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Original Message -----
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Monday, September 24, 2012 1:57 PM
Subject:
courrier vers le président de la République pour une initiative
européenne fondatrice
Par
la poste aujourd'hui vers vous pour le Président, cette lettre en
autographe et en information la version française pour Madame
Merkel. Sauf si vous me donnez un meilleur canal vers celle-ci, je
passerai par la fondation Konrad Adenauer ou par la personne au
Kanzleramt que cette institution me suggèrera.
S'il
vous est possible, vous pourriez y ajouter à l'attention du
Président que le sujet de la réunion des deux Parlements à Berlin
pour le cinquantenaire du traité de l'Elysée, est tout trouvé.
L'adoption à l'appel des deux gouvernements allemand et français,
par les deux Parlements en termes semblables de cet appel aux
Européens : élection au suffrage direct du président de l'Union,
prérogative présidentielle du referendum européen (voire
d'initiative populaire européenne), réécriture du traité
fondamental par le Parlement européen à élire en 2014 avec
compétences constituantes.
Disons
qu'ainsi nous sortirions des banalités. Il faut vraiment renouveler
les liturgies républicaines - chez nous - et européennes pour tous.
Et - aussi - construire.
En
chaleureuse sympathie, Monsieur le Secrétaire général, cher
Préfet.
*
* *
Bertrand Fessard de Foucault
Reniac
. boîte postale 3 . 56450 Surzur
tél.
06 80 72 34 99 & courriel b.fdef@wanadoo.fr
Reniac, le soir du dimanche
23 Septembre 2012
Monsieur
le Président de la République,
notre fille de bientôt
huit ans, ma femme alsacienne et moi dans la délégation de la
Fondation Charles de Gaulle, nous vous avons écouté et entendu hier
à Ludwigsbourg. D’abord avec émotion puis avec déception :
vérité des rappels, absence d’apport tel que l’exigent les
circonstances, les peuples et aussi notre rôle traditionnel, . Mais
toujours avec confiance, car demain n’est pas encore écrit ni pour
l’Histoire ni pour la banalité. Regrettant seulement – surtout
pour Marguerite – de ne pas vous avoir serré la main.
Presque chaque mois depuis
votre investiture comme candidat socialiste à l’Elysée, puis la
prise de vos hautes fonctions de président de notre République
française, je vous ai suggéré, supplié de pousser le cri que
réclament notre époque et notre Europe. Une époque toute nouvelle
et sans repère, une Europe redoutée des siens, méprisée des tiers
et humiliée par tous les soi-disant mécanismes de la
mondialisation. Vous avez raison : la réponse à la crise
d’Europe est l’Europe. Encore faut-il que celle-ci soit visible,
audible, capable et surtout acceptable, populaire.
L’élection du
président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les
citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le
Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du
suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du
referendum dans les matières du traité,
à complètement réécrire, permettra un gouvernement démocratique,
proche des peuples, efficace, inventif. Seule la démocratie directe
en Europe justifiera pour chacun des peuples et chacun des citoyens
une solidarité financière – elle aussi directe car la solution
aux endettements et aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas
la dépendance envers les marchés et les sytèmes bancaires. C’est
le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en découlera.
Sans cette démocratie directe, cette élection directe, il y aura de
moins en moins d’Europe : nous continuerons de nous enfoncer,
de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.
Avec vos homologues des
autres Etats-membres, et particulièrement celle de la chère et
décisive Allemagne, faites que le Parlement européen à élire en
2014 soit constituant, et d’ici là concertez au maximum des
propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière
à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de
notre charte à tous. Ainsi, la déclaration Schuman aura son plein
aboutissement d’espérance et sa définitive efficacité :
elle venait de nous. Puisse l’aboutissement vous devoir autant. Le
charisme et le génie du général de Gaulle tenaient précisément à
ce qu’ils répondaient à l’attente : bien plus qu’un
appel en 1940 ou en 1962-1963, une réponse, la réponse.
Combien je souhaite –
puisqu’il en est temps encore – que tout vienne de vous, donc de
nous.
Vous
savez tous mes sentiments de très déférente et grande confiance.
