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. . ma mémoire de Jacques CHIRAC.
Je pleure, sans doute autrement et plus que beaucoup de Françaises
et de Français. Pourquoi ? Parce que cet homme a fait partie de
ma vie, une vie d’analyse politique par amour de notre pays (qu’il
avait certainement lui aussi, et EM a vu très juste : Nous,
Français, perdons un homme d’État que nous aimions autant qu’il
nous aimait,
c’est même essentiel et le plus vrai hommage qui puisse lui être
rendu, car cela peut … ? tout contre-balancer), parce que je
l’ai rencontré, toujours seul à seul, une seule fois en réunion
(la réception à l’Hôtel de Ville du président du Kazakhstan
quand j’y ouvrais notre ambassade, fin Septembre 1992, et son
discours, lu, était très bien, je l’en félicitais, ce furent
d’ailleurs mes dernières paroles verbales à son endroit), parce
que c’était un homme dont la mémoire particulière que j’ai et
garderai de lui n’est qu’entre lui et nous, même si maintenant
j’essaye de la dire et de la faire partager. Elle va à l’encontre
des clichés, des hommages de maintenant et n’est pas non plus
celle des combats qu’il mena ou qui furent menés contre lui. Je
pleure quelqu’un que j’ai connu, vraiment, même si ma vue et mon
expérience de lui, sont partiels : je n’ai jamais travaillé
ni avec lui ni pour lui, je n’ai pas été de son entourage. La
dialectique peut se résumer ainsi : il me remarqua au combat
(alors que la plupart des politiques ne me remarquèrent qu’en me
lisant dans Le
Monde,
notamment : Mars 1972 à Avril 1982), c’était ma tentative de
succéder dans le Haut-Doubs à Edgar FAURE quittant par sécurité
la députation pour le Sénat, ce qu’il faillit manquer, l’automne
de 1980. J’eus presque aussitôt : Février 1981 à choisir
entre lui, une candidature sous son étiquette à Thionville et
contre la gauche pour les législatives à venir, de date inconnue
puisque dépendant de la présidentielle dont nous étions à quatre
mois, et François MITTERRAND. J’avais choisi FM depuis Juin 1977
et avant, depuis que je l’avais vu/entendu à la télévision, en
Avril 1966, aux côtés de « mon » préfet, maître de
mon stage ENA à Blois. Choisi en ce sens que je ne partageais pas la
haine méprisante des « gaullistes » pour lui. J’étais
à de GAULLE depuis mes quinze ans, ceux du retour au pouvoir de
celui-ci et jusqu’aujourd’hui (l’homme du 18 Juin a conduit ma
vie et mon intelligence de la chose publique et de notre pays), mais
après lui ou en dehors de lui, ce serait FM que je préfèrerai et
que je préfère encore. Je refusai donc. Deux entretiens déjà
auparavant. Il avait son candidat « indépendant » à
Pontarlier, choisi par raccroc, médiocre mais bon camarade qui, élu
en Novembre 1980, a du rester dans la place jusqu’il y a peu (2012
ou même 2017). Pierre MESSMER, fréquenté depuis sa tentative
d’Avril 1974 vers l’Elysée depuis Matignon, m’avait dit que je
ne pouvais rester seulement en écriture, professionnellement j’étais
attaché puis conseiller commercial près nos ambassades, et alors à
Munich (consulat général), très proche de la France. Il me
pressentit pour Verdun, j’eusse accepté (PETAIN aussi) mais
quelqu’un d’autre vint et PM n’était que relatif au RPR. Je
n’aimais pas (alors) Valéry GISCARD d’ESTAING, qu’à tort je
jugeais depuis 1966, l’anti-de GAULLE, comme l’immense majorité
des « gaullistes » qui diminua à son élection (Jacques
FAUVET entre les deux tours les qualifia : ce
ne sera pas une ruée, ce sera une ruée sauvage).
