samedi 15 janvier 2022

crise au Kazakhstan - suite ... selon RFI

 

Kazakhstan: le pouvoir écarte des proches de l'ancien président Nazarbaïev de grandes sociétés

Publié le : 16/01/2022 - 05:04

L'ancien président kazakh Noursoultan Nazarbaïev le 25 novembre 2011 au congrès de son parti, Nour-Otan.

L'ancien président kazakh Noursoultan Nazarbaïev le 25 novembre 2011 au congrès de son parti, Nour-Otan. REUTERS/Mukhtar Kholdorbekov

Texte par : RFI

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Au Kazakhstan, des purges semblent en cours, une semaine après que la situation se soit calmée, après plusieurs jours d’émeutes meurtrières la première semaine de janvier. Des membres de la famille de l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev sont démis de leurs fonctions.

Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté

Ce samedi, deux gendres de M. Nazarbaïev ont perdu leur fauteuil dans les conseils d’administration d’entreprises pétrolière et gazière publiques.

Kairat Sharipbaïev, époux ou concubin de Dariga, la première des trois filles Nazarbaïev, ne siègera plus au conseil d’administration de KazakhGaz.

Quant à Dimash Dossanov, il quitte lui les instances dirigeantes de Kaztransoil, où il avait fait une entrée fracassante en août 2016, peu de temps après son mariage avec Aliya, la plus jeune des filles Nazarbaïev.

C’est une façon pour l’actuel chef de l’État, Kassym-Jomart Tokaïev, de satisfaire la population, sortie dans la rue à partir du 2 janvier après qu’a doublé le prix d’un carburant pour voitures, le gaz de pétrole liquéfié.

La population avait vite eu fait de désigner le coupable : l’ancien président, Noursoultan Nazarbaïev, 81 ans, qui de fait tirait encore les ficelles du pays.

► Lire aussi : Kazakhstan: le clan de l'ex-président à la manœuvre lors des émeutes pour garder le pouvoir

Mais il ne faut pas voir dans le limogeage de ces deux gendres le signe d’une éradication absolue de l’ex-famille régnante du si juteux secteur énergétique kazakh, loin de là. Le troisième gendre, Timour Koulibaïev, demeure « M. Pétrole », au Kazakhstan. Trop puissant pour être détrôné disent certains. Le nouveau ministre de l’Énergie, Bolat Akchoulakov, est d’ailleurs un de ses hommes.

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