à
Monsieur François HOLLANDE, président de la République française,
aux
bons soins de Pierre-René LEMAS, secrétaire général
présidence
de la République – Palais de l’Elysée . 55 rue du Fbg.
Saint-Honoré
P
S J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel (traduit en
allemand), à Madame Viviane Reding, aux présidents Joao Manuel
Barroso et Jean-Claude Junker
Bertrand Fessard de Foucault
version non envoyée
Reniac
. boîte postale 3 . 56450 Surzur
tél.
06 80 72 34 99 & courriel b.fdef@wanadoo.fr
Reniac, le soir du dimanche
23 Septembre 2012
Madame
la Chancelière,
avec émotion, ma femme
alsacienne, notre fille bretonne de bientôt huit ans, et moi qui ai
servi en Allemagne aux années tournantes, ayant eu l’honneur de
connaître beaucoup de vos grands hommes d’Etat contemporain, nous
vous avons entendue. Vous avez étudié de près le message du
général de Gaulle – renouvelant du 4 au 9 Septembre 1962 son
discours du 19 Mai 1945, précisément à Stuttgart : la
réconciliation par l’estime et l’admiration mutuelles (vous
savez son mot aux Soviétiques quand, en 1966, il visita le champ de
bataille à Stalingrad, le 28 Juin : quel grand peuple !
murmura-t-il… ses hôtes crurent qu’il évoquait l’Union
Soviétique. Il précisa alors : les Allemands ! et il
l’avait d’ailleurs dit aussitôt avant Ludwigsbourg, à votre
Ecole de guerre, à Hambourg) – mais surtout l’avenir.
Pour l’heure, l’Europe
et notre grande entreprise des années 1950 et 1960 pour laquelle le
très grand Konrad Adenauer fut absolument décisif, visionnaire et
en même temps concerné très personnellement selon toutes ses
convictions, et tout son passé… pour l’heure l’Europe n’a
plus d’avenir parce que l’Union européenne n’existe pas en
tant que telle.
L’élection du président
de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens
européens changera complètement la donne, rendra enfin le Vieux
Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du
suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du
referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire,
permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples,
efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera
pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité
financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et
aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance
envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs
fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la
mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale).
C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en
découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe,
il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de
nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous. Vous
comme nous.
J’avais fait la même
proposition à Nicolas Sarkozy dès sa propre élection et l’ai
répétée à notre élu du 6 Mai dès son entrée en campagne, puis
sa prise de fonctions. Il y a d’ailleurs eu au congrès de votre
parti à Leipzig des résolutions dans ce sens.
Avec vos homologues des
autres Etats-membres, décidez que le Parlement européen à élire
en 2014 soit constituant, et d’ici là concertez au maximum des
propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière
à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de
notre charte à tous. Nous serons alors dignes de Robert Schuman, de
Konrad Adenauer, de Charles de Gaulle, et surtout nous serons enfin
de plain-pied dans l’avenir. La déclaration Schuman aura son plein
aboutissement d’espérance et sa définitive efficacité :
elle venait autant de la France le 9 Mai 1950 que de la République
fédérale un mois auparavant dans un entretien capital du Chancelier
avec le journal Le
Monde ce qui inspira
Jean Monnet. Puisse l’aboutissement vous devoir autant, Madame la
Chancelière.
En
même temps que l’expression de mes hommages chaleureux, recevez,
Madame la Chancelière, celle de ma très déférente confiance.
Bertrand
Fessard de Foucault
à
Madame Angela MERKEL,
chancelière
de la République fédérale d’Allemagne
aux
bons soins de la fondation Bundeskanzler Konrad Adenauer – Haus
P
S J’écris dans le même sens à Madame Viviane Reding, aux
présidents Joao Manuel Barroso, François Hollande et Jean-Claude
Junker
Reniac
. boîte postale 3 . 56450 Surzur
tél.
