Mardi 2 Février 2016
Hier soir
Minuit passée +.
FH fait aux pattes à force de défier les siens et ses électeurs de 2012 ?
NS ratant de plus en plus son retour… mais l’essentiel est les Etats-Unis, avec
une nouvelle opération « chef de guerre » pour FH décidément dans
les pas et en tout de son prédécesseur : une opération en Libye,
publiquement annoncée depuis plusieurs jours !
Matin puis cet
après-midi, après la messe au collège de notre fille
La
campagne présidentielle américaine, d’un enjeu mondial, alors que la nôtre ne
l’a été qu’en 1965, 1969 et 1981, promet d’être nauséeuse. L’intégrisme n’est
pas qu’une déviance de l’Islam, elle l’est de ce christianisme quaker aux Etats-Unis,
cf. mon cher Olivier B. Ted CRUZ devance Donald TRUMP et Bernie SANDERS à
égalité avec Hillary CLINTON. Ce pourrait être alors une élection – encore plus
« première » et sensationnelle aux Etats-Unis – avec le triomphe d’un
candidat se disant explicitement socialiste et arrivant à la Maison Blanche à
75 ans. Je suis persuadé que le jeunisme qui n’était pas une solution en soi,
va céder le pas quelque temps pour la génération des seniors : vg. JUPPE
en qui cependant je ne crois ni comme vainqueur possible, ni comme
personnalité, et cela en connaissance personnelle de cause…
Prier…
Messe
de la Chandeleur au collège Saint-François-Xavier. Tendresse de notre fille.
Présentation de Jésus au Temple. Siméon, remarque-t-elle, sait donc qu’il va
mourir puisque son vœu de voir le Sauveur avant sa propre mort est exaucé…
j’essaie de lui dire la vie éternelle, et que l’on y entre par la mort
physique, mais que dans la vie éternelle et puisqu’elle est éternelle, nous y
sommes déjà puisque nous y serons un jour. Elle voit qu’il y a eu commencement
et qu’il y aura fin : mort et donc qu’il n’y a pas de vie éternelle. Je
vais essayer de lui écrire là-dessus. Comme on est loin des questions que selon
la pastorale exposée mardi dernier pour préparer nos enfants à leur profession
de foi, ceux-ci sont censés poser à leurs parents. La nôtre objecte que Dieu,
que Jésus on Le voit pas, que dans son cœur à elle, quand elle y va – selon mon
conseil – elle n’entend rien. Auparavant, elle demandait pourquoi pas une femme
au lieu de toujours un homme, et Dieu pourquoi pas une femme. Essayer alors de
lui dire cette intuition si forte de Thérèse de l’Enfant Jésus : le sexe
et ses modes sont transcendés en Dieu qui est de tous âges sexes. C’est
l’incarnation du Fils de Dieu qui lui donne sexe, corps… Liturgie initiée par
la procession des cierges et une leçon qui ne nous ont pas été données, faute
de temps : messe à midi et remontée en classe avant treize heures,
déjeuner au lance-pierre. Nous le prenons en sandwiches dans la voiture. A la
belle saison, nous rejoindrons les autres participants sur les bancs de plein
air. Mais Marguerite préfèrera sans doute notre intimité coupant bien ses
quarante-huit heures d’internat.
Toujours
mal à l’aise devant certains raisonnements de Paul, ainsi de Jésus
grand-prêtre : parce qu’il a souffert
jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux
qui subissent une épreuve. Ou alors il
faudrait comprendre que Sa puissance salvatrice ne tient pas seulement à Sa
nature divine, mais aussi à Sa nature humaine accomplie parfaitement, ce dont
aucun autre homme que Lui, le Christ, n’a été et ne sera capable [1]La
question récurrente des démons, du diable, de Satan… Jésus, par Sa mort, a
pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable… en revanche,
justesse psychologique : il a rendu libres tous ceux qui par crainte
de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves. Et ingéniosité autant que simplicité du
raisonnement : la raison de l’incarnation, la raison de la mort du Messie.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la
descendance d’Abraham. Il lui faallait donc se rendre en tout semblables à ses
frères pour devenir un grand-prêtre miséricordieux et digne de foi… La vie
éternelle en intelligence de foi et en réalité vécue, anticipée et à vivre par
le seuil de notre mort personnelle, c’est la Résurrection du Fils de l’homme.
Syméon, une espérance tout humaine est exaucée et aussitôt ensuite la vie
éternelle… il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie
du Seigneur… Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en
aller en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à
la face des peuples… Les deux vieillards,
lui et Anne, témoignent donc de l’identité de l’enfant, du signe que Celui-ci
constitue. Symléon, dans la foi, a toute clairvoyance : louange,
discernement, conséquences. De la grâce de Dieu à l’histoire entière de
l’humanité. Ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un
grand nombre.
Tandis
que chez nous, il y a à faire : les parlementaires réalisent-ils qu’ils
sont pris entre une discipline toute « politicienne », grégaire et
leur conscience propre que ravivent Christiane TAUBIRA qui a eu l’habileté de
remettre son livre au Président avant démission et parution… et de ne pas s’en
prendre à lui (ce qui permet jusqu’au bout de l’essai à FH de faire marche
arrière), et dans le même temps aussi Simone VEIL (orthographiée W… par Le Monde), Pierre
MAZEAUD, Jacques ATTALI, Daniel COHN-BENDIT. – Dégénérescence de nos
institutions autant de la fonction présidentielle que de la fonction
parlementaire : la grâce accordée à une femme battue qui au bout de
quarante se venge et devient asssassin… est objet de sondages. La « riche
idée » de la déchéance de nationalité avait commencé son cours, elle
aussi, par un sondage. C’est ce qui s’appelle aujourd’hui la sagesse du roi…
Le projet de loi délibéré et adopté demain en conseil des ministres n’a
été approuvé par le Conseil d’Etat qu’après six retours du gouvernement. En
droit, il est liberticide : la perpétuation de l’état d’urgence et la
novation des hiérarchies policières inquiètent les gens de réflxion, mais
évidemment pas les terroristes ; le juge d’instruction, indépendant par
statut, est de plus en plus oublié : cétait la « mesure-phare »
de NS, le supprimer ; c’est le règne du parquet, c’est la fin des diverses
garanties balançant un peu en situations de crise bien des comportements
approximatifs. Politiquement, c’est une erreur. La sécurité d’un pays tient à
sa cohésion sociale, à l’esprit et à la capacité collective de défense
(établissement d’un service militaire et civique, universel garçons/filles) et
aux services de renseignement. Le reste une réforme de plus, au nom cachée, au
père honteux. Les réformes de papiers.
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