JC sut, son comportement le plus magistral avec la « prise »
de l’Hôtel-de-Ville de Paris (élection pourtant créée par VGE
et réservée à d’ORNANO, manque total de discernement), prendre
un mouvement qui avait toujours eu la culture du chef et venait de
tomber en déshérence, mais entreprit sa quête du pouvoir (la
politique, comme cela a été remarqué hier, selon je ne sais plu
quelle dépêche, a un caractère exceptionnel en France, au
contraire de tout autre pays, et sans doute est-ce notre trait le
plus monarchisant, pas la personne du roi ou son sacré, mais la
noblesse du métier au regard de toutes autres catégories d’emploi
et de vocation chez nous) dans la haine, et celle-ci, dirigée contre
VGE, puis contre FM, ne le quitta jamais. C’était sans doute son
ressort, détester qui est à la place qu’il brigue, pas du tout –
je le crois – par conscience d’une supériorité (VE… EM…),
mais simplement par trajectoire, par conséquence des opportunités
l’ayant placé dans la course, sur la cendrée. Suivant intensément
notre vie politique, depuis mon retour de quinze mois de service
national en Mauritanie, et selon DG et les éphémérides électoraux,
sociaux, gouvernementaux, je ne le remarquais qu’en fin de la
campagne de 1974. Ministre de l’Intérieur, carte jeune et
maîtresse de Georges POMPIDOU tentant son va-tout pour une
réélection anticipée suffisamment pour que la maladie ne l’ait
pas trop diminué encore. Il avait gagné une popularité propre en
étant ministre de l’Agriculture, y apprenant une façon de
séduction et de proximité qu’il garda toujours : gouaille et
familiarité, photogénique et chaleureuse à l’antenne. La haine
ne venait sans doute pas de son tréfonds, mais d’un couple qui
prétendit le « formater » sinon le « robotiser »,
Pierre JUILLET et Marie-France GARAUD. Un homme sous influence… et
écrivant peu par lui-même… ses Mémoires, et chacun de ses
livres… avec parfois le retournement provoqué par une emprise
passagère : Philippe de SAINT-ROBERT (gaulliste intégral,
plume et discernement exemplaires, mais triste et parfois médisant,
Michel JOBERT me le rappela, à mon endroit) pour « l’appel
de Cochin ». Il avait également inspiré GP lui faisant citer
Kiel
et Tanger devant
un aréopage rue Saint-Guillaume. Haine des deux compères contre
Jacques CHABAN-DELMAS, plus rayonnant que Georges POMPIDOU leur
maître, puis haine de VGE nourrie et argumentée par sa
collaboration avec celui-ci mais en sous-ordre (Premier ministre). Je
n’aimais pas, alors, VGE mais en 1978 je pris parti pour lui,
contre la haine des « gaullistes » et du R.P.R. Je ne sus
que beaucoup plus tard ,
par
le très généreux Jean
CHARBONNEL, la genèse qui me manquait. Celui-ci élu dans la vague
imprévue mais magnifique de Novembre 1962, à la suite du referendum
sur l’élection du président de la République, désormais au
suffrage universel direct, parraina de Brive-la-Gaillarde à Ussel,
le « jeune loup ». GP en avait lancé beaucoup à
l’assaut du Massif Central tenu depuis près d’un siècle par les
radicaux. JC était alors d’amours et de comportements
d’extrême-droite, en relation indirecte avec les généraux
putschistes emprisonnés à Tulle. Il aura l’honnêteté de bien
dire qu’il était « fana-mili » pendant la guerre
d’Algérie. Auditeur
à la Cour des comptes à sa sortie de l’E.N.A. et au cabinet du
Premier ministre, dans des circonstances que je ne sais pas, mais
l’Auvergne peut-être (mot de COUVE de MURVILLE sous VGE :
trop d’Auvergnats à se succéder au pouvoir), il séduisit
POMPIDOU par une prise de notes en réunion, une mise au net et des
photocopies en sorte que la ou les pages étaient sur le bureau du
Premier ministre, son arrivée le lendemain matin (je ne sais comment
je l’ai appris, mais bien des vies « notoires »
commencent par ce genre de toutes petites circonstances et par un
rapport pratique avec un puissant). Ensuite, un rôle :
secrétaire d’État à l’Emploi, donc subordonné à Jean-Marcel
JEANNENEY qui m’en dit du bien trente ou quarante ans plus tard. Un
rôle en Mai 1968, des relations avec la C.G.T., un revolver dans la
main, tandis que se préparèrent les négociations rue de Grenelle,
au ministère des Affaires sociales ? l’homme de POMPIDOU
évincé de Matignon, pour piéger la formation du gouvernement MCM,
recommandations de GP à Alexandre PARODI, vice-président du Conseil
d’État : refuser le ministère du Travail et des Affaires
sociales.