06 80 72 34 99 & courriel b.fdef@wanadoo.fr
Reniac, le soir du dimanche
23 Septembre 2012
Madame
la Chancelière,
nous vous avons entendue à
Ludwigsbourg, samed 22 en compagnie du président François Hollande,
pour le cinquantière anniversaire du discours du général de Gaulle
à la jeunesse allemande. Vous avez étudié de près le message du
général de Gaulle – renouvelant du 4 au 9 Septembre 1962 son
discours du 19 Mai 1945, précisément à Stuttgart : la
réconciliation par l’estime et l’admiration mutuelles mais
surtout pour l’avenir. Vous avez ému ma femme, notre fille de
bientôt huit ans et moi. J’ai servi en Allemagne dans les années
1980, et j’ai eu l’honneur de connaître beaucoup de vos grands
hommes d’Etat contemporains.
Pour l’heure, l’Europe
et notre grande entreprise des années 1950 et 1960 pour laquelle le
très grand Konrad Adenauer fut absolument décisif, visionnaire et
en même temps concerné très personnellement selon toutes ses
convictions, et tout son passé… pour l’heure, l’Europe n’a
plus d’avenir parce que l’Union européenne n’existe pas en
tant que telle.
L’élection du président
de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens
européens changera complètement la donne. Ce nouveau mode
d’élection directe rendra enfin le Vieux Monde crédible dans tous
les domaines. Elu par le suffrage de centaines de millions
d’Européens, ce président pourra les saisir par referendum dans
les matières du traité, à complètement réécrire. Il permettra
un gouvernement démocratique, proche des peuples, efficace,
inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera pour
chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité financière
directe. La solution aux endettements et aux déficits est l’emprunt
citoyen et non pas la dépendance envers les marchés et les systèmes
bancaires (ce qui d’ailleurs fera surmonter le différend entre
vous et nous au sujet de la mutualisation des dettes et de l’action
de la Banque centrale). C’est le bon sens, c’est l’espérance.
Tout le reste en découlera. Sans cette démocratie directe, cette
élection directe, il y aura de moins en moins d’Europe : nous
continuerons de nous enfoncer, de nous disperser et nous
disparaîtrons. Tous. Vous comme nous.
J’avais fait la même
proposition à Nicolas Sarkozy dès sa propre élection et l’ai
répétée à notre élu du 6 Mai dès son entrée en campagne, puis
sa prise de fonctions. Il y a d’ailleurs eu au congrès de votre
parti à Leipzig des résolutions dans ce sens.
Avec vos homologues des
autres Etats-membres, décidez que le Parlement européen à élire
en 2014 soit constituant, et d’ici là concertez au maximum des
propositions de traité constitutionnel pour notre Union de manière
à avancer au plus vite les travaux parlementaires et l’adoption de
notre charte à tous. Nous serons alors dignes de Robert Schuman, de
Konrad Adenauer, de Charles de Gaulle, et surtout nous serons enfin
de plain-pied dans l’avenir. La déclaration Schuman aura son plein
aboutissement d’espérance et sa définitive efficacité :
elle venait autant de la France le 9 Mai 1950 que de la République
fédérale un mois auparavant dans un entretien capital du Chancelier
avec le journal Le
Monde, ce qui
inspira Jean Monnet. Puisse l’aboutissement vous devoir autant,
Madame la Chancelière.
En
même temps que l’expression de mes hommages chaleureux, recevez,
Madame la Chancelière, celle de ma très déférente confiance.
Bertrand
Fessard de Foucault
à
Madame Angela MERKEL,
chancelière
de la République fédérale d’Allemagne
aux
bons soins de la fondation Bundeskanzler Konrad Adenauer – Haus
P
S J’écris dans le même sens à Madame Viviane Reding, aux
présidents Joao Manuel Barroso, François Hollande et Jean-Claude
Junker
Bertrand Fessard de Foucault
Reniac
. boîte postale 3 . 56450 Surzur
tél.
