Lundi 25 Juillet 2011
Prier… [1] Il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. … Nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, il nous placera près de lui avec vous. Passage plus difficle qu’il ne le paraît : Paul médite et dit son destin, le destin de chacun, il le dit à ses ouailles et convertis. La résurrection du Christ, en tant qu’homme, c’est le fait de Dieu, du Père, mais en tant que Dieu Lui-même, pourquoi ressuscité par un Autre, fût-il le Père ? Pourquoi ne se ressuscite-t-Il pas Lui-même ? Mystère de l’Incarnation qui dissipe bien des drames de la condition humaine puisqu’elle est vécue de Dieu-même et donc qu’elle est sauvée et transformée avant même d’être sauvée, puisqu’elle est partagée, mais qui ajoute aussi celui de la relation entre deux natures en une même personne, et celui de la relation entre les personnes divines. Jeux d’intelligence ? alors que seul importe le dénouement : résurrection, rédemption (majuscules) ? oui, sans doute. La prière, chaque génération dans l’Eglise nous font avancer dans la compréhension du mystère. Nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle. Cette « configuration » au Christ n’est pas un objectif de comportement ou d’efforts… elle est un fait, le fait essentiel, décisif, le fait accomplissant cette création de nous tous, du vivant à l’image et à la ressemblance de Celui qui nous crée. Création semi-manquée par le péché originel, création assumée, rachetée, « repéchée » par l’Incarnation du Christ. Jacques dit le « majeur », l’aîné de Jean, compagnon avec lui de Pierre pour la Transfiguration et pour l’Agonie au jardin des Oliviers, son rayonnement décisif dans l’Eglise commençante, la démarche de sa mère… voilà mes deux fils : ordonne qu’ils siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume… L’incarnation, ses débats sont bien là. Pas de doute. Alors, on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! ».
soir
Les erreurs de ceux qui mettent la communication avant la réalité. François Fillon en Afrique pour démolir Eva Joly, Hillary Clinton à Hong Kong pour traiter le sujet le plus décisif du moment, la dette américaine face au créancier chinois ! C’est effrayant. Prendre à témoin son adversaire. Faire passer pour une décision de politique intérieure et de rivalité dans la course pour le prochain mandat présidentiel américain le relèvement ou pas du plafond de la dette américaine.
On voudrait faire une vraie propagande qu’on ne ferait pas mieux, tout dans l’indirect et le désarmement. L’Elysée félicité par Migaud (socialiste d’ouverture à la Cour des Comptes, pour quelques améliorations dans ses dépenses de fonctionnement : trip-tease, on apprend ce que coûte par enfant l’arbre de Noël, on pèse le coût des voyages présidentiels. L’accusatrice de DSK dans l’affaire du Sofitel « brise le silence », elle est jugée sincère par l’avocat de Tristane Banon, PPDA est interrogé sur les confidences que lui aurait faite la jeune fille et les conseils qu’il lui aurait donnés. On ne nous passe aucun détail.
La Norvège nous apprend comment on pleure des morts : la photo, le nom, le parcours, donc la mémoire. Nous n’avons pas pensé à cela pour nos soixante et quelques morts en Afghanistan, un par un : morts. Aussi vainement que ces gens de hasard à Oslo. Et pour la même gloriole d’un seul ou à peu près.
Chaîne parlementaire. "... et de Gaulle créa la Cinquième République ", avec X évocations de Brigitte Bardot... c’est à peu près juste, , c'est-à-dire que cela ne l'est pas pour le commentaire... bandes sonores et photographiques pour l’Algérie et pour les interventions du Général, pas très bien filmé, table trop basse pour la conférence d’Octobre 1958. Mais la diction est toujours admirable, presque toujours prenante.
