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à jour au 21 mars 2019
(61 ans)
Paris
Paris
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Sommaire
Biographie
François Sureau est le fils de Claude
Sureau, médecin, grand
officier de la Légion d'honneur.
Après des
études au lycée
Saint-Louis-de-Gonzague et à l'Institut
d'études politiques de Paris, il est reçu à
l'ENA
(promotion
Droits-de-l'Homme). Avant d'intégrer l'École,
il effectue son service
militaire comme officier dans la Légion
étrangère. Par la suite, il devient maître
des requêtes au Conseil
d'État1.
Il quitte la haute fonction publique pour exercer d'autres
activités : industriel dans les années
19902,1,
puis avocat
et écrivain3.
En juin 2014, il devient avocat
auprès du Conseil d'État et de la Cour de cassation4.
Il s'associe alors avec Patrice
Spinosi, également avocat
aux conseils, pour former la SCP
Spinosi & Sureau5.
Depuis 2014, il s’engage en faveur des libertés publiques6,
contre l’état
d’urgence et, plus généralement, contre
des dispositions législatives qu'il considère comme répressives.
Ses principales plaidoiries7
au Conseil
constitutionnel ont été publiées en 2017
sous le titre de Pour la liberté.
Membre du comité de
rédaction de la revue Commentaire,
il tient depuis 2015 une chronique hebdomadaire dans La
Croix8.
Il participe au réseau d'avocats de l'association Pierre Claver,
fondée par son épouse Ayyam Sureau, association qui aide les
réfugiés statutaires « désireux d'acquérir toute
connaissance et expérience utiles pour reconstruire leur vie en
France (langue, Histoire, culture générale, codes
sociaux...) »9,10.
Engagement auprès des politiques
En 2016, François
Sureau est le premier rédacteur des statuts d'En
Marche, le parti politique fondé par Emmanuel
Macron11.
Démentant les déclarations faites par Patrick
Stefanini dans son livre Déflagration,
il affirme ne pas être la plume du discours du Trocadéro
prononcé le 5 mars 2017 par François
Fillon dans le cadre de la campagne
présidentielle de 201712,13.
Le 4 février 2019, il
publie dans Le
Monde une tribune réquisitoire contre la
proposition
de loi visant à prévenir les violences lors des manifestations et
à sanctionner leurs auteurs, dite « loi
anti-casseurs », estimant notamment que ce texte « vise
les « gilets
jaunes » sous prétexte de réprimer des
casseurs que le droit pénal ordinaire permet tout à fait de
réprimer. Ce sont les manifestations qu’on veut limiter, pas les
actes violents. ». Il ajoute « je ne sais pas où est le
« progressisme » dans cette majorité ou dans ce
gouvernement, mais il n'est sûrement pas dans le domaine des
libertés publiques. [...] Que personne ne voie la contradiction
politique entre la lutte revendiquée contre le « populisme »
et ce genre de législation est proprement stupéfiant. »14
Distinctions
Décorations
Prix
-
Prix Goncourt de la nouvelle (1997)
-
Prix Honneur et Patrie de la Société des Membres de la Légion d'honneur[réf. nécessaire] (2014)
Ouvrages
-
Le Sphinx de Darwin19, Paris, Fayard, coll. « Echos », 1997 (ISBN 221359838X), Prix Goncourt de la nouvelle
-
Je ne pense plus voyager - La mort de Charles de Foucauld, Paris, Gallimard, 2016 (ISBN 978-2-07-017917-6)
-
Sur les bords de tout - La chanson de Passavant III (poésie), Paris, Gallimard, 2016 (ISBN 978-2-07-017838-4)
-
Pour la liberté. Répondre au terrorisme par la raison, Paris, Tallandier, 2017
Autres publications
-
L'Obéissance, bande-dessinée de Franck Bourgeron à partir du livre de François Sureau, Paris, Futuropolis, 2009 (ISBN 978-2-75-480279-6)
-
J'ai des soldats sous mes ordres : deux mystères évangéliques, dessins de Paul-Eugène Dannaud, Paris, Salvator, 2014 (ISBN 978-2-7067-1117-6)
Notes et références
-
↑ « François Sureau libère sa conscience sur “Le Chemin des morts” » [archive], sur nouvelobs.com, 14 octobre 2013 (consulté le 26 novembre 2017).
-
↑ Juliette Bénabent, « Libertés publiques : du mauvais esprit des lois », Télérama, 13 octobre 2017 (lire en ligne [archive])
-
↑ François Sureau, « Portrait de l'artiste en imbécile », La Croix, 12 décembre 2017 (lire en ligne [archive])
-
↑ « L’école chic qui fait la classe aux migrants » [archive], LeMonde.fr, 30 mai 2015, par Maryline Baumard.
-
↑ Bruno Jeudy, « Existait-il un agent double dans le camp de François Fillon pour la présidentielle ? » [archive], parismatch.com, 22 novembre 2017 (consulté le 22 janvier 2018)
-
↑ « Les coulisses de la campagne de Fillon dévoilées par son ex-bras droit » [archive], sur bfmtv.com, 22 novembre 2017 (consulté le 24 novembre 2017).
-
↑ « “Déflagration” de Stefanini : Retailleau et Sureau réagissent » [archive], sur lepoint.fr, 25 novembre 2017 (consulté le 14 décembre 2017).
-
↑ « François Sureau : « C’est le citoyen qu’on intimide, et pas le délinquant » », {{Article}} : paramètre «
périodique
» manquant, 4 février 2019 (lire en ligne [archive], consulté le 5 février 2019) -
↑ Elisabeth Bart, « La chanson de Passavant et Sans bruit, sans trace de François Sureau », Stalker, 31 mars 2012 (ISSN 2425-8784, lire en ligne [archive])
-
↑ Elisabeth Bart, « Inigo ou la liberté absolue, de François Sureau », Stalker, 20 décembre 2010 (ISSN 2425-8784, lire en ligne [archive])
Voir aussi
Presse
-
« François Sureau, la mauvaise conscience d’Emmanuel Macron » [archive] par Pascale Nivelle, M le magazine du Monde du 23 janvier 2018
Article connexe
Liens externes
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