0 (0 33) 6 80 72 34 99 & courriel b.fdef@wanadoo.fr
Reniac, 30. September 2012
Sehr
geehrte Frau Bundeskanzlerin,
wir haben Sie am Samstag,
dem 22. September in Ludwigsburg, gemeinsam mit Präsident François
Hollande, anlässlich des 50. Jahrestags der Rede von General de
Gaulle an die deutsche Jugend sprechen gehört. Ihre Worte nehmen
engen Bezug auf die Botschaft von General de Gaulle vom 19. Mai 1945,
die er bei seinem Besuch in Stuttgart von 4. bis 9. September 1962
wiederholt hat: die Wiederversöhnung durch die gegenseitige
Wertschätzung und Bewunderung, vor allem aber durch die Zukunft.
Ihre Worte haben meine Frau, meine bald 8 Jahre alte Tochter und mich
sehr beeindruckt. Anlässlich meiner Dienstverwendung in Deutschland
in den 80iger Jahren hatte ich die Ehre, viele große deutsche
Staatsmänner kennen zu lernen.
Gegenwärtig hat Europa,
unser großes Unternehmen der 1950iger und 1960iger Jahre, für das
Konrad Adenauer entscheidend war - als Visionär und gleichzeitig
persönlich durch all seine Überzeugungen und seine Vergangenheit
betroffen - keine Zukunft, denn die Europäische Union im
eigentlichsten Sinn existiert ja nicht.
Die Wahl des Präsidenten
der Europäischen Union durch eine direkte Wahl von allen
europäischen Bürgern wird in dieser Hinsicht eine komplette
Änderung bringen. Diese neue Art der direkten Wahl wird den Alten
Kontinent endlich glaubwürdiger in allen Bereichen machen. Von
Hunderten Millionen Europäern gewählt, könnte dieser Präsident
sie durch Referendum in den Bereichen des Vertrages befragen, der
völlig umgeschrieben werden müsste. Dies würde eine demokratische
Regierung ermöglichen, nahe bei den Völkern, effizient und
innovativ. Nur die direkte Demokratie in Europa wird für jedes
einzelne Volk und für jeden einzelnen Bürger eine finanzielle
Solidarität rechtfertigen. Lösungsmöglichkeiten für die
Verschuldungen und die Defizite liegen in der Bürgeranleihe und
nicht in der Abhängigkeit von den Finanzmärkten und den
Banksystemen (was ja auch die Meinungsverschiedenheit zwischen
Deutschland und Frankreich betreffend die Vergemeinschaftung der
Schulden und die Aufgaben der Zentralbank überwinden lässt). Das
ist vernünftig, darauf hoffen wir: das Weitere kann darauf aufgebaut
werden. Ohne diese direkte Demokratie, die direkte Wahl, wird immer
weniger von Europa bleiben: wir werden weiter absinken, werden uns
verstreuen und schließlich verschwinden – alle – Sie genauso wie
wir.
Ich habe den gleichen
Vorschlag Nicolas Sarkozy unmittelbar nach seiner Wahl unterbreitet,
sowie auch unserem nun gewählten Präsidenten zu Beginn seiner
Wahlkampagne und nach seiner Amtsübernahme. Es gab auch beim
Kongress Ihrer Partei in Leipzig Resolutionen in dieser Hinsicht.
Beschließen
Sie mit Ihren Amtskollegen der anderen Mitgliedstaaten, dass das
Europäische Parlament, das 2014 gewählt wird, konstituierend sei!
Bis dahin sollte größtmögliches Einvernehmen über einen
Verfassungsvorschlag für unsere Union hergestellt sein sowie auch
über die Annahme der Charta für uns alle. Wir wären dann würdig
eines Robert Schuman, eines Konrad Adenauer, eines Charles de Gaulle
und hätten vor allem wirkliche Perspektiven für die Zukunft. Die
Schuman-Deklaration würde endlich ihrer Hoffnung auf eine Erfüllung
gerecht und hätte ihre definitive Wirksamkeit: sie kam an jenem 9.
Mai 1950 ebenso von Frankreich wie von der Bunderepublik, war sie
doch auch geprägt von einem bedeutungsvollen Gespräch des Kanzlers
mit der Zeitung Le
Monde
einen Monat davor, das für Jean Monnet Inspirationsquelle war.
Könnte doch die Erfüllung dieser Hoffnung Ihnen zu verdanken sein,
sehr geehrte Frau Bundeskanzlerin.
