patrick Moreau, De Jörg Haider à Heinz-Christian Strache. L'extrême droite autrichienne à l'assaut du pouvoir, Éditions du Cerf, 2012.
  • Dominique Reynié, Populismes : la pente fatale, Paris, Plon, 2011, 280 pages.

Articles connexes

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