L’homme
qui me reçoit à l’Hôtel de Ville, en plein ma campagne
pontissalienne, aux frais mesurés mais excédant mes émoluments,
est plus que chaleureux, nous parlons de confiance, il va dans un
angle de son vaste bureau, dissimulé par un lourd rideau,
coffre-fort, liasses de billets le bourrant et
me donne 80.000 francs, même si un jour vous me traitez de tout, de
« va-de-la-gueule », je n’en parlerai jamais. Je
remarque la belle photo de Georges POMPIDOU, portrait devant un
monument aux morts pendant sa propre campagne de 1969 qui sera sa
photographie pour les dossiers de presse, sur fond noir, le contexte
effacé, et évidemment celle du Général, à la Ville de Paris,
compagnon de la Libération. Il n’en a pas une pour lui-même ni de
DG ni de GP, les proches des deux grands personnages n’ont pas
pensé en demander une dédicacée. Chez aucun des anciens ministres
de DG, je n’en ai vue. Il m’en fait choisir une de lui qu’il
dédicace très chaleureusement. Est-ce à cette première rencontre
qu’il m‘interroge sur sa candidature à la très prochaine
élection présidentielle ? Je lui réponds de laisser courir
Michel DEBRE, il ne court aucun risque et ce sera honorable. Nous
nous revoyons une seconde fois avant le dénouement : 2,7 %
des suffrages exprimés, mais dans les villages où le contact s’est
noué, je suis parfois en tête devant les deux conseillers généraux
rivalisant pour la place. Je quitte Pontarlier avant les résultats
du vote, en publiant que les électeurs sont majeurs et décideront
sans recommandation pour le second tour. A quatre heures du matin, je
suis déjà dans le midi (Saint-Tropez que j’affectionne et où je
passe quelques jours avant de regagner mon poste bavarois, dont je
m’étais mis en congé pour un mois), JC m’appelle au téléphone :
pour une première et en solitaire, c’est très bien. La bataille
est au couteau, communiquez que vous soutenez… Impossible, Monsieur
le Premier ministre, j’ai dit que je ne donnerai pas de consigne.
Il semble ne pas m’en vouloir puisque nous nous revoyons (à ma
demande?) en Février. Je continue alors de rencontrer FM, seul à
seul, rue de Bièvre puis rue de Solférino qui s’inaugure. Nous
apprenons l’un de l’autre, Michel JOBERT (qui n’a pu recueillir
les 500 parrainages!) et moi que
nous faisons le même pari et la même alliance : FM et je porte
à celui-ci deux idées que nous mettons au point et qui seront
prises : quitte à « supprimer » les préfets, leur
titre, dire comme à la Libération ou en 1968, quelques minutes du
30 Mai, commissaire de la République. Et marquer la rupture en
politique étrangère ou une autre manière d’être et de faire :
le ministère des Relations extérieures. A l’Hôtel de Ville, le
maire et Jacques TOUBON, l’homme du parti. Thionville, mais je ne
veux pas combattre la gauche surtout si elle est communiste. Je suis
envoyé faire connaissance avec Alain JUPPE, rue de Tilsitt. C’est
de là que j’assiste au lancement officiel de la campagne de JC.