Mit
dem Ausdruck meiner Hochachtung und meiner Zuversicht
Bertrand
Fessard de Foucault
Frau Dr.
Angela Merkel Bundeskanzlerin der Bundesrepublik Deutschland
p.a. Bundeskanzler-Adenauer Stiftung
p.a. Bundeskanzler-Adenauer Stiftung
P.S. Ich schreibe in diesem
Sinn auch an Frau Viviane Reding und an die Präsidenten Joao Manuel
Barroso, François Hollande und Jean-Claude Junker
Bertrand Fessard de Foucault
Reniac
. boîte postale 3 . 56450 Surzur
tél.
06 80 72 34 99 & courriel b.fdef@wanadoo.fr
Reniac, le soir du dimanche
23 Septembre 2012
Monsieur
le Président,
je vous ai lu avec le plus
grand intérêt selon votre discours au Parlement européen d’il y
a quinze jours. Votre appel est décisif. Votre pays que j’aime
comme s’il était mien car il fut ma première affectation
diplomatique des gouvernements de Vasco Gonçalves jusqu’à ceux de
Luis Nobre da Costa et de Mario Soares, a démontré par sa passion
d’adhérer à l’entreprise européenne quand l’Outre-Mer lui
faisait défaut – exactement comme la France comprit son avenir
avec l’Allemagne quand elle décolonisa l’Afrique et quitta
l’Algérie – que notre avenir est européen. J’avais beaucoup
aidé vos responsables de l’époque dans leur démarche auprès de
ma hiérarchie française, et notamment de Raymond Barre avec qui
j’étais lié et qui me faisait confiance. Et rencontrant tout le
monde chez vous, des militaires (Melo Antunes notamment) aux civils,
ceux-ci-dessus et aussi Salgado Zenha et Sa Carneiro, j’avais eu la
fierté de me sentir adopté.
Pour l’heure, malgré une
succession de traités et une multitude de réunions entre
gouvernements, l’Europe n’est plus ni populaire ni capable,
l’Europe n’a plus d’avenir parce que l’Union européenne
n’existe pas en tant que telle.
L’élection du président
de l’Union européenne au suffrage direct de tous les citoyens
européens changera complètement la donne, rendra enfin le Vieux
Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du
suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du
referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire,
permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples,
efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera
pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité
financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et
aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance
envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs
fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la
mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale).
C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en
découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe,
il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de
nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.
Vous êtes au centre des
institutions. Avec le président Junker, vous êtes un vétéran des
discussions européennes. Vous avez l’expérience de ce qui
fonctionne et surtout de ce qui empêche.
Poussez les chefs d’Etat
ou de gouvernement des Etats-membres, à décider que le Parlement
européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là prenez
les initiatives de vos prédécesseurs pour commencer de concerter au
maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union
de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et
l’adoption de notre charte à tous.
Il serait significatif que
ce soit un Portugais – au besoin par-dessus les gouvernements –
qui interpelle les peuples et fasse redécouvrir l’Histoire et le
monde à notre vieux continent.
Veuillez
croire, Monsieur le Président, en ma grande confiance.
Bertrand
Fessard de Foucault
à
Monsieur Joao Manuel BARROSO, président de la Commission européenne,
200
rue de la Loi . 1040 Bruxelles
P
S J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel, à Madame
Viviane Reding, aux présidents François Hollande et Jean-Claude
Junker
Bertrand Fessard de Foucault
Reniac
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Reniac, le soir du dimanche
23 Septembre 2012
Madame,
vous écoutant souvent dans
nos médias, en 2010 comme cet été à propos des droits de l’homme
et des fondements de la justice en Europe, et ces temps-ci de plus en
plus sur l’ensemble de nos questions d’avenir, j’ai confiance
en vous. Et vous m’avez l’honneur de correspondre avec moi à
plusieurs reprises, notamment sur les Roms, mais aussi sur la
relation euro-africaine.
Nous sommes dans l’impasse.
Malgré une succession de traités et une multitude de réunions
entre gouvernements, l’Europe n’est plus ni populaire ni capable,
l’Europe n’a plus d’avenir parce que l’Union européenne
n’existe pas en tant que telle.
