mardi 5 septembre 2017

Areva : une alliance chinoise ?


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Areva étudierait l'entrée à son capital d'investisseurs chinois

Publié le 16/03/2015 à 9h00 Mis à jour le 19/03/2015 à 16h40

Areva étudierait l'entrée à son capital d'investisseurs chinoisAreva étudie les conditions d'une entrée à son capital d'investisseurs étrangers et notamment chinois, rapporte lundi le quotidien Les Echos. /Photo prise le 27 février 2015/REUTERS/Philippe Wojazer Tous droits réservés
PARIS (Reuters) - Areva étudie les conditions d'une entrée à son capital d'investisseurs étrangers et notamment chinois, rapporte lundi le quotidien Les Echos.
Le spécialiste public du nucléaire en difficulté, contrôlé à près de 87% par l'Etat français, doit élaborer d'ici à fin juillet un plan de financement qui devrait inclure "des partenariats comportant un volet financier" et un "renforcement" de ses fonds propres incluant potentiellement une augmentation de capital.
Areva n'a pas précisé à ce stade quels types d'investisseurs pourraient être sollicités.
"Soucieux de la réglementation sur les aides d'Etat qui limiterait l'apport de fonds publics, Areva explore, selon nos informations, les conditions d'une entrée au capital d'investisseurs étrangers, et notamment chinois", selon Les Echos.
"L'une des pistes serait de discuter avec un fonds souverain chinois plutôt qu'avec des industriels", ajoute le quotidien, en ajoutant qu'un "mouvement de ce type est toutefois loin d'être acquis" en raison de certaines réserves du côté de l'Etat français.
En termes de marchés, le plan de sauvetage d'Areva prévoit un renforcement des activités en Chine, considérée par le groupe comme la "nouvelle frontière du nucléaire mondial".
En matière de cessions, toujours selon Les Echos, Areva confirmerait la vente de sa filiale de mesure de la radioactivité Canberra et le fonds britannique Charterhouse, qui vient de s'offrir Mirion Technologies dans le même secteur, "est sur les rangs".
L'activité d'éolien en mer, qui vient d'être transférée dans une coentreprise avec l'espagnol Gamesa, serait elle aussi "cédée à moyen terme", comme indiqué fin février par des sources syndicales.
Un porte-parole d'Areva n'a pas souhaité commenté ces informations.
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a par ailleurs répété lundi dernier que l'Etat avait demandé à Areva et à EDF de repenser leurs relations et que, si une fusion était exclue, des rapprochements capitalistiques entre les deux groupes pourraient intervenir dans certaines activités, notamment les réacteurs.
(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)
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© Reuters

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