Nous
correspondons beaucoup quand la mairie de Paris s’oppose à
l’Elysée sur une exposition universelle pour le bicentenaire de la
Révolution : JC calcule les dépenses incombant à la Ville,
j'essaye de l'amener, sur ce point précis, à FM. Le ton est
souvent à la confidence, mais nous n’allons nous revoir – je
suis rarement à Paris puisqu’affecté à l’étranger, Grèce,
Brésil – qu’à l’Elysée. J’attends d’être reçu par
Jean-Louis BIANCO avec qui FM ayant recommencé à me recevoir à
partir de Janvier 1983, m’a mis en relation qui sera durable, pas
efficace mais très informative. Et voici le Premier ministre, JC,
montant l’escalier, apparaissant, venant pour le Président de la
République : il me voit et s’écrie, vous : ici !
Je n’ai pas l’esprit de répliquer : mais vous aussi. De là,
sans doute, le fossé, le mur. Un aparte en Septembre 1993, je l’ai
déjà dit. Je suis « viré » de « mon »
ambassade d’Almaty et du Quai d’Orsay (je n’y étais que
détaché et à un très mauvais grade, malgré des promesse de
BRERGOVOY et de DUMAS, mais ce ne sont pas les ministres qui règlent
les carrières, surtout là…), et je deviens demandeur, d’autant
que mon administration d’origine (la Direction des Relations
économiques extérieures au ministère de l’Economie et des
Finances) me répudie, que le « privé », banques ou
avocats, ne me considèrent que si j’apporte du chiffre et
beaucoup. Hâte pour m’exclure, crainte que la gauche gagne la
présidentielle et que je revienne en cour. Donc, JC : je
parviens à l’approcher lors d’une réception dont une relation
amicale (QUENTIN, plume de JC alors et candidat à la succession de
LIPKOWSKI à Royan) me ménage l’entrée. A parte aisé et
sympathique avec le président de la République : oui pour vous
recevoir, voyez avec VILLEPIN. Sept ou huit ans plus tard, je sus par
Bertrand LANDRIEU, préfet de la Manche, rencontré à la Trappe de
Bricquebec, et dirigeant désormais le cabinet à l’Elysée, que
DdeV, secrétaire général, avait systématiquement détruit mes
correspondances vers JC. Je tentais même – , ce me semblait, sans
emploi, et probablement contraint de vendre mon seul bien immobilier,
acquis à l’instant de m‘envoler en Asie centrale (Juillet 1992),
vie ou mort ou presque ? - de faire passer une lettre par Claude
CHIRAC. J’attendis plusieurs heures sa sortie, un soir, rue de
l’Elysée, mais sans qu’elle apparaisse. La lettre fut pour son
chauffeur.