L’élection du
président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les
citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le
Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du
suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du
referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire,
permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples,
efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera
pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité
financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et
aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance
envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs
fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la
mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale).
C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en
découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe,
il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de
nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.
Vous êtes au centre des
institutions. Avec le président de la Commission, votre éminent
collègue Joao Manuel Barroso, et avec Jean-Claude Junker pour
l’Eurogroupe, vous avez l’expérience de ce qui fonctionne et
surtout de ce qui empêche.
Poussez les chefs d’Etat
ou de gouvernement des Etats-membres, à décider que le Parlement
européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là prenez
les initiatives de vos prédécesseurs pour commencer de concerter au
maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union
de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et
l’adoption de notre charte à tous.
Veuillez
agréer, Madame, l’expression de mes chaleureux hommages et de
toute ma déférente confiance.
à
Madame Viviane REDING, vice-présidente de la Commission européenne,
200
rue de la Loi . 1040 Bruxelles
P
S J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel, aux
présidents Joao Manuel Barroso, François Hollande et Jean-Claude
Junker
Bertrand
Fessard de Foucault
Reniac
. boîte postale 3 . 56450 Surzur
tél.
06 80 72 34 99 & courriel b.fdef@wanadoo.fr
Reniac, le soir du dimanche
23 Septembre 2012
Monsieur
le Président,
vous observant et vous
écoutant comme tout citoyen européen convaincu de naissance ou
selon ce qu’il se passe ou ne se passe plus depuis des années,
j’ai la plus grande confiance en vous et en vos capacités
d’entrainement de vos pairs et de l’opinion.
Malgré une succession de
traités et une multitude de réunions entre gouvernements, l’Europe
n’est plus ni populaire ni capable, l’Europe n’a plus d’avenir
parce que l’Union européenne n’existe pas en tant que telle.
L’élection du
président de l’Union européenne au suffrage direct de tous les
citoyens européens changera complètement la donne, rendra enfin le
Vieux Monde crédible dans tous les domaines. Donner à l’élu du
suffrage de centaines de millions d’Européens la prérogative du
referendum dans les matières du traité, à complètement réécrire,
permettra un gouvernement démocratique, proche des peuples,
efficace, inventif. Seule la démocratie directe en Europe justifiera
pour chacun des peuples et chacun des citoyens une solidarité
financière – elle aussi direct car la solution aux endettements et
aux déficits est l’emprunt citoyen et non pas la dépendance
envers les marchés et les systèmes bancaires (ce qui d’ailleurs
fera surmonter le différend entre vous et nous au sujet de la
mutualisation des dettes et de l’action de la Banque centrale).
C’est le bon sens, c’est l’espérance. Tout le reste en
découlera. Sans cette démocratie directe, cette élection directe,
il y aura de moins en moins d’Europe : nous continuerons de
nous enfoncer, de nous disperser et nous disparaîtrons. Tous.
Vous êtes au centre des
institutions. Avec le président de la Commission européenne,
Barroso, vous êtes un vétéran des discussions européennes. Vous
avez l’expérience de ce qui fonctionne et surtout de ce qui
empêche.
Poussez les chefs d’Etat
ou de gouvernement des Etats-membres, à décider que le Parlement
européen à élire en 2014 soit constituant, et d’ici là prenez
les initiatives de vos prédécesseurs pour commencer de concerter au
maximum des propositions de traité constitutionnel pour notre Union
de manière à avancer au plus vite les travaux parlementaires et
l’adoption de notre charte à tous.
Veuillez
croire, Monsieur le Président, en ma grande admiration.
Bertrand
Fessard de Foucault
à
Monsieur Jean-Claude JUNCKER, président de l’Eurogroupe,
chef
du gouvernement & ministre du Trésor du Grand-Duché de
Luxembourg
Capellen
– Grand-Duché de Luxembourg
P
S J’écris dans le même sens à Madame Angela Merkel, à Madame
Viviane Reding, aux présidents Joao Manuel Barroso et François
Hollande
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