Jeudi 23 Septembre 2009
Prier… [1] certains disaient… d’autres disaient… et il cherchait à le voir… est-ce le chemin de la foi ? ce ne le fut pas pour moi, et – aujourd’hui – pour les incrédules, les distraits ou plus solidement les agnostiques, qu’est-ce donc qui donnerait envie de voir ? sinon Dieu lui-même en chacun car que se passe-t-il dans notre monde et nos époques qui pose question, sinon le mal et la bêtise, l’injustice ?mais la mort aussi. Curiosité ou espérance ? Au contraire, dans l’Ancien Testament, autrement dit dans la traditionnelle conscience qu’aurait l’homme de Dieu ? celui-ci est situé, et il se situe par rapport à nous… rebâtir la maison de Dieu, je prendrai plaisir à y demeurer et j’y serai glorifié.
matin
Les « nouvelles » sur France-Infos. tandis que je traverse d’ouest en est notre pays. Honte et souffrance… De même que le procès de Riom sous Vichy, première période et assuré alors du soutien de l’opinion publique (le duel germano-russe n’a pas encore commencé) tourna à la déconfiture du pouvoir en place, alors qu’il s’était agi de démontrer les responsabilités de chefs politiques et militaires dans la défaite, de même Clearstream peut rourner à la déroute de Nicolas Sarkozy. La maladresse de rester partie civile alors qu’on est président régnant et qu’il jouit (c’est le cas de le prendre littéralement) d’une immunité totale selon les jurisprudences et textes si laborieux pour protéger son prédécesseur à propos de ses multiples affaires censément antérieures à l’exercice des fonctions présidentielles. La redondance hier soir de déclarer publiquement coupables ses adversaires. Les choses sont si grosses qu’elles sont à mettre sur l’inconscience plus encore que sur le cynisme de Nicolas Sarkozy. Il faut Xavier Bertrand pour assurer ne pas voir le problème… et l’avocat du plaignant pour assurer que Nicolas Sarkozy est un justiciable comme tout le monde. Dominique de Villepin ne pouvait rêver meilleure dialectique pour réparer tant de bévues pendant qu’il fut – bien inutilement tout le monde et pour lui – à Matignon. Sur le fond, je pense d’une part que c’est bien lui, et avec l’aval de Chirac, qui a exploité les fameuses listes pour faire tomber le candidat à la présidence, mais que si l’on creuse, il est bien possible que tout ne soit pas faux dans ces listes, et qu’une enqueête à Clearstream-même, montée par cette chambre de compensation en audit interne (foin du secret bancaire), montrerait des mouvements et des noms surprenants. D’autre part, le président français au lieu d’être complètement à ses rencontres onusiennes et à la dernière main pour le G 20 ne pense qu’au front parisien. Et, comme déjà son prédécesseur, mais lui bien davantage, il commet le péché au regard de sa fonction de commenter la politique intérieure depuis l’étranger. Ce n’est – constamment – qu’un cuisinier. Pas même un chef de réseau car il est plus occupé à le constituer, par arrivisme ou aujourd’hui pour se protéger, qu’à l’exploiter pour le bénéfice du pays et au moins le bon exercice de sa fonction. Il fait au contraire constamment dévier celle-ci – sur le fond de ses « décisions » et en éthique de sa fonction. Il ne démontre que deux choses : une anxiété permanente, une interrogation sur son impact et sa pérennité. La conviction, foncièrement immorale, que tout s’achète puisque dans un pays aussi tolérant et déstructuré désormais que le nôtre, il nomme à tout et influence tout, donc chacun étant mendiant un temps de sa carrière, il peut s’offrir tous les discours de soutien… un temps.
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