Jugement
politique. Critique. Il a introduit la haine en politique, par pour
les idées mais pour les personnes, pour le tenant du pouvoir, son
pouvoir en brigue et en avenir. Peut-être initialement instillé par
Marie-France GARAUD et Pierre JUILLET, mais avérée et structurelle
ensuite. Le discours du Vel’ d’Hiv. effaçant à l’immense joie
des vraies ennemis du général de GAULLE et de tout le gaullisme en
fondation, en histoire, en gestes, en restructuration du pays et de
notre figure nationale, a été négocié avec les représentants de
la « communauté juive » avant l’élection
présidentielle et pour la gagner. La reprise des essais nucléaires
français, dont Pierre BEREGOVOY à si juste titre avait déclaré le
moratoire, se fait à l’anniversaire d’Hiroshima : culture
du Président et de ses proches ! La suppression du service national,
dont je prêche sans succès depuis des années le rétablissement et
l’extension aux filles, prive la France d’un outil de cohésion
essentiel et exemplaire. Enfin, erreur majeure ayant fondé toutes
les dérives présidentialistes de ces vingt ans, avoir accepté la
réduction à cinq ans du mandat présidentiel puis, sans davantage
de divination ou de simple examen, la dépendance désormais de
l’élection législative vis-à-vis de la présidentielle par
l’inversion des calendriers, en considérant une situation
fortuite. Chacune de ces fautes, très difficilement réparables, me
faitt juger que JC a été le plus nuisible de nos présidents de la
République. Il était à le veille de nous faire réintégrer
l’O.T.A.N, quand il manqua la dissolution d’Avril 1997. Alors,
comme le soir du referendum de Mai 2005 sur « la constitution
pour l’Europe », il achève son œuvre de destruction en ne
démissionnant pas, donc en éludant la responsabilité populaire du
président de la République, disposition mentale essentielle de nos
institutions et facteur-clé de notre démocratie, sur le plan
national. De lui et de VILLPIN, ministre pompeux des Affaires
Etrangères en Conseil de sécurité, nous tiendrions au moins d’être
resté à l’écart de l’invasion de l’Irak par l’Amérique
sans mandat des Nations-Unies. Je ne crois pas à cette version ;
de surcroît, DdeV a été très maladroit avec Colin POWEL qui
était, au fond de lui-même, une « colombe ». La chance
a voulu pour la France notamment que les deux inspecteurs, l’un
suédois, l’autre égyptien, chargé explicitement de découvrir à
Bagdad ou dans tout l’Irak, les armes de destruction massive qui
motiveraient le mandat international sohaité à Washington, aient le
courage (sans doute au risque de leur vie) de faire un rapport au
Conseil de sécurité, concluant clairement par la négative. Nous
n’eûmes donc pas à voter. L’Elysée avait fait savoir en début
d’après-midi de ce vendredi-là si tendu que – contrairement à
l’attitude que prenait notre ministre des Affaires étrangères à
New-York – la France n’opposerait pas de veto à la résolution
américaine.
Resquiescat
in pace. De très loin, le meilleur livre sur Jacques CHIRAC est
celui de mon condisciple Bernard BILLAUD au cabinet du maire, où
Jean GUITTON prenant celui-ci pour le sauveur en puissance de la
France (chrétienne), l’avait introduit après l’avoir discerné
à notre ambassade près le Saint-Siège. Bernard dit excellemment
comment évolua et apparut JC à mesure des circonstances et de
l’entrée en influence de Edouard BALLADUR. L’audience puis la
messe privée de Jean Paul II : récit saisissant, l’ennui
affiché, la désinvolture du futur président français, pourtant
préféré à Rome à V.G.E., l’avortement légalisé, refsué
d’audience quant à lui. Il l’attendait, il en était sûr à
l’été de 1995, l’ambassade dans l’Église, parmi les
cardinaux qu’il connaissait tous, la Villa Bonaparte. JC ne l’y
nomma pas. D’un
Chirac l’autre.
Voilà.
Président de la République, on peut beaucoup défaire. Succès
incontestable : avoir su maintenir pendant quarante ans une même
image très favorable d’empathie et de sincérité. Aucun avant lui
et depuis lui, n’y est parvenu. Au total, l’homme était
mystérieux et secret : ses engouements, les « affaires »,
ses liaisons qui firent la méchanceté sinon la haine de Bernadette.
Mystère de ses structures mentales et spirituelles. Aurai-je pu en
approcher en travaillant avec lui, ce que je n’eusse pas refusé,
quand plus rien d‘autres ne me fut à portée, moins qu proposé :
peut-être … Ceci est mon témoignage, sans doute pas
généralisable, sur la personne. En revanche, certain et argumenté
sur la malfaisance politique, sur nos structures nationales.
Exception, son discours sur le drame dans une de nos banlieues.
Villiers-le-Bel, Novembre 2005.
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