Prier… [1] Il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. … Nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, il nous placera près de lui avec vous. Passage plus difficle qu’il ne le paraît : Paul médite et dit son destin, le destin de chacun, il le dit à ses ouailles et convertis. La résurrection du Christ, en tant qu’homme, c’est le fait de Dieu, du Père, mais en tant que Dieu Lui-même, pourquoi ressuscité par un Autre, fût-il le Père ? Pourquoi ne se ressuscite-t-Il pas Lui-même ? Mystère de l’Incarnation qui dissipe bien des drames de la condition humaine puisqu’elle est vécue de Dieu-même et donc qu’elle est sauvée et transformée avant même d’être sauvée, puisqu’elle est partagée, mais qui ajoute aussi celui de la relation entre deux natures en une même personne, et celui de la relation entre les personnes divines. Jeux d’intelligence ? alors que seul importe le dénouement : résurrection, rédemption (majuscules) ? oui, sans doute. La prière, chaque génération dans l’Eglise nous font avancer dans la compréhension du mystère. Nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle. Cette « configuration » au Christ n’est pas un objectif de comportement ou d’efforts… elle est un fait, le fait essentiel, décisif, le fait accomplissant cette création de nous tous, du vivant à l’image et à la ressemblance de Celui qui nous crée. Création semi-manquée par le péché originel, création assumée, rachetée, « repéchée » par l’Incarnation du Christ. Jacques dit le « majeur », l’aîné de Jean, compagnon avec lui de Pierre pour la Transfiguration et pour l’Agonie au jardin des Oliviers, son rayonnement décisif dans l’Eglise commençante, la démarche de sa mère… voilà mes deux fils : ordonne qu’ils siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume… L’incarnation, ses débats sont bien là. Pas de doute. Alors, on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! ».
soir
Les erreurs de ceux qui mettent la communication avant la réalité. François Fillon en Afrique pour démolir Eva Joly, Hillary Clinton à Hong Kong pour traiter le sujet le plus décisif du moment, la dette américaine face au créancier chinois ! C’est effrayant. Prendre à témoin son adversaire. Faire passer pour une décision de politique intérieure et de rivalité dans la course pour le prochain mandat présidentiel américain le relèvement ou pas du plafond de la dette américaine.
On voudrait faire une vraie propagande qu’on ne ferait pas mieux, tout dans l’indirect et le désarmement. L’Elysée félicité par Migaud (socialiste d’ouverture à la Cour des Comptes, pour quelques améliorations dans ses dépenses de fonctionnement : trip-tease, on apprend ce que coûte par enfant l’arbre de Noël, on pèse le coût des voyages présidentiels. L’accusatrice de DSK dans l’affaire du Sofitel « brise le silence », elle est jugée sincère par l’avocat de Tristane Banon, PPDA est interrogé sur les confidences que lui aurait faite la jeune fille et les conseils qu’il lui aurait donnés. On ne nous passe aucun détail.
La Norvège nous apprend comment on pleure des morts : la photo, le nom, le parcours, donc la mémoire. Nous n’avons pas pensé à cela pour nos soixante et quelques morts en Afghanistan, un par un : morts. Aussi vainement que ces gens de hasard à Oslo. Et pour la même gloriole d’un seul ou à peu près.
Chaîne parlementaire. "... et de Gaulle créa la Cinquième République ", avec X évocations de Brigitte Bardot... c’est à peu près juste, , c'est-à-dire que cela ne l'est pas pour le commentaire... bandes sonores et photographiques pour l’Algérie et pour les interventions du Général, pas très bien filmé, table trop basse pour la conférence d’Octobre 1958. Mais la diction est toujours admirable, presque toujours prenante.
Limehouse, l’overdose, l’idole en deux disques… je dois estropier le nom. Une voix de Noire, une petite tunique à la romaine, elle picole en scène, des phrases sans consonnes. Ma chère femme trouve cela pas mal, je reconnais qu’en slow et lumière tamisée, cela peut passer si l’on est bien avec qui l’on serre dans ses bras. Notre fille, elle, se passionne pour Lady Gaga. Moi, je suis encore pour les Platters…
[1] - Paul aux Corinthiens IV 7 à 15 ; psaume CXXVI ; évangile selon saint Matthieu XX 20 à 28
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