Le gouvernement met fin à la frénésie d’investissements des entreprises chinoises à l’international, en leur interdisant les clubs sportifs, l’hôtellerie, les cinémas, l’immobilier et le divertissement. Des secteurs où elles ont réalisé jusqu’ici de nombreuses emplettes dans l’Hexagone. Tour d’horizon des acquisitions ayant défrayé la chronique.
Les investissements des entreprises chinoises à l'étranger sont dans le collimateur de Pékin. Après avoir longtemps encouragé les achats effectués par ses firmes à l'international, les autorités de l’Empire du milieu ont annoncé un coup d’arrêt le weekend dernier, avec de nouvelles restrictions drastiques leur interdisant plusieurs secteurs, en particulier les clubs sportifs, l’hôtellerie, les cinémas, l’immobilier et le divertissement.
Entre 2013 et 2016, les acquisitions chinoises en Europe ont été multipliées par 3 (source Thomson Reuters), une évolution qui est allée de pair avec une envolée de l’endettement des entreprises de l’Empire du milieu. La décision de Pékin de limiter les investissements chinois tous azimuts à l’étranger - souvent peu rentables - vise entre autres à dégonfler la bulle du crédit, afin d’éviter une crise financière d’envergure.
En France, les investissements chinois devraient bientôt avoir du plomb dans l’aile, alors que les entreprises de l’Empire du milieu ont été jusqu’ici très friandes de nos clubs de sport, hôtels, groupes de loisirs… Retrouvez dans ce diaporama les acquisitions les plus emblématiques dans ces secteurs.
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© Capital
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